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Algérie : l’UGTA est toujours le fervent soutien de la dictature !!!

samedi 5 février 2011, par Robert Paris

"L’UGTA, fidèle à sa ligne de défense des intérêts des Travailleurs Algériens dans la Stabilité Nationale, rappelle à ceux qui ne le savent pas encore, que la protection de l’outil de production et de l’emploi est une des premières missions du syndicaliste et que c’est dans cet esprit seulement et dans celui là, que des structures de veille ont été mises en place."

L’Union générale des travailleurs algériens vient de se donner la responsabilité de protéger les entreprises d’éventuels dérapages en cas de manifestations, à travers l’installation de comités de vigilance au sein des entreprises. Cet engagement, faut-il le rappeler, vient d’un partenaire du gouvernement dans le cadre du pacte économique et social dont le principe de renouvellement a été adopté lors de la dernière tripartite.

Cependant, cette sortie de la Centrale syndicale intervient à un moment où l’Algérie est exposée au risque de voir une protestation sociale éclater.

Ainsi, l’UGTA est à la base un syndicat qui représente moralement les travailleurs et dont le rôle principal est de faire entendre leurs voix concernant leurs différentes préoccupations socioprofessionnelles à travers différents moyens tels que le dialogue ou les grèves.

Cependant, la Centrale syndicale veut s’impliquer autrement à travers la protection des outils de production et de travail, en plus d’essayer de convaincre les travailleurs de ne pas tomber dans l’appel à la protestation, sachant qu’ils sont récupérables vu leurs problèmes qui ne sont toujours pas réglés, notamment ceux liés aux conséquences de la privatisation et la dissolution des entreprises publiques.
L’UGTA se proclame protecteur des entreprises

Dans ce cadre, l’union de la wilaya d’Alger de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a instruit ses unions locales de mettre en place des comités de coordination et de veille afin de « sauvegarder l’outil de travail ». C’est en tout cas ce qui a été rapporté par l’APS.

Cette décision a été rendue publique suite à une réunion de l’ensemble de l’encadrement de ses dix unions locales, les responsables des zones industriels de Rouiba, Reghaïa, Oued Semar, El Harrach, Chéraga, et Baba Hassen, ainsi que les responsables des ports et aéroports pour les instruire de sensibiliser les travailleurs sur le maintien d’un « climat sain dans le milieu du travail ».

A ce propos, le secrétaire général de la wilaya d’Alger, Salah Djenouhet, membre du secrétariat national de l’UGTA chargé des Finances, et membre du RND, parti de Premier ministre Ahmed Ouyahia, a indiqué que la réunion à laquelle s’est joint le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, avait pour objectif d’« inciter les cadres syndicaux à sensibiliser les travailleurs pour l’instauration et le maintien d’un climat sain et serein dans le milieu du travail ». Dans ce contexte, l’union de la wilaya d’Alger a également instruit ses représentants d’installer « des comités de coordination et de veille au niveau des dix unions locales ».

Plus explicite, M. Djenouhet dira que cette réunion s’inscrivait dans le cadre du « processus de préservation de l’outil de production et de travail ». Pou un cadre syndical dont le nom n’a pas été cité par l’APS, l’installation de ces comités de « vigilance » a pour objectif « la prévention contre tout dérapage pouvant toucher l’outil de travail des entreprises lors de manifestations ».

Mille syndicalistes ont pris part à ce rassemblement qui a eu lieu dans l’enceinte de l’UGTA en présence du patron de la Centrale, Abdelmadjid Sidi Saïd qui dira : « Quels que soient les difficultés et les problèmes auxquels nous sommes confrontés, aucune personne n’a le droit de perturber le pays.

Nous constatons au fil des jours qu’il y a un acharnement des médias étrangers, ils incitent à la révolte et appellent à la déstabilisation d’un pays souverain. Certains pays étrangers veulent que l’Algérie replonge dans le sang et les larmes ».

Le 20 janvier 2011

Voici ce que déclare l’UGTA :

Une conférence nationale des cadres syndicaux de la wilaya d’Alger était prévue dans les prochains jours. Mais, compte tenu de la situation caractérisée « par des rumeurs et certains appels », la Centrale syndicale a instruit le secrétaire général de l’Union de wilaya d’Alger (UW) de tenir une rencontre dans l’urgence. Salah Djenouhat, réélu lors du dernier congrès de l’UW, qui présidait hier la réunion au siège de l’ex-Foyer civique, l’a bien précisé : « Cette rencontre revêt un caractère d’urgence, compte tenu de la situation et du climat général qui prévalent. C’est une réunion de sensibilisation et de mobilisation pour assainir le climat dans le monde du travail. » Il a été demandé aux cadres syndicaux d’Alger, venus par centaines, d’être présents sur les lieux de leur travail « dans un climat sain et de solidarité ». Pour couper court à toute tentative de justifier la moindre manifestation, M. Djenouhat, qui est également secrétaire national chargé des finances, de l’administration et du patrimoine de l’UGTA, a indiqué que, hormis deux ou trois problèmes au niveau d’Alger, il n’y aucun tracas. « En dehors des orientations, des instructions et des appels de l’UGTA, ne répondez aux sollicitations de personne. » Salah Djenouhat a indiqué que des comités de veille et de vigilance allaient être installés au niveau des Unions territoriales situées dans les zones industrielles de Rouiba, Oued Smar, Baba Ali et Chéraga ainsi qu’au niveau du port et de l’aéroport. « Nous ne partons pas en guerre, ce sont des mesures préventives. » De son côté, Abdelmadjid Sidi Saïd a fait une intervention assez virulente, en réponse au matraquage des médias français. « Nous n’avons de leçons de démocratie à recevoir de personne », lancera-t-il.
« Nous sommes un pays mûr. Les pires moments, nous avons dû les affronter seuls, sans l’aide de quiconque. » Il a réitéré les orientations données par son camarade, non sans dénoncer de nouveau les scènes de pillage et de saccage. « Une entreprise détruite
à El Harrach vient de laisser sur la paille 600 travailleurs », dira-t-il en insistant sur la préservation de l’outil de production : « Nous n’accepterons jamais l’utilisation de la démocratie pour casser le pays. Il n’est pas non plus question de retourner à la décennie rouge. »

L’UGTA et le PT dénoncent tout (y compris la révolte) sauf la dictature :

"L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et le Parti des travailleurs (PT) ont dénoncé, hier, à Alger, les actes de spéculation engendrant l’augmentation des prix des produits de large consommation ayant provoqué les récentes émeutes des jeunes.
Réagissant aux "violentes émeutes des jeunes touchant plusieurs wilayas du pays, provoquées par la flambée subite des prix des produits de base, et de rumeurs diverses", l’UGTA et le PT ont dénoncé et condamné, dans une déclaration commune, "les actes de spéculation qui, sous couvert de marché mondial, ont provoqué cette augmentation abusive des prix touchant les produits de base et de large consommation". L’UGTA et le PT ont également dénoncé, dans cette déclaration commune, "les acteurs de cette spéculation sur les produits de large consommation, qui ont porté atteinte d’une manière honteuse au pouvoir d’achat des travailleurs, des retraités et de leur famille". Considérant cette spéculation "provocatrice" comme une "atteinte frontale" à l’effort national pour l’amélioration des conditions de vie et du bien être social de population et à la reconstruction nationale, ils ont soutenu , à cet effet, que cette spéculation "est également une provocation aux lois de la République".
Enregistrant "la volonté" d’apaisement des pouvoirs publics matérialisée dans les mesures décidées par le Conseil interministériel pour juguler la flambée des prix du sucre et de l’huile, l’UGTA et le PT ont réaffirmé, à ce propos, "leur attachement" aux principes de protection de l’outil de production nationale, énoncés dans les lois de finances complémentaires 2009 et 2010.
Tout en mettant en relief les mesures prises pour sauvegarder le pouvoir d’achat des citoyens, l’UGTA et le PT ont estimé, dans ce cadre, que "les pouvoirs publics doivent s’atteler avec les partenaires socio-économiques à mettre sur pied un mécanisme durable et opérationnel pour maîtriser les prix de produits de large consommation, incluant la réintroduction d’organismes publics de production et de commercialisation". C’est dans ce sens qu’ils ont soutenu qu"’un tel mécanisme renforcera la cohésion sociale et mettra fin au monopole destructeur de certains opérateurs privés qui fragilisent le tissu social".
Exprimant, par ailleurs, leur "solidarité" avec les préoccupations sociales "légitimes" des jeunes, ils ont estimé, à la même occasion, que "le saccage des services publics, des biens privés, des établissements scolaires, des unités sanitaires, sociales et de production comme une atteinte aux biens de la collectivité nationale". C’est ainsi que l’UGTA et le PT ont mis en avant, dans cette déclaration, leur conviction que la prise en charge et le traitement des préoccupations socio-économiques de la société, et particulièrement de sa jeunesse, "se réalisent sur des bases d’écoute, de confiance et de dialogue".

Collusion syndicats-patronat

Le siège de la CIPA a organisé, hier, une conférence de presse de presse animée conjointement par la coordination patronale et l’UGTA. Outre la question du visa imposé aux opérateurs algériens par les services consulaires français, opérateurs économiques et UGTA se sont exprimés sur les derniers évènements en rapport avec l’augmentation des prix de certains produits de large consommation. A ce propos, tout en soulignant le caractère légitime des revendications des jeunes, les intervenants étaient unanimes à dénoncer les débordements qui ont donné lieu à des destructions de biens publics et privés. Le président de la CGEA (confédération générale des entrepreneurs algériens) a, dans ce sens, déploré de tels actes « qui nuisent à l’image du pays ». Selon M. Habib Yousfi, « s’il y a inflation des prix, les autorités auraient pu expliquer les motivations de ces hausses ». Aussi, a-t-il reproché aux jeunes cette façon de manifester pour faire passer leur message ». Et d’ajouter qu’il « y a un malaise dans le pays et que les pouvoirs publics auraient du prendre les mesures pour rassurer les opérateurs et le citoyen ». Précisant qu’il s’agit de manifestations de mécontentement et, non d’émeutes, le président de la CGEA parlera de « déficit de communication » entre les décideurs et la base, ajoutant que le patronat a, à maintes fois, attiré l’attention des autorités publiques sur la nécessité du dialogue or, a-t-il déploré, « il n’y a pas eu de dialogue avec les pouvoirs publics depuis 2009 ». La solution, dira t-il réside dans la réduction du taux de l’inflation et de la stimulation de la PME. Pour sa part, le président de la CIPA a affirmé que les problèmes sociaux ne sont pas spécifiques à l’Algérie et que notre situation est meilleure que dans d’autres pays. M. Abdelaziz Mehenni estime que si le chômage est une réalité, il reste que nos jeunes manquent également de qualification. Le patron de la confédération algérienne des industriels et producteurs algériens (CIPA) estime que « la violence n’est pas le moyen indiqué pour revendiquer ou faire valoir des droits » et « les jeunes ne doivent pas céder à la manipulation » déclarant par la même occasion que les dégâts induits par la destruction des biens a dépassé les 500 milliards de centimes. La même position a été exprimée par le secrétaire général de l’UNEP (Union des entrepreneurs algériens) qui considère que « qu’en tant qu’opérateurs publics, nous ne pouvons regarder et laisser faire ». M. Ali Slimani s’est interrogé, dans ce sens, sur le fait que « qu’au moment où l’Etat engage des mesures pour réguler le marché, il obtient des soulèvements ». »Est-ce à dire que certaines mesures ont dérangé certaines parties » ? Selon lui, « l’Etat doit tirer des enseignements de ces évènements et agir vite ». D’autre part, il lancera un appel aux parents pour raisonner leurs enfants car « il est inadmissible que ces jeunes pillent sans impunité ». Concernant le visa imposé aux opérateurs algériens par les services consulaires français, M. Slimani dira que les initiateurs de cette mesure « se trompent sur les objectifs des algériens ». Les opérateurs algériens cherchent des partenariats et ne demandent pas une résidence ou des soins et n’accepteront jamais que des mesures discriminatoires leur soient réservées ». « Notre position relève d’une question de principe et c’est pourquoi nous avons interpellé le ministre délégué à la communauté algérienne à l’étranger ainsi que les pouvoirs publics pour qu’ils puissent réagir par rapport à cette mesure » a-t-il ajouté. Le représentant de l’UGTA rejoindra la position du patronat pour dire la necessité de promouvoir le dialogue au sein de la tripartite. A ce titre, M. Abdelkader Malki a mis en évidence la volonté des parties de la tripartite pour construire le pacte économique tout en soulignant les efforts consentis par l’Etat dans les domaines du logement et de l’emploi. Dans le même ordre d’idées, il dira la nécessité d’impliquer les jeunes dans la construction du tissu économique à travers l’encouragement à l’investissement. D’autre part, M. Malki plaidera pour l’amélioration du pouvoir d’achat par l’amélioration des salaires.

Le 18 janvier, à la Bourse du travail d’Alger, le secrétaire général du syndicat officiel, l’UGTA, réunissait quelque 1 000 syndicalistes de la région. Il les appelait à maintenir un « climat sain et serein dans le milieu professionnel » et les mettait en garde « contre tout dérapage » , car, ajoutait-il, « quelles que soient les difficultés et les problèmes auxquels nous sommes confrontés, aucune personne n’a le droit de perturber le pays ».

Et Sidi Saïd de dénoncer les médias étrangers qui dénigrent l’Algérie ainsi que « la mondialisation dangereuse » qui est « une tentative de recolonisation sous une autre forme, notamment celle de pousser le peuple à l’émeute sous le beau slogan de la démocratie. Il est immoral d’appeler à la révolte ».

La révolte, qui semble l’inquiéter autant qu’elle inquiète Bouteflika, avait déjà explosé deux semaines plus tôt, les 4 et 5 janvier à Oran et Alger avant de s’étendre pendant plusieurs jours dans tout le pays. Sans aucun appel. Encouragée seulement par la révolte de la jeunesse tunisienne.

Il y a un an, presque jour pour jour, le 12 janvier 2010, le secrétaire général de l’UGTA déclarait déjà que les travailleurs « doivent intégrer la sagesse et la civilité dans leur action ». Il s’agissait de prêcher la reprise du travail aux deux plus gros centres industriels du pays. Les 7 000 ouvriers du complexe sidérurgique d’El Hadjar, près d’Anaba, ancienne entreprise publique devenue en 2001 propriété du groupe Arcelor-Mital, était en grève contre la menace de fermeture d’un des ateliers, la cockerie, et le licenciement de 350 salariés. Sourds aux appels à la sagesse, ils ont eu gain de cause. Simultanément, l’usine automobile de Rouiba (dans la banlieue d’Alger), une entreprise toujours publique de 5 000 travailleurs, qui produit bus et camions, était en grève contre l’accord salarial « tripartite » que venaient de passer patronat, gouvernent et UGTA, portant le salaire minimum de 12 000 dinars à sa valeur actuelle de 15 000 dinars. Cette augmentation paraissait dérisoire aux ouvriers au regard de la hausse du coût de la vie.

la grève des 5 000 ouvriers de la Société nationale de véhicules industriels (SNVI) de Rouiba (Mitidja) avec sa violente répression policière contre les travailleurs ouvre, peut-être, une nouvelle période pour le mouvement ouvrier algérien. La grève a été déclenchée contre l’accord direction-UGTA, pour l’augmentation des salaires et contre la suppression du droit de départ à la retraite anticipée ou sans condition d’âge basé sur 32 ans de service. Manifestations devant le siège du syndicat, barrages routiers et affrontements ont ponctué le mouvement.

La colère gronde contre l’UGTA, accusée d’avoir « livré les travailleurs à l’injustice et à l’exploitation en cédant sur leurs droits », selon les propos d’un travailleur rapportés par le quotidien El Watan.

«  Le pouvoir d’achat ne cesse de dégringoler et notre situation de se dégrader. Les hauts responsables voient leurs revenus croître sans cesse et nous autres, simples travailleurs, subissons le diktat d’un pouvoir qui n’a d’yeux que pour les intérêts restreints d’une certaine classe », déclare un autre. Trahis, menacés de licenciements ou de retenues de jours de grève par les représentants même de l’UGTA, c’est la mort dans l’âme que les travailleurs ont repris leur poste, neuf jours plus tard, en attendant l’ouverture des négociations pour lesquelles ils ont décidé de créer un « comité de suivi » indépendant du syndicat.

A Rouiba, lors du dernier mouvement, les cadres syndicaux UGTA de la zone industrielle de Rouïba ont organisé un rassemblement devant le siège de l’union locale pour dénoncer les décisions annoncées à l’issue de la tripartite de début décembre 2009 et ont du même coup fait savoir qu’ils désapprouvent la position de leur centrale qui a consisté à entériner ces décisions. La fronde contre ces mêmes décisions et la centrale UGTA s’est à nouveau exprimée dans cette zone sensible, avec pour acteurs les cinq mille travailleurs du complexe véhicules de la SNVI. Ils ont déclenché, dimanche, une grève spontanée qui a paralysé l’immense complexe.
Leurs revendications se résument à deux points : rejet catégorique des accords passés entre l’UGTA et le gouvernement lors de la dernière réunion tripartite et exigence du maintien de l’actuel système de départ à la retraite.
Ce pourquoi leur mouvement n’est pas banal en ce temps où la contestation sociale fuse un peu partout, c’est qu’il s’est produit dans une entreprise censée être syndicalement dans l’orbe de l’UGTA, et en dehors du canal sur place de celle-ci. C’est là le signe que l’organisation que préside Sidi Saïd est en train de perdre pied dans une zone où elle a régné sans partage syndicalement et dont elle puisait une bonne part de sa légitimité en termes de représentation du monde du travail.
Parce que venu de Rouïba et spécialement du complexe SNVI qui est en effectifs de travailleurs le plus important pourvoyeur local d’affiliés à l’UGTA, le coup de semonce est rude pour la centrale de la place du 1er Mai. Il est en effet la démonstration que la désaffection dont elle fait l’objet de la part des salariés s’exprime et se manifeste même dans ses fiefs traditionnels réputés pour lui être inconditionnellement fidèles.
La fronde anti-UGTA qui s’exprime à Rouïba n’est pas à prendre à la légère par Sidi Saïd, d’autant que sa centrale vient de sortir d’une cuisante déconvenue que lui ont infligée ses affiliés syndicaux dans le secteur de l’Education nationale, en prenant fait et cause pour la grève générale organisée récemment par les syndicats autonomes et dont elle s’était démarquée.
La nouveauté à la base syndicale de l’UGTA est que ses adhérents font fi de sa discipline organique et passent outre ses orientations et instructions. Preuve s’il en est qu’ils ne se reconnaissent plus dans une organisation qu’ils accusent ouvertement « de livrer les travailleurs à l’injustice et à l’exploitation en cédant sur leurs droits ».

Lors de la nouvelle vague de révolte, il importe que les travailleurs s’organisent en comités pour construire leur organisation indépendante du pouvoir car l’UGTA ne l’est pas...

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