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Egypte : La dernière manoeuvre sanglante du pharaon... Le régime manipule des faux manifestants "pro-Moubarak", des policiers en civil ont chargé les manifestants à coups de bâton et de couteau, ou à cheval et à dos de dromadaire. qui sont des assassins policiers et forces spéciales en civil qui attaquent violemment les manifestants
mercredi 2 février 2011, par
La dernière manoeuvre sanglante du pharaon...
Moubarak veut en finir avec les manifestations et tente son va-tout pour casser le mouvement...
Les partisans du président égyptien jettent des blocs de pierre sur leurs adversaires.
Des gaz lacrymogènes d’origine inconnue ont été tirés contre les manifestants anti-Moubarak à la nuit tombée près de la place Tahrir
Le pouvoir a orchestré de fausses manifestations de gens qui lui sont liés notamment des policiers et forces spéciales en civil qui attaquent violemment les manifestants... et les forces armées laissent faire puis font semblant de s’interposer pour se faire passer comme des défenseurs de tous les Egyptiens. Les manifestants anti Moubarak s’efforcent de montrer aux caméras de TV présentes place Tahrir les insignes de sécurité prélevées sur les "pro Moubarak" pour prouver que les violences ont été créées par des membres des forces de sécurité habillés en civil. Ils diffusent aussi les numéros de leurs insignes sur Twitter.
En réalité, toute cette opération violente et grossière a été programmée à la fois par Moubarak et l’armée. Ne pouvant attaquer violemment les manifestants qui le contestent et ne pouvant les isoler, Moubarak les fait attaquer par des assassins du pouvoir en civil, de soi-disant partisans de Moubarak.
Les incidents font suite à l’allocution télévisée du président Hosni Moubarak, qui a annoncé mardi soir qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat lors de la présidentielle de septembre, mais ne quitterait pas le pouvoir d’ici là. Dès ce moment, sur ordre du pouvoir, les forces d’assassins en civil ont commencé à sortir dans les rues...
Mercredi matin, un porte-parole de l’armée égyptienne Ismail Etman, a demandé mercredi aux Egyptiens, et en particulier les jeunes, de cesser de manifester. "Votre message est passé, vos revendications sont connues", a souligné le porte-parole, en appelant à un retour à la normale.
Au lendemain de la mobilisation géante qui a rassemblé plus d’un million de personnes, et alors que le président égyptien a annoncé qu’il ne quittera pas le pouvoir avant l’élection présidentielle de septembre, de violents heurts opposent dans la capitale les pro et les anti-Moubarak. Les partisans de Moubarak attaquent les opposants sur la place Tahrir. L’armée prétend qu’elle essaie de séparer les deux camps pour justiifier du caractère indispensable de son intervention et donner crédit à sa demande que les manifestants quittent la place.
Des coups de feu sont entendus place Tahrir, selon Al Jazeera. Le ministère de l’Intérieur nie la présence de policiers en civil parmi les manifestants, alors que les anti-Moubarak accusent le gouvernement d’avoir envoyé des groupes de casseurs.
Des bagarres ont éclaté, dégénérant ensuite en véritables combats de rue. Les protagonistes s’affrontaient à coups de pierres, bâtons et divers projectiles, se pourchassant mutuellement. A un moment, des pro-Moubarak ont chargé la foule à dos de cheval et de chameau, frappant les manifestants anti-Moubarak à coups de bâtons. Le protestataires se sont défendus, faisant tomber les agresseurs de leurs montures avant de les frapper violemment.
Des manifestants avaient le visage ensanglanté et de nombreux blessés ont été transportés dans un poste de secours de fortune, installé dans une mosquée voisine. Des soldats ont tiré en l’air pour tenter de ramener le calme, mais les affrontements se sont poursuivis.
Les militaires contrôlant les accès de la place Tahrir ne sont dans l’ensemble pas intervenus. La plupart des soldats ont trouvé refuge à l’intérieur, ou derrière leurs blindés. "Pourquoi vous ne nous protégez pas ?", criaient des manifestants anti-Moubarak. Les soldats ont répondu qu’ils n’avaient pas d’ordre en ce sens, et demandé aux manifestants de rentrer chez eux.
De nombreux protestataires accusaient l’armée d’avoir intentionnellement laisser les agresseurs pénétrer sur la place. "Hosni a ouvert la porte à ces voyous", hurlait un homme muni d’un porte-voix. "Ce sont des voyous payés", affirmait un autre manifestant, Emad Nafa. "L’armée est négligente. Ils les ont laissés entrer".
Le pouvoir égyptien refuse les appels à une transition immédiate du pouvoir, a indiqué mercredi le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Hossam Zaki, après des appels répétés en ce sens au sein de la communauté internationale, notamment des Etats-Unis et de l’Union européenne.
Le pouvoir va tout mettre en oeuvre pour tenter d’empêcher les gens de manifester, analysait auparavant Ahmed Abdel Hamid du Comité révolutionnaire, un des mouvements de jeunes qui ont organisé les manifestations. "Entre le discours chargé d’émotion de Moubarak, la fermeture des banques, la pénurie de nourriture et de marchandises, l’envoi de voyous pour intimider les gens, il y a tous les moyens de faire pression sur eux", a-t-il noté.
Messages
1. Egypte : La dernière manoeuvre sanglante du pharaon... Le régime manipule des faux manifestants "pro-Moubarak", des policiers en civil ont chargé les manifestants à coups de bâton et de couteau, ou à cheval et à dos de dromadaire. qui sont des assassins policiers et forces spéciales en civil qui attaquent violemment les manifestants , 3 février 2011, 05:18, par Robert Paris
Les heurts survenus mercredi sur la place Tahrir, dans le centre du Caire, ont fait trois morts, selon la chaîne Arabia qui cite le ministre égyptien de la Santé.
Un médecin présent sur les lieux a déclaré pour sa part à Reuters qu’il avait comptabilisé 1.500 blessés environ dans le poste médical d’urgence improvisé sur la place Tahrir.
Dans un précédent bilan, le ministre avait fait état d’un mort - un militaire tombé d’un pont - et 611 blessés.
La plupart des blessés ont été atteints à la tête par des pierres lors des affrontements entre partisans et opposants au président Hosni Moubarak, avait alors précisé Ahmed Farid.
Mais il ne s(agit ni de manifestants por-Moubarak ni de partisans du président mais de forces de police camouflées et de forces spéciales....
Il n’y a pas eu de blessés par balles, soulignait-il encore dans cette intervention télévisée pour faire croire à des civils en lutte entre eux...
Dans la soirée, le vice-président égyptien Omar Souleimane a appelé les manifestants à rentrer chez eux et a conditionné l’ouverture d’un dialogue avec les forces politiques à l’arrêt des manifestations de rue, rapporte l’agence officielle de presse Mena.
Il a souligné que son appel s’adressait aussi bien aux adversaires qu’aux partisans d’Hosni Moubarak, que de violents accrochages ont opposés dans la journée au Caire.
Mais quelque 2.000 manifestants se trouvaient toujours place Tahrir, épicentre de la contestation contre le régime d’Hosni Moubarak. "Nous ne partirons pas", promet Khalil, un sexagénaire armé d’un bâton. "Tout le monde reste en place."
2. Egypte : La dernière manoeuvre sanglante du pharaon... Le régime manipule des faux manifestants "pro-Moubarak", des policiers en civil ont chargé les manifestants à coups de bâton et de couteau, ou à cheval et à dos de dromadaire. qui sont des assassins policiers et forces spéciales en civil qui attaquent violemment les manifestants , 3 février 2011, 07:11, par aziz
L’armée égyptienne procède jeudi matin à des arrestations, après les violences provoquées par des partisans d’Hosni Moubarak sur la place Tahrir, indique la chaîne Al Arabia. La chaîne avait indiqué auparavant que des véhicules militaires s’étaient déployés sur la place occupée depuis 10 jours par des manifestants pris pour cible par des coups de feu tirés par des supporters du président égyptien. Ces coups de feu auraient fait quatre morts et 13 blessés, selon un médecin présent sur les lieux et cité par la chaîne de télévision.
3. Egypte : La dernière manoeuvre sanglante du pharaon... Le régime manipule des faux manifestants "pro-Moubarak", des policiers en civil ont chargé les manifestants à coups de bâton et de couteau, ou à cheval et à dos de dromadaire. qui sont des assassins policiers et forces spéciales en civil qui attaquent violemment les manifestants , 3 février 2011, 10:20, par Max
A la radio française les messages appelant à ne pas se rendre en Egypte ou à en partir, sont incessants.
Evidemment l’ambassadeur français au Caire, fait des réunions avec les "ressortissants français" pour les inciter à partir de la ville (plusieurs dizaines de milliers de français seraient concernés et en tout cas des centaines milliers d’étrangers en général), car "c’est une situation insurectionnelle".
La procédure d’évacuation forcée des civiles français n’est pas lançée officiellement mais l’Etat français prépare les esprits.
Ce sont ces procédures qui font parties des signes du début d’une répression totale d’un mouvement insurectionnel. (Lire sur le Rwanda)
Mais encore faudrait il que les étrangers puissent partir alors que les aéorports sont paralysés et que les résidents ne veulent pas forcément partir. Ces milliers de gens sont les témoins et aussi un "soutien involontaire" aux manifestants, grévistes et au prolétariat qui s’organise. Car peut être que sans eux la répression totale aurait
déjà commencé ?
4. Egypte : La dernière manoeuvre sanglante du pharaon... Le régime manipule des faux manifestants "pro-Moubarak", des policiers en civil ont chargé les manifestants à coups de bâton et de couteau, ou à cheval et à dos de dromadaire. qui sont des assassins policiers et forces spéciales en civil qui attaquent violemment les manifestants , 4 février 2011, 14:47, par le scribe
« La Première Période intermédiaire va voir bousculées les valeurs fondamentales des Pharaons à la fin du règne du roi Pépy II, fils d’Ânkhsenpépy II. »
"LE TEMPS DES TROUBLES
"Vers 2260 avant notre ère, l’Egypte se morcelle, une révolution brutale et sanglante éclate, les riches sont ruinés, leurs biens pillés, leurs tombeaux détruits et livrés aux pilleurs de tombes. « La résidence royale a été ravagée en une heure », écrit un scribe. « Je médite, raconte un autre scribe, sur les événement. Des changements s’opèrent, ce n’est déjà plus comme l’an dernier, chaque année est plus pesante que l’autre. Le pays est bouleversé. » Le pharaon, si proche des dieux, croyait - on avec certitude quelques années auparavant, a perdu peu à peu beaucoup de son prestige. Si certains Egyptiens se lamentent de ces bouleversements, cette révolution est bénéfique pour d’autres. Profitant des troubles, le peuple s’approprie les procédés rituels et magiques des rites funéraires, jusqu’alors réservés au roi et aux grands, et accède à son tour à l’immortalité : De nouvelles notions religieuses et morales se font jour dans le pays : la diffusion du culte d’Osiris, parti de Bousiris dans le Delta, s’étend sur tout le territoire ; le peuple voit aussi s’ouvrir devant lui l’accès aux charges de l’Etat. Des rois sans pouvoir se bousculent pour le trône et se succèdent à un rythme effréné. "Soixante-dix rois en soixante-dix jours", écrira, des siècles plus tard, l’historien Manéthon dans son Histoire d’Egypte, dont seuls quelques fragments, transcrits par des historiens plus tardifs, nous sont parvenus. Plus on s’éloigne de Memphis, plus les princes refusent obéissance au pharaon."