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Quelques contre-vérités antiscientifiques de l’idéologie morale que l’on nomme écologique

jeudi 25 novembre 2010, par Robert Paris

Le discours que l’on entend tous les jours dans les média, devenu pensée unique, est le suivant : l’homme veut trop de richesses et a épuisé la terre. Il doit faire des sacrifices s’il veut la préserver pour les générations futures. Cette vision, prétendument fondée sur les sciences, dresse le tableau d’une crise de l’humanité qui ne serait pas celle du capitalisme, pourtant bel et bien présente, mais celle des individus qui en veulent trop. Elle se fonde sur l’idée que la terre serait fondée sur des équilibres que l’homme détruirait : équilibre de la biodiversité ou équilibre du climat.

Elle prétend surfer sur l’ambiance de peur causée par la crise systémique du capitalisme afin de la détourner et même d’en profiter.

Philosophiquement et scientifiquement, elle est infondée.

L’image d’un passé équilibré au plan de la biodiversité et du climat est totalement imaginaire.

Les mécanismes du climat et ceux du vivant sont fondés non sur un équilibre fixe mais sur des multiples équilibres instables sans cesse remis en question et qui sont construits successivement par des mécanismes de rétroactions fondés sur des contradictions et agissant non à un seul niveau de structure mais entre plusieurs niveaux.

Le conception darwinienne de production naturelle de diversité n’a rien à voir avec la défense d’une biodiversité fixe. Elle se fonde au contraire sur les contradictions de la vie entre les espèces, espèces qui se dévorent entre elles ou qui entrent en compétition pour le même milieu nourricier. La coévolution des espèces n’est pas non plus une démocratie pacifiée des espèces puisqu’elle suppose aussi que d’autres espèces sont exclues de cette auto-organisation d’une série d’espèces. Pour Darwin, l’évolution à la fois crée et provient de la diversité mais aussi détruit la diversité, contrairement à la thèse des écologistes qui font de la terre une morale démocratique et bienveillante... L’idée religieuse d’une nature bien faite, faite pour être un jardin pour l’homme est curieusement exactement la thèse que, philosophiquement, Darwin, voulait démolir, celle des religieux... On peut lire ainsi le point de vue de Darwin

La géodynamique de la terre, à laquelle la vie appartient depuis qu’elle est apparue, n’est pas fondée sur un équilibre stable mais sur des rétroactions. Ainsi des mécanismes des mouvements du magma, du volcanisme notamment, interagissent avec la pluviosité, ces mécanismes interagissent avec le climat et aussi avec la production de micro-organismes dans les mers qui eux-mêmes commandent la production d’oxygène ou l’absorption de CO2. Ces rétroactions mènent non à un seul équilibre stable mais à de multiples possibilités d’organisation des rétroactions. Exactement comme la vie ne mène pas à une seule espèce mais à de multiples. Le même ADN pourrait d’ailleurs donner d’autres espèces. c’est une question d’organisation des interactions des gènes. La vision philosophique qui ressort de nos connaissances en sciences n’est nullement un seul état possible de la nature, un seul équilibre possible des température, un seul mode des climats possibles mais de nombreux et qui sautent de temps en temps d’un à un autre.

La nature, la biosphère ou la planète bleue sont présentés comme un ordre préexistant que l’homme déstabiliserait. Mais la nature n’est pas un ordre préétabli : c’est un ordre émergent qui découle de la structuration des interactions. C’est un ordre sans cesse remis en cause, sans cesse reconstruit et à nouveau détruit et ce non à cause de l’homme mais naturellement.

Les interactions d’échelle , al non-linéarité, la discontinuité caractérisent l’ordre naturel et ce n’est pas l’homme qui produit une rupture dans une continuité préexistante.

1- La nature (la terre) défend la biodiversité .... contre l’homme ?

Totalement faux ! La dynamique des populations fondée sur la compétition pour l’accès aux sites, à la nourriture, à l’énergie, amène la suppression (naturelle) des espèces et même d’un très grand nombre d’espèces par une minorité d’entre elles...

L’espèce qui parvient à s’installer à un niveau donné d’un écosystème a tendance à en éliminer toutes les autres espèces proches intervenant au même niveau.

La diversité ne se maintient qu’au travers du fait qu’alors qu’elle est éliminée, une nouvelle diversité apparaît. ce qui est bien différent...

Mais l’ancienne est définitivement éliminée. Les anciennes espèces du schiste de Burgess ne sont jamais réapparues !

L’histoire de la terre est celle des disparitions massives d’espèces et aussi celle des changements brutaux de climat, sans que l’homme, qui n’y était pas, puisse être accusé d’avoir rompu un équilibre...

Il y a des liens évidents entre climat, êtres vivants et activité physique de la terre et du soleil, mais ils n’ont pas besoin de l’homme pour se déstabiliser ou se restabiliser provisoirement. Car les phénomènes en question agissent à plusieurs niveaux de structure et plusieurs niveaux temporels. C’est cela qui est cause de changements brutaux. Ce sont des domaines physiques qui dépendent du chaos déterministe et, loin d’être stables, sont imprédictibles tout en obéissant à des lois.
Ce type de régulation par rétroactions couplées et rétroaction à plusieurs niveaux d’échelle ne mène nullement à un équilibre stable.

L’homme ne pouvait pas détruire ce type d’équilibre prétendument naturel car il n’a jamais existé.

Le baratin idéologique qui nous est servi à foison dans tous les média, tous les discours, et même tous les cours scolaires prétend au contraire que c’est l’homme qui détruit la biodiversité alors que la nature le fait en permanence toute seule.... La destruction d’espèces par l’homme n’a certes rien de positif mais de là à y voir la destruction générale de la nature et de son mode de fonctionnement, il y a un pas....

Comme le faisait remarquer un analyste, la défense de la biodiversité est "devenue un facteur de légitimation de l’ordre social"...

Pour en revenir à la question scientifique, les équilibres entre plusieurs espèces (car il n’existe pas d’état d’équilibre d’une seule espèce) ne sont pas stables et sautent parfois d’un équilibre à un autre. Ensuite, ils sont justement fondés sur le fait de faire disparaitre des espèces proches. Il y a bien plus d’espèces possibles qui sont éliminée naturellement que d’espèces éliminées par l’homme, qui pourtant en élimine un grand nombre...

Mais les destructions et la pollution humaine ne peuvent être résumées en atteintes à la biodiversité. Ce n’est même pas un point essentiel.

Il ne s’agit pas pour nous de dire que c’est génial que le capitalisme détruise les forêts, pollue rivières, mers et océans mais de remarquer que, s’il le faisait en conservant le nombre d’espèces, cela ne serait pas mieux. Ce n’est pas la disparition d’espèces qui est un crime mais la destruction de l’environnement. Et c’est très différent. Car le premier environnement qui est détruit par le capitalisme n’est pas la nature mais l’usine et la ville. Et c’est le plus grave car c’est là qu’on détruit aussi l’homme. mais les écolos ne dénoncent pas l’usine...

L’écologisme est le mythe du paradis naturel perdu. Or ce paradis n’a jamais existé.

Cela permet de couvrir d’un voile de moralisme les affres du capitalisme agonisant sans jamais s’en prendre au capitalisme.

En ce sens, l’écologie est la nouvelle religion et son catastrophisme a l’avantage pour le système de faire oublier que, si le capitalisme n’a pas attendu ces dernières années pour être une catastrophe pour les hommes, les écologistes voudraient cacher la possibilité de sortir de ce système en présentant l’homme en général comme responsable de tout les maux.

L’ennemi ainsi ne serait plus l’exploitation de l’homme par l’homme mais le CO2 ! Amusant : ce gaz n’est en rien le polluant le plus dangereux !!!

Si on nous dit que le nucléaire est dangereux, que l’amiante est dangereux ou que le CO est dangereux, que les industries de smines détruisent les mineurs, que l’industrie de la chimie produit des toxiques, là oui !! Mais, justement, ce n’est pas là le discours dominant sur l’écologie !!!! Ce n’est pas la pollution industrielle qu’il dénonce ni la rapacité du capitalisme prêt à tout détruire pourvu que vive le profit.

Mais le capitalisme vert est tout aussi destructeur que tout autre capitalisme. Il n’a rien de favorable à la planète et n’est favorable qu’à ses actionnaires... On ne peut pas moraliser le capitalisme, même avec des bonnes intentions.

Pour en revenir à la question scientifique, l’idée basiquement fausse consiste à opposer l’équilibre soi-disant naturel qui permettrait au maximum d’espèces de survivre à une destruction qui s’y opposerait. Alors que la science montre, au contraire, que l’apparition d’espèces nouvelles et leur développement (sans lequel elles ne trouveraient pas où se développer) c’est la destruction d’autres espèces. Ainsi, les grandes périodes d’explosion de biodiversité suivent les grandes destructions. C’est philosophiquement exactement l’inverse !

2- L’homme déséquilibre le climat ?

Faux ! L’équilibre naturel du climat terrestre n’existe pas...

Au sujet des changements climatiques et du CO2, voici ce que vous pouvez lire un peu partout dans les médias depuis des années, par exemple :

« Nous avons des preuves établissant un couplage très étroit entre les niveaux de dioxyde de carbone (CO2) et le climat. »

« les niveaux actuels de CO2 sont sans précédent au cours des 800 000 dernières années »,
ou :
« les niveaux actuels de CO2 sont sans précédent depuis 15 millions d’années »,

« Il faut remonter au moins 15 millions d’années en arrière pour retrouver des niveaux de dioxyde de carbone aussi élevés qu’aujourd’hui… »

« La dernière fois que les niveaux de CO2 étaient apparemment aussi élevés qu’ils le sont aujourd’hui la température globale était supérieure de 3 à 6 °C par rapport à aujourd’hui, le niveau des mers était plus haut d’environ 25 à 40 mètres… »

Jusqu’à présent, ce ne sont que des constats, mais les phrases suivantes montrent où ils veulent en venir :

« Avant la révolution industrielle de la fin du XIXe siècle, le niveau de CO2 était d’environ 280 parties par million. Ce chiffre a très peu changé au cours des 1000 dernières années. Mais depuis la révolution industrielle, le niveau de CO2 s’est élevé et risque d’exploser si rien n’est fait pour inverser la tendance »,

Nous y voilà : manière d’insinuer, pour le lecteur non attentif, que la hausse du CO2 est due à la révolution industrielle, donc à l’industrie, donc à l’humain.
L’étape suivante est l’annonce des malheurs qui vont nous tomber dessus :

« Nous avons montré que cette augmentation spectaculaire du niveau de la mer est associée à une augmentation des niveaux de CO2 d’environ 100 ppm, un changement énorme. Ces données apportent la preuve que le CO2 pourrait être lié à des changements environnementaux, tels que les changements dans l’écosystème terrestre, la distribution des glaces, le niveau des mers et l’intensité de la mousson. »

Et cela pourrait être encore pire que le pire :

« Certaines projections montrent que les niveaux de CO2 pourraient atteindre 600 ou même 900 ppm durant le siècle prochain si aucune mesure n’est prise pour réduire les émissions. »

« Vite ! Il y a urgence ! Il faut prendre des mesures ! »

Une propagande bien rôdée, jouant à la fois sur l’ignorance, la peur, et si cela ne suffit pas, dénigrement, intimidations et menaces contre ceux qui oseraient leur apporter la contradiction.

« Vite, nous n’avons pas le temps de réfléchir. Réduisons d’ugence nos émissions de CO2 » : voilà à quoi cherchent à nous pousser les écologistes, complaisamment relayés par les médias.

Loin du « consensus » claironnés par les médias, la plupart des climatologues (c’est tout de même la science en première ligne dans ce débat) sont en désaccord avec les affirmations des écologistes. Mais les scientifiques interrogés, même s’ils pourraient en dire plus, se gardent bien d’aller plus loin, à part quelques courageux qui n’ont rien à perdre, tels Claude Allègre ou le regretté Marcel Leroux. L’ambiance est telle que plus aucun ne se risque à contester la thèse officielle du réchauffement climatique causé par le CO2 émis par les activités humaines. Le faire est risquer de mettre fin à sa carrière, à son avancement, de se voir couper les crédits (la recherche n’est permise que si les résultats sont ceux désirés), refuser de publication ou d’édition, voire même, si ce déchaînement continue, interdire d’enseignement.

Ici, ce n’est pas le cas, nous ne sommes soumis à aucune de ces contraintes, et nous nous permettrons d’examiner librement sans nous occuper du scientifiquement correct ambiant :

il y a un scientifiquement correct comme il existe un politiquement correct, et pas seulement dans le domaine du réchauffement climatique : certaines recherches ne sont subventionnées, voire même tout simplement autorisées, que si leurs résultats vont dans le sens désiré par les payeurs. Cela est évidement contraire à la notion même de science.

Les phrases alarmistes que nous avons citées plus haut au début de l’article sont-elles fausses ? Non ! Tout cela est parfaitement exact ! Mais… il y a un gros MAIS :-)

D’après les mesures sur les taux de CO2 et les températures estimées sur les 15 derniers millions d’années, il semble bien qu’il y ait corrélation entre la température et le taux de CO2.

Et enfin, y a-t-il relation de cause à effet ? Oui, il y a relation de cause à effet : la hausse du CO2 est due à la hausse des températures, avec retard. Inversement, quand la température baisse, le taux de CO2 baisse, toujours avec beaucoup de retard.

Quelle est la cause ? Quand la température baisse, les océans dissolvent davantage de CO2 (plus l’eau est froide, plus elle absorbe de CO2). Les plus grands réservoirs de la Terre en CO2 sont les océans.
Inversement, quand la température monte, comme c’est le cas depuis 1830, date de la fin du petit âge glaciaire, les océans, avec retard, se mettent à dégazer du CO2 et c’est ce qu’on observe en ce moment.

Donc la hausse du CO2 n’est pas la cause du réchauffement mais l’effet. De plus, la quantité de CO2 émis par les activités humaines sont absolument négligeables par rapport à la quantité émise par les océans. Ce CO2 d’origine humaine est même encore plus faible que ce que crachent chaque année les volcans.

Donc, il ne sert absolument à rien de vouloir réduire nos émissions de CO2 ; l’humain ne peut rien contre les variations climatiques (dont les causes sont un autre sujet).

Falsification : les écologistes ont falsifié les données scientifiques pour vous faire croire que le réchauffement climatique était dû à une hausse du CO2 alors que c’est l’inverse : c’est le réchauffement - non causé par l’homme - qui provoque la hausse du CO2.

Falsification : les écologistes ont falsifié les données scientifiques pour vous faire croire à un réchauffement climatique dû au CO2 dégagé par les activités humaines.

Propagande : le but de cette falsification depuis 20 ans est de vous faire croire qu’il suffirait que l’homme dégage moins de CO2 pour que la température baisse.

Arnaque : le but de cette propagande est de vous arnaquer en vous imposant encore plus, en vous taxant encore plus, sous le faux prétexte de vous inciter à dégager moins de CO2. Soyez sans crainte : les très riches, les grosses entreprises et les multinationales ont déjà fait ce qu’il faut pour y échapper.
Ceux qui vont trinquer, ce seront les citoyens, les petits, les moyens, les pauvres et les petites et moyennes entreprises.

Cette campagne contre les émissions de CO2 par l’humain abouti à des paradoxes : depuis 2008, les voitures Diesel émettant moins de CO2 que les voitures à essence sont considérées comme « propres », « vertes » et bénéficient d’un « bonus écologique », alors que celles à essence sont considérées comme moins écologiques et ne bénéficient pas de bonus, voire même sont frappées d’un « malus écologique ». D’où cette prolifération des véhicules Diesel.

Or les gaz d’échappement du Diesel sont plus polluants, à cause de leurs fines particules cancérigènes, que ceux des moteurs à essence. Bravo et merci, les écolos.

Un internaute québécois a donné la tribune suivante : Ce sont les présentateurs météo du Québec qui ont organisé cet évènement chorégraphique dans le but « de réclamer un virage vert » !! Ce fut donc une sorte de cérémonie païenne pour s’apitoyer sur le sort de Gaïa, la Mère-Nature, maltraitée par les humains malveillants. Il y avait beaucoup d’enfants puisqu’il convient de les endoctriner dès le plus jeune âge. Si vous voulez voir tout le grotesque moutonnier d’une telle saynète, visitez « dansefortheclimat.org ». Hallucinant !

Ce petit ballet burlesque nous confirme une chose, c’est que les présentateurs météo du Québec (en fait, ce sont surtout des présentatrices, puisqu’il n’y a qu’un seul homme qui fait ce travail : il est à Radio-Canada et il a l’air de trouver cela ennuyeux …comme la pluie), sont de fervents propagandistes du réchauffisme, cette idéologie dont le dogme central cible les émissions de CO2 résultant des activités humaines comme étant la cause du réchauffement. Quasi quotidiennement, elles (et il) insèrent dans leurs bulletins météo des petites phrases réchauffistes. Manifestement, elles adhèrent toutes à la grille d’analyse suivante : les évènements de températures élevées (records de chaleur, ouragans tropicaux) sont des manifestations du réchauffement climatique (il s’agit de climat), alors que les évènements de basses températures (records de froid, tempêtes de neige ) sont de simples phénomènes météorologiques ( c’est de la météo ). Vous voyez, ce n’est pas compliqué : il fait chaud, c’est le climat qui se réchauffe ; il fait froid, c’est la météo qui varie.

Voilà pourquoi nos présentatrices endoctrineuses n’on pas jugé utile, par exemple, de nous informer qu’aux États-Unis, en octobre dernier, le nombre de records absolus de froid fut…de 793 ! Parce que ça ne signifie rien, ce ne sont que des soubresauts de la météo. Le climat, lui, continue de se réchauffer…même si tout s’est arrêté depuis 15 ans. Et quoi de mieux qu’une chorégraphie festive pour le rappeler au Bon Peuple à la mémoire si courte !

Il serait pourtant hautement préférable de faire penser les enfants plutôt que de les faire danser. Et les présentatrices météo du Québec, de même d’ailleurs que toute l’équipe de Météo Média, devraient aussi cesser de giguer pour le climat et procéder à un recyclage intensif de leurs connaissances en matière de science climatique. Elles pourraient alors apprendre que la crédibilité du GIEC est en train de s’effilocher et que la théorie du réchauffement anthropique ne tient encore debout que grâce au soutien machinal de la classe politico-médiatique occidentale.

VAUDEVILLE DANS LA VIEILLE CAPITALE

C’est sans doute le Gouvernement du Québec qui illustre le mieux, ces temps-ci, grâce à son règlement sur les émissions de gaz à effet de serre des véhicules, cette adhésion irréfléchie, dévote et, disons-le, ridicule, de la classe politique au réchauffisme.

Mme Beauchamp et M. Charest, tellement désireux d’être encensés par les Prélats Verts d’Équiterre et de Greenpeace, ont mis récemment en vigueur un règlement comportant des normes équivalentes à celles de la Californie en matière d’émissions de GES des véhicules légers. Il faut vraiment être d’une vanité ostentatoire et d’une fatuité incommensurable pour s’imaginer qu’avec 2% du parc automobile nord-américain, le Gouvernement du Québec est en position de dicter aux constructeurs d’autos du monde entier des normes différentes et plus sévères en matière d’émissions de GES.

Mais là où le côté burlesque de la scène ressort davantage, c’est lorsqu’on apprend que la Californie, ce modèle verdoyant indépassable, s’apprête à reculer (il pourrait même y avoir un référendum) et que le Gouvernement américain, de son côté, juge pour le moins inopportun, en pleine crise économique, de resserrer les normes. D’ailleurs, il est plus que probable que le Congrès, pour la même raison, repousse à plus tard (peut-être aux calendes grecques) l’adoption de la loi sur les changements climatiques. Et pendant ce temps-là, Mme Beauchamp, mousquetaire casse-cou du réchauffisme, pourchasse, toute seule sur le champ de bataille, le diabolique CO2. C’est à fois gênant et hilarant.

Quand on observe la s cène politique occidentale, on constate que les Chefs de gouvernement et tous les Ministres de l’environnement sont devenus des automates avec, implanté dans le cerveau, un logiciel contenant le catéchisme du GIEC. Il suffit de prononcer certains mots déclencheurs ( CO2, réchauffement, ours polaire, fonte des glaces, catastrophe ) et, aussitôt, les articles du credo réchauffiste sont ânonnés : l’être humain est malfaisant, il émet du CO2 ; il est responsable du réchauffement de la Planète ; il faut réduire nos émissions de GES ; l’humanité court au désastre planétaire ; le pétrole est une matière maudite…Bref, pratiquement tous nos politiciens, en Occident, sont devenus, en matière de climat, des automates rabâcheurs.

Par conséquent, toute réflexion est absente chez ces êtres robotisés. Leur dogme se désarticule et ils continuent de se comporter comme des « poupées-parlantes ». Plutôt navrant ! Pourtant, les preuves s’accumulent démontrant la fausseté de la théorie du réchauffement anthropique.

Nous savions déjà depuis plusieurs années, par des études paléo climatiques, que ce n’était pas les variations du taux de CO2 qui provoquaient les hausses de températures, mais l’inverse. Les températures augmentaient d’abord et, beaucoup plus tard, le niveau de CO2 augmentait. Et nous savons maintenant, depuis le climategate, qu’un groupe de scientifiques, réchauffistes trop fervents, s’est livré à des manipulations de données climatiques afin de masquer l’Optimum Médiéval, une période beaucoup plus chaude que maintenant se situant entre le XIe siècle et le XIVe, et cela en dépit de niveaux de CO2 nettement plus bas que de non jours.

Nous savons également que le réchauffement s’est arrêté depuis 15 ans. Même si le taux de CO2 continue d’augmenter. Et le Professeur Phil Jones, celui-là même qui a en quelque sorte coordonné le traficotage des données, l’a récemment reconnu.

Et nous savons enfin que les modèles climatiques, dont on soutire des prédictions de températures pour tout le siècle en cours, sont faux. Tout simplement parce qu’ils attribuent au CO2 une fonction et un rôle exorbitants et abusifs.

Comment ne pas être atterré de voir que, malgré cet effondrement du dogme réchauffiste, les hommes et les femmes politiques de tous les horizons continuent à dégoiser mécaniquement les inepties et les lieux communs d’une science dévoyée ? On les croirait sous hypnose, incapables de s’extirper d’un monde virtuel fait de faux-semblants et de fictions.

Le Gouvernement du Québec, sous la houlette de Jean Charest et de Line Beauchamp (des obsédés du carbone), en est une illustration exemplaire. Le règlement sur les émissions des gaz à effet de serre des véhicules légers qu’il a adopté récemment, est non seulement du « pétage de bretelles » prétentieux autant que ridicule, mais c’est aussi un attirail de contraintes inutiles puisque le tout repose sur des postulats qui sont maintenant reconnus –par des scientifiques n’ayant pas basculé dans l’idéologie— comme faux : le CO2 n’est pas un polluant ( c’est au contraire un gaz utile) et, surtout, il n’est pas le facteur déterminant des changements climatiques.

Quand donc nos politiciens vont-ils, en matière de climat, se sortir de la torpeur hypnotique qui les fait se comporter comme des automates-perroquets ? Quand vont-ils simplement se réveiller et reconnaître qu’une réflexion s’impose sur l’état de la science climatique avant de s’enfoncer davantage dans l’univers écolo-totalitaire des quotas, des contraintes, des règlements, des interdits, des taxes, des amendes et…de la décroissance économique ? Est-il trop tard ? Sont-ils devenus irrémédiablement des zombis réchauffistes ?

3- L’homme, par son activité, ne soit pas détruire la "nature" ?

Il y a donc "la nature" dont l’homme hérite et il la détruirait progressivement ?

Mais quelle nature ? De quelle époque ? Quand est-ce que l’homme a détruit la nature ? Aujourd’hui avec le capitalisme ? En déforestant pour développer l’agriculture ?

D’autres espèces ne modifient-elles pas elles aussi la nature ? Existe-t-il une "nature" qui serait non changée, non détruite et que certaines espèces comme l’homme détruirait ?

C’est un conte pour enfants...

Cette nature fixe n’a jamais existé.

Pour ne prendre qu’un exemple, les dinosaures détruisaient à leur manière le monde autour d’eux et, en même temps, du coup ils construisaient, ou participaient à construire, un ordre des espèces.

Il n’ y a pas de nature fixe. Pas plus qu’il n’y a de climat fixe.

Il y a des schémas des interactions qui mènent provisoirement à un équilibre instable. Parfois, brutalement, cet équilibre saute et ce changement brutal va mener à un nouvel équilibre des interactions.

Cette image est celle que nous donnent les sciences, très loin du discours qui se dit écologiste.

Messages

  • « Reconnaissons qu’il y a, dans cette saga du réchauffement, rencontre d’intérêts entre nos gouvernements et les partisans de l’écologie... Nos gouvernants ont le souci de freiner la consommation d’origine fossile, le pétrole en particulier, et les pays dits développés ont pour objectif non avoué de retarder l’explosion des pays émergents (Chine et Inde) qui ont une frénésie d’expansion fulgurante. […] Les écolos, eux, trouvent dans cette grande quête un moyen de prendre le pouvoir ou en tout cas, d’imposer leurs idées, ce qu’ils n’auraient jamais pu faire dans les urnes. Imaginons un gouvernement écolo nous obligeant à moins circuler, à réduire la température de nos appartements, et taxant certains véhicules : échec total ! Mais en nous effrayant et en poussant le spectre d’une Terre en folie, le pouvoir est pris sur nos consciences et notre sensibilité. Bravo ! »

    Laurent Cabrol

  • Le GIEC (IPCC) rédige périodiquement un rapport résumé destiné aux politiques. Ce rapport est intitulé "Summary for policymakers". Deux phrases clefs (pour les scientifiques du GIEC) ont été délibérément supprimées, au tout dernier moment, du " résumé pour les politiques" qui est sorti en 1996. ces deux phrases sont significatives d’une part de l’honnêteté et de la retenue des climatologues du GIEC (de l’époque) dans cette matière de réchauffement climatique et d’autre part de la volonté politique de quelques uns (dont le président lui-même) de dramatiser les conclusions de ce rapport. Voici ce deux phrases retirées du rapport final. :

    1. Aucune des études citées dans ce rapport n’a démontré clairement que nous pouvons attribuer le changement climatique observé aux gaz à effet de serre. (NDLR : c’est à dire le CO2, le méthane etc.)
    2. A ce jour, il n’existe aucune étude prouvant que tout ou partie du changement climatique résulte des activités humaines.

  • "nous travaillions à réduire les risques d’un changement climatique potentiellement catastrophique. Pour cela, nous devons avoir des soutiens importants afin de frapper l’imagination du public ce qui suppose bien sûr d’avoir un maximum de couverture médiatique. Pour cela, nous devons proposer des scénarios effrayants, faire des déclarations simples et dramatiques et éviter de mentionner le moindre doute que "

    Stephen Schneider, auteur-coordinateur principal du GIEC

  • Ce qu’écrivait en 1971 un responsable actuel du GIEC :

    "Nos calculs suggèrent un refroidissement global jusqu’à 3,5°C. Une telle baisse de la température moyenne terrestre, si elle se poursuivait sur quelques années, suffirait à déclencher un nouvel âge glaciaire"

    S. Schneider, fondateur du journal Climate Change et auteur principal du GIEC 2001, in Science-1971

  • "Je ne fais pas partie du dit consensus, qui croit que la science du réchauffement climatique causé par l’homme ne se discute plus. En fait, il y a peu de vraie science dans cette histoire."

    Prof Reid A. Bryson, considéré comme le père de la climatologie

  • La nature, la biosphère ou la planète bleue sont présentés comme un ordre prééxistant que l’homme déstabiliserait. Mais la nature n’est pas un ordr epréexixtant : c’est un ordre émergent qui découle de la structuration des interactions. C’est un ordre sans cesse remis en cause, sans cesse reconstruit et à nouveau détruit et ce non à cause de l’homme mais naturellement.

  • Le nouveau courant écologique, refusant de s’opposer au capitalisme, oppose la défense de la planète au développement de l’humanité

    « Les hommes détruisent la planète et il faut non seulement diminuer leurs activités, leur bien-être, et même leur nombre massivement pour… sauver la planète ! » Tel peut être le résumé du nouvel adage planétaire climatique et écologique qui est largement diffusé. L’effondrement capitaliste sert ainsi de base à une thèse qui ne s’en prend pas au capitalisme mais à l’homme, et plus encore aux plus pauvres des hommes, accusés d’être en trop, de polluer. Une thèse tout à fait conforme aux origines malthusiennes du mouvement…

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