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Que signifient les annonces selon lesquelles les vaccins seraient efficaces à 99%, 90%, 60% et autres…

samedi 21 août 2021, par Robert Paris

Que signifient les annonces selon lesquelles les vaccins seraient efficaces à 99%, 90%, 60% et autres…

Il y a déjà embrouille dans la compréhension de ces pourcentages et ce n’est pas innocent. Voici pourquoi :

Si on vous dit qu’un vaccin est efficace à 95%, cela signifie que, pour 100 personnes non vaccinées infectées, il y en a 5 personnes vaccinées infectées. Le risque est réduit d’un facteur 20.

Quand on lit 95%, chacun croit lire presque 100% ! Donc que la presque totalité serait indemne mais c’est seulement un facteur 20 !

Si on vous dit qu’un vaccin est efficace à 90%, cela signifie que, pour 100 personnes non vaccinées infectées, il y en a 10 personnes vaccinées infectées. Le risque est réduit d’un facteur 10.
On a l’impression que 90% et 95% c’est quasiment pareil alors que l’efficacité réelle est réduite de moitié !!! Un facteur dix n’est pas énorme du tout !

Indiquer le risque relatif et pas le risque absolu est trompeur ! Un vaccin efficace à 90% est donc 2 fois moins efficace en termes de réduction de risque que celui à 95 % !

Si on vous dit qu’un vaccin est efficace à 60%, cela signifie que, pour 100 personnes non vaccinées infectées, il y en a 40 personnes vaccinées infectées. Le risque est réduit d’un facteur 2,5.

Si on vous dit qu’un vaccin est efficace à 40%, cela signifie que, pour 100 personnes non vaccinées infectées, il y en a 60 personnes vaccinées infectées. Le risque est réduit d’un facteur 1,7.

Cela signifie qu’un vaccin efficace à 60 ou 40% n’est quasiment plus efficace et que l’on est en train de s’inoculer un vaccin dangereux dont ont ne connait nullement le pourcentage de dangerosité !!!

« Pour mieux comprendre l’erreur de compréhension dénoncée par Piero Olliaro, prenons un exemple concret. Si on vaccinait 100 000 personnes et que 95% d’entre elles étaient protégées (ce qui est faux), 5000 personnes attraperaient tout de même la COVID sur une période de 3 mois, en considérant le taux de transmission réel observé en période pandémique.
En réalité, une efficacité vaccinale de 95% signifie que si on a 1000 cas de COVID-19 dans une population de 100 000 personnes non vaccinées (avec un taux d’infection réaliste où seulement 1% des gens tomberaient malades et 99% échapperaient à la maladie), nous n’aurions que 50 cas dans un groupe de même taille vacciné (99,95% de la population serait épargnée), sur la même période. »

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Une étude américaine, confirmée par une étude israélienne, annonce que l’efficacité de Pfizer face au delta, c’est seulement 42% ! Cela ne signifie pas que c’est presque la moitié d’une fficacité de 99% mais cela signifie qu’on réduisait le risque d’un facteur 100 et que maintenant on le réduit d’un facteur 1,7 ! Le facteur, si vous voulez le calculer c’est :

Facteur de réduction du risque = 1/(1-efficacité en pourcentage)

Il faut préciser ensuite qu’un pourcentage d’efficacité sans indiquer sa durée de validité n’a aucune signification du tout. Or, certains vaccins ont indiqué par la suite des durées très variables d’efficacités, du genre six mois qui ne correspondent pas du tout à l’expérience réelle qui indique des durées variables selon les individus et qui n’excèdent pas trois mois !

Cela veut dire qu’au bout de trois mois, l’efficacité baisse brutalement, de moitié puis encore de moitié, atteignant très rapidement zéro efficacité.

Là on nous dit qu’il faut un rappel en troisième dose mais lui-même aura une efficacité de combien de temps ? N’oublions pas que la troisième dose a été préconisée par le fabricant non comme rappel mais dès la première série de vaccinations !

Ces chiffres qui ont été mesurés ou calculés au début, lors de l’apparition des vaccins et cela n’a aucune valeur sérieuse actuellement, concernant les nouveaux variants. Les réponses aux nouveaux variants sont souvent quasi nulles même si on essaie de nous faire croire le contraire.

Ces pourcentages ont seulement permis à ces vaccins d’obtenir non une homologation mais une autorisation provisoire.

Les tests qui les ont produits sont tout à fait discutables. Les labos pharmaceutiques qui ont diffusé ces produits ont réalisé eux-mêmes ces tests. Les ont-ils faits devant des inspecteurs indépendants ? Non ! Est-on sûrs qu’ils n’ont pas fait un tri dans les résultats ? Non ! A-t-on tenu compte de l’exposition des personnes aux risques de contracter le virus (certaines personnes peuvent être plus sociables ou plus exposées par leur travail ou leur utilisation des transports en commun, par leurs enfants à l’école ? Non !

Dans la réaction au contact d’un virus, tout dépend de la charge virale qui sera reçue ! On ne peut donc absolument rien de l’efficacité en général d’un vaccin sur un individu pour tous les vaccins.

Ces pourcentages ne veulent absolument pas dire qu’une personne vaccinée n’a que 1%, 10% ou 40% de moins de chances d’attraper.

Cela ne veut absolument pas dire qu’il n’y aurait 1%, 10%, 40% de malades parmi les vaccinés.
Cela ne veut absolument rien dire en ce qui concerne les individus. Un individu vacciné n’a pas 99% de chance de ne pas attraper, ni 90% ni… rien : il peut avoir personnellement 100% de chances d’attraper la maladie ! Il suffit que le vaccin n’ait pas accroché ! Il suffit que son immunité ne soit pas active ou faible ! Il n’y a aucun pourcentage qui dise comment va réagir un individu !

Et pour les nouveaux types de vaccins anti-covid, c’est bien pire.

En fait il n’y a aucune preuve que ces « vaccins » soient efficaces et d’ailleurs ce ne sont même pas des vaccins puisque ce n’est pas un virus atténué mais un sous-virus aggravé qui est injecté !!!

Il faut « prendre l’efficacité annoncée par les fabricants de vaccin avec des pincettes, et de s’attarder à la performance des vaccins en situation réelle, dans la vraie vie, avec des « vrais gens ». C’est-à-dire hors du cadre des essais contrôlés, dans lesquels on connaît bien l’état de santé et les caractéristiques des participants, le risque estimé qu’ils contractent la maladie, etc. La « vraie » efficacité, c’est ce qu’on appelle l’efficacité réelle, ou l’effectivité (effectiveness en anglais). »

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Les différents vaccins « ont en effet été évalués avec des protocoles différents, des critères destinés à évaluer l’efficacité variant d’une étude à l’autre (prévention des infections symptomatiques pour Pfizer et Moderna ; prévention des cas modérés à graves pour J&J), dans des populations disparates, et avec un risque variable de contracter la COVID-19 pendant la période de l’essai. Alors que les vaccins de Moderna et de Pfizer ont été testés en été avec une incidence plus faible de l’épidémie, celui de J&J l’a été à l’automne lorsque le nombre de cas quotidiens était bien plus élevé. Le risque absolu d’être malade était donc plus élevé ; l’apparente efficacité du vaccin (66%) est plus faible, mais elle aurait peut-être été meilleure dans une situation épidémiologique moins intense. La plus faible efficacité de l’AstraZeneca et du J&J peut aussi s’expliquer par l’émergence de divers variants au cours des essais, envers lesquels la protection vaccinale est légèrement plus faible. »

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Le journal Le Monde essaie de justifier les prétendues efficacités mais il mêle tout : pourcentages et formes graves mais à quoi servent des précisions mathématiques en pourcentage pour parler de « formes graves », terme qui n’a aucune précision du tout. Chacun peut appeler forme grave ce qu’il veut, cela peut être l’hospitalisation, cela peut être la mise sous appareil respiratoire, mais on peut n’avoir eu ni l’un ni l’autre et mourir quand même !

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D’autre part, ne raisonner que sur les cas graves pour mesurer l’efficacité pour toute la population qui, pour l’essentiel ne sera pas du tout atteinte, pour une grande part ne sera atteinte que de formes asymtomatiques ou bégnines, c’est mensonger. Faisons pour le comprendre le raisonnement inverse : raisonnons sur les effests secondaires de la vaccination en ne prenant que les cas graves. Pour une personne qui était en parfaite santé et qui contracte une maladie grave du fait de la vaccination, quel est le bénéfice-risque comme ils disent ? Il est négatif à 100% !

Des efficacités de vaccins à 95% cela veut dire quoi ? C’est loin d’être évident. Contrairement à l’article du Monde, celui-ci montre toute la difficulté à mesurer une efficacité des vaccins :

« Dans la revue The Lancet et Lancet Microbe, il a cosigné récemment deux éditoriaux appelant à une meilleure communication autour de l’efficacité vaccinale. Ainsi, un taux d’efficacité de 95% « ne signifie pas que 95% des gens sont protégés de la maladie une fois vaccinés – c’est une idée fausse très répandue », que certaines revues scientifiques elles-mêmes contribuent à diffuser, déplore-t-il.
Ce taux n’a pas non plus de sens au niveau individuel. « On ne peut pas être protégé à 95% – soit on attrape la COVID-19, soit on ne l’attrape pas. Seul un vaccin efficace à 100% pourrait permettre d’affirmer, puisque toutes les personnes vaccinées seraient protégées, que chaque individu est protégé à 100%. Mais un tel vaccin n’existe pas », explique Piero Olliaro à Québec Science. Autrement dit, l’efficacité globale du vaccin ne dit rien sur la protection d’un individu. « Le risque est un concept statistique qui s’applique à un groupe », précise-t-il. On peut toutefois dire que chaque personne vaccinée voit son risque d’être malade baisser de 95% par rapport à une personne non vaccinée… Ce qui ne se traduit pas facilement en termes concrets.
La réduction dont on parle ici correspond à une réduction du risque relatif, souligne Piero Olliaro. Pour rappel, nous expliquions ici comment est calculée cette efficacité officielle. En fait, elle correspond à la réduction du nombre de cas de COVID-19 observée entre un groupe non vacciné et un groupe vacciné, dans le cadre d’essais cliniques. Ce cadre clinique est une notion importante, qui rend difficile la comparaison des différents vaccins entre eux. »

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L’Institut Pasteur ne se fonde pas, pour parler de l’efficacité des vaccins, sur des études de la réalité mais sur un modèle mathématique dans lequel on introduit un taux de contagiosité supposé !!! Le modèle est lui-même une supposition gratuite sur l’efficacité du vaccin !!!

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Et, sur cette base, une ânerie de première est diffusée dans les média au nom de l’Institut Pasteur :

« une personne non-vaccinée a douze fois plus de risques d’en contaminer d’autres ».

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Or, sur la base de statistiques, on ne peut jamais dire « une personne non vaccinée a … »

Et aucune étude réelle, sur le terrain ou en essai clinique, ne reprend de tels chiffres fallacieux !!!

C’est sur le scénario prospectif arbitraire et sur le modèle mathématique non prouvé précédent que cela se fonde !

« Si on regarde la réduction du risque absolu, c’est beaucoup moins impressionnant, note l’expert dans son plus récent article. Celle-ci correspond à la différence entre le « taux d’attaque » du virus (la fréquence des infections) avec ou sans vaccin à l’échelle de la population – et elle tourne plutôt autour de 1%, voire moins. Cette réduction reste majeure à l’échelle d’une vaste population, mais elle est moins médiatisée, car moins frappante, estiment Piero Olliaro et ses co-auteurs. Il est toutefois important de communiquer également ce risque dans la sphère de la santé publique, comme on le fait normalement lorsqu’on discute de l’efficacité d’un traitement en médecine, plaident-ils. »

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On en arrive au type de raisonnement suivant avec lequel ce n’est vraiment plus la peine de calculer des pourcentages d’efficacité !!!

« Un vaccin efficace à 70% protège-t-il moins bien qu’un vaccin efficace à 95% ? La réponse est également non : "70%, quand on sait que l’immunité collective est atteinte à partir du moment où un nombre suffisant de personnes ont été en contact avec le virus, cela permet quoiqu’il arrive d’aller plus vite que via l’immunité naturelle", souligne le professeur Deplanque. Il continue : "À ce jour, la protéine qui est visée par le candidat vaccin semble suffisamment stable pour que la réponse immunitaire soit pertinente". Ce qui compte réellement, ce n’est donc pas le taux d’efficacité par rapport à un autre, mais le résultat sur la population. Plus de personnes sont vaccinées, que l’efficacité du vaccin soit à 70 ou 90%, moins le virus circulera rapidement et plus il sera facile de l’éradiquer. »

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Pourquoi parler de l’efficacité des vaccins en pourcentage n’aide pas à comprendre le problème de l’utilité ou pas des vaccins ?

1°) Le premier point pour étudier l’efficacité des vaccins, il faudrait être sûr que la maladie a été sortie du malade par le fait qu’il a été vacciné. Eh bien, on peut être sûrs que ce n’est pas le cas. On dit pour cela que ce ne sont pas des vaccins stérilisants !

2°) Le deuxième point serait de vérifier si le vaccin empêche la transmission de la maladie au voisinage. La réponse est clairement non, même si, comme dans l’article qui suit, cela ne les empêche pas de le justifier :
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3°) Le troisième point est : malgré tout, si cela ne protège pas l’individu ni son voisinage, est-ce que cela ne permettrait pas une immunité collective comme ce type d’articles l’affirment :
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« Même si l’immunité des personnes convalescents dure plusieurs mois, il n’est pas possible de compter que sur l’immunité collective pour mettre fin à l’épidémie selon l’OMS. “Essayer de parvenir à l’immunité collective en laissant se propager librement un virus dangereux serait problématique du point de vue scientifique et contraire à l’éthique. Laisser le virus circuler au sein de populations, quel que soit leur âge ou leur état de santé, revient à laisser libre champ à des infections, des souffrances et des décès inutiles.” Ce qui est actuellement le cas à Manaus, au Brésil : alors que l’on pensait que la population de la ville avait atteint une immunité collective au prix d’un grand nombre de décès lors de la première vague et qu’elle commençait à reprendre une vie normale, le virus mais aussi l’un de ses variants ont provoqué une violente deuxième vague, mettant à mal cette hypothèse. »

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4°) On commence maintenant à nous dire qu’il n’y a pas d’efficacité individuelle mais seulement collective !!! Cela signifie que les vaccins ne seraient efficaces que si une population était en grande partievaccinée mais sans dire quelle partie ou avec des taux variants d’un commentateur à un autre. Alors, il risque bien de ne pas y avoir d’efficacité du tout ! En effet, il n’y a aucune chance qu’une fraction notable de la population mondiale soit vaccinée vu que les pays pauvres ne le sont presque pas !

5°) Les vaccins se révèlent essentiellement efficaces à sélectionner des variants de plus en plus dangereux et à pousser les populations à ne pas se confiner ce qui est plus que dangereux !

6°) Ils sont efficaces à 100% pour opposer la population en deux parties. Ils sont efficaces à 100% pour fabriquer artificiellement des profits capitalistes, même s’ils ne peuvent pas faire le miracle de sauver le système d’exploitation de son effondrement programmé depuis sa chute de 2007-2008, ils servent à retarder la fin, à la rendre plus douce pour la classe exploiteuse et plus dure pour les exploités…

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