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Espagne : à la suite des révolutions du monde arabe, vive la révolte sociale des jeunes et des travailleurs contre l’austérité et les classes dirigeantes

samedi 21 mai 2011, par Robert Paris

Espagne : à la suite des révolutions du monde arabe, vive la révolte sociale des jeunes et des travailleurs contre l’austérité et les classes dirigeantes

La Puerta del Sol, à Madrid, a pris des airs de Place Tahrir, au Caire. Depuis dimanche, mobilisés par les réseaux sociaux sur internet, une foule croissante de jeunes occupe la place emblématique de la capitale espagnole. Le mouvement est spontané. Il a gagné les grandes villes du pays et a pris de court les organisations politiques et syndicales, comme les médias traditionnels.

Liée à la grave crise que traverse l’Espagne (le chômage atteint 43,5% chez les moins de 30 ans) et à la dégradation spectaculaire du contexte économique de ces dernières années, c’est une contestation radicalement nouvelle, dont il va falloir tenir compte si elle perdure. Elle pourrait s’étendre à d’autres pays européens qui traversent des difficultés économique durables.

Les jeunes ont adopté les méthodes de mobilisation du "printemps arabe". Ils s’en prennent au système politique dans son ensemble, à la gauche au pouvoir, comme à l’opposition de droite. Ils dénoncent la corruption et affirment que l’Espagne ne connaît pas une "vraie démocratie". Sur twitter, ils suivent le "hashtag" #spanishrevolution, une référence lointaine à l’anarchisme des années trente et un signe de leur volonté de faire des émules au-delà des frontières du pays.

La contestation des jeunes espagnols est une nouvelle expression du malaise qui gagne l’Europe et qui se traduit par une montée des populismes. Les élections locales et régionales de dimanche ont servi de prétexte à la mobilisation. Celle-ci est menacée mercredi par une mesure d’interdiction des principales

En marge des élections municipales et régionales qui auront lieu le 22 mai prochain, des manifestations ont pris forme dans toute l’Espagne. A Madrid, la Puerta del Sol est occupée par environ 700 personnes depuis dimanche soir.

Certains parlent déjà d’une révolution espagnole, comparant ces évènements à ce qui s’est passé en Egypte. On ne peut pas parler d’une révolution à proprement parler car le mouvement est encore trop faible pour utiliser un terme aussi fort.

Ce mouvement citoyen a démarré via Facebook où un évènement a été créé appelant à « prendre la rue » le 15 mai. Une réunion était alors prise dimanche soir à partir de 18h à Madrid et dans les principales villes du pays. Les madrilènes ont alors décidé d’occuper la Puerta del Sol, la place centrale de Madrid dans le but de rester jusqu’au 22 mai et de faire entendre leur voix. Chaque soir à 20h, les manifestants convoquent des rassemblements massifs jusqu’aux élections.

« Le Mouvement 15-M » est composé en majorité de jeunes, bien que l’on trouve également des chômeurs, des femmes de ménage et des salariés. Tous sont indignés par le système politique et économique mis en place et appellent à un changement réel et brutal.

Bien que la police ait tenté de déloger les manifestants mardi matin, le mouvement perdure et s’organise. Des commissions ont été mises en place pour gérer la communication, les infrastructures, les actions, la nourriture ou encore la propreté. Tout se fait dans la bonne humeur et dans le respect, sans aucune violence apparente.

Chacun participe à sa manière à ce mouvement. Les plus âgés dorment chez eux tandis que les plus téméraires dorment à même le goudron. Le centre-ville s’est transformé en village géant. Des gens ont apportés des fauteuils, des canapés, une infirmerie, un espace presse, un endroit pour objets perdus et un espace nourriture ont été mis en place. Des personnes anonymes apportent de la nourriture, d’autres viennent s’informer pour connaitre les motivations du mouvement. Des affiches ont été collées par ci par là lançant des messages forts comme « Je ne suis pas anti-système, le système est anti-moi », « Les partis et l’Etat sont le crime organisé » ou encore « Vous sauvez les banques, vous volez les pauvres ».

Ce mouvement traduit le ras le bol général qui existe dans le pays fortement touché par la crise. Le taux de chômage (21%) est l’un des plus élevé d’Europe et la situation de l’emploi est extrêmement précaire. Certains étudiants quittent l’université avant la fin de leur cursus devant l’avenir noir qui leur est réservé (le taux de chômage atteint 40% chez les moins de 30 ans). Alors aujourd’hui, les manifestants demandent juste à être écouté, à un emploi sûr, à une situation stable, à une vie décente tout simplement.

Inspiré par la révolution égyptienne, le "Mouvement du 15 mai" a été lancé dans une cinquantaine de villes en Espagne sur les réseaux sociaux et relayé par des sms pour lutter contre le chômage et la corruption à quelques jours des élections municipales.

Une mobilisation de la jeunesse d’Espagne, en cours depuis lundi soir, attire une participation croissante à Madrid et à Barcelone. Dans la capitale espagnole, 2000 "indignés" ont passé la nuit de ce mardi à ce mercredi sur la Plaza del Sol, tandis que la Plaça de Catalunya, à Barcelone, a rassemblé quelque 300 personnes. Ces mobilisations, convoquées par une association intitulée "Démocratie réelle, maintenant !", concernent des jeunes, des employés de conditions modestes, ou encore des demandeurs d’emploi d’âge mûr, et des femmes. Elles s’accompagnent dans la journéed’interruptions de la circulation sur les grandes avenues, occasionnées par plusieurs milliers de manifestants. Plus ou moins exclus d’un système économique et politique qu’ils souhaitent avertir, dans un contexte de chômage écrasant, les manifestants annoncent leur présence sur les places occupées, jour et nuit jusqu’à dimanche, journée d’élections municipales, et gouvernementales, dans la plupart des régions autonomes, à l’exception de la Catalogne.

Cette "spanish revolution" a fait l’objet de plusieurs évacuations des places occupées, par les services de police, mais en vain, la détermination des participants correspondant à une lame de fond sociale. Organisé grâce aux réseaux Internet Twitter et Facebook, ce mouvement dispose même de ses services de nettoyage des lieux, de communication vers la presse, et de contrôle de la consommation d’alcool. De même, à Madrid, des matelas et des coussins, à même le sol, permettent de passer les nuits sans difficultés, tandis que des habitants et des restaurateurs alimentent les protestataires. Pour amplifier l’impact souhaité, dans les capitales, les organisateurs, qui sur une autogestion efficace, fournissent même des conseils logistiques à leurs homologues des villes moyennes. Les difficultés économiques et morales de l’Espagne, qui s’expriment ainsi dans la rue, donnent lieu à une clameur d’un tout nouveau genre, dans une exigence de transparence des affaires publiques. Ce mercredi, en Catalogne, ce mouvement s’est étendu aux villes de Lleida et Vic, après avoir été comparé par la BBC à la version égyptienne du printemps arabe.

En effet plus de 20% de la population active est sans emploi et près de la moitié des espagnols de moins de 25 ans n’a pas de travail.

Une situation inacceptable pour les manifestants qui refusent de payer la crise du système bancaire qui frappe très durement leur pays et revendiquent l’instauration d’une "véritable démocratie maintenant".

La manifestation du 15 mai 2011 contre le plan d’austérité espagnol tourne à l’affrontement avec les forces de l’ordre à Madrid. 24 personnes on été interpellées, et cinq policiers blessés selon les autorités. Un groupe a perturbé la circulation dans la capitale en s’asseyant sur l’une des principales voies de la ville. Le défilé avait pourtant débuté dans le calme, hier en fin d’après-midi. A une semaine d‘élections municipales cruciales pour la majorité socialiste, des manifestations ont été organisées dans 50 villes du pays. Pas question pour ces Espagnols de payer la facture d’une crise financière qui n’est pas la leur mais celle des banquiers et des politiques, selon les organisateurs du mouvement

A Madrid, la police a procédé à plusieurs arrestations tard dans la nuit du dimanche 15 mai après une manifestation pacifique contre les mesures d’austérité du gouvernement, qui s’était terminée par de violents affrontements. Bien que des rassemblements se soient tenus dans 50 villes à travers le pays, la plupart des affrontements eurent lieu dans la capitale. La majorité des manifestants était des jeunes se plaignant de ne pas être assez bien payés ou de ne pas pouvoir trouver de travail malgré un haut niveau d’étude. L’Espagne a l’un des taux de sans-emploi le plus élevé de la zone euro avec 21,3% et 4,9 millions de chômeurs. Quelques heures avant, des dizaines de milliers d’étudiants, de groupes et de chômeurs ont marché sous la bannière de "Nous ne sommes pas de la marchandise aux mains des politiciens et des banquiers".

Un campement de protestation installé en plein centre de Madrid (place de la Puerta del Sol) le 17 mai 2011 a été démantelé par les forces de l’ordre espagnoles. Les organisateurs du sit-in réclamaient un changement politique et social dans le pays :

« nous allons camper ce soir ici sur la place de la Puerta del Sol à Madrid… dit le haut parleur... Revolution, révolution… crie la foule… la révolution commence ici ! »

Et le site de la Vanguardia à Barcelone continue : La révolution ici est en marche ! Personne ne s’attend à voir une révolution en Espagne... et pourtant elle est là, elle est en marche crient les manifestants... parce que ce que nous vivons ce n’est pas une crise, non, c’est une escroquerie... nous en avons assez... assez de cette société gérée par des banquiers... assez de la corruption... assez de l’injustice... assez de petite politique à la petite semaine… assez du bipartisme... assez de la résignation collective sous prétexte de protéger la démocratie des dangers de l’extrémisme... il y a des alternatives politiques... Oui, il s’agit juste de les réinventer... sans violence mais avec fermeté.

Voilà ce qui s’affiche sur toute la presse espagnole depuis 3 jours que dure ce qui s’appelle maintenant le Mouvement du 15 mai... un mouvement presque totalement absent des pages de la presse étrangère et européenne... omniprésent pourtant sur toutes les unes de tous les journaux espagnols

Que se passe-t-il en Espagne ?

Une dichotomie répond el Pais à Madrid... en réalité tout est une affaire de perception.

Il y a face à vos yeux deux mondes ! Le monde des vieux… celui que l’on croit bien en place... ce meeting du Partido Popular qui a rempli les arènes de Valence malgré les poursuites pour faits graves de corruption politique qui entachent l’un de ses principaux dirigeants...

Il y a plus loin de chez nous la visite d’une vieille dame en Irlande dans un pays qui comme nous vacille sous le poids d’une crise financière et politique... une visite qui a plus que jamais l’odeur de la naphtaline.

Et puis il y a aussi bien sûr la politique spectacle... et ce spectacle en ce moment il est désolant, c’est celui du chef du FMI dont la course à la succession est d’ailleurs déjà lancée à travers le monde.

Et face à ce monde, et ces mécanismes de politiques vieillissants... et bien il y a le bruit de la rue... tous ces jeunes qui sortent en bas de chez nous, en bas de chez vous, et qui campent sur la place publique pour dire non ! Non, nous méritons beaucoup mieux que ça !... et tout d’un coup, subitement, dit un dessin d’el Pais... et bien, nous nous sentons tous, vieux... tous les partis politique... toutes les institutions... deviennent des vieux machins.

Et pourtant rajoute el Periodico en Catalogne, comme el Pais d’ailleurs... la muse de ce mouvement du 15 mai, c’est une homme... et un homme âgé, voire très agé... un français ou plutôt son récent pamphlet... indignez-vous de Stéphane Hessel.

Et bien l’Espagne s’est jetée depuis trois jours dans l’indignation que prône Stéphane Hessel... malgré la police qui disperse avec violence les manifestants… raconte el Mundo... à Madrid à la Puerta del Sol mais aussi dans des dizaines d’autres villes du pays... des milliers de personnes campent et camperont dans les centres ville pour montrer combien le mal-être politique et social est aigüe dans tout le pays, pourrait-on dire dans toute l’Europe.

Et toute la presse se demande ce matin... mais au fait que veulent ces manifestants de tous bords, de tout âge, sans affiliation politique ni idéologique et qui descendent comme ça, spontanément dans les rues ? Explique el Mundo souvent appelé par Twitter, Facebook, et bien d’autres réseaux sociaux.

Ce mouvement du 15 mai a d’ailleurs un blog maintenant avec un slogan... "la démocratie, la vraie... maintenant, sans attendre"

Ce mouvement se qualifie lui même de citoyen de participatif et démocratique... il s’inspire également, outre du pamphlet de Stéphane Hessel, du mouvement du peuple islandais qui refuse aussi, lui,d’avaler la couleuvre et de payer l’addition de cette fameuse crise économique et politique.

Et "Démocratie réelle" prévient... malgré la violence des évacuations policières... les campements vont se maintenir ou revenir au moins jusqu’à dimanche prochain, date des élections municipales et régionales… l’idée étant de faire pression, coûte que coûte, sur des partis politiques vieillissants qui ont perdu toute légitimité, tout contact aux yeux de leurs électeurs.

Et Cinco dias prévient encore... les campements spontanés se multiplient dans les centres villes espagnols... déjà 42 villes sont concernées aujourd’hui... l’éditorialiste de cinco dias commente alors :

Moi j’aime bien voter... choisir, participer, puis que mon vote soit utile... la politique génère un phénomène de rejet, oui, un manque de confiance ; mais voter, parfois, peut renforcer la conviction de l ‘importance du système démocratique et de ses institutions... un jour les politiques seront je l’espère plus professionnels c’est à dire plus enclins à respecter l’intérêt général plutôt que leurs intérêts personnels.

En attendant, je vois ces jours-ci les rues inondées de pancartes publicitaires qui comme s’il s’agissait d’acheter un téléviseur me donnent l’ordre d’aller voter... voter... et vous savez ce que ça me fait moi ? Et bien cela me fait le même effet que lorsque l’on me dit "dis donc, suis moi toi"... je n’ai qu’une envie finalement c’est de faire le contraire... c’est qu’aujourd’hui les politiques font les mêmes erreurs que les entreprises et les multinationales... et ils en payent le prix... ils ne savent faire que de la Pub... et plus personne ne croit à leurs manœuvres de marketing politique généralisées... tout simplement parce qu’elles sont vieillottes... comme s’ils n’avaient rien compris... rien compris à l’importance d’internet et des réseaux sociaux par exemple... comme s’ils n’avaient surtout plus conscience que leur job c’est d’abord de répondre à la population dans son ensemble et non à leurs simples sympathisants.

Et pourtant raconte le portail espagnol de Qué... les politiques tentent de récupérer ce mouvement spontané qui ne leur appartient pas... qui leur échappe même... qui ne veut ni de leur soutien opportuniste ni de celui des syndicats ni de celui de la télévision ; tous taxés d’être des organes de la corruption généralisée du pays... ainsi le parti socialiste au pouvoir dit soutenir ces manifestations sans les avoir organiser.

Mais c’est faux... c’est une manipulation politique du PSOE ! Crient tant ABC que la razon... les deux journaux conservateurs espagnols... vous croyez voir là des indignés, des désespérés, des jeunes manifester mais c’est un complot des membres du parti socialiste.

Qui sont les indignés ? écrit ABC... des tribus urbaines de tout type de pelage qui visent à semer le chaos dans notre pays... la preuve : écoutez les appels permanents des hauts parleurs dans les rues qui leurs demandent de ne pas user de la violence et de ne surtout pas consommer d’alcool... et ces jeunes désœuvrés croient être la nouvelle démocratie ?

Mais Rajoy, le chef de file du Partido Popular à droite, leur a répondu : c’est trop facile de disqualifier les politiques, c’est du populisme dangereux pour notre démocratie et qui vise à pousser tous les électeurs vers l’extrême droite... pourtant ce que dit ce mouvement dépasse largement nos frontières, prévient le Périodico en Catalogne... c’est que cette jeunesse touché en Espagne à 40% par le chômage veut tout simplement mieux... en tout cas, elle refuse de payer pour une crise dont elle ne se sent pas responsable et dont les partis en place sont incapables de trouver des solutions... c’est en fait une alternative à l’abstention... une alternative et un rejet de la politisation professionnelle en plus d’un appel finalement à la politisation de toute la société... chaque citoyen doit être politisé et engagé, en bref une véritable révolution !

Messages

  • Pendant que les français se passionnent pour la chute d’un politicien ; à Madrid, un mouvement né le 15 mai est sur le point de faire vaciller l’ensemble de la classe politique. Un mouvement dont la stratégie inédite dans la péninsule s’appuie sur les réseaux sociaux et la convergence de centaines d’associations.
    La raison de ce mouvement ? Une rage profonde, une colère sourde du citoyen espagnol qui voit les inégalités se creuser ici plus que nulle part ailleurs et constate des chiffres qui donnent le vertige :
    Le chômage est à 21 %, les prix augmentent, l’âge de départ en retraite est de 67 ans, le salaire minimum est fixé à 748 euros bruts (1365 euros en France).
    Pour lutter contre la crise, la "réforme" menée par le socialiste Zapatero a consisté à attaquer encore un peu plus les maigres protections sociales espagnoles.
    Les espagnols ont voté deux fois à gauche, avec l’espoir que l’Etat allait enfin se compromettre et garantir un certain bien être qui, en Espagne, a toujours été fragile. Le résultat est un champ de ruines, une politique plus ultra-libérale que jamais, une pauvreté immense s’est abattue sur l’Espagne. Ajoutez à cela une Europe immatérielle qui impose sa loi et vous obtenez la situation explosive actuelle.
    Voilà pourquoi le peuple demande une démocratie réelle : le bipartisme espagnole ne propose aucune alternative face à un président dit de gauche qui applique une politique de droite. L’extrème gauche, les écologistes, le centre sont inexistants ou insignifiants.
    On ne pourra pas accuser les espagnols d’impatience. Ils ont subi pendant longtemps une situation qui, en France, aurait provoqué des grêves interminables (le salaire des professeurs a été réduit de 15% du jour au lendemain !!)
    Mais cette fois, ils sont en colère. Et cette rage n’est contrôlée par aucun syndicat, aucun parti (les élections locales se déroulent ce dimanche 22 mai).
    Pour ma part, habitant à Madrid depuis 2005, je ne peux qu’observer et vous faire part, chers lecteurs, de l’ampleur de ce mouvement. La Puerta del Sol est désormais le théatre d’un mouvement certes mal défini mais constitué de gens déterminés, très nombreux et qui (c’est là une différence avec la France) n’ont plus grand chose à perdre.

    • En France beaucoup de travailleurs vivent avec le RSA, une allocation misérable de retraite, un salaire à temps partiel de 500euros ou moins comme des étudiants qui se font exploiter chez mickey ou des mères de famille qui travaillent chez Carrefour.

      Quand la moitié ou les 3/4 du salaire ou du revenu passe dans le loyer , quand on a payé l’essence les transports, l’éléctrivité, le téléphone, le gaz , l’eau , que reste t il pour manger, s’habiller, acheter un jouet aux enfants ?

      LE secours populaire, les restos du coeur, le secours catholique ou musulman, la solidarité entre famille, amis, l’endettement, le micro crédit, et la déprime, les ptits boulots au black, et tous les systèmes "D".

      En France, la différence ?
      des syndicats et une extrème gauche dans ces syndicats qui nous font rouler derrière eux jusque dans le fossé.

  • Espagne : à la suite des révolutions du monde arabe, vive la révolte sociale des jeunes et des travailleurs contre l’austérité et les classes dirigeantes La Puerta del Sol, à Madrid, a pris des airs de Place Tahrir, au Caire. Depuis dimanche, mobilisés par les réseaux sociaux sur internet, une foule croissante de jeunes occupe la place emblématique de la capitale espagnole. Le mouvement est spontané. Il a gagné les grandes villes du pays et a pris de court les organisations politiques et syndicales,je pense que cette manifestation à madrid est n’est que le début du commencé contre les faux plans de sauvetage.
    selon moi il est temps que la classe dirigeante arrête son cinéma et passe aux choses sérieuses !
     comment peut-on corriger une faute qu’on a pas commise ?
     les mesures d’austérité tant annoncées par les gouvernements sont-elles dans l’intérêt de la classe dominée ?
     devons nous compter sur la classe dominante pour améliorer notre sors ? à bas l’austérité vive l’émancipation des classes sociales !!!!!

  • Le PIB espagnol a progressé de 0,4% au premier trimestre et devrait augmenter de 1,2% sur l’ensemble de l’année. Mais le taux de chômage est toujours au plus haut en Europe, à près de 26%.

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