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11 novembre 1918 : la révolution prolétarienne débutée en Russie menaçait l’ordre impérialiste au point d’imposer aux puissances en guerre d’arrêter le massacre

mercredi 11 novembre 2009, par Robert Paris

suite à venir ... prochaines crises, prochains massacres impérialistes mais aussi prochaine révolution prolétarienne mondiale ....

Quand la révolution allemande mettait fin à la guerre mondiale

La révolution allemande

Le 3 novembre 1918, dans le port de Kiel, en Allemagne, les marins de la flotte de guerre refusent d’aller à nouveau au combat. Ils se mutinent et entraînent les ouvriers de la ville. La contagion révolutionnaire se répand à Hanovre, Cologne, Brunswick, Munich,... Entre temps, l’un après l’autre, les alliés de l’Allemagne cessent les combats et signent des armistices (l’armisticeest un arrêt des combats dans l’attente d’un traité de paix en bonne et due forme).

Le 9 novembre au matin, la contagion révolutionnaire gagne Berlin.

La révolution allemande, qui a suivi la révolution russe, amène la fin de la guerre impérialiste mondiale.

Le dernier poilu de la première guerre mondiale et ce qu’étaient les causes de cette boucherie mondiale ainsi que les causes de sa fin

Soldats russes participant à la guerre aux côtés de l’impérialisme français défilant dans les rues de Marseille

Trotsky dans "Histoire de la Révolution russe" :

"Le 1er régiment, qui avait été formé à Moscou et se composait presque entièrement d’ouvriers, de commis et employés de magasin, en général d’éléments prolétariens et à demi prolétariens, était arrivé le premier sur la terre de France, un an auparavant et, pendant l’hiver, avait combattu sur le front champenois. Mais " la maladie de la décomposition atteignit avant tout ce régiment même ". Le 2e régiment, qui avait dans ses rangs un fort pourcentage de paysans, garda son calme plus longtemps. La 2e brigade, presque entièrement composée de paysans sibériens, semblait tout à fait sûre. Fort peu de temps après l’insurrection de Février, la 1re brigade était sortie de la subordination. Elle ne voulait combattre ni pour l’Alsace ni pour la Lorraine. Elle ne voulait pas mourir pour la belle France. Elle voulait essayer de vivre dans la Russie neuve. La brigade fut ramenée à l’arrière et cantonnée au centre de la France dans le camp de La Courtine.

" Au milieu de bourgades bourgeoises — raconte Lissovsky — dans un immense camp, commencèrent à vivre en des conditions tout à fait particulières, insolites, environ dix mille soldats russes mutinés et armés, n’ayant pas auprès d’eux d’officiers et n’acceptant pas, résolument, de se soumettre à quiconque. " Komilov trouva une occasion exceptionnelle d’appliquer ses méthodes d’assainissement avec le concours de Poincaré et de Ribot, qui avaient tant de sympathie pour lui. Le généralissime russe ordonna, par télégramme, de réduire " les hommes de La Courtine à l’obéissance " et de les expédier à Salonique. Mais les mutins ne cédaient pas. Vers le 1er septembre, on fit avancer de l’artillerie lourde et, à l’intérieur du camp, l’on colla des affiches portant le télégramme comminatoire de Kornilov. Mais, justement alors, dans la marche des événements, s’inséra une nouvelle complication : les journaux français publièrent la nouvelle que Kornilov lui-même était déclaré traître et contre-révolutionnaire. Les soldats mutinés décidèrent définitivement qu’il n’y avait aucune raison pour eux d’aller mourir à Salonique, et qui plus est sur l’ordre d’un général traître. Vendus en échange de munitions, les ouvriers et les paysans résolurent de tenir tête. Ils refusèrent d’avoir des pourparlers avec aucune personne du dehors. Pas un soldat ne sortait plus du camp.

La 2e brigade russe fut avancée contre la 1re. L’artillerie occupa des positions sur les pentes des collines voisines ; l’infanterie, selon toutes les règles de l’art du génie, creusa des tranchées et des avancées vers La Courtine. Les environs furent solidement encerclés par des chasseurs alpins, afin que pas un seul Français ne pénétrât sur le théâtre de la guerre entre deux brigades russes. C’est ainsi que les autorités militaires de la France mettaient en scène sur leur territoire une guerre civile entre Russes, après l’avoir précautionneusement entourée d’une barrière de baïonnettes.

C’était une répétition générale. Par la suite, la France gouvernante organisa la guerre civile sur le territoire de la Russie elle-même en l’encerclant avec les fils barbelés du blocus.

" Une canonnade en règle, méthodique, sur le camp, fut ouverte. " Du camp sortirent quelques centaines de soldats disposés à se rendre. On les reçut, et l’artillerie rouvrit aussitôt le feu. Cela dura quatre fois vingt-quatre heures. Les hommes de La Courtine se rendaient par petits détachements. Le 6 septembre, il ne restait en tout qu’environ deux centaines d’hommes qui avaient décidé de ne pas se rendre vivants. A leur tête était un Ukrainien nommé Globa, un baptiste, un fanatique : en Russie, on l’eût appelé un bolchevik. Sous le tir de barrage des canons, des mitrailleuses et des fusils, qui se confondit en un seul grondement, un véritable assaut fut donné. A la fin des fins, les mutins furent écrasés. Le nombre des victimes est resté inconnu. L’ordre, en tout cas, fut rétabli. Mais, quelques semaines après, déjà, la 2e brigade, qui avait tiré sur la 1re, se trouva prise de la même maladie…

Les soldats russes avaient apporté une terrible contagion à travers les mers, dans leurs musettes de toile, dans les plis de leurs capotes et dans le secret de leurs âmes. Par là est remarquable ce dramatique épisode de La Courtine, qui représente en quelque sorte une expérience idéale, consciemment réalisée, presque sous la cloche d’une machine pneumatique, pour l’étude des processus intérieurs préparés dans l’armée russe par tout le passé du pays."

45.000 soldats russes sont envoyés pour appuyer les forces alliées : deux brigades sont envoyées en France (elles voyagent depuis l’extrême est de la Russie – Vladivostok – et débarquent à Marseille en passant par le canal de Suez) ; deux autres brigades sont envoyées sur le front des Balkans pour aider les corps expéditionnaires britanniques et français.

Après le défilé d’arrivée à Marseille et une formation militaire avec la fourniture d’équipements (dont un casque français sur lequel a été ajouté un aigle bicéphale), les soldats russes sont envoyés en Champagne et se battent dans les secteurs de Suippes et d’Aubérive. Au début de l’année 1917, les deux brigades attaquent et remportent le Fort de la Pompelle, près de Reims, puis, en avril, elles participent à l’offensive – et l’échec cuisant – du Chemin des Dames, déclenchée par le général Nivelle, nouveau chef de l’Armée française. Dans cette boucherie, les brigades russes perdent près de 5.000 soldats, sur les 19.000 engagés.

Les conséquences de la Révolution russe

Entre-temps, en février 1917, la Révolution entraîne un dilemme des ex-soldats du tsar : doivent-ils rejoindre la mère patrie et cesser les combats ou doivent-ils rester fidèles à Nicolas II et continuer la lutte aux côtés des Français (les négociations de paix entre les Empires Centraux et la Russie sont engagées en décembre 1917) ? Pour éviter une contamination des troupes françaises, il est décidé de partager les deux brigades : la 1ère, plutôt « rouge » est envoyée dans un camp militaire, la Courtine ; la 2ème, plutôt loyaliste, est dirigée sur Felletin, également dans le département de la Creuse. Placer les deux divisions dans des camps proches est une erreur.

A La Courtine, les Russes pro-Lénine créent des comités bolchéviques et exigent le retour immédiat en Russie. Ils essaient également de rallier les Russes loyalistes. Le camp est transformé en une faction autogérée. L’Ukrainien Globa prend la tête du mouvement. Les soldats russes profitent également de leur isolement pour fraterniser avec les populations locales et coopèrent aux travaux des champs. Effrayé à l’idée que les idées bolchéviques ne contaminent la population, l’Etat-major de l’Armée française envoie plus de 3.000 hommes pour mater la rébellion. Les populations civiles sont évacuées le 12 septembre 1917 à la périphérie du camp, et le surlendemain, La Courtine est pilonnée à coups de canon. Rapidement matés, au prix de centaines de morts, les soldats russes se rendent. Globa est arrêté.


Contrairement à ce que soutient l’histoire officielle, celle de la bourgeoisie, la Première Guerre mondiale n’a pas pris fin, le 11 novembre 1918, parce que les forces de l’alliance germano-autrichienne avaient subi une défaite militaire décisive ou ne trouvaient plus les forces de poursuivre le combat. Non, l’armistice fut signé pour la seule raison que les bourgeoisies des deux camps belligérants devaient alors faire face à l’extension mondiale de la révolution prolétarienne d’Octobre 1917 en Russie. De fait, c’est la menace immédiate de l’insurrection du prolétariat en Europe qui a entraîné l’arrêt forcé de la tuerie capitaliste.

Que la classe ouvrière soit parvenue à un tel résultat découlait bien entendu d’un long processus au cours duquel se construisit progressivement sa force. Dès l’été 1916, il y avait eu des mouvements de masse significatifs, notamment en Allemagne, pour exprimer la colère des ouvriers contre les souffrances, les privations et la misère qu’entraînait la guerre.

Mais le véritable début de la vague révolutionnaire se situe au mois de février 1917, en Russie. A Petrograd, le 23, ce qui aurait dû être une simple journée en hommage à la femme ouvrière dans le cadre des manifestations routinières des partis socialistes, créa en réalité l’occasion de l’explosion de tout le mécontentement accumulé dans les rangs ouvriers -ainsi que dans d’autres couches pauvres de la population- contre le ravitaillement en vivres de jour en jour plus défectueux de la capitale de la Russie d’alors et la surexploitation imposée par l’économie de guerre. De telle sorte que, débordant le 23 février,le mouvement qui criait : "Du pain !" prend vite les jours suivants les allures d’une insurrection, involontairement favorisée par la férocité de la répression tsariste. Le 26, la force de la dynamique prolétarienne provoque le ralliement des soldats ; le 27, le régime tsariste[1]a vécu et s’installe alors le gouvernement démocratique bourgeois (dit"provisoire") tandis que le prolétariat, dans les usines et autres lieux de travail, s’organise en conseils autonomes et envoie des délégués au Soviet central de la ville.

Mais comme le nouveau pouvoir, dans les mois qui succèdent, poursuit la participation à la guerre, au lieu d’apporter des solutions au problème endémique de la famine, et renforce l’économie d’armement -ce qui oblige les ouvriers à travailler bien au-delà dehuit heures par jour- il suscite chez ces derniers des réactions de plus en plus combatives et conscientes, notamment à partir du mois d’avril 1917 où le parti bolchevik a mis en avant comme mot d’ordre : "La paix et le pain !" et "Tout le pouvoir aux Soviets !" La classe ouvrière s’est radicalisée de plus en plus parce que le gouvernement provisoire s’impliquait dans la guerre impérialiste de façon encore plus déterminée que le Tsar. Après de nouvelles journées insurrectionnelles en juillet, où le prolétariat a été obligé de reculer (car les conditions n’étaient pas encore mûres pour renverser le gouvernement Kerenski), le général tsariste Kornilov a tenté de faire un coup d’État contre le Gouvernement provisoire. Cette offensive a été mise en échec en particulier grâce à la mobilisation massive des ouvriers de Petrograd, ce qui a donné un nouvel élan à toute la classe ouvrière et a accru l’audience des bolcheviks et de leurs mots d’ordre. A partir du 22 octobre 1917, se tiennent des meetings qui rassemblent des foules considérables desquelles, de manière très révélatrice, montent les slogans : "A bas le gouvernement provisoire ! A bas la guerre ! Tout le pouvoir aux Soviets !". Le 25, les masses prolétariennes, avec à leur tête les marins de la "Flotte Rouge" de la garnison de Kronstadt, prennent d’assaut le palais d’Hiver, à Petrograd, et chassent le gouvernement de Kerenski.

C’est la révolution D’octobre. Le Congrès des Soviets de toutes les Russies qui se tenait au même moment et où le parti bolchevik était majoritaire, annonce, dans une Résolution, la prise du pouvoir par la classe ouvrière : "S’appuyant sur la volonté de l’immense majorité des ouvriers, des soldats et des paysans, s’appuyant sur l’insurrection victorieuse des ouvriers et de la garnison qui s’est accomplie à Petrograd, le Congrès prend en main le pouvoir. Le pouvoir des soviets proposera une paix immédiate et démocratique à tous les peuples et un armistice immédiat sur tous les fronts." (Cité par Lénine,"Oeuvres",tome 26, p. 253.) Le 26, en effet, à sa deuxième séance, le Congrès promulgue un "décret sur la paix" et arrête dans le même temps des mesures d’urgence pour soulager la misère subie par la population russe.

Les évènements révolutionnaires de Russie eurent bien entendu un retentissement énorme dans le prolétariat de tous les pays d’Europe et du monde entier, mais d’abord parmi les ouvriers des pays impliqués directement dans le carnage inter-impérialiste. Ils catalysèrent partout des manifestations contre la guerre et engendrèrent de vibrantes protestations de sympathie en faveur de l’Octobre rouge, provoquant en outre, sur le front, des mouvements de fraternisation entre soldats des armées ennemies.

C’est cependant en Allemagne, pays où se trouve le prolétariat le plus nombreux, concentré et politiquement éduqué, que les répercussions décisives se produisirent. Dans ce pays, la dynamique révolutionnaire, après un temps de mûrissement durant l’année 1917, se développe tout au long de 1918 pour atteindre son point culminant au début du mois de novembre, le 4 exactement. Ce jour-là, les marins se mutinent à Kiel entraînant derrière eux une bonne partie des soldats (des prolétaires en uniformes) et des prolétaires en civil, en particulier à Berlin et en Bavière. Les prolétaires en Allemagne répondaient ainsi de toute évidence aux appels que leurs frères de classe en Russie leur adressaient depuis octobre1917 afin qu’ils prennent le relais et la direction de la révolution mondiale. Leur soulèvement a entraîné la rébellion des troupes demeurées jusque-là loyales au gouvernement du Kaiser Guillaume II. En quelques jours, le pays se couvre de "Conseils ouvriers" sur le modèle des Soviets russes. La bourgeoisie comprend la nécessité de se débarrasser du Kaiser qui abdique le 9 novembre et est remplacé par la République (appelée par la suite République de Weimar, du nom de la ville où s’était réuni le Parlement). Elle confie le pouvoir à un gouvernement dirigé par les socialistes Ebert et Scheidemann (qui s’étaient ralliés à l’Union Sacrée en votant les crédits de guerre en 1914) qui signe immédiatement l’armistice avec la France.

Comme nous l’écrivions dans un article de "RI" n°173 (novembre 1988) consacré à la célébration de ces faits, "Avec leur mouvement insurrectionnel, les ouvriers en Allemagne avaient mis en mouvement la plus grande lutte de masse de leur histoire. Toutes les trêves sociales, que les syndicats avaient signées durant la guerre, et la politique de paix entre les classes volèrent en éclats sous les coups de la lutte de classe. Avec ce soulèvement, les ouvriers se remettaient de la défaite d’août 1914 et relevaient la tête. Le mythe d’une classe ouvrière allemande (ou autre)paralysée par le réformisme était en train de s’effondrer. (...) Dans le sillage du prolétariat de Russie, avec le soulèvement ouvrier et un début de formation de conseils en Hongrie et Autriche l’année suivante (1919), les ouvriers allemands se portaient à la tête de la première grande vague révolutionnaire internationale de luttes nées de la guerre."

Et c’est donc pour ne pas risquer d’être balayée, comme en Russie, que la bourgeoisie d’Allemagne,certainement encouragée en cela par ses consoeurs et adversaires de guerre, s’est empressée de mettre fin au conflit impérialiste commencé quatre ans plutôt.

C’est bien pour enrayer le développement de la révolution prolétarienne mondiale que toutes les bourgeoisies se sont entendues à conclure très vite entre elles le cessez-le-feu, quelques jours seulement après la mutinerie des marins de Kiel,contre les autorités militaires allemandes.

Par la suite, le mouvement révolutionnaire fut sauvagement écrasé en Allemagne (notamment lors de la"semaine sanglante" de janvier 1919 à Berlin et l’assassinat par les Corps Francs, à la solde du SPD, des révolutionnaires spartakistes dont Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg)[2]. Cette défaite du prolétariat en Allemagne devait plus tard entraîner la mort dela révolution en Russie. Il n’en reste pas moins vrai que, dans ces deux pays,la classe ouvrière mondiale avait fait la preuve qu’elle constitue la seule force de la société capable, en luttant sur son propre terrain de classe, de faire cesser la furie guerrière du capitalisme[3].

RI

[1] Malgré la persistance d’un régime politique de caractère féodal, le capitalisme s’était déjà développé en Russie avec des concentrations industrielles importantes : par exemple avec 40 000 ouvriers, l’usine métallurgique Poutilov de Petrograd était la plus grande usine du monde.

[2] Voir notamment dans la série consacrée à la Révolution allemande, les deux articles parus dans les n°82 et 83 de notre Revue Internationale qui retracent en détails les évènements qui vont de l’armistice à l’assassinat de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht et qui permettent de mieux comprendre ce qui s’est passé en Allemagne au cours de cette période.

[3] Le lecteur pourra également se reporter utilement à l’article plus détaillé sur le même thème : "1918-1919 : la révolution prolétarienne met fin à la guerre impérialiste" paru dans la Revue Internationale n°96.

Messages

  • "Dans le développement politique de l’Europe après la guerre, on peut distinguer trois périodes : la première va de 1917 à 1921, la seconde de mars 1921 à octobre 1923, et la troisième d’octobre 1923 à la grève générale anglaise, et même jusqu’à aujourd’hui.

    Le mouvement révolutionnaire des masses après la guerre était tout à fait suffisant pour renverser la bourgeoisie. Mais il n’y avait personne pour le faire. La social-démocratie, à la tête des vieilles organisations de la classe ouvrière, rassembla toutes ses forces pour sauver le régime bourgeois. Comme nous nous attendions, pendant cette période, à ce que le prolétariat prît le pouvoir, nous pensions que le parti révolutionnaire mûrirait très vite dans le feu de la guerre civile. Mais les délais ne coïncidèrent point. La vague de l’après-guerre se retira avant que, dans leur lutte contre la social-démocratie, les partis communistes eussent grandi et se fussent assez renforcés pour diriger l’insurrection."

    Léon Trotsky dans "L’Internationale communiste après Lénine"

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