Accueil > 10 - Livre Dix : SYNDICALISME ET AUTO-ORGANISATION DES TRAVAILLEURS > Les syndicats contre la révolution, Péret-Munis
Les syndicats contre la révolution, Péret-Munis
dimanche 22 mars 2009, par
L’aspect le plus menaçant de cette tendance des leaders « ouvriers » vient du fait qu’elle coïncide entièrement avec la loi de concentration des capitaux et avec le développement des coercitions matérielles et idéologiques qui est sa conséquence. Malgré tout ils ne sont réellement dangereux que par la passivité du prolétariat, que ne sauraient secouer les révolutionnaires attachés à des tactiques et idées dépassées. Enchaînés à de vieilles formules,ils sont frappés de stérilité. Il suffit pourtant de regarder pour se rendre compte que la nécessité humaine d’une transformation totale, tout à la fois heurte le capitalisme et les leaders « ouvriers », et que ce heurt ouvre un champ infini à l’action révolutionnaire.
Lire ici Les syndicats contre la révolution
Messages
1. Les syndicats contre la révolution, Péret-Munis, 27 juillet 2010, 12:56, par MOSHE
Il est bien trop tôt pour tirer les enseignements d’une crise qui n’est pas achevée. On peut cependant faire déjà quelques constatations. Des mythes ont été pris en défaut, ont été contestés, mais ont aussi montré la persistance de leur emprise sur les esprits, leur malfaisance.
Les syndicats ne sont pas indispensables pour une action d’envergure ; elle peut naître sans eux et contre eux. Dans certaines circonstances, l’action de militants sincères et décidés a plus d’importance que celle des organisations hiérarchisées.
2. Les syndicats contre la révolution, Péret-Munis, 27 juillet 2010, 13:02, par MOSHE
Que les révolutionnaires expulsent des usines et des organisations professionnelles les représentants des syndicats, et les Thorez, les Nenni, les Reuther de tous les pays, le Vatican blotti derrière les syndicats chrétiens, se verront paralysés ; la classe ouvrière aura récupéré sa liberté d’action et de pensée, et se trouvera vite en mesure de bouleverser de fond en comble la société. Elle prendra alors l’élan nécessaire pour arracher l’humanité au bourbier où elle piétine.
Milan, mai 1960.
G. MUNIS.