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Pour commémorer le 24 mai la révolution parisienne de la Commune de Paris (1871)

mardi 13 mai 2014, par Robert Paris

Pour commémorer le 24 mai la révolution parisienne de la Commune de Paris (1871)

L’Association des amis de la Commune de Paris (1871) donne rendez-vous samedi 24 mai à 14h30, à l’entrée du Père-Lachaise, rue des Rondeaux, Paris XXe – métro Gambetta. Lire ici

Un récit

Vue par Matière et Révolution

Encore Matière et Révolution

Images et documents de la Commune de Paris (1871)

Par les journaux de la Commune

Vue par Vuillaume

Vue par Rossel

Vu par Lissagaray

Vue par Reclus

Vue par les participants, les amis et les adversaires

Discours de Marx

Discours d’Engels

Vue par Marx

Vue par Marx –Engels

Vue par Engels

Discours de Lénine

Vue par Lénine

Vue par Trotsky

Vue par Louise Michel

Vue par Jaurès

Vue par Guesde

Vue par Lissagaray

Vue par Kropotkine

Vue par François Jourde

Vue par Leconte de Lisle, ennemi de la Commune

Vue par Emile Pouget

The civil war of 1871 by Marx

In English

CLR James, in english

Lire sur la Commune – Première partie

Lire sur la Commune – Deuxième partie

Histoires de la Commune

Révolution et contre-révolution en 1871

Portraits de communards – 1

Portraits de communards – 2

Portraits de communards - 3

La Commune de Paris au cinéma

Vue par Le Monde en Question

Vue par Bataille socialiste

Vue par Maxime Ducamp, un ennemi de la Commune

Vue par Edmond de Préssensé, un autre ennemi de la Commune

Commune de Marseille

Vidéo La Commune

Film La Commune

Deuxième film

Troisième film

Quatrième film

Cinquième film

Sixième film

Film sur la semaine sanglante

Film de Peter Watkins

Filmographie de la Commune

Par Matière et Révolution

La Commune par ses ennemis et ses partisans

Par Karl Marx

Procès verbal des séances de la Commune de Paris (1871)

Par Sempronius

Par Tridon

Par Fiaux

Par Rouffiac

Par le général Vinoy

Par Edhis

Par Virmaître

Par Chausson

Par l’abbé Vidieux

Par de Montrevel

Par Bloch

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Portraits de communards – 1

Portraits de communards – 2

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Vue par Beaumont-Vassy

Vue par Bataille socialiste

Vue par l’archevêque de Tours

Vue par Goncourt

Par Andréoli

Par Mesnard

Autres écrits de Lissagaray

Des écrits contre la Commune

Messages

  • Depuis 1880, année de l’amnistie et du retour d’exil ou de déportation des anciens communards, la manifestation de mai devant le Mur des Fédérés du Père Lachaise est devenue une tradition du mouvement ouvrier et démocratique. Cette « montée au Mur » est l’occasion de rendre hommage aux communards, de perpétuer leurs idéaux et de montrer la modernité de leur œuvre démocratique et sociale.

    En 72 jours, la Commune crée la plus authentique démocratie qui ait jamais existé à travers le monde. Une démocratie avec des élus « révocables et responsables », s’ils ne tiennent pas leurs engagements. Ils sont sans cesse contrôlés par l’opinion.

    Le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple, c’est la démocratie directe reposant sur une citoyenneté active. Quelle remise en cause de la délégation de pouvoir et de la bureaucratie !

    La démocratie communarde c’est aussi la reconnaissance de la citoyenneté aux étrangers, avec Léo Fränkel, ouvrier hongrois élu à la Commune et son « ministre » du travail ; c’est aussi des avancées significatives vers l’égalité des femmes et des hommes : les femmes investissent les lieux de la démocratie directe, participent aux combats. La première mesure d’égalité des salaires des femmes et des hommes est instaurée.

    La démocratie s’étend aussi à l’entreprise. L’atelier de réparation d’armes du Louvre se dote d’un règlement autogestionnaire avec un conseil de direction où un ouvrier est chargé de transmettre les réclamations et d’informer ses camarades des décisions prises. Les syndicats se multiplient et prennent une place considérable.

    Ainsi, les chambres syndicales ouvrières sont convoquées à l’effet d’instituer une commission d’enquête ayant pour but :
     de présenter un rapport établissant les conditions pratiques de la prompte mise en exploitation de ces ateliers, non plus par les déserteurs qui les ont abandonnés, mais par l’association coopérative des travailleurs qui y étaient employés.

    Comment ne pas faire le parallèle avec la situation d’aujourd’hui caractérisée par une hausse du chômage sans précédent, avec des patrons et des financiers voyous, sans scrupules, mettant la clef sous la porte de leur entreprise et délocalisant pour toujours plus de profit au détriment des travailleurs ! Il faut des semaines de grève, juste pour obtenir les débuts d’une négociation. 143 ans après la Commune, où est la justice sociale ?

    Conjuguer le passé au présent n’est pas seulement affirmer que la Commune n’est pas morte, c’est mettre en valeur que les luttes actuelles portent des objectifs de transformation sociale en voulant rendre la société plus humaine, plus solidaire. Un combat que les communardes et les communards ont mené en leur temps. Ce que le peuple a voulu et réalisé en 1871 reste d’une grande actualité en 2014.

    Rendez-vous samedi 24 mai à 14h30, à l’entrée du Père-Lachaise, rue des Rondeaux, Paris XXe – métro Gambetta.

  • « La Commune ne fut pas une révolution contre une forme quelconque de pouvoir d’État, légitime, constitutionnelle, républicaine ou impériale... Elle fut une révolution contre l’État
    comme tel, contre cet avorton monstrueux de la société ».

    Karl Marx, "Adresse sur la Commune",1871

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