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Qui manipule l’extrême droite fasciste ?

jeudi 7 novembre 2013, par Robert Paris

Hitler et Thyssen

Qui manipule l’extrême droite fasciste ?

Pourquoi le racisme monte en France, se demande innocemment le journal populaire « Le Parisien », contribuant ainsi à faire du racisme un véritable drapeau politique national. Pourquoi l’extrême droite réapparaît dans un pays déjà échaudé et frappé par le nazisme et le vichysme ? Est-ce que les média et les partis politiques et le gouvernement de gauche lui-même, prenant la suite de son prédécesseur de droite, ne les font pas monter avec leurs campagnes sécuritaires dans les banlieues, leurs campagnes contre les Musulmans, leurs campagnes contre le voile islamique, leurs campagnes pour défendre les frontières contre l’afflux des étrangers, leurs campagnes contre les Roms, leurs campagnes pour défendre l’économie nationale attaquée par les économies étrangères, concurrencée prétendument par les travailleurs étrangers. Et est-ce qu’il montent spécifiquement en France ou dans toute Europe ? Est-ce qu’ils montent seulement en Europe ou dans le monde ? Quel est ce hasard qui, quelque soient les gouvernements, quels que soient les situations sociales et politiques diverses des différentes régions du monde fassent monter l’extrême droite partout en même temps ?

Il n’y a aucun hasard au fait que l’extrême droite fasse parler d’elle un peu partout dans le monde, que des attentats soient commis par ses militants aux USA, que l’Aube Dorée commette ouvertement ses assassinats en pleine capitale grecque, qu’elle manifeste massivement à Moscou après avoir mené un véritable pogrome contre les Caucasiens suivi d’une rafle raciste dirigée par Poutine, que la chasse aux immigrés clandestins soit lancée dans des hauts parleurs et par des campagnes d’affiches de Cameron en Angleterre, ou que l’appel aux attaques contre les Roms soit lancée par le ministre de l’Intérieur « socialiste » français Valls comme aussi les appels à peine « voilés » à s’attaquer dans la rue aux femmes islamistes voilées… Ce sont partout les chefs d’Etat eux-mêmes, leurs forces de police et d’armée qui sont fascistes, même s’ils se revendiquent de la gauche ou de la droite classique. Cela n’a rien à voir avec leur couleur politique et tout avec la crise économique et sociale qui parcourt le monde capitaliste et qui, débutée en 207, n’est pas prêt de s’arrêter malgré les milliers de milliards déversés par les Etats et les banques centrales sur les marchés financiers.

Les vagues fascistes internationales qu’avait connu précédemment le monde (dans les débuts des années 1920 et 1930) provenaient elles aussi des crises et guerres mondiales, conséquences d’autres effondrements économiques du capitalisme.

Le gouffre financier ouvert en 2007 dans le monde capitaliste tout entier, loin de se refermer, n’est que caché momentanément par la bâche énorme des interventions massives des Etats du monde. Les classes dirigeantes capitalistes mondiales se savent désignées du doigt par la colère des masses travailleuses mais aussi de l’ensemble des masses populaires et même potentiellement par les masses petites bourgeoises, elles aussi menacées et craignant pour leur propre avenir. Il suffit de leur parler de la mainmise des grandes banques, des grands trusts, des assurances, des bourses et des grands financiers pour sentir cette colère monter. Tous savent qui a enclenché ce qui s’annonce déjà comme la plus grande crise de l’histoire du capitalisme. Tous savent que ce ne sont pas les Roms, pas les Musulmans, pas même les terroristes intégristes, pas les immigrés, pas les sans-papiers, pas les étrangers. Tous savent que ce sont les grands capitalistes eux-mêmes ! Il suffit d’un rien pour que ces masses populaires se jettent ensemble sur les responsables de la destruction générale de la société humaine et les classes dirigeantes, qui savent qu’elles le savent, aussi regardent avec inquiétude l’avenir. Parlez à ceux qui perdent leur emploi, leur boutique, leur salaire, leur logement, parlez leur des financiers, des responsables de la spéculation sur les subprimes, des responsables de la compagnie d’assurance American International Group, des banques Goldman Sachs, Lehman Brothers, Merrill Lynch, Halifax-Bank of Scotland, Royal Bank of Scotland, Bradford & Bingley, Northern Rock, Bear Stearns, Bank of England et des personnalités telles que le financier George Soros, le milliardaire Warren Buffett et le président d’un fonds d’investissement US John Paulson, etc… Et de leurs homologues des autres pays ont fait et feront la même chose, de l’Europe à l’Amérique latine, du Japon à la Chine et à la Russie… Les voilà les fauteurs d’effondrement et les fabricants de tous les enfers et camps de la mort dans lesquels le monde capitaliste menace de nous entraîner si on n’y met pas fin.

Eh bien ne cherchez pas plus loin ceux qui manipulent la montée fasciste pour défendre les mêmes intérêts qu’ils ont défendus au travers de la crise économique. Rien ne les arrêtera et surtout pas les risques pour la population, y compris pour la petite et même la moyenne bourgeoisie. Ils ne défendront que le capital, fût-ce-t-il couvert de sang et défendu par la terreur systématique. Que ce soit par leur action économique, leur action antisociale ou leur action politique, ce sont les mêmes qui sont en train de détruire la vie de l’humanité si on les laisse faire. Le fascisme n’est rien d’autre qu’un de leurs instruments d’action…

La raison en est qu’il s’agit d’une simple poignée de grands capitalistes et qu’en face d’eux il y a les 99,99% de la population du monde. La raison en est que leur système se heurte à un mur et qu’il n’ira pas plus loin mais qu’en s’effondrant, il peut faire perdre le pouvoir politique et social à cette petite poignée de profiteurs et que, sans ce pouvoir, ils ne sont plus rien… La montée fasciste a bien des avantages pour ces magnats financiers, pour ces chefs des trusts, pour leurs serviteurs politiques, militaires et policiers :

 détourner la colère populaire contre les étrangers

 donner un exutoire à toutes les peurs et à toutes les haines

 commencer à construire des forces de masse qui pourront apparaître imposantes et dangereuses face aux masses travailleuses

 opposer entre eux les opprimés et les exploités en divisant nationaux et étrangers, salariés et chômeurs

 semer des ferments de guerre en prétendant que la crise vient de l’Extérieur et protéger ainsi les classes dirigeantes locales

 donner aux classes dirigeantes l’occasion de mettre en place progressivement, en fonction de l’aggravation de la crise économique, sociale et politique, des forces de combat supplétives capables, si nécessaire, de casser, de réprimer, de terroriser, d’assassiner, de détruire la démocratie et surtout les droits des travailleurs.

La démocratie a été le drapeau de la grande bourgeoisie occidentale durant la période dynamique du capitalisme et un moyen, en s’appuyant sur les masses petites bourgeoises, d’endormir le prolétariat. En période d’effondrement, ce mensonge peut devenir encombrant et les masses petites bourgeoises n’y croyant progressivement plus, il convient de leur offrir une autre tromperie : celle des tenants de l’ordre, du nationalisme économique et politique, de la haine des étrangers, de la répression violente, de la destruction de tous les réformismes, de la gauche politique et syndicale et de la violence d’Etat sous toutes ses formes, en somme du fascisme.

La poignée de capitaliste qui détient encore les rênes de toute la planète peuvent être balayés comme un fétu de paille si la colère populaire amène les masses petites bourgeoises déstabilisées par la crise à s’unir au prolétariat. C’est cette crainte qui guide désormais toutes les politiques des classes dirigeantes et de tous les Etats de la planète. Certes, les masses populaires ne croient pas au communisme international pour le moment mais cela n’empêche pas les classes dirigeantes d’y croire et d’agir essentiellement en fonction de cette menace…

Quand la confiance des classes moyennes est déstabilisée au même moment où les travailleurs sont attaqués durement par des mesures antisociales, les mensonges de la démocratie bourgeoise ne peuvent plus suffire pour asseoir durablement la domination de l’infime minorité capitaliste et celle-ci se tourne vers des solutions politiques et sociales plus violentes. Dans ces conditions, ce ne sont pas les institutions politiques et sociales bourgeoises, même si elles sont elles-mêmes menacées, qui peuvent servir de point d’appui pour lutter. En effet, elles servaient exactement le même ordre, les mêmes classes que le fascisme se propose désormais de servir…

L’issue pour les classes dominantes consiste à se servir des classes moyennes comme d’un bouclier contre les masses travailleuses. La crise ne manquera pas de semer la haine dans les couches intermédiaires et il suffit de canaliser ces sentiments violents en leur donnant des cibles à viser, des objectifs bidon sur lesquels se mobiliser, s’illusionner sur leur force sociale et politique, se pavaner dans les rues et s’imaginer être à nouveau en train de faire la loi.

Mais, en réalité, jamais la bourgeoisie capitaliste ne laissera les classes intermédiaires faire la loi, ni se débrouiller pour ne pas être sacrifiés du fait de la crise, ni diriger la société. Ces classes serviront seulement de masse de manœuvre, le temps d’avoir tétanisé les travailleurs et détourné leur combat, le temps d’écraser les risques révolutionnaires prolétariens.

La manœuvre n’est pas nouvelle et ce sont les chefs des trusts, des banques, des assurances, de l’armée et de la police qui sont aux manettes même si les masses petites bourgeoises entraînant parfois une fraction de la jeunesse, des chômeurs ou même de la classe ouvrière sont embrigadées dans cette tromperie.

On nous rejoue là une pièce dont on connaît les tenants et les aboutissants.

L’Histoire nous a appris qu’Hitler ne devait pas son poste de chancelier du Reich puis de chef suprême ni aux élections ni aux masses hurlantes mais à des réunions des dirigeants de Krupp, Thyssen et des chefs de l’armée qui avaient décidé que c’était ou Hitler ou la révolution prolétarienne communiste et qui avaient fait leur choix…

L’Histoire nous a appris qu’aucune institution démocratique bourgeoise, qu’aucun parti bourgeois même de gauche, qu’aucun syndicat réformiste, qu’aucune institution religieuse ne pouvait servir d’appui pour lutter contre le fascisme car celui-ci n’était pas le produit d’une idéologie de fanatique mais du capitalisme lui-même arrivé dans une impasse.

Même si une telle horreur, le fascisme et la guerre mondiale, peut sembler très peu crédible à l’heure actuelle, c’est la seule perspective crédible pour les classes dirigeantes et elles s’y préparent patiemment et consciemment, même si nous ne le percevons pas toujours clairement.

Le capitalisme est à nouveau dans une impasse, probablement plus définitive que jamais et il recherche ses solutions dans les mêmes poubelles que dans les mêmes situations du passé.

Ce n’est nullement l’opinion publique allemande qui avait créé le fascisme allemand, pas plus que les fascismes italien, espagnol, portugais, chilien ou grec, pour ne citer que ceux-là. C’est le choix du grand Capital qui estimait qu’il n’avait plus d’autre choix pour se maintenir que d’écraser violemment le Travail. Cette lutte à mort ne trouve aucune limite, ni morale, ni institutionnelle, ni humaine, ni idéologique, aucune limite autre que la force opposée au grand capital : le prolétariat révolutionnaire.

La seule issue est que la classe ouvrière parvienne à retourner la situation, en devenant le pôle de la contestation de la société capitaliste s’effondrant, entraînant avec elle les masses petites bourgeoises, avant de devenir la nouvelle classe dirigeante renversant définitivement et mondialement le capitalisme. Cela peut paraître utopique à certains mais c’est bel et bien la seule alternative !

Et cette alternative est tellement peu utopique qu’elle est la préoccupation essentielle des classes dirigeantes mondiales, qui la craignent aussi bien en Egypte qu’en Tunisie, en Algérie qu’en Libye ou en Syrie, mais aussi des USA à la Chine, en passant par l’Europe…

C’est pour répondre à cette préoccupation dominante que les classes dirigeantes instrumentalisent la chasse aux immigrés aux quatre coins du monde. C’est pour répondre à cette préoccupation qu’elles montent les haines nationales entre pays voisins comme entre la Chine et le Japon ou entre le Maroc et l’Algérie ou encore entre le monde dit occidental et le monde dit musulman, etc…. C’est encore pour répondre à cette préoccupation que les classes dirigeantes affirment que la crise économique proviendrait de la concurrence des pays étrangers alors que la crise de 2007 n’a nullement cette origine et que la crise actuelle n’est pas une nouvelle crise de concurrence internationale mais la simple continuation du krach d’il y a six ans !

Alors que ce sont essentiellement des capitalistes nationaux et l’Etat national qui suppriment des emplois en masse (mille plans sociaux en France en un an et des emplois sans cesse supprimés dans les services publics), on désigne du doigt des fauteurs de licenciements étrangers ! On désigne aussi du doigt la main d’oeuvre étrangère.

La France n’a aucune particularité en la matière. Le monde suit le même rythme de danse et pour les mêmes raisons. L’ennemi des Russes, c’est la Caucasiens. L’ennemi des Japonais, c’est les Chinois. L’ennemi des Américains, c’est les Musulmans. L’ennemi des Grecs, c’est les noirs et les arabes.

Le monde arabe peut sembler différent mais il n’en est rien. Le drapeau de l’Islam ne sert qu’à cacher le même type d’extrême droite. C’est derrière le Coran que ces intégristes là cachent le même programme que les autres extrêmes droites du monde : mythologies nationales, xénophobie, racisme, haine des étrangers, prétentions sécuritaires, discours guerrier, idéologie de l’« Etat fort », de l’économie nationale, de la fierté nationale, de la priorité nationale et autres blablas mensongers. Le Pen ressemble autant à l’Aube dorée grecque que les deux ressemblent aux intégristes musulmans, même si leurs adeptes n’ont pas conscience de ce parallélisme. L’islamisme radical n’est rien d’autre que l’extrême droite fasciste des pays musulmans. Elle est aussi cultivée, financée, favorisée par les classes dirigeantes que les extrêmes droites du reste du monde.

Dans des pays comme la Chine, la Russie, le Maroc ou l’Algérie où les manifestations sont violemment réprimées, ce n’est pas le cas pour les manifestations et divers pogromes des extrêmes droites fascistes. Dans des pays dits démocratiques comme ceux d’Europe, on constate que les Etats et les institutions garantes de cette démocratie sont bien décidées à ne pas éradiquer le fléau et leur politique sert seulement à le nourrir, y compris quand, comme en Grèce, ils font semblant de le réprimer. Aux USA, la multiplication des attentats armés attribués à des assassins fascistes ne mène nullement Obama à éradiquer les groupes fascistes qui pullulent et sont plus audacieux de jour en jour. Les discours d’extrême droite ont gagné jusqu’au parti bourgeois dit républicain et la grande bourgeoisie se sert d’Obama pour calmer et tromper les masses travailleuses mais elle aiguise en même temps les couteaux (et fait briller les fusils d’assaut…) de ses Sections d’Assaut racistes et fascistes… La misère qui grandit dans le pays le plus riche du monde fournit des masses d’hommes et de femmes décidés à basculer dans la violence fasciste aussi sûrement aux USA que dans les pays du monde dit musulman.

Les classes dirigeantes entendent ainsi retourner toute la situation qui les met au bord du gouffre pour y placer les peuples du monde. Il suffira alors d’un prétexte bidon le jour où ces classes dirigeantes estimeront que la situation économique n’est plus gérable pour lancer les tueurs dans toutes les parties du monde. Les sources d’explosion ont bien été préparées aux quatre coins de la planète et il n’existe partout que des prétextes pour lancer des guerres locales, régionales, internationales ou mondiales. Dresser les opinions publiques contre un peuple ou un autre, les classes dirigeantes s’y exercent un peu partout et il faut reconnaître que cela a toujours marché dans un premier temps. Il n’est nullement difficile de convaincre les exploités que d’autres exploités de l’autre côté de la frontière seraient leur ennemi mortel.

Pour l’instant, la guerre se mène dans l’opinion, à coups d’informations biseautées, de politiciens menteurs pro et anti gouvernementaux, à coups de sondages d’opinion, à coups d’élections, de petites phrases assassines des politiciens et des commentateurs.

Bien sûr, la naïveté des opinions publiques est connue. Ne se méfient-t-elles pas qu’on cite leur opinion sur les Roms, sur les immigrés clandestins, sur la défense de la France et pas sur les plans de licenciements, sur les réductions du niveau de vie, sur la casse des retraites, de la sécu, de la santé, des services publics ou de la recherche, pas sur les fonds alloués à sauver une fois de plus les banques et les trusts, les bourses et les financiers du monde entier.

Lors des épisodes politiciens, la naïveté des opinions publiques est légendaire car les masses ne demandent qu’à être sauvées par des sauveurs et malheureusement les dits sauveurs ne produisant que de nouvelles désillusions, il faut sans cesse changer de sauveur, jusqu’à arriver au sauveur ultra nationaliste violent, le sauveur fasciste, qu’elles peuvent croire avoir souhaité, avoir élu, avoir eu le pouvoir de choisir même si ce n’est absolument pas les électeurs qui font le fascisme, absolument pas l’opinion publique qui fait le fascisme, mais une décision des chefs des trusts, des banques, de l’armée et de la police….

La manipulation de l’opinion publique sert à casser le moral de la classe ouvrière, ce qui est un objectif prioritaire des classes dirigeantes pour pouvoir jouer la carte fasciste. Tant que la classe ouvrière n’est pas pieds et poings liés, les classes dirigeantes savent que la montée fasciste n’est pas encore à l’ordre du jour. C’est pourquoi elles continuent à demander au système démocratique, aux partis réformistes, aux appareils syndicaux bureaucratiques de s’employer à enchaîner les travailleurs, à les tromper, à les décourager, à les déboussoler, à les promener, à leur souffler le chaud et le froid pour qu’ils perdent toute confiance dans les forces de leur classe et dans les perspectives alternatives que la classe des prolétaires offre face aux capitalisme finissant.

La manipulation est grossière mais elle use du poids numérique et idéologique considérable des couches petites bourgeoises au sein même du prolétariat. Les appareils syndicaux et ceux des partis réformistes sont des membres de ces couches moyennes ou, du moins, ils en ont toute l’idéologie. Les média sont de grands propagateurs de ces mensonges officiels sur le fonctionnement de la société, sur les causes de la crise actuelle, sur les mécanismes en jeu et sur les réponses possibles.

Il importe, malgré toutes les chutes et rechutes par lequel le prolétariat ne va pas manquer de passer du fait de cette offensive économique, sociale, politique et même idéologique des classes dirigeantes de ne pas cesser de faire confiance en la capacité de transformation historique du prolétariat. Ne pas perdre la boussole est la première chose que l’on peut demander aux militants révolutionnaires communistes comme à tous les militants ouvriers et à tous les travailleurs qui veulent défendre consciemment leur classe et son avenir, comme celui de toute la société humaine.

Jamais cette dernière n’a été plus proche du gouffre justement parce que l’ancienne classe dominante capitaliste elle-même n’a jamais été aussi proche de sa fin historique.

Messages

  • D’où vient la montée de l’extrême droite ?

    La croissance mondiale de l’extrême droite vient de la lutte des classes menée par la bourgeoisie, contre le prolétariat. Notre seule issue, mener à notre tour une lutte de classe contre la bourgeoisie.

    Dans de nombreux pays, l’extrême droite progresse électoralement. Cela témoigne du discrédit des partis de gauche comme de droite. Dans certains pays, elle se signale surtout par des groupes de combat violents, racistes et anti-ouvriers, de la Russie à l’Allemagne et de la Hongrie aux USA…

    Ces extrêmes-droites, qu’elles soient racistes ou religieuses, nationalistes ou ethniques, elles ne sont nullement en rupture avec le capitalisme et n’opposent pas d’autre système, même si elles prétendent défendre une morale différente. Elles cherchent à exploiter la colère des opprimés et à la transformer en haine contre d’autres opprimés pour détourner la révolte qui grandit contre le système d’exploitation et ses classes dirigeantes.

    En ce sens, loin d’être craintes par les classes dirigeantes, ces extrême droites ont toujours été protégées, conservées et, parfois, favorisées par les classes dirigeantes. Non seulement le dérivatif est bien utile mais ces forces spéciales peuvent servir éventuellement de masse de manœuvre contre les travailleurs, si la crise sociale prenait un tour aigu. Hitler, Mussolini et Franco n’ont pas été les seuls à employer de telles méthodes. Des extrême-droites ont pu prendre le pouvoir dans bien des pays menacés par une crise sociale, de la Yougoslavie de Milosevic au Rwanda de Habyarimana et au Cambodge de Pol Pot. Les drapeaux n’étaient pas les mêmes mais le contenu l’est……

    Certains voient dans cette évolution menaçante l’emprise d’idéologies extrémistes et veulent se raccrocher à la démocratie, au rôle de l’Etat, à la culture, à l’éducation… C’est prendre l’effet pour la cause. C’est aussi refuser de s’en prendre aux racines mêmes du fascisme qui monte : les classes dirigeantes elles-mêmes. Pour expliquer cet engouement dangereux, certains incriminent tel ou tel politicien, telle ou telle idéologie, le racisme, l’intégrisme ou la xénophobie, comme si ces idées planaient dans les airs, étaient simplement culturelles et ne se rattachaient pas à un changement économique, social et politique lié à l’évolution du rapport des classes sociales, en somme à la crise de la société capitaliste.

    Mais c’est d’abord les classes dirigeantes qui entretiennent l’extrême droite, ses organisations comme son idéologie. Et tout d’abord l’impérialisme. C’est l’impérialisme dominant du monde qui a eu besoin de mettre en place cette fameuse opposition entre Musulmans et non-musulmans. Et s’il l’a fait c’est fondamentalement pour occulter une autre opposition diamétrale, bien plus réelle, celle entre oppresseurs et opprimés.

    • Grace a la politique d’austerite et a l’incapasite des hommes politique a resoudre la crise,
      nous voyons partout la monte de l’extreme droite.

      Ici au Royaume uni, le UKIP, le parti de l’extraime droite anglais, devient de plus en plus, (pour les conseillers municipaux travailliste et ceux des conservateurs), le parti de raliment.

      Selon le journale du soir, The Guardient, " Pas moins de 19 consillers municipaux venant du labour parti, et du parti conservateur, ont haderes au parti d’extreme droite depuis 12 mois". Le journal pense que ce parti ant- immigrees et anti europeen peut faire une entreer fracasante a la prochainne election europeene prevu pour le 22 mai 2014.

  • Le fascisme : réponse politique des classes dirigeantes à l’effondrement du système

    Le fascisme est une réaction défensive de la bourgeoisie, mais une défense contre la désintégration de son propre système beaucoup plus que contre toute offensive prolétarienne - malheureusement inexistante. La crise du système capitaliste lui-même est ce qui a ébranlé le capitalisme dans ses fondations par l’assèchement des sources de profit. La classe ouvrière, d’autre part, paralysée par ses organisations et ses dirigeants à l’heure de la décadence de l’économie capitaliste, ne sait pas comment prendre le pouvoir et remplacer le capitalisme en train de mourir par le socialisme.

    Hitler n’est pas arrivé au gouvernement par le soutien des Allemands fanatisés mais par la décision des sommets de la bourgeoisie et de l’Etat allemand. Il a été nommé chancelier en 1933 par le président Hindenburg, lui-même amené au pouvoir par des élections dans lesquelles il était le candidat du parti "socialiste" !!!

    Ce sont les chefs des trusts et des banques qui ont, en définitive, fait le choix du nazisme... Et c’est un choix qu’ils n’ont jamais renié, même si, par la suite, ils se sont reconvertis au monde de l’après-guerre. Et personne n’a reproché aux trusts allemands ces choix. les Krupp et Thyssen ont continué tranquillement leurs affaires... À la Haute Commission économique du gouvernement nazi, nous trouvons Krupp von Bohlen, roi de l’industrie des armements, Fritz Thyssen, baron de l’acier, C. von Siemens, roi de l’électricité, Karl Bosch, magnat des colorants. Jusqu’au bout, le fascisme tire sa logique du capitalisme, de la position concurrentielle. Même dans les camps de la mort, on trouve les grands trusts... Dans les camps de travail, coûts salariaux et charges sociales sont pratiquement nuls. Dans la liste des entreprises concourant pour un maximum de main-d’oeuvre des camps, on trouve le top-10 du grand capital allemand. Pour encore épargner les frais de transport, plusieurs firmes installent des usines à proximité immédiate des camps : IG-Farben, Krupp et Siemens ont des sites à Auschwitz, Siemens à Ravensbrück.

  • Le fascisme une réponse au risque révolutionnaire : l’exemple d’Hitler

    Adolf Hitler expose en 1923 dans « Mein Kampf » (Mon combat) le lien qu’il établit entre Ia destruction de la classe ouvrière en tant que classe, en tant que conscience et révolutionnaire, et l’idéologie raciste, chargée de rétablir une conscience nationale du peuple allemand « J’avais entre temps découvert les rapports existants entre cette doctrine destructrice (communisme et socialisme) et le caractère spécifique d’un peuple (le peuple juif) (...) La doctrine juive du marxisme rejette le principe aristocratique observé par la nature. (...) Un jour, la catastrophe fit soudain sa brusque irruption. Des marins arrivèrent en camions automobiles et excitèrent à la révolution ; quelques jeunes Juifs étaient les chefs de ce mouvement (...) La situation était intenable et poussait à la continuation de la révolution (...) et conduisit finalement à la dictature de soviets, pour mieux dire à une souveraineté passagère des Juifs, ce qui avait été originellement le but des promoteurs de la révolution et l’idéal dont ils se berçaient. (...) Le Juif restera le chef incontesté du mouvement ouvrier tant que n’aura pas été entrepris un gigantesque travail (...) tant que l’Etat ne sera pas débarrassé du Juif et de son travail souterrain. (...) Au point de Vue politique, le Juif commence à remplacer l’idée de la démocratie par celle de la dictature du prolétariat. (...) Il faut agir nationalement avec toute la fougue qu’exigent les solutions extrêmes. (...) La nation allemande ne pourra plus s’élever de nouveau, si l’on n’envisage pas résolument la question de la race, et par suite la question juive (...) l’incorporation dans une communauté nationale de la grande masse de notre peuple, qui est aujourd’hui dans le camp de l’internationalisme (...) l’incorporation d’une condition, devenue une classe, dans la communauté populaire (...) Tous les intérêts particuliers aux différentes conditions ou professions ne doivent entraîner en rien une séparation entre les classes. (...) Le plus gros obstacle au rapprochement du travailleur d’aujourd’hui et de la communauté nationale, ce n’est pas l’action des représentants de ses intérêts corporatifs, mais celle des meneurs qui le travaillent dans le sens de l’internationalisme dans un esprit hostile au peuple et à la patrie. (...) La doctrine marxiste est, en résumé, l’essence même du système philosophique aujourd’hui. (...) Le monde bourgeois est marxiste (...) et ce monde vise délibérément à remettre le pouvoir dans la main des Juifs. Au contraire, la conception raciste fait place à la valeur des différentes races primitives de l’humanité. En principe, elle ne voit dans l’Etat qu’un but qui est le maintien de l’existence des races humaines. (...) Notre peuple allemand n’a malheureusement plus pour base une race homogène. (...) Si, par exemple, un individu d’une race donnée s’unissait au représentant d’une race inférieure, le résultat du croisement serait un abaissement du niveau en soi (...) L’Etat raciste aura à réparer les dommages causés par tout ce que l’on néglige de faire aujourd’hui dans ce domaine. (...) L’Etat doit déclarer que tout individu notoirement malade ou porteur de tares héréditaires, donc transmissibles à ses rejetons, n’a pas le droit de se reproduire et il doit matériellement lui en enlever les moyens. (...) Des commissions de race, constituées spécialement, doivent délivrer un permis de coloniser, en² fonction d’une pureté de race définie et dont il faudra donner la preuve. ( ... ) le premier devoir de l’Etat qui est au service du peuple ( ... ) est de conserver les meilleurs éléments de la race ( ... ) Notre première tâche est de détruire l’Etat juif actuel. (...) L’Allemagne est aujourd’hui le prochain objectif important du bolchevisme. Il faut toute la force d’une grande idée, toute la conscience d’une mission à accomplir pour arracher encore une fois notre peuple à l’étreinte de cette hydre, pour arrêter le progrès de la contamination de notre sang (...) Un Etat qui, à une époque de contamination des races, veille jalousement à la conservation des meilleurs éléments de la sienne, doit devenir un jour le maître de la terre. »

  • Les attentats racistes se multiplient aux USA. Le pouvoir d’Obama est loin de les combattre...

    Symbole de ce racisme, le drapeau confédéré, qui rappelle le passé esclavagiste du sud des Etats-Unis, flotte toujours à Columbia, capitale de la Caroline du Sud. Samedi soir, des milliers de personnes ont défilé dans les rues pour demander à ce qu’il soit enlevé.

  • Selon de récents sondages d’opinion, aux Pays-Bas les deux partis gouvernementaux se présentant aux élections législatives le 15 mars prochain seront sanctionnés pour leur brutale politique d’austérité.

    Le parti anti-migrants et anti-musulmans de Geert Wilders, le Parti pour la liberté (PVV), devrait profiter le plus des pertes subies par le Parti populaire libéral et démocrate (VVD), dont le leader est le premier ministre Mark Rutte, et son partenaire de coalition, le Parti travailliste (PvdA) social-démocrate. Le PVV se trouve actuellement en tête dans les sondages, tout juste devant le VVD.

    Les élections aux Pays-Bas sont d’autant plus importantes que ce pays d’environ 17 millions d’habitants a souvent présagé des tendances qui ont affecté l’Europe dans son ensemble. Des élections présidentielles auront lieu en mai en France et des élections législatives auront lieu en septembre en Allemagne. Là aussi, l’extrême droite espère tirer profit de la politique des partis traditionnels.

    Wilders fonde sa campagne sur un mélange de démagogie sociale et de xénophobie et qui est pratiqué depuis des années. Dans une entrevue télévisée il a comparé les mosquées à des « temples nazis » et le Coran à Mein Kampf de Hitler. Wilders insulte les Marocains en les qualifiant de « vermines » et de « racaille. »

    Dans son programme électoral, le PVV appelle à une interdiction du Coran, à l’interdiction de construire de nouvelles mosquées, à l’arrêt de l’immigration en provenance des pays islamiques, à l’abolition du droit d’asile, à la fermeture hermétique des frontières, à la sortie de l’Union européenne (UE) et à mettre fin aux financements de l’aide aux pays en voie de développement, de l’énergie éolienne, de l’art et de la radio publique.

    En même temps, Wilders recourt à une certaine démagogie sociale. Il promet d’annuler l’augmentation de l’âge de départ à la retraite, ainsi que les coupes aux services des soins aux personnes âgées. De plus, il promet de résilier la franchise obligatoire dans l’assurance maladie.

    Les Pays-Bas sont loin d’être les seuls en Europe à subir une poussée à l’extrême droite. La France aussi, ainsi que la Finlande, l’Allemagne, la Grèce et les pays de l’Est également, pour ne citer que ceux-là...

  • Manifestation fasciste en Bulgarie

    Les manifestants ont marché dans les rues du centre de Sofia pendant plus de deux heures, allumant des flambeaux et scandant le nom de Hristo Lukov, un général bulgare connu pour son soutien à l’Allemagne hitlérienne et son antisémitisme pendant la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs dizaines de militants de groupes d’extrême droite venus de différents pays européens ont pris part à cette manifestation.
    Le Suédois Robert Eklund, du Mouvement de résistance nordique, a ainsi expliqué être venu en Bulgarie « pour combattre un ennemi commun : le multiculturalisme, la mondialisation et l’Union européenne ». Il veut « stopper l’immigration non-européenne ».

  • L’Europe violemment anti-migrants, du coup anti-européenne, xénophobe, raciste, et même tendant partiellement au fascisme, s’étend maintenant de la Hongrie à l’Italie, de la Slovaquie à l’Allemagne, de l’Autriche à la Suède… Les partis bourgeois, loin de combattre cette tendance, la cultivent et s’en servent pour diviser les travailleurs, les tétaniser, et aussi pour se donner un air plus civilisé et contraindre les opinions publiques non fascistes à s’en remettre à eux…

  • En Allemagne, Chemnitz a servi de tournant. Certes, l’extrême droite était structurée et bien implantée depuis longtemps en Allemagne, en particulier dans l’ex-Allemagne de l’Est. Il suffit de rappeler les émeutes racistes de Rostock (Mecklembourg-Poméranie occidentale), au bord de la Baltique, en août 1992, ou encore la série de meurtres perpétrés entre 2000 et 2007 par l’organisation néonazie « Clandestinité nationale-socialiste », dont le procès-fleuve s’est achevé en juillet. Ce qui est nouveau, dans les mobilisations de ces derniers jours, c’est le fait que manifeste désormais, aux côtés des groupuscules d’ultradroite, un parti politique représenté au Bundestag où il est même la première force d’opposition, avec 92 députés sur 730.

  • Les crimes des groupuscules d’extrême-droite n’ont pas joué un rôle de repoussoir mais d’attracteur vis-à-vis des opinions publiques violemment chauffées contre les Musulmans, les Roms et les migrants par les classes possédantes sous prétexte d’antiterrorisme et de lutte contre le banditisme.

    En 2013, Clément Méric, jeune antifasciste de 18 ans, mourrait sous les coups de militants nationalistes, dévoilant au grand public la violence de ces groupes d’extrême droite. Cinq ans plus tard, le nombre d’agressions commises par cette mouvance d’ultra-droite se compte toujours en dizaines chaque année, en France et en Europe.

    Si aucun autre mort n’est à imputer à la mouvance d’ultra droite en France depuis 2013, les agressions et projets d’attentats ou d’assassinats n’ont pas manqué. Au mois de juin, dix membres d’un groupuscule baptisés Action des forces opérationnelles sont mis en examen. Ils sont suspectés de préparation d’attentats contre des musulmans. Lors des perquisitions, 36 armes à feu et des composants servant à la fabrication d’explosifs sont saisis. L’an dernier déjà, dix personnes avaient été interpellées dans l’entourage d’un ancien militant de l’Action française, lui-même arrêté en juin, pour des projets d’attentats visant des hommes politiques et des mosquées. Parmi les cibles : Jean-Luc Mélenchon et Christophe Castaner.

    Des velléités de déstabilisation qui rappelle la tentative d’assassinat visant Jacques Chirac pendant le défilé du 14 juillet 2002, année ou un parti d’extrême droite, le Front national, accédait au second tour d’une élection présidentielle pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le tireur s’appelait Maxime Brunerie. Il était proche du groupe Unité radicale, transformé par une partie de ses cadres après sa dissolution en Bloc identitaire. Certes, depuis l’assassinat de Clément Méric en 2013 aucun mort n’est à dénombrer dans l’hexagone du fait de l’extrême droite. Pour autant, il n’en est pas de même ailleurs. Cette année au mois de juin, un néonazi slovaque agresse un Philippin de 36 ans qui meurt quelques jours plus tard à l’hôpital. Dans l’été, c’est un Marocain de 43 ans qui est mort en Italie des coups qu’il a reçus.

    L’an dernier à Charlottesville aux États-Unis, l’assassinat de Heather Heyer par un néonazi fonçant sur la foule avec son véhicule lors d’une manifestation de suprémacistes blancs a suscité une émotion mondiale. À Charlottesville, une seule des victimes est décédée. Ce n’est pas le cas en Norvège en 2011. Là, Anders Breivik tua 69 adolescents lors de l’attaque du camp d’été des jeunesses travaillistes sur l’île d’Utoya et huit personnes de plus au siège du gouvernement. Un crime de masse qui n’est pas le premier imputable aux mouvements nationalistes. Dans les années 90, trois attentats liés à l’extrême droite sont perpétrés aux États-Unis, dont celui d’Oklahoma City où ont été dénombrés 168 morts et 500 blessés. Par le passé, des néofascistes italiens avaient fait exploser une bombe à la gare de Bologne. Le bilan fut meurtrier avec 85 morts et 177 blessés. Plus près de l’hexagone et dans le temps, un groupuscule néonazi allemand a assassiné huit Turcs, un Grec et une Allemande, entre 2000 et 2007.

  • En Nouvelle Zélande, un groupe fasciste est passé à l’action contre une mosquée : un véritable massacre. Ce n’est pas seulement dans ce pays que ces groupes se préparent à des massacres. Ils ne font là que suivre les grands Etats de la planète qui en font autant à grande échelle, de l’Irak à la Syrie et de l’Afghanistan à la Lybie…. Plus le monde capitaliste est au bord de l’effondrement économique, plus il cultive entre les peuples l’affrontement interethnique, interreligieux, interracial, pour diviser les peuples et détourner les révolutions sociales… L’indignation des gouvernants devant ces actes fascistes et racistes sont de la pure hypocrisie : ils ont eux-même cultivé ces haines ! Tous les jours, ils lancent des accusations contre les Musulmans, mis en cause dans une extrême droite orientale qui les a pourtant particulièrement frappés, tout cela pour rejeter les révoltes dans les bras d’une extrême droite occidentale. Le mot d’ordre des classes possédantes est le même, en orient et en occident : tout mais pas la révolution sociale !

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