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Bibliographie de la classe ouvrière, des prolétaires, de la seule classe qui ouvre un avenir à l’humanité...
mardi 12 juillet 2011, par
« L’émancipation du travail n’est possible que par l’entente et l’union intime des opprimés du capital, sans distinction de sexe, de races et de nationalités. »
Paul Lafargue - Écrits 1880-1911
Bibliographie de la classe ouvrière
Les prolétaires sont une classe, ce qui suppose un passé, un présent et un avenir, c’est-à-dire la connaissance de l’histoire, l’organisation des luttes actuelles et des perspectives...
Pelle le conquérant, Martin Andersen Nexo
La Jungle, Upton Sinclair
Jimmie Higgins, Upton Sinclair
Pétrole, Upton Sinclair
Le Roi de l’auto, Upton Sinclair
Le bois qui pleure, Vicky Baum
Les vagabonds du rail, Jack London
Le peuple d’en bas, Jack London
Au sud de la fente, Jack London
La force des forts, Jack London
La Mère, Gorki
Les Etats désunis, Vladimir Pozner
Le pain quotidien, Henry Poulaille
Souvenirs d’un perruquier, Germanetto
Fontamara, Ignacio Silone
Les damnés de la terre, Henry Poulaille
L’or du diable, Moussa Konaté
Les dix jours qui ébranlèrent le monde, John Reed
Metello, Vasco Pratolini
Les raisins de la colère, John Steinbeck
La Route de Sampo, Hwang Sok-yong
En un combat douteux, John Steinbeck
Inde, la grève du siècle 1981-1983 by Gerard Heuze
Atelier 62, Martine Sonnet
Les misérables, Victor Hugo
Pain de misère, Weinstock
Samedi soir, dimanche matin, Alan Silitoe
Daewoo, François Bon
Chroniques des années d’usine, Robert Piccamiglio
Le journal d’un manœuvre, Thierry Metz
Ouvrière, Franck Magloire
La centrale, Elisabeth Filhol
Le bateau-usine, Takiji Kobayachi
Les ouvrières de la mer. Histoire des sardinières du littoral breton, Anne-Denes MARTIN
Voltaïque, Sembene Ousmane
Le docker noir, Sembene Ousmane
L’Insubordination ouvrière dans les années 1968, Xavier Vigna
La révolution russe, Trotsky
Les Trois Bonds de Wang Lun , Alfred Döblin
La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 1960-61, Gustave Dache
Niwam, Sembene Ousmane
La Grève, Isabel Álvarez de Toledo
La Ville noire, George Sand
Germinal, Emile Zola
L’assommoir, Zola
Pétales de sang, Ngugi
Le pain noir, Georges-Emmanuel Clancier
Maria Vandamme, Jacques Duquesne
La grève des ovalistes, Claire Auzias et Annik Houel
Les rebelles, la gueuse, Chabrol
Bonheur d’occasion, Gabrielle Roy
Les rebelles, l’embellie, Chabrol
Les rebelles, les crève-Cévenne, Chabrol
La Rue du Chat-qui-Pêche, Jolán Földes
Colères en Cévenne, Chabrol
Canon fraternité, Chabrol
La situation de la classe laborieuse en Angleterre, Engels
1905, Trotsky
Les luttes de classes en France, Marx
La guerre civile en France, Marx
Les Temps difficiles, Charles Dickens
Oliver Twist, Charles Dickens
Qu’elle était verte ma vallée, Richard Llewellyn
Louis Lengrand mineur du nord, Maria Craipeau
Mineur de fond, Augustin Viseux
Les Indes noires, Jules Verne
Et la montagne refleurira, Luc Willette
Les enfants de l’Oncle Tom, Richard Wright
Faim de fraternité, Richard Wright
Le Retour du vivant, Raymond Ceuppens
Faubourgs de Paris, Eugène Dabit
La condition ouvrière, Simone Weil
Au nom de la classe ouvrière, Sandor Kopacsi
Hongrie 1956, Andy Anderson
Gdansk, la mémoire ouvrière, Jean-Yves Potel
Hongrie 1956, Georges Kaldy
La Gana, Jean Douassot
Élise ou la vraie vie, Claire Etcherelli
Le Pain des rêves, Louis Guilloux
La Maison du peuple, Louis Guilloux
La nuit où Gérard retourna sa veste, Jacques Lederer
L’établi, Robert Linhart
Les Javanais, Jean Malaquais
Les Coups, Jean Meckert
Usines, Jules Mougin
Passages, Georges Navel
La Grève générale belge de 1960-1961, Serge Simon
Travaux, Georges Navel
Les Petits Enfants du siècle, Christiane Rochefort
Les Bouts de bois de Dieu, Ousmane Sembene
L’Autre monde : fausses nouvelles, André Stil
J’étais enfant au pays minier, André Stil
Beau Masque, Roger Vailland
325 000 francs, Roger Vailland
Les ouvriers en grève, Michèle Perrot
Pêcheurs d’hommes, Maxence Van der Meersch
Les Gens du Nord, Maxence Van der Meersch
Mémoires d’un révolutionnaire juif, Hersh Mendel
Histoire de la commune de 1871, Lissagaray
Journal d’une ouvrière, Adélaïde Popp
Mémoires d’un militant ouvrier du Creusot, Jean-Baptiste Dumay
Les temps difficiles (Hard times), Charles Dickens
James Connolly et le mouvement révolutionnaire irlandais, Roger Faligot
Alton Locke, Charles Kingsley
La Vie dans l’usine sidérurgique, Rebecca Harding Davis
Les insurgés de la Navale, Yannick Guilbaud
Entre deux mondes, Myriam Tlali
Le clou qui dépasse, André L’Hénoret
Maman Jones, Mary Jones
La Révolte des canuts, Jacques Perdu
La Révolte des canuts, Fernand Rude
Clemenceau, briseur de grève, Jacques Juliard
Quand les sirènes se taisent, Maxence Van der Meersch
La Conjuration des imbéciles, John Kennedy Toole
Des souris et des hommes, John Steinbeck
Tortilla Flat, John Steinbeck
L’Opéra des gueux, Kaiko Takesh
Berlin Alexanderplatz, Alfred Döblin
Le Vagabond du monde, Panaït Istrati
La Jeunesse d’Adrien Zograffi, Panaït Istrati
Les Chardons du Baragan, Panaït Istrati
La Convocation, Herta Müller
Le Quai de Wigan, George Orwell
Les Saisons de Giacomo, Mario Rigoni Stern
Boxcar Bertha, une autobiographie, Boxcar Bertha et Ben Reitman
Carnets d’un hobo, William H. Davies
La Nuit des prolétaires : archives du rêve ouvrier, Jacques Rancière
Le départ des musiciens, Per Olov Enquist
Rosa Blanca, Traven
La Révolte des Pendus, Traven
La Charrette, Traven
La terre aux fruits d’or, Jorge Amado
Les terres du bout du monde, Jorge Amado
La rue case-nègres, Joseph Zobel
Le soulèvement des âmes, Madiso Smartt Bell
Boulevard Durand, Armand Salacrou
Histoire du comité ouvrier Magneti, Emilio Mentatsti
Putain d’usine, Jean-Pierre Levaray
Au-delà de l’Oural, John Scott
Emeute au Transvaal, Harry Bloom
La grève, Michel Piquema
Mémoires d’un compagnon, Agricol Perdiguier
Mémoires et aventures d’un prolétaire, Norbert Truquin
Mémoires de Léonard, ancien garçon maçon, Martin Nadaud
Seul dans la vie à 14 ans, Henri Poulaille
La terre des passions brûlées, Béchir Khraïef
Les méduses, Tchicaya U Tam’si
Le métier à tisser, Mohamed Dib
Gaston ou l’aventure d’un ouvrier, Jean-Marie Konczyk
Chronique d’une journée de répression, Moussa Konaté
Triste Vie, Chi Li
La place, Annie Ernaux
La révolte à deux sous, Bernard Clavel
Le pays de la liberté, Ken Follett
Le faubourg des coups de trique, Alain Gerber
La grève des teamsters, Farell Dobbs
Chronique des pauvres gens, Georges Plack
La tombe du bœuf, Ivar Lo-Johansson
IWW et syndicalisme révolutionnaires aux Etats-Unis, Lary Portis
Histoire du mouvement ouvrier, Edouard Dolléans
Juin 1936, Danos et Gibelin
Le tourbillon, Démidov
Où va le peuple américain, Daniel Guérin
La grève à General Motors, K. Kraus
Les raisins de la colère de John Steinbeck :
« Alors des hommes armés de lances d’arrosage aspergent de pétrole les tas d’oranges, et ces hommes sont furieux d’avoir à commettre ce crime et leur colère se tourne contre les gens qui sont venus pour ramasser les oranges. Un million d’affamés ont besoin de fruits, et on arrose de pétrole les montagnes dorées.
Et l’odeur de pourriture envahit la contrée.
On brûle du café dans les chaudières. On brûle le maïs pour se chauffer - le maïs fait du bon feu. On jette les pommes de terre à la rivière et on poste des gardes sur les rives pour interdire aux malheureux de les repêcher. On saigne les cochons et on les enterre, et la pourriture s’infiltre dans le sol.
Il y a là un crime si monstrueux qu’il dépasse l’entendement.
Il y a là une souffrance telle qu’elle ne saurait être symbolisée par des larmes. Il y a là une faillite si retentissante qu’elle annihile toutes les réussites antérieures. Un sol fertile, des files interminables d’arbres aux troncs robustes, et des fruits mûrs. Et les enfants atteints de pellagre doivent mourir parce que chaque orange doit rapporter un bénéfice. Et les coroners inscrivent sur les constats de décès : mort due à la sous-nutrition - et tout cela parce que la nourriture pourrit, parce qu’il faut la pousser à pourrir.
Les gens s’en viennent armés d’épuisettes pour pêcher les pommes de terre dans la rivière, et les gardes les repoussent ; ils s’amènent dans de vieilles guimbardes pour tâcher de ramasser quelques oranges, mais on les a arrosées de pétrole. Alors ils restent plantés là et regardent flotter les pommes de terre au fil du courant ; ils écoutent les hurlements des porcs qu’on saigne dans un fossé et qu’on recouvre de chaux vive, regardent les montagnes d’oranges peu à peu se transformer en bouillie fétide ; et la consternation se lit dans les regards, et la colère commence à luire dans les yeux de ceux qui ont faim. Dans l’âme des gens, les raisins de la colère se gonflent et mûrissent, annonçant les vendanges prochaines. (…)
Et craignez le temps où les grèves s’arrêteront cependant que les grands propriétaires vivront... car chaque petite grève réprimée est la preuve qu’un pas est en train de se faire. Et ceci encore vous pouvez le savoir... Craignez le temps où l’Humanité refusera de souffrir, de mourir pour une idée, car cette seule qualité est le fondement de l’homme même, et cette qualité seule est l’homme, distinct dans tout l’univers. (…) Des hommes capables de réussir des greffes, d’améliorer les produits, sont incapables de trouver un moyen pour que les affamés puissent en manger. Les hommes qui ont donné de nouveaux fruits au monde sont incapables de créer un système grâce auquel ces fruits pourront être mangés. (…)
Les travailleurs des champs, les propriétaires des petits vergers, surveillent et calculent. L’année sera bonne. (...) Les hommes qui travaillent dans les fermes-témoins ont créé de nouvelles espèces de fruits. (...) Et sans relâche ils poursuivent leurs travaux, sélectionnent, greffent, alternent les cultures, arrachant à la terre son rendement maximum.
Les cerises mûrissent les premières. Un cent et demi la livre. On ne peut pas les cueillir à ce tarif là. Cerises noires et cerises rouges, à la chair juteuse et sucrée ; les oiseaux mangent la moitié de chaque cerise et les guêpes viennent bourdonner dans tous les trous faits par les oiseaux. (...) Puis c’est le tour des prunes rouges de s’adoucir et de prendre de la saveur. Bon sang ; on ne peut pas les faire cueillir, sécher et soufrer. Pas moyen de payer des salaires, aussi bas soient-ils. Alors les prunes rouges tapissent le sol. (...)
Les petits fermiers voyaient leurs dettes augmenter, et derrière les dettes, le spectre de la faillite. Ils soignaient les arbres mais ne vendaient pas la récolte ; ils émondaient, taillaient, greffaient et ne pouvaient pas faire cueillir les fruits. (...)
Ce vignoble appartiendra à la banque. Seuls les grands propriétaires peuvent survivre, car ils possèdent en même temps les fabriques de conserves. Et quatre poires épluchées, cuites et emboîtées, coûtent toujours quinze cents ; Et les poires en conserve ne se gâtent pas. Elles se gardent des années. (...)
Le travail de l’homme et de la nature, le produit des ceps, des arbres, doit être détruit pour que se maintiennent les cours, et c’est là une abomination qui dépasse toutes les autres. (….)
Il y a là une souffrance telle qu’elle ne saurait être symbolisée par des larmes. Il y a là une faillite si retentissante qu’elle annihile toutes les réussites antérieures. J’ai parcouru tout le pays. Tout le monde se pose la même question. Où allons-nous ? Il me semble que nous n’allons jamais nulle part. On va, on va. On est toujours en route. Pourquoi les gens ne réfléchissent-ils pas à tout ça ? Tout est en mouvement, aujourd’hui. Les gens se déplacent. Nous savons pourquoi et nous savons comment. Ils se déplacent parce qu’ils ne peuvent faire autrement. C’est pour ça que les gens se déplacent toujours. Ils se déplacent parce qu’ils veulent quelque chose de meilleur que ce qu’ils ont. Et c’est le seul moyen de l’avoir. Du moment qu’ils en veulent et qu’ils en ont besoin, ils iront le chercher. (…)
Je serai toujours là, partout, dans l’ombre. Partout où tu porteras les yeux. Partout où il y aura une bagarre pour que les gens puissent avoir à manger, je serai là. Partout où il y aura un flic en train de passer un type à tabac, je serai là. Si c’est comme Casy le sentait, eh ben dans les cris des gens qui se mettent en colère parce qu’ils n’ont rien dans le ventre, je serai là, et dans les rires des mioches qu’ont faim et qui savent que la soupe les attend, je serai là. Et quand les nôtres auront sur leurs tables ce qu’ils auront planté et récolté, quand ils habiteront dans les maisons qu’ils auront construites… eh ben, je serai là. Comprends-tu ? (…)
Un homme, une famille chassés de leur terre ; cette vieille auto rouillée qui brimbale sur la route dans la direction de l’Ouest. J’ai perdu ma terre. Il a suffi d’un seul tracteur pour me prendre ma terre. Je suis seul et je suis désorienté. Et une nuit une famille campe dans un fossé et une autre famille s’amène et les tentes se dressent. Les deux hommes s’accroupissent sur leurs talons et les femmes et les enfants écoutent. Tel est le noeud. Vous qui n’aimez pas les changements et craignez les révolutions, séparez ces deux hommes accroupis ; faites-les se haïr, se craindre, se soupçonner. Voilà le germe de ce que vous craignez. Voilà le zygote. Car le "J’ai perdu ma terre" a changé ; une cellule s’est partagée en deux et de ce partage naît la chose que vous haïssez : "Nous avons perdu notre terre." C’est là qu’est le danger, car deux hommes ne sont pas si solitaires, si désemparés qu’un seul. Et de ce premier "nous" naît une chose encore plus redoutable : "J’ai encore un peu à manger" plus "Je n’ai rien". Si ce problème se résout par "Nous avons assez à manger", la chose est en route, le mouvement a une direction. Une multiplication maintenant, et cette terre, ce tracteur sont à nous. Les deux hommes accroupis dans le fossé, le petit feu, le lard qui mijote dans une marmite unique, les femmes muettes, au regard fixe ; derrière, les enfants qui écoutent de toute leur âme les mots que leurs cerveaux ne peuvent pas comprendre. La nuit tombe. Le bébé a froid. Tenez, prenez cette couverture. Elle est en laine. C’était la couverture de ma mère... prenez-la pour votre bébé. Voilà ce qu’il faut bombarder. C’est le commencement... du "Je" au "Nous". »
Pour retrouver les autres bibliographies du site
Lire en ligne sur la classe ouvrière :
Les grèves de Draveil, Jacques Macé
Chronologie des luttes ouvrières en France
Extraits de romans sur le prolétariat
Le pain de misère, Nathan Weinstock
Union ouvrière, de Flora Tritsan
En avant ! La classe ouvrière ! de Eugène Pottier
Messages
1. Bibliographie de la classe ouvrière, des prolétaires, de la seule classe qui ouvre un avenir à l’humanité..., 26 juillet 2011, 11:41, par Max
LA Mère de M.Gorky : à lire ici(sous format PDF 28Mo)
2. Bibliographie de la classe ouvrière, des prolétaires, de la seule classe qui ouvre un avenir à l’humanité..., 1er février 2013, 03:56
A lire aussi :
http://www.culture.gouv.fr/sef/revue/01_3/01_3.htm
3. Bibliographie de la classe ouvrière, des prolétaires, de la seule classe qui ouvre un avenir à l’humanité..., 27 janvier 2015, 10:13
Voici la bibliographie que nous avons proposée :
France
Rouget le braconnier, Louis Oury, Ed. Le Temps des Cerises, 2011
Un journalier agricole analphabète en tuant un lapin pour nourrir sa famille provoque une révolte ouvrière – 1854-1857.
La colère des rusquiers, Charles Bottarelli, Ed. de Borée, 2011
Terroir, conflit ouvriers-récolteurs du chêne-liège dans le Var, milieu XIXe s.
La dame des forges, Nathalie de Broc, Presses de la Cité, 2011
Terroir, au milieu du XIXe siècle, en Bretagne, premiers mouvements sociaux dans les forges.
Le cri du peuple, Jean Vautrin, Ed. Grasset, 1999
Histoire de la Commune de Paris de 1871, vue par le petit peuple, auquel se mêlent les personnages historiques.
Les amants de la Commune, Marc Viellard, Ed. Le Temps des Cerises, 2005
Une fille de banquier devient révolutionnaire et se mêle au soulèvement du peuple de la Commune.
Le cheval cabré ou la Vie de Jules Sibilat (1848-1897) : militant ouvrier, compagnon et anarchiste, Jacques Bonnet, Ed. Presses du Languedoc, 1992
De la Commune aux premiers syndicats et aux grèves de Lyon ou de Graissessac.
Et compagnie, Jean-Richard Bloch, Ed. Gallimard, 1997
Entreprise industrielle de 1871 au début du XXe s.
Quai de la Joliette : les aventures d’Alex, le portefaix, Ed. Via Valeriano, 2000
1879 : grève des dockers à Marseille.
Terres noires, Christian Laborie, Ed. de Borée, 2012
Terroir, mouvement ouvrier mines du Gard – 1880-1890.
La Grande grève, Charles Malato, Ed. Goût de l’être, 2009
Roman militant, mouvements et grèves minières à Montceau-les-Mines de 1882 à 1901.
Les violettes sauvages : chroniques toulousaines (1892-1939), Robert Arnaut, Ed. Editeur Loubatières, 2012
1892-1895 les mineurs de Carmaux en grève (Toulouse).
Contes roubaisiens d’Alphonsine Vandenbroucke-Lefebvre, Jean-Claude Cornille, Ed. Nord éditions à Croix, 1998
Récits de la vie quotidienne de la fin du XIX° siècle-début XXe s. y compris grève et usines retranscrits en 1931.
Les corsetières du Puy Lachaud, Christian Madec, ED. Lucien Louny, 2007
Terroir - Lutte des classes et grève vers 1900 dans une fabrique de corsets.
La vague rouge : roman de mœurs révolutionnaires, J.-H. Rosny aîné, Ed. d’Albret, 2008
Les sanglantes grèves de Draveil-Vigneux (1908) transposées à Gentilly
Le flot qui monte : la première révolte de gemmeurs (1906-1907), Charles Duffart, Ed. d’Albret, 2009
Grèves des gemmeurs de 1906 et 1907 dans les Landes.
Marée fraîche (Peine des hommes - 1), Pierre Hamp, Ed. Cahier de la Quinzaine, 1908
Vin de champagne (Peine des hommes - 2), Pierre Hamp, Ed. Cahier de la Quinzaine, 1908
Belgique – Pays Bas
Le roi fou, Gustave Kahn, Ed. Absalon, 2012-11-06
Mouvements sociaux dans la Belgique des années 1870-1890.
La nouvelle Carthage, Georges Eekhoud, Ed. Labor, 2004
La société belge d’Anvers à la fin du XIXe siècle : parle des associations patronales et ouvrières.
Pieter Daens, Louis Paul Boon, Ed. Uitg. de Arbeiderspers : E. Querido, 1993
Dans les années 1880-1890, lutte sociale des ouvriers contre le patronat et l’Eglise, à travers portrait de deux frères, un imprimeur et un prêtre – parle de la lutte à travers les élections et le suffrage universel. Le réalisateur Stijn Coninx en a tiré un film en 1992.
Angleterre
Les Temps difficiles, Charles Dickens, Ed. Gallimard-Folio, 1985
Années 1850, arrière-fond de grèves où l’accent est mis sur les personnages des meneurs, plutôt que sur le mouvement lui-même – également inspiré de la grève de Preston (1853-1854).
Nord et Sud, Elizabeth Gaskell, Ed. Points 2010, paru en 1854-1855
Les premières grèves organisées de la révolution industrielle en Angleterre – Une des grèves décrite dans le roman est inspirée de la grève de Preston (manufactures de coton : 1853-1854).
Suède
La société des vagabonds, Harry Martinson, Ed. Agone, 2004
À la fin du XIXe s., des ouvriers qui refusent le travail à la chaîne partent sur les routes. Une sorte de grève sauvage, par refus du capitalisme, de la société du travail et d’un ordre social imposé.
La tombe du bœuf et autres récits, Ivar Lo-Johansson, Ed. Actes Sud, 1990
Grève des enfants ouvriers agricoles dans une ferme du Södermanland au XIXe siècle.
La vallée du Bois, Martin Koc
La grève de Sundsvall (1879 - exploitation forestière) y est évoquée.
Ouvriers, Martin Koch
1912 : la vie des ouvriers de la banlieue d’une usine de Stockholm, avec grève et violence.
USA
Le goût de Chicago, anthologie de textes choisis et présentés par Sandrine Fillipetti, Mercure de France, 2012
Textes sur l’essor de Chicago au XIXe siècle, ses disparités sociales ou les mouvements sociaux qui ont marqué son histoire.
La Jungle, Upton Sinclair, Ed. LGF-Livre de poche, 2011
Les conditions sociales des travailleurs des abattoirs de Chicago (source d’inspiration de Brecht pour Sainte-Jeanne-des-Abattoirs). La période n’est pas clairement définie, mais la 1ère édition date de 1906.
Romans d’anticipation sociale écrits dans les années 1900
Comment nous ferons la révolution, Émile Pouget et Émile Pataud, Ed. Syllepse, 1995
Roman d’anticipation écrit en 1909 par deux dirigeants de la CGT – qualifié d’uchronie anarchiste.
Grève générale !, Jack London, Ed. Libertalia, 2008
Nouvelles d’anticipation écrites en 1909.
Essais sur la littérature prolétarienne
Le roman social : littérature, histoire et mouvement ouvrier, sous la dir. de Sophie Béroud et Tania Régin, Ed. de l’Atelier, 2002
Histoire de la littérature prolétarienne de langue française : littérature ouvrière, littérature paysanne, littérature d’expression populaire, Michel Ragon Michel, Ed. A. Michel, 1986
La nuit des prolétaires : archives du rêve ouvrier, Jacques Rancière, Ed. Hachette littératures, 2005
Nouvel âge littéraire, Henry Poulaille, Ed. Plein Chant, 1986
La bêche et la plume : l’Aventure du roman prolétarien suédois, Philippe Bouquet, Ed. Plein Chant, 1986
Littérature prolétarienne en Wallonie, Charles Nisolle, Ed. Plein Chant, 1985
4. Bibliographie de la classe ouvrière, des prolétaires, de la seule classe qui ouvre un avenir à l’humanité..., 22 juin 2015, 20:48
Journal d’un ouvrier : Lire
5. Bibliographie de la classe ouvrière, des prolétaires, de la seule classe qui ouvre un avenir à l’humanité..., 12 juillet 2015, 08:05, par R.P.
Lire « L’établi » de Robert Linhart en ligne : cliquer ici
6. Bibliographie de la classe ouvrière, des prolétaires, de la seule classe qui ouvre un avenir à l’humanité..., 14 février 2021, 05:38
Lire aussi :
« L’embellie » dans « Les rebelles » de Jean-Pierre Chabrol
Les romans de Traven
Extraits de romans sur le prolétariat