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La Voix des Travailleurs de Renault

samedi 20 septembre 2014, par Robert Paris

Non à la banalisation !

Un nouveau salarié de Renault s’est suicidé dans un site nouveau. C’est Le Plessis-Robinson cette fois ! Pour le reste, le scénario est le même : un suicide sur le lieu de travail qui désigne du doigt le travail et la manière dont il est organisé et un déni de la direction qui cache toute information et diffuse même de la désinformation quand elle ne fait pas pression directement sur la famille pour qu’elle se taise.

Et on peut compter sur le patron pour faire un travail du côté des média et affirmer que la direction fait tout ce qu’elle peut pour diminuer le stress au travail. Qu’est-ce que ce serait si elle cherchait à l’augmenter ! Une prétention à lutter contre les suicides ! Avec quoi ? Des audits !

Renault a maintes fois été condamné pour sa responsabilité dans des suicides mais elle continue de nier. Elle fait semblant que les pressions qu’elle exerce pour augmenter la charge de travail en menaçant les salariés n’aurait rien à voir avec ces suicides. Quant aux condamnations en justice, elles ne semblent nullement faire peur à la direction qui persiste et signe. Quant à l’image de Renault, la direction estime sans doute qu’elle n’a plus rien à perdre !

Alors, il ne reste plus qu’une chose : que toutes les usines Renault arrêtent le travail ensemble symboliquement à chaque crime patronal. On verra peut-être alors le patron commencer à s’inquiéter !

PIM, vitrine de… l’externalisation

La direction de Renault avait assuré les salariés de Lardy que le PIM resterait Renault, ne serait pas externalisé, ni partiellement ni entièrement. Elle nous disait même que c’était la vitrine de Renault et que les bancs ne seraient pas sous-traités.

Des déclarations qu’il aurait fallu encadrer pour les ressortir maintenant que la direction prétend qu’elle ne trouve pas de personnel à embaucher et est contrainte de sous-traiter ! Pensez donc : elle ne trouve personne à embaucher parmi les trois millions de chômeurs !!!

Formation insécurité routière

La direction nous bassine à longueur d’année avec les formations, que c’est vachement important de les faire, que ça compte même dans notre intéressement établissement. Pareillement, elle nous casse les pieds avec sa prétention à nous faire une lourde et persistante leçon de morale pour la sécurité sans pour autant nous protéger des véritables risques comme CO, amiante, colles, éthers de glycol, particules sorties des échappements, essences et on en passe…

Mais, par contre, lors de notre plan de formation, jamais on ne nous propose les formations sécurité routière. Il a fallu intervenir avec insistance pour que la direction redécouvre qu’on pouvait faire des formations deux roues à Montlhéry.

Quant aux automobiles, c’est silence radio. Que voulez-vous, les automobiles, c’est un domaine que Renault ne connaît pas. Il ne faudrait pas croire que les salariés de Renault préfèrent la voiture plutôt que le dromadaire, l’âne, la carriole ou la marche à pied !

ANIcroche

Renault applique la loi ANI à la lettre et sur le champ. Quand une loi profite aux patrons, il n’y a pas besoin de leur dire deux fois qu’ils peuvent l’appliquer. Par exemple, désormais la mutuelle patronale de Renault nous est imposée. C’est ça la société libérale ! Si on avait une mutuelle plus favorable au salarié, c’est tant pis pour notre pomme. On n’a pas le choix ! Renault bénéficie aussi de l’accord compétitivité-emploi qui lui permet d’avancer d’un an cette mesure.

Mais, ne nous faisons pas de bile, ces lois sont surtout des cadeaux de milliards aux patrons. Renault, comme les autres, a touché son chèque, paiera moins d’impôts et de taxes, que ce soit au titre du crédit impôts-recherche ou compétitivité-emploi, sans avoir à embaucher et même en faisant baisser les emplois, mais n’en parlez pas : c’est silence radio sur ce thème.

Silence, on ferme…

Le CTR de Rueil ferme ses portes. Les salariés ont été envoyés tous azimuts. Certains très très loin de Rueil. Aucun cas n’a été oublié dit-elle. Tout a été discuté prétend-elle. Mais, en fait, elle n’a tenu aucun compte des salariés, ni au plan individuel, ni au plan collectif. Ses calculs financiers d’abord ! Et des salariés ont même été directement victimes parmi les prestataires et salariés non Renault. Pas de dédommagements acceptables, ni pour ceux-ci, ni pour les salariés Renault.

Peu importe, pour la direction, les millions de kilomètres supplémentaires et forcés, peu importe les déménagements forcés, peu importe les perturbations de la vie de famille (quand on est loin, on ne peut pas aller chercher les gosses à la même heure par exemple), peu importe la fatigue et le stress résultant, peu importe les dépenses supplémentaires, peu importe la vie des salariés ! Là où il y a du profit, il y a un chemin…

Quand on nous serine que salariés, cadres et direction, travailleurs et actionnaires sommes solidaires de l’entreprise, on voit bien que c’est une solidarité à sens unique et que l’entreprise capitaliste n’est jamais, au grand jamais, solidaire des salariés. C’est le patron qui nous enseigne la lutte des classes !

Quant à l’engagement, lors de la signature de l’accord Renault, selon lequel Renault ne fermerait pas de site, aucun média n’a relevé la contradiction pour ne pas dire le mensonge éhonté. Aucun média n’a même relevé la fermeture. Il faut dire qu’aucun syndicat n’a voulu faire la moindre petite conférence de presse sur ce thème. Là, par contre, c’est de la solidarité mal placée…

C’est le mensonge qui prime

Vous vous souvenez sans doute de la prime Sarko, celle du « travailler plus pour gagner plus ». Elle est restée sous le nom médiatique de « prime des mille euros ». Mais c’était une exagération politicienne et médiatique car les entreprises qui faisaient des profits étaient incitées à verser une prime mais mille euros était un maximum et pas une somme fixe ! Et donc Renault ne se considère tenu que de nous donner cent euros. Ça ne fait rien, c’est toujours 300€, et pas une seule fois en prime, mais tous les mois et sur le salaire de base qu’il nous faut pour tous les salariés !

L’équipe… ouvrière

Cette année, la « journée de l’équipe » de Renault-Lardy aura lieu au salon de l’auto. Cette prétendue journée est celle où la direction prétend ressouder (qui l’avait donc dessoudée ?) l’équipe prétendument constituée des salariés, des cadres et de la direction, pour ne pas dire des actionnaires ! On en a déjà vu de toutes les couleurs avec cette journée qui passée de l’équipe de rugby, de l’équipe dans un jeu de survie et pour finir… porte de Versailles (et pas au salon de l’agriculture…) ! Comme il n’y a pas de salon de l’auto l’an prochain, on suggère un vaste pique-nique en forêt où on se passerait des cadres et de la direction : une vraie sortie de l’équipe ouvrière en somme.

Pour nous opposer aux autres salariés…

La concurrence internationale est rude, nous répète sans cesse le patron. On nous a mis en concurrence avec les salariés des autres trusts, des autres pays. Cela a justifié qu’on nous impose une aggravation des conditions de travail et des aides d’Etat au travers de pactes et d’accords divers. Cependant cela n’empêche pas le patron de sortir des modèles en collaboration avec des firmes concurrentes de pays étrangers comme récemment avec Mercedes-Benz. Toujours au nom des économies et des difficultés de la concurrence…

C’est Carlos qui le dit

Dimanche dernier, Carlos Ghosn était invité d’Europe1, juste avant le Mondial de l’Automobile. Il a déclaré : « Aujourd’hui, on est en train de sortir de la crise. » Et bien d’autres petites phrases du genre : « Le réveil a eu lieu » ou « Ça va mieux » Bonne nouvelle, on va pouvoir revendiquer des embauches et des augmentations de salaires ! Parce que, de ce côté-là, le réveil n’a pas eu lieu, ça ne va pas mieux et on n’est pas en train de sortir du blocage !

Menaces pour l’emploi

Malgré de multiples promesses, malgré les discours rassurants du PDG, les salariés des usines de production de Renault restent sous la menace pour leurs emplois. Par exemple, à Flins, les promesses ne se concrétisent pas. La Micra n’arrive pas. Les intérimaires sont une part croissante : 900 pour 2200 salariés Renault. Et la direction se charge de faire peser l’inquiétude…

Le tarif de la surexploitation

Pour la direction de Renault, nous mettre en concurrence avec les autres salariés ne concerne pas seulement les salariés d’autres trusts mais aussi les salariés de Renault. On souligne ainsi que les ouvriers de Tanger sont payés 350 euros mensuels, que ceux de Roumanie sont payés 950 euros mensuels à Pitesi, et 925 à Bursa en Turquie ! Et 600 euros chez Avtovaz !!!

Valls se paie… notre tête !

Dans un discours endiablé, le premier ministre a demandé la confiance. Lui qui se félicite des huit euros qu’il fait cadeau aux petites retraites alors qu’il fait cadeau de chèques de milliards aux patrons des trusts, lui qui suscite la méfiance dans le monde ouvrier et reçoit les acclamations du monde patronal dont il épouse les revendications, le même fait tout un laïus sur l’égalité ! Le même qui vient de faire passer une loi cassant le service public ferroviaire se lance dans un éloge enfiévré du service public. Le même qui a annoncé qu’il s’attaquerait aux chômeurs présentés comme des voleurs des allocations a déclaré qu’il ne fallait pas les désigner du doigt. Le même qui annonce un serrage de vis financier prétend ne pas vouloir de l’austérité. Le même qui prétend que les négociations locales peuvent permettre de descendre en dessous des minima légaux affirme qu’on ne doit pas s’attaquer au code du travail. Le même qui dit ne plus avoir d’argent dans les caisses et devoir réduire toutes les dépenses se lance dans des guerres aux quatre coins de la planète. Ayez confiance !

Des populations entières livrées sans défense au virus Ebola : un crime de non assistance à humanité en danger de la part des trusts et des Etats

Des milliers de morts, une panique qui gagne les populations, un développement exponentiel de l’épidémie face à une absence quasi-totale de secours : le virus Ebola s’étend inexorablement en Afrique de l’Ouest (Nigeria, Liberia, Sierra Leone et Guinée) et gagne l’Afrique centrale (République du Congo). La liste de pays frappés par le virus Ebola ne cesse de s’allonger et de nombreux pays nouveaux s’attendent du jour au lendemain à en être frappés, comme la Côte d’Ivoire. Il y aurait déjà environ 2400 morts… C’est peu dire qu’Ebola menace toute l’Afrique : il menace maintenant le monde entier. Pourtant, ce monde capitaliste est loin d’être mobilisé pour lutter contre ce fléau.

L’Organisation Mondiale de la Santé, tout en affirmant que c’est la principale pandémie de la planète, en se plaignant de l’inaction des Etats et en donnant l’alerte mondiale de manière publique, s’en est longtemps tenu à la thèse officielle selon laquelle il n’existait pas d’antivirus et que la seule réponse consisterait dans l’isolement des malades et l’enterrement rapide des corps. Ceci afin de ne pas mettre en cause directement les trusts pharmaceutiques et les Etats des pays riches qui conservaient ces moyens médicaux sans les tester et les mettre massivement en circulation. Depuis, et deux mille morts plus tard, avec une épidémie qui est devenue difficilement maîtrisable, ils n’ont toujours pas bougé et c’est seulement là que l’OMS commence d’élever le ton parce que l’épidémie menace maintenant le monde…

Oui, l’inexistence d’antivirus était depuis longtemps un mensonge. Cela faisait un bon moment que plusieurs grands laboratoires pharmaceutiques dans le monde (notamment aux USA et au Japon) avaient trouvé des candidats à l’homologation comme antivirus, des candidats donnant toute satisfaction lors des tests réalisés, mais ils se s’étaient bien gardés de les tester sur l’homme et de les produire ou de les commercialiser. Et cela parce que les fonds pour payer cette production n’ont pas été réunis par les Etats et que les trusts pharmaceutiques ne travaillent pas pour la beauté du geste…

La meilleure preuve que ces antivirus étaient prêts à l’usage est qu’ils ont été utilisés pour sauver deux médecins américains infectés par le virus et ils ont été immédiatement sauvés alors qu’ils étaient gravement atteints et que l’immense majorité des personnes atteintes comme eux ne s’en sortent pas et décèdent rapidement.

Pourquoi les laboratoires pharmaceutiques refuseraient-ils de pousser les tests sur des êtres humains et de faire confirmer la validité de leur antivirus alors que celui-ci devient urgemment indispensable pour des peuples entiers ? Ce n’est bien sûr pas par méchanceté ni par racisme. Ils n’ont pas soigné les deux médecins américains parce qu’ils étaient américains mais pour signaler au gouvernement américain que leur laboratoire est candidat pour produire l’antivirus contre Ebola à condition… eh oui, à condition qu’un Etat du type de celui des USA décide de financer la production en masse de cet antivirus. Les trusts, même ceux du médicament, ne sont pas des entreprises philanthropiques et ils ne vont pas lancer la production de millions de doses d’antivirus sans recevoir des fonds colossaux que seuls des grands Etats peuvent débourser, les Etats africains se révélant déjà incapables d’assurer la santé de leurs peuples en temps normal, à fortiori en période d’épidémie… Quant à financer la production par millions de doses d’un antivirus, ce n’est certainement pas d’Afrique que pourront venir les fonds.

Les trusts, américain et japonais notamment, se sont donc signalés à l’attention du monde des grands Etats comme capables de produire un antivirus efficace et s’en sont tenus là, en attente d’une décision des grandes capitales ou d’un groupe d’Etats, de financer massivement un tel travail… La seule chose qui a changé depuis, c’est que tous les trusts qui disposent d’antivirus et d’études sur l’Ebola sont maintenant en concurrence mondiale pour annoncer au monde qu’ils pourraient produire les moyens de soigner les malades et que les revues scientifiques se disputent plus que jamais leurs travaux. Mais aucun produit ne va pour autant être produit en quantité tant que les fonds ne seront pas débloqués par les Etats et aucun Etat ne s’est encore engagé en ce sens ! Bien sûr, ils sont conscients qu’en se contentant d’attendre ils envoient à une mort certaine des milliers et même peut-être des dizaines ou des centaines de milliers d’homme, de femmes et d’enfants…

Mais, que diable, on est en système capitaliste ! Attend-on des trusts de faire le bien des peuples sans intérêt ? Et, plus le danger est grand pour l’humanité, plus ils espèrent en tirer de gros profits et monnayer chèrement leur savoir auprès des grands Etats. Que leur demanderait-on d’autre ? De sacrifier leurs profits pour le bien des êtres humains ? Non, les chefs d’Etat eux-mêmes, les responsables de l’Organisation Mondiale de la Santé, les chefs d’Etats des pays concernés ne le leur demandent même pas ! Sur place, le discours selon lequel il n’existe pas d’antivirus et on peut seulement isoler les malades continue d’être tenu alors que la situation est si catastrophique qu’elle n’est plus gérable, que les personnels de l’OMS eux-mêmes s’affolent et déclarent forfait. Les populations locales perdent confiance dans les équipes médicales internationales envoyées sur place et qui deviennent seulement des équipes de fossoyeurs…

C’était la première fois que le virus s’avérait vraiment dangereux ? Pas du tout ! La première épidémie de ce virus a démarré le 1er septembre 1976, dans la ville de Yambuku, en République du Congo, près de la rivière Ebola, d’où son nom. Dès le départ, les caractéristiques de dangerosité du virus se sont manifestées : 88% des personnes atteintes sont alors mortes soit 280 personnes. On aurait pu penser que l’épidémie était éradiquée puisqu’il n’y avait plus qu’une victime en République du Congo en 1977. Mais le même virus (appelé Ebola Zaïre) a alors touché le Gabon en 1994, 1996 et en 2001-2002, l’Afrique du sud en 1996, le Congo en 2001, 2002, 2003 et 2005, à nouveau la République du Congo en 2007 et 2008. Le pourcentage de décès est toujours considérable, entre 60 et 100%.

Touchant pour la première fois la Guinée (Conakry) puis le reste de l’Afrique, le virus Ebola, qui pourrait être transmis à l’homme par les chauves-souris via les grands singes, est en train de menacer toute l’Afrique (de très nombreux pays ont déjà des cas) mais aussi le reste du monde… Avec toujours des proportions de morts considérables ! Il menace donc l’ensemble de la société humaine et il est remarquable que les efforts pour le combattre soient aussi faibles, vu que sa dangerosité est avérée depuis des décennies…

C’est un virus très épidémique et tout à fait mortel, dans la plupart des cas ! Pourtant, la plupart des labos pharmaceutiques ont tardé à entreprendre la recherche d’antivirus et tardent encore plus dans les opérations de mise sur le marché des produits découverts. Parce que c’est très difficile ? Pas du tout ! La plupart de ceux qui ont entrepris des recherches ont trouvé des candidats à un vaccin antivirus !

Mais ils n’ont pas été plus loin… Ils ne l’ont pas testé sur l’homme. Ils l’ont simplement gardé de côté. Mais ils savaient depuis longtemps qu’il était efficace. La preuve : ils l’ont testé quand ils ont appris que deux médecins américains étaient infectés. Et ils ont alors vérifié qu’il était efficace puisque les deux sont sortis de l’hôpital guéris alors que la plupart des malades ne s’en sortent pas et meurent.

Alors pourquoi ne pas avoir testé ces antivirus sur l’homme et pourquoi ne pas les avoir mis à la disposition des populations dès le début de l’épidémie et aussi pourquoi ne pas les mettre tout de suite en service massivement ? C’est l’argent. Les trusts se préparent à fournir des antivirus ou des médicaments mais ils attendent pour les produire en quantité que des sommes suffisamment massives soient disponibles pour les payer. Il leur faut le soutien d’Etats riches et puissants ou d’une clientèle privée riche et assurée. Ce n’était les pas le cas.

Si le virus frappe depuis longtemps, il a toujours frappé des pays pauvres et la lutte contre Ebola n’a jamais reçu un soutien mondial.

Les trusts pharmaceutiques ont attendu jusqu’au dernier moment pour développer l’anti-virus d’Ebola alors que des candidats antivirus existaient mais ils attendaient que les Etats mettent des fonds à leur disposition pour le produire à grande échelle. Ils veulent beaucoup d’argent des pays riches pour se lancer… Bizarrement, l’antivirus qui existe déjà n’a été administré qu’aux deux Américains victimes d’Ebola !

Le fait que le virus Ebola frappe l’Afrique et menace le monde est donc une conséquence catastrophique de la santé au service du profit.
On se souvient que, si le virus du sida avait tellement tardé à être étudié et combattu, cela provenait du fait qu’il s’est longtemps contenu à l’Afrique, une zone de la planète où la proportion de malades disposant des moyens financiers pour se soigner est très faible et où les autorités sanitaires nationales n’ont elles-mêmes pas les moyens de financer des programmes de recherche ou des achats massifs de médicaments. Du coup, les laboratoires privés de recherche de médicaments n’avaient pas vu l’intérêt pour eux-mêmes de se lancer dans de telles recherches, la recherche de médicament dans le monde tant devenue synonyme de recherche de profits privés.

Il existe très peu d’équipes mondiales et très peu de moyens financiers lancés dans cette recherche et celles qui le sont ne travaillent que depuis peu d’années alors que le virus s’est déclaré et a été reconnu en 1976, soit depuis presque quarante ans !!!

La réponse d’Obama et de l’impérialisme américain à la catastrophe Ebola n’a pas consisté à débourser des milliards pour fournir des antivirus mais pour occuper militairement ces pays à l’aide de 3000 soldats car leurs Etats se sont effondrés et les populations ont perdu confiance dans les classes dirigeantes.

Pour mille raisons, et pas seulement à cause d’Ebola, la gouvernance du monde par les capitalistes devient de plus en plus synonyme de menaces mortelles pour l’humanité….

Messages

  • Près d’un tiers des salariés a entamé une grève vendredi matin sur le site de Bursa, en Turquie. Ils réclament les mêmes salaires que leurs collègues d’une autre usine turque.
    Ils sont plusieurs centaines, devant l’usine Renault. Sur le site de Bursa, dans le nord-ouest de la Turquie, 1.500 des 5.000 salariés ont cessé le travail vendredi matin. Sur leurs pancartes, ils ont écrit des slogans hostiles à leur direction et à leurs représentants syndicaux.

    Les grévistes réclament les mêmes avantages que ceux accordés récemment aux ouvriers d’une autre usine automobile en Turquie, fabriquant des pièces détachées pour plusieurs constructeurs. Parmi ces avancées, la principale est une augmentation des salaires de 60%. La direction de Renault-Turquie ne commente pas le mouvement pour l’instant mais précise que le grève n’a pas fait l’objet d’un préavis et n’est donc pas conforme au droit du travail.
    Le constructeur français est installé en Turquie depuis 1969 et le site de Bursa est l’un des plus important du pays. Il est spécialisé dans la carrosserie et l’assemblage de modèles, dont la Clio. 360.000 véhicules en sortent chaque année.

  • Le stress au travail peut faire perdre plusieurs décennies d’espérance de vie…

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