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Phénomènes de l’univers ou histoire naturelle pour l’édification de la philosophie (1607) par Francis Bacon - Préface

samedi 12 février 2022, par Robert Paris

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Puisqu’il me semble que les gens ne vont pas dans le droit chemin pour se faire une opinion ou pour mettre les choses à l’épreuve, j’ai décidé d’utiliser tous les moyens à ma disposition pour remédier à ce malheur. Car en rien d’autre l’aspiration à bien mériter ne se manifeste que dans le fait que les choses sont arrangées de telle sorte que les gens, libérés à la fois des hobgobelins ( créature légendaire du folklore britannique) de la croyance et de l’aveuglement des expériences, peuvent entrer dans un partenariat plus fiable et plus sain avec les choses en, pour ainsi dire, , une certaine expérience littéraire. Car de cette manière l’intellect est à la fois établi en sécurité et dans son meilleur état, et il sera d’ailleurs prêt et tombera alors sur des récoltes de choses utiles.

Or les débuts de cette entreprise doivent en général être tirés de l’histoire naturelle ; car l’ensemble de la philosophie grecque avec ses sectes de toutes sortes, et toutes les autres philosophies que nous possédons me semblent être fondées sur une base historique naturelle trop étroite, et ainsi avoir rendu ses conclusions sur l’autorité de moins de données que était approprié. Pour avoir arraché certaines choses à l’expérience et à la tradition, des choses parfois mal examinées ou des idées mal établies, ils laissent le reste à la méditation et à l’agitation intellectuelle, employant la dialectique pour inspirer une plus grande confiance en la matière.

Mais les chimistes et toute la meute de la mécanique et de l’empirique, s’ils ont la témérité d’essayer la contemplation et la philosophie, étant habitués à la subtilité méticuleuse en peu de choses, ils tordent par des moyens extraordinaires tout le reste en conformité avec eux et promeuvent des opinions plus odieuses. et contre nature que celles avancées par les rationalistes mêmes. Car ces derniers prennent pour la matière de philosophie très peu de choses sur beaucoup de choses, les premiers beaucoup sur quelques-uns, mais en vérité ces cours sont faibles et n’ont pas été guéris. Mais l’Histoire Naturelle qui a été accumulée jusqu’ici peut sembler abondante à l’inspection fortuite, alors qu’en réalité elle est sommaire et inutile, et même pas du genre que je recherche. Car il n’a pas été dépouillé de fables et de délires, et il s’engouffre dans l’antiquité, la philologie et les récits superflus,négligent et autoritaire en matière de poids, trop scrupuleux et immodéré en matière sans importance. Mais la pire chose à propos de cette abondance est qu’elle a embrassé l’enquête sur les choses naturelles mais a largement rejeté cela dans les choses mécaniques. Or ces derniers sont bien meilleurs que les premiers pour examiner les replis de la nature ; car la nature d’elle-même, libre et mouvante, disperse l’intellect et le confond avec sa variété, mais dans les opérations mécaniques le jugement est concentré, et nous voyons les modes et les processus de la nature, pas seulement ses effets. Pourtant, d’un autre côté, toute la subtilité de la mécanique s’arrête en deçà de ce que je recherche. Car l’artisan, concentré sur son travail et sa fin, ne dirige pas son esprit ni ne met la main sur d’autres choses, choses qui font peut-être plus pour l’enquête sur la nature.trop scrupuleux et immodéré dans les affaires sans importance. Mais la pire chose à propos de cette abondance est qu’elle a embrassé l’enquête sur les choses naturelles mais a largement rejeté cela dans les choses mécaniques. Or ces derniers sont bien meilleurs que les premiers pour examiner les replis de la nature ; car la nature d’elle-même, libre et mouvante, disperse l’intellect et le confond avec sa variété, mais dans les opérations mécaniques le jugement est concentré, et nous voyons les modes et les processus de la nature, pas seulement ses effets. Pourtant, d’un autre côté, toute la subtilité de la mécanique s’arrête en deçà de ce que je recherche. 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Nous avons donc besoin de soins plus méticuleux et d’essais triés sur le volet, sans parler du financement et de la plus grande patience d’ailleurs. Car cela a tout gâché dans le domaine expérimental que, depuis le début, les hommes ont continuellement visé des Expériences de Fruits et non de Lumière, et ont consacré leur énergie entièrement à produire un travail splendide, non à révéler les oracles de la nature, qui est l’œuvre de fonctionne et englobe en lui tout pouvoir. Cela vient aussi de la vanité malavisée des hommes qu’ils se sont principalement appliqués à des choses cachées et rares, et y ont mis leurs efforts et leurs recherches tout en rejetant les expériences et les observations communes, et cela semble être dû soit à la recherche de l’admiration et de la renommée,ou parce qu’ils sont tombés dans la croyance que la fonction de la philosophie consiste à accommoder et à réduire les événements plus rares à ceux qui se produisent familièrement, non pas également à découvrir les causes de ces choses communes elles-mêmes et les causes plus profondes de ces causes.

Mais le point principal de toute l’accusation contre l’histoire naturelle est que les hommes se sont égarés non seulement dans l’œuvre, mais dans son plan même. Car l’histoire naturelle qui existe semble avoir été composée soit pour l’utilité des expériences elles-mêmes, soit pour l’agrément de leurs récits, et avoir été faite pour elles-mêmes, non de manière à fournir les marques de la philosophie et les sciences et pour ainsi dire les allaiter.

Ainsi, dans la mesure où cela est en mon pouvoir, je ne veux pas manquer à mon devoir en cette matière. Car j’ai décidé depuis longtemps combien je devais accorder aux philosophies abstraites. En effet, je crois que je tiens fermement aux voies de la vraie et bonne induction, dans lesquelles reposent toutes choses, et qui peuvent aider la faculté frêle et infirme de l’intellect humain vers les sciences, comme par des aides mécaniques ou par quelque fil pour le guider. à travers un labyrinthe. Je n’ignore pas non plus que si j’avais voulu restreindre cette instauration des sciences que j’ai en vue à l’une des plus grandes inventions, j’aurais peut-être pu récolter une plus grande récolte d’honneur. Mais puisque Dieu m’a donné un esprit qui sait se soumettre aux choses et qui rejette volontiers le spécieux par sens de ce qui est juste et par confiance que les choses iront bien,J’ai également pris sur moi cette partie du travail que je pense que d’autres ont voulu soit éviter entièrement, soit traiter d’une manière différente de mon idée de celui-ci.

Mais il y a deux choses sur lesquelles je souhaite mettre en garde les gens à ce sujet à la fois pour l’avenir et, puisque je me prépare pour la chose même, pour l’instant surtout. Le premier est de se débarrasser de cette idée qui, bien qu’elle soit totalement fausse et nuisible, envahit et s’empare facilement de l’esprit des hommes, à savoir que la recherche des particuliers est quelque chose d’infini et sans fin, alors qu’il serait plus vrai de dire que la voie de les opinions et les disputes sont insignifiantes ; mais en fait ces vaines imaginations sont condamnées à des erreurs perpétuelles et à des perturbations infinies, tandis que les particuliers et les informations du sens (qui, quand les individus et les gradations des choses ont été laissés de côté, suffisent à la recherche de la vérité) permettent de comprendre pour certains , et cela, bien sûr, ni désespéré ni désespéré.

Le deuxième, c’est que je voudrais que les hommes n’oublient jamais ce qu’il en est et, quand ils ont rencontré des troupes de choses bien vulgaires, des choses légères et en apparence frivoles, voire viles, et qui (comme dit l’homme) doivent être amenées avec des excuses , ils ne pensent pas que je sois insignifiant, ou que je réduise l’esprit humain à des choses inférieures à sa dignité. Car ces choses ne sont ni examinées ni décrites pour elles-mêmes, mais en fait il n’y a tout simplement pas d’autre alternative ouverte à l’intellect humain, et les bases du travail sont laissées en danger sans elles. J’entreprends alors certainement l’affaire la plus sérieuse de toutes et la plus digne de l’esprit humain, cette lumière de la nature, pure et tout à fait dégagée par une vaine imagination lui-même),peut être éclairée dans notre siècle par une torche fournie et rapprochée par la Divine Volonté.

Car je ne cache pas que je crois que la subtilité absurde de l’argumentation et de la pensée ne peut en aucun cas remettre les choses en ordre, bien que tous les intellects de tous les âges soient réunis, quand, le moment venu, la subtilité et la vérité de la des informations de base ou une véritable induction ont été négligées ou mal établies, mais cette nature, comme la fortune, a les cheveux longs à l’avant et chauve à l’arrière. Il reste donc à tenter de nouveau l’affaire, et cela avec un meilleur secours et avec le zèle des opinions écarté, pour entrer dans le royaume de la philosophie et des sciences (où se situe la puissance humaine, car la nature n’est conquis qu’en lui obéissant) de la manière dont nous accédons au Royaume des Cieux, où nul ne peut entrer qu’à l’image d’un petit enfant.Pourtant, je ne méprise pas entièrement l’habitude basse et aveugle de travailler par les expériences elles-mêmes (car elle peut sans doute suggérer beaucoup de choses utiles à la connaissance et à l’invention des hommes, selon la variété de leurs arts et de leurs capacités), néanmoins je pense que c’est quelque chose de très insignifiante en comparaison de cette entrée dans la connaissance et la puissance humaines que j’espère de la Divine Miséricorde, que je supplie encore humblement de me permettre de doter la famille humaine d’aumônes nouvelles par mes efforts.néanmoins je pense que c’est quelque chose de bien trivial en comparaison de cette entrée dans la connaissance et la puissance humaines que j’espère de la Divine Miséricorde, que je supplie encore humblement de me permettre de doter la famille humaine d’aumônes nouvelles par mes efforts.néanmoins je pense que c’est quelque chose de bien trivial en comparaison de cette entrée dans la connaissance et la puissance humaines que j’espère de la Divine Miséricorde, que je supplie encore humblement de me permettre de doter la famille humaine d’aumônes nouvelles par mes efforts.

La nature des choses est ou libre , comme dans les espèces , ou troublée , comme dans les monstres , ou confinée , comme dans les expériences des Arts ; pourtant ses actes de quelque nature que ce soit sont dignes de rapport et d’histoire. Mais l’ Histoire des Espèces actuellement disponible, comme par exemple les plantes, les animaux, les métaux et les fossiles, est gonflée et pleine de curiosités ; l’ Histoire des Merveilles vide et basée sur la rumeur ; le détective de l’ histoire des expériences , tenté au coup par coup, traité avec négligence et entièrement à des fins pratiques et non philosophiques.

Par conséquent, c’est ma résolution de freiner l’histoire des espèces, de secouer et de purifier l’histoire des merveilles, mais à notre effort particulier dans les expériences mécaniques et artificielles où la nature cède à l’intervention humaine. Car que sont pour nous les sports et les frivolités de la nature ? C’est-à-dire les infimes différences d’espèces quant à la forme, qui n’apportent rien aux ouvrages mais dont l’Histoire naturelle n’en a pas moins abondé. Or la connaissance des Merveilles me plaît certainement, si elle est purifiée et tamisée ; mais pourquoi en fin de compte est-ce agréable ? Non pas pour le plaisir de s’étonner, mais parce qu’elle rappelle souvent à l’Art son devoir d’entraîner la nature en connaissance de cause là où elle-même est parfois allée d’elle-même.

En général, j’attribue aux choses artificielles les rôles principaux dans l’éclairage de la nature, non seulement parce qu’elles sont les plus utiles en elles-mêmes, mais parce qu’elles sont les interprètes les plus fiables des choses naturelles. Peut-on dire que quelqu’un venait d’expliquer la nature de la foudre ou d’un arc-en-ciel aussi clairement avant que les principes de chacun n’aient été démontrés par l’artillerie ou les simulacres artificiels d’arcs-en-ciel sur un mur ? Mais s’ils sont des interprètes dignes de confiance des causes naturelles, ils seront aussi des indicateurs sûrs et féconds d’effets et d’œuvres. Cependant, je ne pense pas qu’il soit approprié de diviser mon histoire selon cette triple partition, de manière à traiter séparément les cas singuliers, mais je mélangerai les trois sortes, joignant les choses naturelles à artificielles, ordinaires à extraordinaires,et en accordant une très grande attention à tous les plus utiles.

Or, il serait plus courant de commencer par les phénomènes de l’éther. Mais moi, ne sacrifiant rien au sérieux de mon entreprise, je donnerai la priorité aux choses qui composent et répondent à une nature plus générale, à laquelle participent les deux globes. Je commencerai en effet par une histoire des corps selon la différence qui semble la plus simple, que celle-ci, l’abondance ou la rareté de la matière contenue et étalée dans le même espace ou les mêmes limites, vu en effet qu’aucune des déclarations sur la nature n’est plus vrai que cette double proposition. Rien ne vient de rien, ni rien n’est réduit à rien , mais le quantum même de la nature , ou toute la somme de la matière reste et reste toujours le même, et n’est en aucun cas augmenté ou diminué. De plus, il n’est pas moins certain, même s’il n’est pas si clairement noté ou affirmé (quels que soient les récits que l’on se fasse du potentiel impartial de la matière envers les formes) que plus ou moins cette quantité de matière est contenue dans les mêmes volumes d’espace selon les la diversité des corps qui les occupent, corps que nous trouvons bien évidemment plus compacts, d’autres plus étendus ou diffus. Car un vase ou un chaudron rempli d’eau et d’air ne contient pas une part égale de matière, mais plus de l’une et moins de l’autre. Par conséquent, si quelqu’un prétendait qu’une quantité donnée d’eau pouvait être fabriquée à partir de la même quantité d’air, cela reviendrait à dire que quelque chose peut provenir de rien.Car ce que vous estimez manquer à la quantité de matière aurait dû être composé de rien. D’un autre côté, si quelqu’un prétendait qu’une quantité donnée d’eau pouvait être transformée en la même quantité d’air, cela reviendrait à dire que quelque chose peut être réduit à néant. Car ce que vous jugez être en plus dans la quantité de matière aurait également dû s’évanouir dans le néant. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que cette affaire est susceptible de se réduire au calcul, à des proportions indéfinies peut-être dans certaines choses, mais à des proportions précises et certaines dans d’autres, et connues de la nature. Comme, par exemple, si quelqu’un disait que la concentration de matière dans un corps d’or dépassait celle d’un corps de spiritueux ou de vin d’un facteur vingt à un ou à peu près, il n’aurait pas tort.Donc, comme je veux maintenant présenter l’histoire que j’ai mentionnée concernant l’abondance et la rareté de la matière, et sa réunion et son expansion, choses à partir desquelles les notions de densité et rareté (si bien compris) prennent leur origine, j’ordonnerai les choses de telle sorte que je dresserai d’abord les chiffres relatifs des différents corps (comme l’or, l’eau, l’huile, l’air et la flamme). Puis, après les avoir examinés, j’enregistrerai avec des calculs ou des rapports les retraites et les expiations de chaque corps particulier. Car un corps donné, même sans que rien ne lui soit ajouté ou enlevé, ou du moins pas en proportion de sa contraction et de son extension, se laisse rassembler par diverses impulsions tant externes qu’internes en une sphère plus ou moins grande. Parfois le corps lutte et s’efforce de se restaurer dans son ancienne sphère, parfois il va clairement au-delà et n’essaie pas de revenir. Ici, je vais d’abord enregistrer les cours, les différences et les proportions de tout corps naturel (comme dans son étendue) par rapport à ses ouvertures et fermetures, c’est-à-dire,avec ses poudres, ses calcaires, ses vitrifications, ses dissolutions, ses distillations, vapeurs et souffles, ses exhalaisons et inflammations ; puis j’exposerai les actions et les mouvements eux-mêmes, les progressions et les limites de la contraction et de la dilatation, et quand les corps se rétablissent et quand ils dépassent cela dans le respect de leur étendue ; mais je noterai surtout les causes et les moyens efficients au moyen desquels se produisent ces contractions et ces dilatations des corps ; et en attendant j’ajouterai en passant les vertus et les actions que les corps tirent et assument de quelques compressions et dilatations.les progressions et les limites de contraction et de dilatation, et quand les corps se restaurent et quand ils les dépassent dans le respect de leur étendue ; mais je noterai surtout les causes et les moyens efficients au moyen desquels se produisent ces contractions et ces dilatations des corps ; et en attendant j’ajouterai en passant les vertus et les actions que les corps tirent et assument de quelques compressions et dilatations.les progressions et les limites de contraction et de dilatation, et quand les corps se restaurent et quand ils les dépassent dans le respect de leur étendue ; mais je noterai surtout les causes et les moyens efficients au moyen desquels se produisent ces contractions et ces dilatations des corps ; et en attendant j’ajouterai en passant les vertus et les actions que les corps tirent et assument de quelques compressions et dilatations.

Et comme je sais bien combien il est difficile, dans le climat d’opinion actuel, de se familiariser dès le début avec la nature, j’ajouterai mes propres observations pour attirer l’attention des hommes et les éveiller à la contemplation. Maintenant, en ce qui concerne la démonstration ou la révélation de la densité et de la rareté des corps, je n’ai aucun doute ni hésitation qu’en ce qui concerne les corps denses et palpables, le mouvement de la gravité (comme ils l’appellent) peut être considéré comme le meilleur et le plus prêt test, car plus le corps est compact, plus il est lourd. Mais quand il s’agit du niveau des choses aérées et spirituelles, alors les balances ne me seront certainement d’aucune utilité, et j’aurai besoin d’un autre type d’industrie. Je commencerai cependant par l’or : laquelle de toutes les choses que nous avons (car la philosophie n’a pas grandi assez pour que nous puissions dire quelque chose avec certitude sur les entrailles de la Terre) est la plus lourde et contient le plus de matière dans le plus petit espace, et je vais rapporter les rapports de le reste à la sphère de ce corps, en rappelant que je ne traite ici de l’histoire des poids qu’en tant qu’elle éclaire pour démontrer l’espace ou les dimensions des corps. . . .

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