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Là où les femmes sont particulièrement attaquées, violées, harcelées : Mexique, Inde, Afrique du sud, mais aussi USA, Angleterre, Suède, France....

mercredi 9 janvier 2013, par Robert Paris

Là où les femmes sont particulièrement attaquées, violées, harcelées : Mexique, Inde, Afrique du sud, mais aussi USA, Angleterre, Suède, France....

Au Guatemala, on assassine en moyenne deux femmes par jour.

En Inde, 8 093 cas de décès liés à la dot ont été signalés en 2007. On ignore le nombre de meurtres de femmes et de jeunes filles faussement qualifiés de « suicides » ou d’« accidents ».

En Australie, au Canada, en Israël, en Afrique du Sud et aux États-Unis, entre 40 et 70 % des victimes féminines d’assassinat ont été tuées par leur partenaire intime.

Dans l’état de Chihuahua, au Mexique, 66 % des meurtres commis sur des femmes ont été perpétrés par le mari, le partenaire ou un membre de la famille de celles-ci.

Dans le monde, jusqu’à 50 % des agressions sexuelles sont commises à l’encontre de jeunes filles de moins de 16 ans.

On estime que 150 millions de filles de moins de 18 ans ont subi une forme de violence sexuelle ou une autre, rien qu’en 2002.

La première expérience sexuelle de près de 30 % des femmes est forcée. Le pourcentage est encore plus élevé parmi les filles âgées de moins de 15 ans au moment de leur initiation sexuelle, et jusqu’à 45 % d’entre elles signalent que cette expérience a été forcée.

Dans les pays de l’Union européenne, 40 à 50 % des femmes subissent des avances sexuelles non désirées, un contact physique ou une autre forme de harcèlement sexuel sur le lieu de travail.

En Asie, des études menées au Japon, en Malaisie, aux Philippines et en Corée du Sud ont démontré que 30 à 40 % des femmes sont harcelées sexuellement sur leur lieu de travail.

À Nairobi, 20 % des femmes ont subi un harcèlement sexuel sur le lieu de travail ou en milieu scolaire.

Aux États-Unis, 83 % des filles âgées de 12 à 16 ans ont subi une forme de harcèlement sexuel ou une autre dans les écoles publiques.

Plus de 60 millions de filles dans le monde sont des enfants mariées avant l’âge de 18 ans, principalement en Asie du Sud (31,3 millions) et en Afrique subsaharienne (14,1 millions). La violence et la maltraitance caractérisent la vie maritale de bon nombre de ces filles. Les femmes qui se marient jeunes sont plus susceptibles d’être battues ou menacées.

Les viols et violences contre les femmes ne sont pas le propre des pays pauvres ou arriérés, mais au contraire une caractéristique de l’ensemble du monde capitaliste, avec en tête ni les pays arabes, ni les pays sous-développés mais... les pays occidentaux.

Il se commet 903 viols par jour, soit 329 708 viols chaque année dans le monde (viols déclarés), dont 95136 aux Etats-Unis, 52 425 en Afrique du sud, 24 350 au Canada, 15 630 en Australie, 15 468 en Inde, 14 373 au Mexique, 13 395 en Angleterre, 8 615 en Allemagne et 8 458 en France. Le Conseil Suédois pour la Prévention du Crime a déterminé que seulement 5 à 10% des viols étaient reportés à la police, par peur de représailles. La Suède enregistre 60 000 viols par an, soit environ 5000 viols par mois, soit 164 viols par jour. C’est 20 fois plus que dans les autres pays européens. Le nombre de viols a augmenté de 12% entre 2009 et 2010. Partout, les viols sont en augmentation récente et de manière forte !!!

Il ne suffit pas de protester, de revendiquer des jugements, de demander à l’Etat bourgeois, qu’il se dise ou pas démocratique, de prendre en charge la défense des femmes, il faut comprendre pourquoi le monde capitaliste bascule dans l’augmentation brutale de la violence contre les femmes, dans la barbarie suite au grave effondrement qu’il subit depuis 2007....

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  • Dans la ville mexicaine de Ciudad Juarez (Mexique), théâtre d’une vague de crimes sans précédent contre des femmes ces dernières décennies, une justicière est passée à l’action en assassinant deux conducteurs d’autocar soupçonnés de viols. Les deux hommes ont été abattus d’une balle dans la tête la semaine dernière.

    Dans un premier temps, les autorités judiciaires du Chihuahua avaient suivi la piste d’une « vengeance ou d’un crime passionnel », selon leur porte-parole Arturo Sandoval. Mais samedi, plusieurs organes de presse de l’Etat ont reçu un message anonyme revendiquant ces deux assassinats signé par "Diana, chasseuse de chauffeurs". Les conducteurs d’autocar ont souvent été visés par des accusations d’agressions sexuelles, notamment de femmes faisant des horaires de nuit dans les "maquiladoras", les manufactures américaines installées le long de la frontière.

    « Mes camarades et moi avons souffert en silence, mais nous ne pouvons plus nous taire, nous avons été victimes des violences sexuelles de conducteurs qui assuraient les liaisons nocturnes des "maquilas" ici à Juarez, mais même si les gens connaissent notre souffrance, personne ne nous défend ni ne fait rien pour nous protéger », explique cette lettre. « Ils croient que nous sommes faibles parce que nous sommes des femmes (...) Je suis un instrument de vengeance », ajoute le texte, prévenant de nouveaux assassinats à venir.

    Les autorités ont dressé un portrait-robot de cette femme qui serait, selon des témoins, une brune d’une cinquantaine d’années, mesurant environ 1,65 m et utilisant une perruque blonde. Des policiers en civil ont été déployés sur les lignes d’autocar concernées et 12 cas de viols perpétrés par des conducteurs d’autobus sont actuellement étudiés par la police pour tenter d’établir si la suspecte fait partie des victimes.

    A Ciudad Juarez, quelque 200.000 ouvrières travaillent jour et nuit, par roulement, dans les usines d’assemblage de produits manufacturés ensuite exportés vers les Etats-Unis ou le Canada. Dans les années 1990 et au début des années 2000, cette municipalité voisine d’El Paso (Texas) avait été le théâtre d’une vague sans précédent de meurtres de femmes accompagnés de violences sexuelles. Cette situation, mêlée à la violence liée au trafic de drogue, avait valu à la ville le titre peu envié de capitale mondiale du meurtre. Depuis peu, dans la foulée du déploiement de l’armée dans la région, Cuidad Juarez a vu son taux d’homicide diminuer après un pic de plus de 3.000 meurtres en 2010.

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