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L’homme et le langage
lundi 25 janvier 2016, par
L’homme et le langage
DES FILMS
L’apprentissage du langage d’Anne Christophe
Les origines du langage de Jean-Pierre Mirouze
Le langage dans la tête de Jean-Pierre Mirouze
D’autres langages de René Guy Busnel
Le cerveau et le langage de Galina Iakimova
Le désir du langage de Jean-Pierre Mirouze
Le cerveau, le langage, le sens de Galina Iakimov
Processus cérébraux et langage écrit de Marie-Pierre de Partz
Difficultés d’apprentissage du langage de Peddy Caliari
Origine et évolution de certaines caractéristiques du langage et de la parole de Didier Demolin
Paroles d’hommes de Jean-Pierre Mirouze
Combien de langues sont parlées dans le monde
Comment étudier une langue orale de Paulette Roulon-Doko
La linguistique descriptive au 20ème siècle de Claire Blanche-Benvéniste
Quel langage et en quoi est-ce important de Noam Chomsky
Le langage et l’évolution de Anne-Claude Berthoud
Comment l’intelligence vient aux enfants de Jean Piaget
Le langage est-il le propre de l’homme de Alban Lemasson
Comment s’invente le langage de Pierre-Yves Oudeyer
L’auto-organisation dans l’évolution de la parole par Pierre-Yves Oudeyer
Le cerveau en action lors de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture
DES TEXTES
Les discontinuités de la langue et du langage, oral comme écrit
Est-il vrai, comme le prétend Descartes, que le langage serait le propre de l’homme ?
Notre ancêtre qui a inventé le langage
L’intelligence avant le langage
Essai sur l’origine des langues de Jean-Jacques Rousseau
Le mimisme humain
et l’anthropologie du langage
Des organisations sociales aux organisations linguistiques
Syntactic Structures de Noam Chomsky
Réflexions sur le langage de Noam Chomsky
Messages
1. L’homme et le langage, 6 novembre 2017, 06:43
Pour Monod, qui en est resté au point de vue de Descartes, l’homme est le produit du langage :
« Ainsi le Zinjanthrope doit-il être considéré comme un homo faber très primitif. Or il paraît très vraisemblable qu’entre le développement du langage et celui d’une industrie témoignant d’une activité projective et disciplinée, il dut y avoir une corrélation très étroite. Il semble donc raisonnable de supposer que les Australanthropes possédaient un instrument de communication symbolique à la mesure de leur industrie rudimentaire. En outre, s’il est vrai, comme le pense Dart, que les Australanthropes chassaient avec succès, entre autres animaux, des bêtes puissantes et dangereuses telles que le Rhinocéros, l’hippopotame et la panthère, il fallait que ce fût une performance convenue à l’avance par un groupe de chasseurs. Projet dont la formulation aurait exigé l’emploi d’un langage. […] Mais il est évident qu’une fois ce pas franchi, l’usage d’un langage, si primitif fût-il, ne pouvait manquer d’accroître dans des proportions considérables la valeur de survie de l’intelligence, et donc de créer en faveur du développement du cerveau une pression de sélection puissante et orientée, telle qu’aucune espèce aphasique ne pouvait jamais en connaître. »