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La Tunisie, l’Algérie, le Maghreb et le monde arabe sont-ils en chemin vers la démocratie ?

lundi 17 janvier 2011, par Robert Paris

C’est la première fois historiquement que l’ensemble du Maghreb et du monde arabe est touché en même temps par un mouvement de révolte sociale. L’exemple de la Tunisie démontre déjà que la révolte peut devenir nationale et aller jusqu’au renversement du dictateur, exemple qui est déjà très attirant dans toutes les dictatures de la région. L’aspiration à la démocratie synonyme de bien-être est énorme.

Mais est-il exact que cette région est en train de connaitre une démocratisation d’en haut provenant d’une prise de conscience liée aux événements ? C’est ce qu’affirment les réformistes qui prétendent éviter une véritable révolution prolétarienne....

Les habituels illusionnistes du réformisme ont commencé à délivrer leur "message d’espoir".

Et si les classes dirigeantes avaient enfin compris ...

Et si elles organisaient des élections libres, laissaient au peuple le droit de s’exprimer et d’abord de voter pour les candidats de leur choix...

Que ce soit en Tunisie ou en Algérie, en Jordanie ou en Egypte, ces classes dirigeantes devraient comprendre que le peuple est las. les événements de Tunisie, d’Algérie, de Jordanie montrent la montée de l’exaspération populaire face à la misère, au chômage, aux profiteurs, à la dictature.

Ils vont enfin comprendre nous disent les réformistes.

Mais ce n’est pas vrai !!!

Les classes dirigeantes ont toujours su.

Elles n’ont pas à découvrir aujourd’hui qu’elles ont gouverné en écrasant les peuples pour le plus grand profit de l’ordre impérialiste. Elles l’ont toujours fait consciemment en sachant que le risque de la révolution était permanent.

La Tunisie de Ben Ali n’est plus nous disent-ils.

Ce n’est pas vrai.

Le clan est parti mais les profiteurs sont toujours là.

L’armée est toujours là.

L’impérialisme est toujours là.

La misère et la dictature sont toujours là.

Le chômage est toujours là.

La surexploitation est toujours là.

La révolte aussi.

La révolution ne consiste pas seulement à faire partir le clan Ben Ali.

Il faut que la révolution aille chercher la dictature et la déracine.

Le peuple n’a pas fini son travail contrairement à ce que prèchent les réformistes qui nous disent qu’il faut un gouvernement d’union nationale et des "bonnes" élections.

Les élections qu’il nous faut, ce n’est pas celles qu’organisera le régime mais celles au sein du peuple, dans des comités populaires, dans chaque quartier, dans chaque entreprise, dans chaque vile, dans chaque caserne.

Car l’essentiel est de soustraire les soldats à leur hiérarchie, celle qui a donné ordre de tirer sur le peuple !

Aujourd’hui, l’armée est le seul rempart des classes dirigeantes mais les soldats sont démoralisés, ils n’ont plus confiance dans le pouvoir.

On essaie de nous faire croire que l’armée ne voulait pas de la répression. Mais c’est faux. Et l’armée continue de réprimer le mouvement populaire. C’est la hiérarchie militaire de l’époque Ben Ali qui est toujours à la tête des forces de l’ordre... Et la seule manière d’obtenir un changement, c’est de démettre toute la hiérarchie et, déjà, que les soldats n’obéissent plus à leurs chefs.

Plus que jamais le pays est quadrillé par l’armée.

Ce retournement des petits soldats s’est manifesté jusqu’à la chute de Ben Ali. C’est pour l’éviter qu’on a renvoyé Ben Ali.

La dictature a été contrainte de les remplacer par des forces spéciales pour réprimer.

Ce n’est pas suffisant : il faut que le soldat puisse définitivement prendre parti pour le peuple.

Il faut que le soldat n’obéisse plus à ses chefs.

Il faut que plus jamais il ne puisse retourner ses armes contre le peuple.

Cela nécessite l’organisation à la base des soldats comme l’organisation à la base des travailleurs et des jeunes.

Seuls des comités populaires élisant leurs délégués pour se fédérer à l’échelle nationale peuvent mettre en place la véritable démocratie dont le peuple a besoin.

Seule la fédération des comités populaires peut décider des mesures d’urgence qui ne craignent pas de s’attaquer aux profits des enrichis pour que le peuple puisse vivre !

Ce n’est pas vrai seulement en Tunisie. C’est tout aussi vrai en Egypte, en Jordanie ou en Algérie...

La révolution sociale a commencé. Elle s’étend et doit s’approfondir sous peine de reculer et d’être écrasée.

Un point essentiel doit toujours être rappelé : il n’y aura pas de démocratie tant que le peuple ne pourra pas être assuré de manger, de se loger, de travailler, de soigner ses enfants et de les envoyer à l’école, de vivre en somme.

Il n’y aura pas de démocratie tant que l’essentiel des richesses sera monopolisé par une infime minorité d’exploiteurs.

Il n’y aura pas de démocratie tant que les militaires seront au services des capitalistes nationaux comme impérialistes.

Il n’y aura pas de démocratie tant que le peuple ne sera pas organisé dans des comités populaires dans lequel il puisse choisir en son propre sein ses dirigeants, choisir lui-même les orientations et urgences.

La bourgeoisie ne nous offrira jamais la démocratie que nous voulons. Il faut l’arracher et la construire nous-mêmes. Et pour cela il faut éradiquer jusqu’à la racine la dictature sociale et politique !!!}

Portfolio

Messages

  • l’opposition tunisienne réformiste ne critique guère « la grande muette », moins mêlée aux basses besognes du régime que les sbires du ministère de l’Intérieur ou des services de renseignements, qui contrôlaient les faits et gestes de tout opposant potentiel.

  • Tout à fait d’accord avec vous.
    "Selon les informations de François Hauter, l’envoyé spécial du Figaro en Tunisie, c’est le chef d’état-major, le Général Rachid Ammar, qui, mis à pied par Ben Ali, lui aurait conseillé de quitter le pays."

    Heureusement que vous avez des envoyés spéciaux sur le terrain. Mais j’ai presque envie de dire que même si c’est un général qui a "conseillé" (le mot est déjà révélateur) à Ben Ali de partir, il n’est pas acceptable de lui attribuer les mérites du renversement.

    L’armée aurait continué à obéir docilement si le peuple n’avait pas eu le courage de faire valoir ses droits.

    Du titre à la conclusion je dois avouer que donner le beau-rôle à l’armée de Tunisie me paraît un peu hors de propos...

  • Ben Ali a fui avec une tonne et demi d’or volé au peuple tunisien ! La "communauté internationale" ne rendra pas cet argent, pas plus que l’argent volé par Duvalier !!!

    • Selon certaines sources, l’ex-président, qui ne possédait pas grand-chose avant d’accéder au pouvoir, aurait amassé, pendant ses 23 ans de règne, une fortune estimée à 5 milliards d’euros (plus de 9 milliards de dinars), chiffre difficile à vérifier.
      Selon ces mêmes sources, le président déchu auraient des intérêts dans plusieurs secteurs : banques, transports, immobilier, télécoms, en Tunisie et à l’étranger, souvent aux noms de personnes liges parmi son entourage familier, notamment son beau-frère Belhassen Trabelsi et son gendre Mohamed Sakhr El Materi. Il s’agit de banques privées en Tunisie (Banque de Tunisie), plusieurs compagnies aériennes (Karthago Airlines), des hôtels 5 étoiles en Tunisie (Karthago), des hôtels particuliers en Argentine, à Dubaï, au Canada... Sans parler de ses nombreuses villas luxueuses en Tunisie (Sidi Bou Saïd, Port El Kantaoui, Monastir, Utique…)
      L’ex-président posséderait également des comptes en Suisse, dont la valeur est difficile à estimer. En France, il serait propriétaire d’un immeuble en plein cœur de Paris estimé à 37 millions d’euros (70 millions de dinars). Il posséderait également des avoirs dans plusieurs banques françaises.
      Selon Slim Bagga, cité par ‘‘Le Monde’’, Ben Ali et les membres de son clan ont procédé, la semaine dernière, au plus fort de la crise, à la liquidation de tous leurs comptes en France. Ce qui reste, bien sûr à confirmer par les autorités monétaires françaises.

    • Les autorités françaises vont surveiller les mouvements de fonds de la famille Ben Ali... "Tu l’a dit Benoîst ! Cause toujours, tu m’intéresse !"

      en 2009 Presse suisse... Les autorités suisses vont restituer à Haiti 4,7 millions d’€ d’avoirs bancaires, des fonds détournés par "Baby Doc" autrement dit Jean Claude Duvalier, au temps de sa splendeur en Haiti, de l’argent placé dans les banques suisses. Les procédures sont épuisées et Duvalier et sa famille sont déboutés. L’argent devrait être utilisé par le gouvernement haitien pour des projets de développement... Jean Claude Duvallier avait en effet détourné plus de 100 millions de dollars. Le magot dans sa totalité n’avait pas été dissimulé dans les banques suisses. L’ancien dictateur avait ventilé son trésor dans différents paradis fiscaux à l’abri du secret bancaire. Et une bonne partie des capitaux a été dépensé par l’intéressé et les siens, dès les les premiers temps de l’exil, alors même que les démarches en vue de leur saisie n’étaient pas même engagées... Baby Doc avait puisé dans les caisses de l’état soi-disant à des fins humanitaires. Les suisses rendent l’argent volé aux haitiens. Cela parait simple aujourd’hui, mais les procédures ont été extrêmement longues et ardues.

  • Un homme s’est immolé par le feu lundi devant l’Assemblée du Peuple au Caire, a annoncé à l’AFP une source parlementaire, un geste qui rappelle celui d’un jeune Tunisien qui a déclenché les émeutes dans son pays. Le cas de Mohamed Bouazizi, qui s’est immolé par le feu, le 17 décembre à Sidi Bouzid, créant l’étincelle qui a renversé la dictature de Ben Ali, se reproduit dans d’autres pays, sans avoir les mêmes effets pour l’instant. Au moins trois Algériens se sont en effet immolés par le feu ce week-end. L’un d’eux a péri dans l’Est de l’Algérie, non loin de la frontière avec la Tunisie. Ce matin, un Egyptien a effectué le même geste devant le siège du Parlement égyptien au Caire. Les régimes arabes dictatoriaux vivent dans l’angoisse de la révolution et reconnaissent être dans une situation inextricable : en cédant sur la liberté et la démocratie, ils risquent de montrer leur peur et leur fragilité. Mais à l’inverse, en renforçant la répression, ils risquent d’accentuer le fossé avec les populations.

  • La révolution tunisienne est observée à la fois avec passion et inquiétude dans le monde arabe. Si les opinions publiques, ce qu’on appelle « la rue arabe », ont suivi les événements avec une empathie parfois très démonstrative, les pouvoirs en place, eux, de Rabat à Bagdad en passant par Le Caire, sont restés silencieux ou très prudents dans leurs réactions. Une réserve qui traduit manifestement leur propre peur de soulèvements populaires. Significative à cet égard, la réaction de la Ligue arabe qui s’est bornée, samedi, à inviter à la fois les autorités politiques et les forces vives de la Tunisie à faire preuve d’« unité » pour « maintenir les réalisations du peuple tunisien ». En Égypte, Hosni Moubarak, qui règne sans partage depuis trente ans sur le pays arabe le plus peuplé, a seulement dit, par la voix du ministère des Affaires étrangères, « avoir confiance dans la sagesse de ses frères tunisiens ». Au Maroc et en Algérie, le silence des autorités est assourdissant.

    Parallèlement, des centaines de millions d’Arabes ont pu suivre et encourager en temps réel le déroulement des événements en Tunisie, grâce aux chaînes satellitaires et aux réseaux sociaux d’Internet, comme Facebook ou Twitter. « L’odeur du jasmin est déjà arrivée à Sétif… » : sur sa page Facebook, redécorée du drapeau tunisien, le cinéaste algérien Yanis Koussim jubile. Vendredi soir, le jeune homme de 33 ans a suivi en temps réel la fin du règne du président tunisien Ben Ali en se remémorant les récentes émeutes contre la hausse des prix qui ont fait trembler plusieurs villes d’Algérie, dont sa ville natale, Sétif. Là-bas aussi, la rue gronde depuis un certain temps. « Pousser un peuple à bout, l’affamer, le museler trop longtemps, ne peut que mener à l’explosion », prévient-il.

    • En Tunisie comme ailleurs Armes, Pouvoir, Economie au Prolétariat.

      Non à l’instrumentalisation de vos luttes, armes, pouvoir aux travailleurs !
      Ne vous laissez pas confisquer votre lutte, on cherche à dévoyer votre combat du but final. Le but des prolétaires qu’il soit “Tunisiens“ ou “ Biduliens “ n’est pas la constitution d’un Etat qu’il soit dictatorial ou démocratique, ce sera toujours celui de la dictature capitaliste.
      Certes aujourd’hui en Tunisie, on descend dans la rue, on discute entre travailleurs, il y a quelques mois auparavant, cela aurait été considéré comme une conspiration subversive et matraqué par les sbires d’un pouvoir mafieux et du népotiste de Ben Ali. (Qui en matière de népotisme n’a rien à envier au pouvoir d’un bon nombre d’états de cette vieille Europe)

      Même la télévision, média asservi aux exigences du pouvoir et à la glorification du président, adopte une autre attitude dans ses programmes. Elle donne régulièrement la parole aux personnalités de la nouvelle clique de“ démocrates“ qui préparent désormais les future élections.

      C’est là un processus de passage d’une dictature haïe et usée à un régime dit démocratique. On l’a vue maintes fois. Lorsqu’une dictature bestiale tombe, la classe ouvrière et tout ce qui n’est pas carrément réactionnaire se réjouit et crie victoire, mais en réalité la victoire est pour les forces capitalistes, dont les partis et les syndicats dits démocratiques sont facteurs intégrants. De fait, la meilleure des démocraties constitutionnelles est aussi une dictature du capital. Les travailleurs Tunisiens apprendront très vite, s’ils ne reprennent pas en mains la seule voie qui s’offre à eux, comme au reste du prolétariat mondiale, celle de la révolution sociale internationale !
      Car ces nouveaux démocrates qui parlent au nom “du peuple Tunisiens“, et qui ne veulent recevoir de leçon de personne, et pour cause, seront demain vos nouveaux dictateurs, démocratiquement élus par le “ bon Peuple Tunisiens“ Alors des élections démocratique par des démocrates mon cul ! car tout cela se fera contre la classe ouvrière, par les leaders d’une opposition prétendument démocrate, “socialiste“, voir “communiste“ et les syndicats a la botte d’un capitalisme mondial.
      Prolétaires Tunisiens, pour que votre lutte ne s’avère pas une défaite qui vous démoraliserait et vous laisserait à la merci des exploiteurs par le biais des partis et des syndicats "démocratiques", il faut vous attaquer aux bases de l’exploitation, prendre en main la totalité de l’économie et du pouvoir politique, organiser la production de manière à en finir avec les classes ; en un mot il faut détruire la société capitaliste. Le prolétariat est la seule force capable de le faire, parce qu’en contradiction absolue avec le capital, et sa victime constante.
      Tout existe aujourd’hui pour permettre l’épanouissement de chacun, mais pour ce faire, il faut une lutte à mort contre le capitalisme et ses vaches à lait et non un aménagement des conditions d’exploitation, ce que représente à l’heure actuelle la démocratie bourgeoise.
      La seule solution pour l’humanité est internationale. Et dans ce but, une première tâche des prolétaires “Tunisiens“ consiste à dénoncer la dictature du capitalisme de Ben Ali, autant que celle qui ce présentera hypocritement comme démocratique dans quelques temps. Il faut proposer un combat simultané aux prolétaires du Mashreq au Maghreb et une solidarité active du prolétariat mondiale. A bas cette division imposée par les rivalités capitalistes. Balayons par les armes tout ce qui s’oppose à 1’émancipation prolétarienne, à la disparition des nations, des classes sociales, de l’Etat !

      Vive la révolution sociale. A Bas l’État capitaliste démocratique ou dictatorial !

    • En Tunisie comme ailleurs Armes, Pouvoir, Economie au Prolétariat.

      Non à l’instrumentalisation de vos luttes, armes, pouvoir aux travailleurs !
      Ne vous laissez pas confisquer votre lutte, on cherche à dévoyer votre combat du but final. Le but des prolétaires qu’il soit “Tunisiens“ ou “ Biduliens “ n’est pas la constitution d’un Etat qu’il soit dictatorial ou démocratique, ce sera toujours celui de la dictature capitaliste.
      Certes aujourd’hui en Tunisie, on descend dans la rue, on discute entre travailleurs, il y a quelques mois auparavant, cela aurait été considéré comme une conspiration subversive et matraqué par les sbires d’un pouvoir mafieux et du népotiste de Ben Ali. (Qui en matière de népotisme n’a rien à envier au pouvoir d’un bon nombre d’états de cette vieille Europe)

      Même la télévision, média asservi aux exigences du pouvoir et à la glorification du président, adopte une autre attitude dans ses programmes. Elle donne régulièrement la parole aux personnalités de la nouvelle clique de“ démocrates“ qui préparent désormais les future élections.

      C’est là un processus de passage d’une dictature haïe et usée à un régime dit démocratique. On l’a vue maintes fois. Lorsqu’une dictature bestiale tombe, la classe ouvrière et tout ce qui n’est pas carrément réactionnaire se réjouit et crie victoire, mais en réalité la victoire est pour les forces capitalistes, dont les partis et les syndicats dits démocratiques sont facteurs intégrants. De fait, la meilleure des démocraties constitutionnelles est aussi une dictature du capital. Les travailleurs Tunisiens apprendront très vite, s’ils ne reprennent pas en mains la seule voie qui s’offre à eux, comme au reste du prolétariat mondiale, celle de la révolution sociale internationale !
      Car ces nouveaux démocrates qui parlent au nom “du peuple Tunisiens“, et qui ne veulent recevoir de leçon de personne, et pour cause, seront demain vos nouveaux dictateurs, démocratiquement élus par le “ bon Peuple Tunisiens“ Alors des élections démocratique par des démocrates mon cul ! car tout cela se fera contre la classe ouvrière, par les leaders d’une opposition prétendument démocrate, “socialiste“, voir “communiste“ et les syndicats a la botte d’un capitalisme mondial.
      Prolétaires Tunisiens, pour que votre lutte ne s’avère pas une défaite qui vous démoraliserait et vous laisserait à la merci des exploiteurs par le biais des partis et des syndicats "démocratiques", il faut vous attaquer aux bases de l’exploitation, prendre en main la totalité de l’économie et du pouvoir politique, organiser la production de manière à en finir avec les classes ; en un mot il faut détruire la société capitaliste. Le prolétariat est la seule force capable de le faire, parce qu’en contradiction absolue avec le capital, et sa victime constante.
      Tout existe aujourd’hui pour permettre l’épanouissement de chacun, mais pour ce faire, il faut une lutte à mort contre le capitalisme et ses vaches à lait et non un aménagement des conditions d’exploitation, ce que représente à l’heure actuelle la démocratie bourgeoise.
      La seule solution pour l’humanité est internationale. Et dans ce but, une première tâche des prolétaires “Tunisiens“ consiste à dénoncer la dictature du capitalisme de Ben Ali, autant que celle qui ce présentera hypocritement comme démocratique dans quelques temps. Il faut proposer un combat simultané aux prolétaires du Mashreq au Maghreb et une solidarité active du prolétariat mondiale. A bas cette division imposée par les rivalités capitalistes. Balayons par les armes tout ce qui s’oppose à 1’émancipation prolétarienne, à la disparition des nations, des classes sociales, de l’Etat !

      Vive la révolution sociale. A Bas l’État capitaliste démocratique ou dictatorial !

  • "C’est votre tour les Egyptiens"

    La situation en Tunisie est suivie avec d’attention en Egypte, pays qui connaît des tensions sociales et politiques souvent comparables.
    La chute du président Ben Ali avait été fêtée vendredi soir par des dizaines d’Egyptiens, qui s’étaient retrouvés avec des Tunisiens devant l’ambassade de Tunisie au Caire pour scander : "Ecoutez les Tunisiens, c’est votre tour les Egyptiens".
    Le gouvernement égyptien a affirmé samedi respecter "les choix" du peuple tunisien, et a appelé les Tunisiens à la "retenue" pour "empêcher le pays de plonger dans le chaos".
    Un homme s’est immolé par le feu lundi devant l’Assemblée du Peuple au Caire, a annoncé une source parlementaire, un geste qui rappelle celui d’un jeune Tunisien qui a déclenché les émeutes dans son pays.
    L’homme s’est versé de l’essence sur le corps avant d’y mettre le feu, mais "un policier qui trouvait à proximité est arrivé à éteindre les flammes et l’homme a rapidement été emmené dans une ambulance" pour être conduit dans un hôpital, selon cette source qui parlait sous couvert de l’anonymat.

    "Mécontent du régime", un homme s’immole en Mauritanie

    Un homme s’est immolé par le feu lundi près de la présidence de la République mauritanienne à Nouakchott, car il était "mécontent" du régime, un geste similaire à celui d’un jeune Tunisien qui avait déclenché les émeutes dans son pays en décembre, ont rapporté des témoins.
    L’homme, Yacoub Ould Dahoud, âgé de 43 ans, a arrêté sa voiture devant le Sénat, situé à quelques mètres de la présidence, et s’est immolé par le feu à l’intérieur du véhicule, selon ces témoins.
    L’intervention rapide des policiers a permis de l’évacuer à l’hôpital pour y être soigné de brûlures au visage et aux pieds, a indiqué une source hospitalière.
    Selon des journalistes qu’il avait alertés quelques minutes auparavant pour les prévenir de son acte, il avait déclaré qu’il entendait agir ainsi parce qu’il était "mécontent de la situation politique de la Mauritanie et en colère contre le régime en place" à Nouakchott.

  • Au Koweït, des députés de l’opposition ont salué "le courage du peuple tunisien". "Tous les régimes qui oppriment leurs peuple et luttent contre l’identité arabo-islamique connaîtront le même sort", a déclaré le député islamiste Walid al-Tabtabaï.
    A Khartoum, Moubarak al-Fadil, l’un des ténors de l’opposition soudanaise, a estimé que le pays était "prêt pour un soulèvement populaire".
    Un groupe d’ONG arabes, "Forum de la Société Civile du Golfe", a par ailleurs appelé l’Arabie saoudite à ne pas laisser le président déchu, réfugié à Jeddah, s’installer sur "une terre du Golfe".
    Au Yémen, un millier d’étudiants ont manifesté à Sanaa, appelant les peuples arabes à se soulever contre leurs dirigeants et scandant : "Tunis de la liberté, Sanaa te salue mille fois".
    Pour la Syrie et l’Iran, les déboires de Zine El Abidine Ben Ali sonnaient cependant aussi comme un avertissement contre l’Occident.
    "C’est une leçon qu’aucun régime arabe ne devrait ignorer, en particulier ceux qui mènent la même politique que celle de la Tunisie et qui comptent sur "les amis" pour les protéger", écrivait le quotidien syrien al-Watan, proche du pouvoir.
    Le président du Parlement iranien, Ali Larijani, a ironisé sur les déclarations occidentales de solidarité : "Les pays qui étaient la principale raison de la tyrannie et de la pression sur les Tunisiens se montrent maintenant compatissants. Beaucoup de pays devraient maintenant retenir la leçon que les super-puissances ne les soutiendront pas en cas de difficultés".

  • Il est évident que la plupart des régimes arabes sont sous tension face à l’éventualité d’une contagion des émeutes en Tunisie et en Algérie. Les journalistes arabes et les émissions de télé ont fébrilement débattu des réelles causes des manifestations, et de leurs significations, tandis que des alertes sur la répétition d’un « scénario Tunisie » se font entendre de pays en pays. Mais on ne peut pas dire avec autant de certitude si ces émeutes vont réellement se propager, car les régimes en état d’alerte ne seront pas pris par surprise et les situations locales varient du tout au tout.

    Les émeutes ont d’ores et déjà enflammé les débats de toute une région sur les perspectives d’un changement politique, et les coûts d’une répression d’État et d’une stagnation économique. Les discussions sur le « scénario Tunisie » sont partout. En Jordanie, les Frères Musulmans ont dénoncé aujourd’hui la montée imminente des prix planifiée par le nouveau gouvernement comme pouvant provoquer un déchaînement de colère sans précédent, sur le modèle nord-africain – comme on peut le lire en une du journal libanais Al Akhbar.

    En Égypte, le Ministre du commerce et de l’industrie, Rachid Mohamed Rachid a écarté l’hypothèse d’un « scénario Tunisie » pour l’économie de son pays, même si de nombreux journalistes et militants politiques le contredisent. Le fameux chroniqueur saoudien Abdul Rahman al-Rashed semble aujourd’hui bien plus inquiet qu’exalté de voir les émeutiers faire probablement tomber la barrière psychologique de la révolte, et agite le spectre d’une « théorie des dominos » par laquelle même des pays arabes actuellement calmes pourraient rapidement être menacés.

  • En Tunisie, le gouvernement d’"union nationale" et les élections "démocratiques" sont un piège pour les aspirations populaires à la démocratie.

    Le premier ministre sortant a reconduit six membres du gouvernement de l’ère Ben Ali et a choisi d’intégrer trois opposants. Des élections seront organisées d’ici à 6 mois. L’opposant historique Moncef Marzouki dénonce une « mascarade ».

    La Tunisie, en pleine incertitude depuis la fuite de Ben Ali, connaît enfin la composition de son gouvernement d’union nationale. Trois chefs de l’opposition y font leur entrée tandis que six membres de l’ancien gouvernement sont reconduits, a annoncé lundi après-midi Mohammed Ghannouchi. Le premier ministre sortant du président déchu conserve ses fonctions, de même que les ministres de l’Intérieur, de la Défense, des Affaires étrangères et des Finances. Côté opposition trois figures intègrent le nouveau cabinet. Najib Chebbi, chef de file du Parti démocratique progressiste (PDP, opposition légale la plus radicale en Tunisie) prend le poste de ministre du Développement régional. Moustapha Ben Jaafar, président du Forum démocratique pour le travail et la liberté (FDTL) récupère la Santé et Ahmed Ibrahim, du parti Ettajdid (Renaissance, ex-communiste) obtient le portefeuille de l’Enseignement supérieur.

    La nouvelle formation, qui compte 19 ministres, accueille également des représentants de la société civile. Tranchant avec les 23 ans au pouvoir de Ben Ali, elle perd un portefeuille emblématique. Mohammed Ghannouchi a supprimé le ministère de l’Information, accusé de censurer la liberté de la presse et d’expression dans le pays. Le premier ministre s’est même engagé à garantir « une liberté totale de l’information ». Il a levé de l’interdiction de toutes les organisations non-gouvernementales dont la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) et annoncé la libération de tous les prisonniers politiques. Tous les partis qui le demandent seront légalisés. Des investigations seront lancées contre les responsables soupçonnés de corruption et les personnes ayant connu un enrichissement rapide suspect, a-t-il prévenu.

    Des manifestations contre l’équipe sortante

    Aussitôt annoncée, la nouvelle équipe a été critiquée. L’opposant historique tunisien Moncef Marzouki a dénoncé une « mascarade » et une « fausse ouverture » avec le maintien de ministres du président déchu. « Le RCD - le parti de Ben Ali - conserve toutes les places importantes, dont le ministère de l’Intérieur, qui est supposé organiser les futures élections », souligne le dirigant du Congrès pour la République (CPR), parti de la gauche laïque interdit sous le régime Ben Ali. « Ce gouvernement ne s’est ouvert qu’à trois partis d’opposition déjà adoubés par Ben Ali. Je pense que le peuple tunisien ne va pas se laisser faire », met en garde Moncef Marzouki, qui s’est déclaré candidat à la prochaine présidentielle.

    La composition du nouveau gouvernement a été source d’inquiétude populaire. Des manifestations ont éclaté lundi matin dans le centre de Tunis, à Sidi Bouzid et à Regueb. Les manifestants exigeaient l’abolition du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), et s’opposaient à la présence de membres du RDC, dont Mohammed Ghannouchi, dans le futur gouvernement de transition. La secrétaire générale du PDP avaient assuré dans la journée que les partis qui soutenaient Ben Ali seraient écartés. Cependant, expliquait-elle, ce cabinet intégrerait d’anciens membres de l’équipe sortante, au profil de technocrates politiquement peu marqués.

    La nouvelle équipe sera chargée de préparer des élections présidentielle et législatives « libres et transparentes » surveillées par un comité indépendant et des observateurs internationaux. La Constitution prévoyait un délai de deux mois mais la période est trop courte.Mohammed Ghannouchi évoque des élections générales au plus tard dans six mois. L’Union européenne et les Etats-Unis ont déjà proposé leur aide pour préparer ces scrutins. La nouvelle formation gouvernementale devra aussi faire face à l’insécurité ambiante. Des affrontements sporadiques opposent l’armée et la police à des milices restées fidèles à Ben Ali.

  • There were a group of poets, who would write odes on how the political and social situation of their locale would change. This bestowed an aura of social importance on the poet.

    Aboul-Qacem Echebbi (Abu al-Qasim al-Shabi) was born on February 24, 1909 in Tunisia at a time when the North African country was struggling with numerous trials as a French colony.

    In his youth, he channeled his hatred of the inhuman treatment of Arabs in North African countries like Tunisia, Algeria and Morocco and began writing odes condemning social injustice.

    The poet’s regretful early death denied the young genius his chance to play a prominent role as seer, and predict his country’s political and social developments. Nevertheless, one of Echebbi’s visions, outlined in an ode penned some 85 years ago, has come to pass.

    Echebbi passed away from a wasting heart disease at the age of 25 in 1934, but his poem has survived in the hearts of generations of Arab revolutionaries as a quintessential epic ode.

    When the people wants to live,
    destiny must surely respond
    Darkness will disappear,
    chains will certainly break !

    The two verses, which are part of the Tunisian national anthem, are followed by a warning in the original ode, entitled the Will to Live.

    And does who do not embrace the zest for life
    Evaporate in the atmosphere and cease to be.

    In his lengthy ode, Echebbi foreshadowed that his country would discard its shackles and end the French colonial rule, but his short life did not permit him a glance of the dawn of independence.

    One of the odes’ wonders is that the young Tunisian poet somehow managed to clearly predict the current developments in the country and his poem heralds a time when his nation would no longer be a slave to dictators.

    Today, the Mediterranean littoral state has finally managed to forsake one dictatorship which ruled a police state that would not tolerate freedom.

    Power has changed many hands through history in the country, which has an area of 163,610 km2. The last foreign rule was that of the French which lasted from 1881 to 1956.

  • Souk Ahras
    Zaârouria

    le 12.04.11 | 01h00 1

    La route est restée bloquée durant toute la journée et le siège de l’APC a été pris d’assaut par les manifestants.

    Aes centaines de personnes ont bloqué, hier et avant-hier, la RN16 au niveau de la commune de Zaârouria, en signe de protestation contre le chômage, la défectuosité des routes, l’enclavement, l’absence de logements et le manque de prise en charge médicale. Ce canevas de doléances sériées par les contestataires remonte, apprend-on auprès des habitants de cette commune classée parmi les plus pauvres, à plus d’une décennie.

    Certains parmi eux ont carrément demandé la dissolution de la commune. Dimanche dernier, des barricades faites de briques, de branches d’arbres et de plusieurs autres objets hétéroclites ont été dressées par les émeutiers qui semblent décidés à aller jusqu’au bout de leurs revendications.
    Hier encore, la tension était à son paroxysme. La route est restée bloquée durant toute la journée et le siège de l’APC a été pris d’assaut par les manifestants qui ont dépassé le nombre de 800. Un climat de panique générale régnait encore au moment où nous rédigions ce papier et des centaines de véhicules ont été contraints par les foules en furie à rebrousser chemin vers le chef-lieu de la wilaya.

    Contacté par téléphone, Mohamed Rouainia, un membre de l’APC de Zaârouria, nous a déclaré que des contestataires réclament la réhabilitation des routes, l’emploi, le logement et bien d’autres choses. « La situation est alarmante à Zaârouria (…) nous avons vainement tenté d’apaiser les esprits », a-t-il ajouté. Le chef de daïra a fait la même démarche sans produire les effets escomptés

  • Béjaïa Marche des jeunes chômeurs
    " Nous refusons et l’exil et l’immolation

    Un groupe de chômeurs, âgés pour la plupart entre 20 et 30 ans, las de vivre une situation intenable et qui perdure ont organisé hier- matin ,à Béjaïa une marche entre les Quatre chemins et le siège de la wilaya en passant par le boulevard des Aurès. Tout au long de l’itinéraire, ils ont scandé à tue-tête des slogans hostiles au Pouvoir et porté à bout de bras des cartons en guise de calicots où les passants pouvaient lire : " Un travail décent ", " Assez de chômage ", " Prise en charge sociale ".
    Même s’il n’est pas assez compact, le groupe des marcheurs qui compte des diplômés et des universitaires aura au moins le mérite, dit Nourredine, un des initiateurs de l’action, de réveiller des consciences sur la situation des chômeurs. Il ajoute que pour mobiliser des foules, il faut des moyens, or les chômeurs n’ont même pas de quoi fabriquer les affiches et de là, les diffuser le long du Sahel et dans toute la Vallée, c’est un autre problème. Dans leur appel à la marche diffusé la veille, les organisateurs de l’action ont ajouté " Nous ne voulons être ni des immolés, ni des harraga " et ils ajoutent " nous ne voulons ni de l’ENSEJ qui mène vers la justice, ni de l’emploi des jeunes aux salaires humiliants ". Les protestataires ont aussi pour but de dénoncer le favoritisme qui règne dans les recrutements et les crédits ainsi que les cartes de main-d’oeuvre qui donnent l’illusion d’un recrutement tout proche. Pour ce qui est de l’ENSEJ, beaucoup de chômeurs le rejettent, parce que selon, il est quasi impossible pour un jeune sans expérience, qui a rarement eu à dépenser 10 000 DA , de gérer 1 million de dinars. Résultat disent nos interlocuteurs, il y a impossibilité de rembourser et traduction du jeune devant le tribunal.
    Achour, chômeur, propose de regrouper, à titre d’exemple, 50 millions de dinars, de créer une petite entreprise qui sera gérée par un manager de métier et de recruter 50 jeunes chômeurs qui travailleront ainsi dans leur propre entreprise. Pour Zoubir, père de chômeurs, qui a pris part à marche, la solution au chômage consiste à ouvrir des usines et à ne pas vendre aux privés celles qui existent. Sofiane, un autre chômeur se pose la question de savoir comment dans un pays comme le nôtre où il y a tant de richesses, il y a tant de misère et les jeunes ne trouvent pas de travail. Pour Karim, psychologue au chômage, les marcheurs ont pour objectif de revendiquer des droits en tant que citoyens à part entière. Car un citoyen, souligne-t-il, a au moins droit au travail, au logement, à la santé et à l’éducation. Il ajoute que les chômeurs ne veulent ni s’immoler, ni s’aventurer en harraga vers d’autres contrées. Ils n’ont que l’Algérie comme pays, ils l’aiment, ils le défendront au prix de leur vie, s’il le faut, mais ils tiennent à y vivre dans la dignité

    • سكيكدة/تجاهلته السلطات ورفضته المستشفيات
      الشاب الذي انتحر حرقا ببني والبان في حالة سيئة
      2011.04.14

      زارت أمس جريدة آخر ساعة الشاب « لطاهر العابدي البالغ من العمر 24 سنة الذي أشعل النار بجسده يوم الأحد الماضي بمكتب مير بلدية بني والبان ،ورغم التطمينات التي أطلقت عن حالته الصحية ، إلا أن الأطباء يتوقعون الأسوأ في ظل استمرار رفضه من طرف المستشفيات الجامعية التي تملك مصلحة خاصة بالحروق بحجة عدم وجود أماكن شاغرة. بالطابق الثالث بمستشفى سكيكدة وبغرفة الإنعاش تمكنا من رؤية الشاب من خلال الزجاج حيث تم تغطية جسده بالضمادات. عائلة الشاب التي قابلناها استنكرت تجاهل السلطات المسؤولة لابنها ،واستاءت من رفض المستشفيات الجامعية بكل من قسنطينة وعنابة له رغم خطورة حالته ،حيث صرحت أن مستشفى الحروش ذكر أن حروقه من الدرجة الثانية بينما قال مستشفى سكيكدة أنها من الدرجة الثالثة مما يتطلب نقله إلى مصلحة مختصة لكن ذلك لم يحدث . وعلمنا أن المستشفى راسل كل المستشفيات الجامعية المجاورة ،إلا أنها رفضت استقباله لعدم وجود أماكن ،مما أشعر العائلة باليأس وجعلها تتخبط بحثا عن حل ينقذ ابنها من الموت .وذكرت مصادر طبية أن حالة الشاب سجلت تحسنا ملحوظا لكن ذلك ليس كافيا بالنظر إلى حالته الدقيقة التي تتطلب نقله بأقصى سرعة ممكنة كون الجلد المحترق أخذ في التعفن ،والى أن تتحرك أي جهة سواء بدافع مهني أو إنساني يظل » الطاهر » يصارع الموت في صمت أملا في إنقاذه بعدما أعماه الغضب وهو الذي لم يتوقع حتما مثل هذا المصير.يشار إلى أن الشاب دخل إلى مكتب رئيس المجلس الشعبي البلدي لبني والبان – حوالي 50 كلم عن عاصمة الولاية- خلال يوم الإستقبال مطالبا بسكن ريفي بعدما رش جسده بالبنزين دون علم أي أحد ،وبعد حديث مع المير ،قال عنه الأخير أنه وعده بإدراج اسمه ضمن القائمة ،أشعل النار في جسده بصورة مأساوية وغير مسبوقة

      حياة بودينار

    • Des centaines de travailleurs du groupe Tonic vont observer une grève illimitée à partir de dimanche prochain, a appris jeudi elwatan.com. Un préavis de grève a été d’ores et déja déposé par les représentants des 533 travailleurs de la Sarl Ouate industrie, l’une des filiales du Groupe Tonic, située à Bou-Ismail, à quelques 45 Km d’Alger.

      Selon Arkat Rachid, représentant des travailleurs de Ouate Industirie, les injustices dont sont victimes les ouvriers du Groupe Tonic sont nombreuses. Et après des années de silence, marquées par une crise aiguë qui a frappé de plein fouet ce Groupe privé passé sous le giron de l’Etat après avoir été mis en faillite, les travailleurs ont décidé d’entamer une lutte déterminée pour retrouver leurs droits.

      A ce propos, les travailleurs du Groupe Tonic demandent, d’abord, la titularisation de tout le personnel contractuels "vu la non conformité des contrats de travail établis par les services de la direction des ressources humaines (DRH)", indique un communiqué diffusé par les travailleurs d’Ouate industrie dont le représentant a signalé jeudi à elwatan.com que pas moins de "121 contractuels se trouvent dans une situation précaire depuis 2006".

      Les travailleurs du groupe Tonic ne manquent pas aussi de revendiquer une "augmentation du salaire de base" et un nouveau "régime indemnitaire (primes et indemnités) avec effet rétroactif".

      Ils affirment, par ailleurs, que leurs unités de production "sont très rentables" et "leur personnel qualifié". Mais, "il n’a jamais bénéficié d’aucune augmentation depuis 2006 date du lancement de la Sarl Ouate industrie", explique Arkat Rachid selon lequel cette grève illimitée cherche également à attirer l’intention des pouvoirs publics sur les potentialités inexploitées, "en l’absence d’un bon management" indique notre interlocuteur, que recèlent encore le Groupe Tonic

    • Des centaines de travailleurs du groupe Tonic vont observer une grève illimitée à partir de dimanche prochain, a appris jeudi elwatan.com. Un préavis de grève a été d’ores et déja déposé par les représentants des 533 travailleurs de la Sarl Ouate industrie, l’une des filiales du Groupe Tonic, située à Bou-Ismail, à quelques 45 Km d’Alger.

      Selon Arkat Rachid, représentant des travailleurs de Ouate Industirie, les injustices dont sont victimes les ouvriers du Groupe Tonic sont nombreuses. Et après des années de silence, marquées par une crise aiguë qui a frappé de plein fouet ce Groupe privé passé sous le giron de l’Etat après avoir été mis en faillite, les travailleurs ont décidé d’entamer une lutte déterminée pour retrouver leurs droits.

      A ce propos, les travailleurs du Groupe Tonic demandent, d’abord, la titularisation de tout le personnel contractuels "vu la non conformité des contrats de travail établis par les services de la direction des ressources humaines (DRH)", indique un communiqué diffusé par les travailleurs d’Ouate industrie dont le représentant a signalé jeudi à elwatan.com que pas moins de "121 contractuels se trouvent dans une situation précaire depuis 2006".

      Les travailleurs du groupe Tonic ne manquent pas aussi de revendiquer une "augmentation du salaire de base" et un nouveau "régime indemnitaire (primes et indemnités) avec effet rétroactif".

      Ils affirment, par ailleurs, que leurs unités de production "sont très rentables" et "leur personnel qualifié". Mais, "il n’a jamais bénéficié d’aucune augmentation depuis 2006 date du lancement de la Sarl Ouate industrie", explique Arkat Rachid selon lequel cette grève illimitée cherche également à attirer l’intention des pouvoirs publics sur les potentialités inexploitées, "en l’absence d’un bon management" indique notre interlocuteur, que recèlent encore le Groupe Tonic

  • اعتصم قرابة ألفي طالب من مختلف المدارس الوطنية أمام وزارة التعليم العالي والبحث العلمي بالعاصمة أمس، مطالبين برحيل الوزير رشيد حراوبية، وبتدخل رئيس الجمهورية لتلبية مطالبهم البيداغوجية لتجاوز حالة الانسداد التي يعيشها طلبة هذه المدارس منذ دخولهم في إضراب مفتوح شهر فيفري الفارط.
    وفرضت قوات الأمن طوقا أمنيا مشددا على الطلبة المحتجين بالقرب من الطريق المؤدي إلى كلية العلوم السياسية والإعلام ببن عكنون، مانعة إياهم من السير خارج المحيط المحدد لهم، مما أجبرهم على تحويل مسيرتهم إلى اعتصام أمام مقر وزارة التعليم العالي والبحث العلمي، رددوا خلالها شعارات منددة بالوزارة والمطالبة برحيل الوزير.
    وشدد المحتجون على ضرورة تحرك المسؤولين لتجاوز حالة الانسداد التي يعيشها طلبة هذه المدارس، وتلبية مطالبهم البيداغوجية التي لخصوها أساسا في المطالبة بإعادة الاعتبار لشهادة مهندس دولة، وإعداد قانون خاص بهذه المدارس، وفتح المجال للمهندسين للمشاركة في مسابقة المنح الدراسية بالخارج، وإحداث معابر بين النظام الكلاسيكي ونظام ’’آل أم دي’’.
    وفي السياق ذاته قال ممثل طلبة المدرسة الوطنية العليا للإحصاء والاقتصاد التطبيقي ببن عكنون، قريشي موحوش، ’’نطالب من رئيس الجمهورية بالتدخل العاجل لحل هذا المشكل بعد عجز وزارة التعليم العالي والبحث العلمي عن ذلك’’، وأضاف ’’أن الطلبة مصرون على مواصلة احتجاجهم إلى غاية تلبية مطالبهم’’. هذا واغتنم المحتجون الفرصة للمطالبة من رئيس الجمهورية بضرورة فتح تحقيق في التجاوزات التي ارتكبت من قبل قوات الأمن في حق الطلبة خلال المسيرة التي نظموها أول أمس باتجاه رئاسة الجمهورية بالمرادية، والتي أسفرت عن جرح ما لا يقل عن 100 طالب على حد قول ممثل طلبة المدرسة الوطنية العليا للإحصاء

  • L’ensemble des unités et structures d’Algérie Poste de la wilaya de Constantine ont vécu, dans la journée d’hier, une vive tension à la suite d’un vaste mouvement de protestation.

    La visite, avant-hier, de Moussa Ben Hamadi, ministre de la Poste et des TIC, a été la goutte ayant fait déborder le vase, selon des travailleurs rassemblés pour un piquet de grève devant la direction de la poste. D’autres travailleurs du centre des chèques postaux assurent que « le ministre (les) a humiliés, en déclarant que la convention collective est signée et qu’il n’y avait rien à ajouter ».
    Le débrayage est donc survenu à la suite de cette visite et compte autant comme une réponse aux déclarations du ministre qui
    « du revers de la main a balayé toutes nos revendications, allant même jusqu’à dire que le recours à la protesta est devenu une mode.

    Eh bien, nous aimons la mode ! » nous dira un des protestataires. Avant de nous parler de la plateforme de revendications, les travailleurs nous ont assuré qu’ils ne se reconnaissaient plus dans le syndicat actuel de leur entreprise, et qu’ils comptaient, dans un avenir proche, créer une autre structure syndicale
    réellement représentative. La plateforme
    de revendications des postiers comporte 11 points, dont une augmentation de 100% des salaires de base et le rappel des primes non perçues depuis 2004. Les grévistes, ceux notamment du centre des chèques postaux, affirment : « Nous sommes en grève illimitée jusqu’à satisfaction totale de nos revendications

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