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Nouvelle Calédonie : plus que jamais l’indépendance des opprimés !!!

6 novembre 2018, 06:06

Sur le plan économique l’importance des ressources en nickel peut se décrire comme suit en 2013 :

« La Nouvelle-Calédonie regorge de ressources en nickel […] : 10 % de la superficie du territoire en contient, soit 20 % des réserves mondiales prouvées, voire 40 % des réserves estimées pour les plus optimistes. L’île est donc « un bloc de nickel » : 7.5 millions de tonnes de minerai brut extraites chaque année et 45 000 tonnes de ferro-nickel transformées (9 % de la production de la planète, soit le 5e rang mondial. » (27)

Avec une superficie de 18 500 km², la Nouvelle-Calédonie peut prétendre à une « Zone Economique Exclusive » de 1 740 000 km² d’espace maritime. Les ressources halieutiques tant côtières qu’hauturières sont importantes. En premier lieu se trouve les ressources de la pêche et en particulier de thons, d’holothuries (concombres de mer) et de crevettes. Essentiellement familiale et artisanale, le secteur de la pêche offre des perspectives de croissance énormes au regard de l’augmentation de la demande mondiale de poisson.

Afin de mettre en exergue le potentiel de croissance du secteur, un document de l’Institut d’Emission d’Outre-Mer (IEOM) compare la part de la pêche dans les exportations (1.5 %) avec celle d’autres pays de la région : « En comparaison, les produits de la mer (dont la perliculture) représentent, en 2014, 80 % des exportations polynésiennes (soit plus de 10 milliards de F CFP), 12 % des exportations de Fidji et 13 % des exportations des îles Salomon. » (28)

Les ressources minières et en hydrocarbures du sous-sol marin de Kanaky sont également riches de promesses que l’étude précédemment citée résume comme suit :

Le sous-sol marin de la Nouvelle-Calédonie présenterait en outre, comme ceux de Wallis ou de Papouasie-Nouvelle-Guinée, un ensemble de zones propices à la présence de métaux rares, de cobalt et de manganèse, présents sous forme de nodules polymétalliques, d’encroûtements ou de dépôts sulfurés hydrothermaux. Selon les géologues marins de la DIMENC, plusieurs éléments laissent par ailleurs supposer une éventuelle présence d’hydrocarbures dans le sous-sol marin calédonien. La connaissance du sous-sol marin reste néanmoins très incomplète et ces thématiques ne dépassent pas à l’heure actuelle le stade de la recherche scientifique. Les rares éléments disponibles livrent l’information suivante : la Grande Terre et son prolongement sous-marin appartiennent au continent émergé Zealandia et partageraient à ce titre plusieurs caractéristiques avec le sous-sol néo-zélandais où du gaz et du pétrole ont été découverts dans les années 1960

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