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Blanqui avait bien raison : maintenant, il faudra des armes aux prolétaires !

mardi 4 avril 2023, par Alex, Waraa

Blanqui avait bien raison : maintenant, il faudra des armes aux prolétaires !

La "violence" des Gilets jaunes

Depuis le prétendu "tournant" de la manifestation syndicale du 23 mars les deux méthodes qui sont présentées aux travailleurs dans les grands media bourgeois et gouvernementaux, avec l’accord tacite des organisations de gauche, sont celles des manifestations "pacifiques" de l’intersyndicale et les actions d’un caractère "violent", comme le furent prétendument celles des Gilets jaunes (GJ).

Or le bris de vitrines et les feux de poubelles accompagnent tous les mouvements depuis des années, ce ne fut pas une caractéristique du mouvement des Gilets jaunes. Le premier mensonge de ces media, repris par la gauche et l’extrême gauche ralliée à l’intersyndicale, est de faire oublier ce que fut ce mouvement.

Oui les GJ furent "violents" : ils firent peur au pouvoir bourgeois. Ils occupaient les ronds-points et les rues sans demander humblement d’un air soumis la permission aux préfectures, comme le font les syndicats ! Une poignée de GJ sur un rond-point, créant un foyer de libre discussion, d’initiative pour des actions, mélangeant travailleurs et petits-bourgeois, électeurs de gauche, de droite, d’extrême gauche et d’extrême droite, c’était l’embryon d’une révolution.

Quand Macron leur a lancé "qu’ils viennent me chercher", les GJ n’ont pas attendu d’être invités comme le font les syndicats, ils ont tenté de le faire, ne réussirent pas, mais créèrent une atmosphère insurrectionnelle dans le Paris bourgeois ! Ils ne se soumirent pas à l’Etat bourgeois comme le font l’intersyndicale et les partis de la Nupes !

Quelle différence entre ces GJ et un Berger, chef de la CFDT, qui après avoir pris une claque sur la joue droite par Macron, va tendre la joue gauche à E. Borne lors d’une entrevue qu’elle lui propose et qui ne donnera rien. A l’Assemblée nationale, le parti de Mélenchon la France insoumise ... s’est soumis !

C’est une lutte de classe qu’on menée les GJ, consciemment pour certains, sans le savoir ou le vouloir pour d’autres car pétris d’illusions petites-bourgeoises espérant "restaurer" une vraie démocratie.

Toute lutte de classe est potentiellement violente, car le pouvoir politique des classes dirigeantes tient en dernier ressort grâce à leur contrôle de l’appareil d’Etat. Lorsque la domination d’un classe sur les autres n’est plus acceptée dans les cerveaux, l’Etat ne peut que réprimer, que les opprimés aient eu recours ou non à la violence, à la "méthode physique" ou seulement à la "méthode morale", termes employés par le premier mouvement ouvrier moderne, le chartisme en Angleterre.

Il n’est pas de parti révolutionnaire sans théorie révolutionnaire affirmait Lénine. Une théorie de la violence, c’est-à-dire une compréhension des différentes formes de la violence sociale, est nécessaire aux ouvriers.

Lorsque N. Arthaud pour LO invite les travailleurs à détourner leur regard de ces violences :

La radicalité n’est pas de mettre le feu aux poubelles, c’est de ne pas les ramasser tant que les travailleurs n’ont pas obtenu satisfaction. Pour se faire respecter, à la fois de Macron et du grand patronat, rien n’est plus radical et efficace que de se mettre en grève, d’arrêter la machine à profits des capitalistes et d’occuper les lieux de travail.

elle oublie d’ajouter : des luttes ouvrières qui se radicalisent, c’est à dire qui ne restent pas économiques, mais intensifient la lutte de classe contre le patronat aussi sur le plan politique, aboutissent toujours à des bris de vitrines, des incendies (moyen de défense des Communards contre l’armée versaillaise) des lynchages de policier ou de patrons, de généraux, de rois. Certaines de ces violences vont dans le sens de la révolution, d’autre dans celui de la contre-révolution. La révolution est une guerre civile, une lutte armée, malheureusement.

Plutôt que de disserter sur les "feux de poubelles", de les dénoncer comme "réactionnaires" (LO) ou "radicaux" (NPA), les "révolutionnaires" devraient rappeler aux travailleurs que Macron, comme tous les présidents de la République bourgeoise, n’est que le criminel en chef de la bourgeoisie, dissiper toutes le illusions pacifistes dans le régime bourgeois. Mais les premiers propagateurs de cette illusion étant les confédérations syndicales, les pseudo-révolutionnaires ayant décidé de s’y intégrer ont abandonné cette propagande.

Car les sociaux-démocrates, réformistes, sont les partisans du pouvoir personnel, comme l’affirma Léon Blum en 1917 alors que la Russie donnait l’exemple du pouvoir des soviets de travailleurs : « Dans un Etat démocratique, la souveraineté appartient en théorie au peuple et aux assemblées qui le représentent. Pratiquement elle est déléguée à un homme. La nécessité le veut ainsi. Il faut un chef de gouvernement comme il faut un chef d’industrie. »

Les présidents de la République bourgeoise ont tous du sang des exploités sur les mains

Le premier président de la république élu Louis-Napoléon Bonaparte (1848-1852) fit un coup d’Etat pour se proclamer empereur !

Adolphe Thiers (1871-1873) fut le bourreau de la Commune de Paris, des 20 000 morts de la "semaine sanglante", baptême de notre république bourgeoise. Il avait d’ailleurs utilisé, le 22 mars 1870, contre la Commune le qualificatif de "factieux" repris par Macron contre dans son entretien télévisé ... du 22 mars 2023 : « Que Paris entre dans le droit commun, il faut qu’il ne soit plus en possession des factieux » ;

Jules Grévy (1879-1887) avait été président de l’Assemblée Nationale qui écrasa la Commune de Paris ;

Sadi Carnot (1887-1894) fut l’assassin des travailleurs de Fourmies, le signataire de l’alliance franco-russe, apportant le soutien de la Bourse de Paris au régime anti-ouvrier, antisémite de la Russie tsariste

Armand Fallières (1906-1913) couvrit les meurtres par Clémenceau des travailleurs du bâtiment de Draveil et Villeneuve Saint-Georges ;

Raymond Poincaré (1913-1920) fut le boucher en chef de la guerre impérialiste,

Alexandre Millerand (1920-1924) fit couler le sang des travailleurs allemands par l’invasion de la Ruhr ;

Gaston Doumergue (1924-1931) organisa la guerre coloniale du Rif, coupeur de tête des colonisés du Maroc ;

Albert Lebrun (1932-1940) fut l’assassin des ouvriers lors de la fusillade de Clichy, avant de transmettre les pouvoir à Pétain ;

Vincent Auriol (1947-1954) présida la guerre d’Indochine ;

René Coty (1954-1959) la guerre d’Algérie ;

de Gaulle (1958-1970), créateur de la Françafrique, l’inaugura par l’assassinat de S. Olympio président du Togo ; les crimes de Chirac (1995-2007) sont illustrés par la liste des dictateurs de la Françafrique qui lui rendirent hommage à son enterrement ; Mitterrand (1981-1995) fut le co-organisateur du génocide du Rwanda.

Tous ces présidents ont des rues, places, avenues, même des écoles et squares où vont jouer les enfants, à leur nom. Au moment où le président Macron a focalisé, à juste titre le rejet d’une partie de la jeunesse suite à l’utilisation du 49-3, les organisations d’extrême-gauche dont une grande partie des militants est dans le corps et les syndicats enseignants auraient pu faire une campagne contre tous ces présidents envers la jeunesse lycéenne et étudiante. Mais rien, ces organisations laissent le terrain à la versaillaise V. Pécresse qui entre en guerre contre Angela Davis !

Le "respect des institutions" est un signe du passage d’ex-révolutionnaires au réformisme. Ces organisations prétendent vouloir refaire Mai 68, oubliant qu’une des principales manifestations criait "10 ans ça suffit !", réclamant donc la démission de De Gaulle.

Jaurès et la lutte des classes violente

La question de la violence s’est posée dès les débuts du mouvement ouvrier en France.

Jaurès comprenait que la violence de classe, qu’elle vienne de la bourgeoisie ou du prolétariat, est la conséquence de la dictature politique et économique de la classe bourgeoise sur toute la société, est inévitable, due à la nature du capitalisme.

Etant un des seuls hommes politiques bourgeois sincèrement républicains dans l’histoire de France, il donna la solution bourgeoise idéale à ces conflits (à Cluses, un patron assassine un ouvrier gréviste) :

Il convient d’instituer par la loi un système de garanties sans lequel la lutte de classe, au lieu de se résoudre en harmonie socialiste, par une série de transactions, s’exaspèrera jusqu’au meurtre patronal, comme à Cluses, ou jusqu’à de sanglantes représailles ouvrières.

La réponse du mouvement ouvrier révolutionnaire fut donnée à Jaurès par V. Griffuelhes, le syndicaliste révolutionnaire dirigeant de la CGT :

L’article de Jaurès qui contient ces lignes, dégagé de la phraséologie simpliste et du rêve qu’il expose, affirme la nécessité de la force. Sans doute, la règlementation indiquée tend à en éviter l’emploi ; mais comme tout s’oppose à cette règlementation, l’affirmation reste entière.

Car pour Jaurès également la société capitaliste était intrinsèquement violente :

Toujours votre société violente et chaotique, même quand elle veut la paix, même quand elle est à l’état d’apparent repos, porte en elle la guerre, comme la nuée dormante porte l’orage.

C’est en 1895 que Jaurès (pas en 1914, comme le disent systématiquement des pseudo révolutionnaires qui ignorent et sous-estiment Jaurès), prononçant ces paroles, décrivait la marche de l’Europe à la guerre mondiale !

Oui la lutte de la classe ouvrière, de sa lutte de classe pour son émancipation n’a pas sa place dans la société bourgeoise, quelque forme qu’elle prenne ; elle est essentiellement violente car illégale, comme l’affirmait Pouget le camarade de Griffuelhes :

L’action directe peut avoir des allures bienveillantes et très pacifiques, et aussi des allures vigoureuses et violentes. Cela dépend des circonstances. Elle est de l’action révolutionnaire parce qu’elle n’a cure de la légalité bourgeoise et que sa tendance est d’obtenir des amélioration qui réalisent une diminution des privilèges bourgeois.

Cette "diminution des privilèges bourgeois" fixée comme but de l’action directe (l’action des ouvriers directement contre la bourgeoisie, sans espérer d’aide des parlementaires bourgeois) par Pouget est bien une lutte pour le pouvoir. C’est donc toujours une violence de classe, qui comme le décrit bien Pouget peut prendre des formes apparemment pacifiques ou violentes.

Dans le mouvement contre la réforme des retraites, l’intersyndicale ne remet pas en cause la tutelle de l’Etat bourgeois sur les caisses de retraites des salariés, ce serait une "diminution des privilèges bourgeois". Le parti LFI ne remet pas en cause le régime présidentiel, dictature bourgeoise incarnée par un président, car ce serait également une "diminution des privilèges bourgeois".

Violence et illégalité, destruction de l’Etat bourgeois qui n’est qu’une bande d’hommes armés pour la défense des "privilèges bourgeois", tels sont les caractères de toute réelle lutte de classe, donc d’une révolution future, tout le contraire des processions et grèves pacifiques et apolitiques auxquelles l’intersyndicale limite le mouvement actuel.

Pendant ce mouvement des retraites, l’extrême gauche opportuniste (LO, NPA, RP, UCL) a eu pour seule politique "la grève générale", tentant de cacher derrière ce slogan son suivisme derrière l’intersyndicale. Or ce slogan n’est qu’un leurre, faisant croire aux ouvriers qu’ils seront les plus radicaux ... en restant, miracle, dans un cadre légal et pacifique !

A l’aube du mouvement ouvrier dès 1830, la classe ouvrière qui prenait conscience d’elle même imagina cette idée simple : une action simultanée, planifiée de toutes les corporations, arrêtant de travailler ; mais malgré tous les plans, le grand jour n’arriva pas, et n’arrivera jamais. Et cela n’empêcha pas la Commune de Paris et Octobre 1917 de se réaliser. La théorie de la grève générale fut reprise autour de 1900 par la CGT, mais Griffuelhes dissipa la brume qui entourait ce mythe, un progrès à la naissance du mouvement ouvrier, un leurre réactionnaire aux étapes suivantes du mouvement ouvrier. L’extrême gauche d’aujourd’hui en fait une incantation quasi religieuse, alors que dès 1904 Griffuelhes avait mis les choses au point :

La conscience ouvrière était loin d’être ce qu’elle est aujourd’hui, c’était plutôt la définition d’une idée théorique résumant des aspirations. La grève générale ne peut être que la Révolution elle-même, car, comprise autrement, elle ne serait qu’une nouvelle duperie.

Le fétiche de la grève grève générale permet à de faux révolutionnaires de masquer leur adhésion à un des traits fondamentaux du réformisme : le légalisme.

Or une grève générale est un stade la révolution seulement si elle est politique, insurrectionnelle, prémisse d’un soulèvement armé pour la prise du pouvoir.

L’histoire à donné des exemples du "leurre" dénoncé par Griffuelhes.
La grève générale de 1924 en Allemagne qui contra avec succès le putsch militaire de Kapp fut un succès mais aussi une duperie, elle n’alla pas plus loin, car elle fut dirigée par des syndicalistes réformistes qui ouvrirent à Hitler le chemin du pouvoir, au lieu de l’arrêter. La grève générale de 1926 en Angleterre fut pour les mêmes raisons un échec. La révolution victorieuse d’octobre 1917 en Russie se fit par contre ... sans grève générale, contre certains syndicats, tout comme la Commune de Paris.

Le fait que les pseudo-révolutionnaires d’aujourd’hui sont très à droite de Jaurès, alors que Lénine et Trotsky dont ils se réclament étaient à sa gauche dans la deuxième internationale est illustré par l’extrême gauche opportuniste.

Par exemple N. Arthaud, considérant que, malgré la leçon que nous ont donnée les femmes iraniennes en se soulevant contre la dictature des Mollahs en Iran, malgré l’exemple que nous ont montré les exploités de la Françafrique en forçant "nos soldats" (milice patronale payée par l’Etat) à quitter le Mali, N. Arthaud méprise ces épisodes révolutionnaires : " partout (...), le niveau de la conscience et de l’organisation de la classe ouvrière est très en retard sur cette course à la guerre dans laquelle la bourgeoisie engage l’humanité."

Sommes nous donc en marche vers la guerre mondiale ? Dans ce même texte N. Arthaud, après avoir affirmé que oui, affirme que oui et non :

Certes, les dirigeants du monde capitaliste n’ont pas encore choisi la fuite en avant vers une conflagration généralisée, comme celle qui conduisit à la Première et à la Deuxième Guerre mondiale, mais rien ne garantit que le conflit ukrainien ne risque pas, à tout moment, de précipiter l’humanité dans une nouvelle guerre mondiale.

L’art d’avoir toujours raison en prévoyant tout et son contraire n’est pas celui des révolutionnaires. Surtout parce qu’il est clair depuis 2008, encore plus aujourd’hui, que la violence principale qui menace les travailleurs, ce ne sont pas les "feux de poubelles", mais leur extermination par la bourgeoise au moyen des guerres programmées. Aucune organisation politique ou syndicale n’a mis à l’ordre du jour la dénonciation de cette guerre impérialiste, et la mise à l’ordre du jour de l’antimilitarisme, de l’armement du prolétariat, dans un mouvement comme celui contre la réforme des retraites.

Le premier problème, pour les pseudo révolutionnaire LO, le NPA, les bourgeois radicaux de LFI, les staliniens du PC comme pour la CGT, est que « cette course à la guerre dans laquelle la bourgeoisie engage l’humanité », est menée pas seulement par « la bourgeoisie » en général, mais par la bourgeoisie française, qui est face à nous. Dénoncer les impérialismes américain, russe est à leur portée, mais ces organisations restent patriotes.

C’est à la veille de la seconde guerre mondiale que Trotsky proposait dans son programme de transition des mesures qui redeviennent d’actualité :

La bourgeoisie ne se contente nulle part de la police et de l’armée officielle. Aux États-Unis, même dans les périodes "calmes", elle entretient des détachements militarisés de jaunes et de bandes armées privées dans les usines. Il faut y ajouter maintenant les bandes de nazis américains. La bourgeoisie française, à la première approche du danger, a mobilisé les détachements fascistes semi-légaux et illégaux jusqu’à l’intérieur de l’armée officielle. Il suffira que les ouvriers anglais augmentent de nouveau leur poussée pour qu’immédiatement les bandes de Mosley doublent, triplent, décuplent en nombre et entrent en croisade sanglante contre les ouvriers. La bourgeoisie se rend clairement compte qu’à l’époque actuelle, la lutte des classes tend infailliblement à se transformer en guerre civile. Les exemples de l’Italie, de l’Allemagne, de l’Autriche, de l’Espagne et d’autres pays ont appris beaucoup plus aux magnats et aux laquais du capital qu’aux chefs officiels du prolétariat.

Les politiciens de la II° et de la III° Internationales, de même que les bureaucrates des syndicats, ferment consciemment les yeux sur l’armée privée de la bourgeoisie ; sinon, ils ne pourraient maintenir vingt-quatre heures leur alliance avec elle. Les réformistes inculquent systématiquement aux ouvriers l’idée que la sacro-sainte démocratie est assurée au mieux lorsque la bourgeoisie est armée jusqu’aux dents et les ouvriers désarmés.

N. Arthaud encore est exemplaire en prêchant aux ouvriers l’inutilité de s’armer, le retour à Ghandi, les CRS étant vaincus d’avance :

Aujourd’hui, le pouvoir mise sur la répression, les coups de matraques, les violences policières et les réquisitions de grévistes pour mettre un terme à ce mouvement. Cela lui serait impossible avec une grève qui se propage à toutes les entreprises. Aucune compagnie de CRS ne serait en mesure de déloger les millions de grévistes

Au contraire, Trotsky appelait à l’armement du prolétariat :

A l’occasion de chaque grève et de chaque manifestation de rue, il faut propager l’idée de la nécessité de la création de DÉTACHEMENTS OUVRIERS D’AUTODÉFENSE. Il faut inscrire ce mot d’ordre dans le programme de l’aile révolutionnaire des syndicats. Il faut former pratiquement des détachements d’autodéfense partout où c’est possible, à commencer par les organisations de jeunes, et les entraîner au maniement des armes.

La nouvelle vague du mouvement des masses doit servir, non seulement à accroître le nombre de ces détachements, mais encore à les unifier, par quartiers, par villes, par régions. Il faut donner une expression organisée à la haine légitime des ouvriers pour les jaunes et les bandes de gangsters et de fascistes. Il faut lancer le mot d’ordre de la MILICE OUVRIÈRE, comme seule garantie sérieuse de l’inviolabilité des organisations, des réunions et de la presse ouvrières.

Une de ces " bandes de gangsters et de fascistes" sont les unités Brav-M, héritiers des assassins de Malik Oussekine. La situation de 2023 n’est pas la même que celle de 1938 ? Si la crise bancaire touchait l’une des banques françaises, et que le gouvernement annonçait une aide de centaines de milliards d’euros pour "sauver notre pays" comme vient de le faire le gouvernement suisse, en bloquant les retraits pour ceux qui voudraient récupérer l’argent de leur compte, ce sont des émeutes qui pourraient éclater dans tout le pays, s’attaquant aux édifices incarnant le pouvoir et la finance.

Les matériaux inflammables se sont accumulés, de telles situations sont probables, la propagande pour l’armement du prolétariat, pour lequel le grand révolutionnaire Blanqui milita toute sa vie, est d’une actualité brûlante !

Messages

  • Lénine : “Une classe opprimée qui ne s’efforcerait pas d’apprendre à manier les armes, de posséder des armes, ne mériterait que d’être traitée en esclave.”

    https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1916/10/vil19161000.htm

  • “ La Commune de Paris aurait-elle duré un seul jour, si elle ne s’était pas servie de cette autorité du peuple armé face aux bourgeois ? Ne peut-on, au contraire, lui reprocher de ne pas s’en être servi assez largement ?”

    https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1917/08/er4.htm

  • Lire encore :

    Le pacifisme en période de guerre mondiale

    https://www.matierevolution.fr/spip.php?article1107

    Qui a besoin de la guerre qui commence en Europe et pour en faire quoi ?

    https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6692

    Trotsky et l’armement du prolétariat

    https://www.matierevolution.fr/spip.php?article7127

    Barta en 1940 :

    VIVE le gouvernement OUVRIER et PAYSAN, gouvernement créé par les comités de masse (Comités d’ouvriers, de paysans, de soldats) par l’armement du prolétariat.

    https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6005

  • 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐆𝐢𝐥𝐞𝐭𝐬 𝐉𝐚𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐏𝐨𝐢𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬, 𝐥𝐚 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐜𝐞, 𝐛𝐫𝐚𝐬 𝐚𝐫𝐦𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐭𝐚𝐭 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐚𝐮 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐇𝐚𝐮𝐭𝐞 𝐁𝐨𝐮𝐫𝐠𝐞𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞̀𝐫𝐞, 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐢𝐧𝐝𝐞́𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥’𝐚𝐩𝐩𝐚𝐫𝐞𝐢𝐥 𝐝’𝐄𝐭𝐚𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐬𝐨𝐧 𝐞𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 ! 𝐂𝐨𝐧𝐭𝐫𝐚𝐢𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮𝐱 𝐫𝐞́𝐟𝐨𝐫𝐦𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐞𝐧𝐭𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐧𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐜𝐞, 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐢𝐝𝐞́𝐫𝐨𝐧𝐬 𝐪𝐮’𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐚̂𝐜𝐡𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐝𝐢𝐬𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐚𝐧𝐞𝐧𝐭𝐞, 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐫𝐢𝐞𝐧 𝐝’𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞 𝐪𝐮’𝐮𝐧𝐞 𝐛𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐝’𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐚𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐥𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐢𝐫𝐢𝐠𝐞𝐚𝐧𝐭𝐞 ! 𝐃𝐞𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐜𝐞 𝐫𝐞́𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐬𝐞 𝐜𝐚𝐜𝐡𝐞 𝐞𝐧 𝐫𝐞́𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐥𝐚𝐬𝐬𝐞, 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐯𝐚𝐭𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐮 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞 𝐞𝐱𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐟 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞́𝐟𝐞𝐧𝐬𝐞 𝐝𝐮 𝐆𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐂𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥 !

    𝐀 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐜𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐯𝐞́𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐚 𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐚̀ 𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐮𝐧𝐞 𝐛𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐞𝐫𝐜𝐞𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐪𝐮’𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐨𝐩𝐩𝐨𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐚̀ 𝐬𝐚 𝐝𝐢𝐬𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐥’𝐚𝐫𝐦𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞 ! 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐥’𝐚𝐫𝐦𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐥𝐞́𝐭𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐪𝐮𝐢 𝐚 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐥𝐚 𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬𝐞, 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬 𝐨𝐮 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐨𝐯𝐢𝐞𝐭𝐬 𝐞𝐧 𝐑𝐮𝐬𝐬𝐢𝐞 𝐞𝐧 𝟏𝟗𝟏𝟕 !
    𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐫𝐞𝐩𝐫𝐞𝐧𝐨𝐧𝐬 𝐚̀ 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐞 𝐥’𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐥𝐞 𝟒 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐮 𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢 𝐎𝐮𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝟏𝟖𝟖𝟐, 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐫𝐢𝐦𝐚𝐢𝐭 𝐞𝐧𝐜𝐨𝐫𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐫𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞, 𝐞𝐭 𝐧𝐨𝐧 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐩𝐚𝐫𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐫𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐛𝐨𝐮𝐫𝐠𝐞𝐨𝐢𝐬 𝐞𝐭 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐛𝐨𝐮𝐫𝐠𝐞𝐨𝐢𝐬, 𝐞𝐭 𝐝𝐞́𝐟𝐞𝐧𝐝𝐚𝐢𝐭 "𝐥’𝐚𝐛𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐦𝐞́𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐚𝐧𝐞𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥’𝐚𝐫𝐦𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞 !"
    𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐧𝐨̂𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐮𝐬𝐬𝐢 𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐯𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐫𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐀𝐮𝐠𝐮𝐬𝐭𝐞 𝐁𝐥𝐚𝐧𝐪𝐮𝐢 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐱𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐚𝐢𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐪𝐮’𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐯𝐢𝐜𝐭𝐨𝐫𝐢𝐞𝐮𝐬𝐞, 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐨𝐢𝐭 𝐬’𝐚𝐫𝐦𝐞𝐫 :
    "𝐋𝐞𝐬 𝐝𝐨𝐜𝐭𝐫𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐮𝐭𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝’𝐡𝐮𝐢 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐲𝐦𝐩𝐚𝐭𝐡𝐢𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐬𝐬𝐞𝐬, 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐮𝐧 𝐣𝐨𝐮𝐫 𝐫𝐞́𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬 𝐝’𝐚𝐦𝐞́𝐥𝐢𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐛𝐢𝐞𝐧-𝐞̂𝐭𝐫𝐞, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐚𝐛𝐚𝐧𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐢𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥’𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞.
    𝐋𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥’𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐯𝐨𝐢𝐥𝐚̀ 𝐥’𝐞́𝐥𝐞́𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐬𝐢𝐟 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐞̀𝐬, 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧 𝐬𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐝’𝐞𝐧 𝐟𝐢𝐧𝐢𝐫 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐚 𝐦𝐢𝐬𝐞̀𝐫𝐞.

    𝐐𝐮𝐢 𝐚 𝐝𝐮 𝐟𝐞𝐫, 𝐚 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐢𝐧.

    𝐎𝐧 𝐬𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐬𝐭𝐞𝐫𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐛𝐚𝐢̈𝐨𝐧𝐧𝐞𝐭𝐭𝐞𝐬, 𝐨𝐧 𝐛𝐚𝐥𝐚𝐲𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐡𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐬𝐚𝐫𝐦𝐞́𝐞𝐬. 𝐋𝐚 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐡𝐞́𝐫𝐢𝐬𝐬𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐧 𝐚𝐫𝐦𝐞𝐬, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐥’𝐚𝐯𝐞̀𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞.
    𝐄𝐧 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐥𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐦𝐞́𝐬, 𝐨𝐛𝐬𝐭𝐚𝐜𝐥𝐞𝐬, 𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬, 𝐢𝐦𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́𝐬, 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐚𝐫𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐚.

    𝐌𝐚𝐢𝐬, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐥𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐞 𝐥𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐦𝐮𝐬𝐞𝐫 𝐩𝐚𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐞𝐧𝐚𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐢𝐝𝐢𝐜𝐮𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐮𝐞𝐬, 𝐩𝐚𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝’𝐚𝐫𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐢𝐛𝐞𝐫𝐭𝐞́, 𝐩𝐚𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐡𝐫𝐚𝐬𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐨𝐫𝐞𝐬 𝐝’𝐚𝐯𝐨𝐜𝐚𝐭, 𝐢𝐥 𝐲 𝐚𝐮𝐫𝐚 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐚𝐮 𝐛𝐞́𝐧𝐢𝐭𝐞 𝐝’𝐚𝐛𝐨𝐫𝐝, 𝐝𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐣𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐬𝐮𝐢𝐭𝐞, 𝐞𝐧𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐢𝐭𝐫𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞, 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐢𝐬𝐞̀𝐫𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬.

    𝐐𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐢𝐬𝐢𝐬𝐬𝐞 !"

    L𝐚 𝐫𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐂𝐨𝐦𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐝𝐞 𝐓𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐥’𝐚𝐫𝐦𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞 !

  • Bien d’accord, c’est une fausse dénonciation de l’intersyndicale par LO.

    LO aurait sûrement dénoncé Trotsky parce qu’il "négocia" avec l’impérialisme allemand le Traité de Brest-Litovsk.

    LO braille à gauche, pour mieux cacher sa politique de droite.

  • La propagande qui consiste à dire que les Gilets jaunes n’acceptaient pas les syndicalistes est totalement fausse, ils ont en réalité instinctivement tenus à l’écart les bureaucrates syndicaux, ces derniers se sont mis à plat ventre devant Macron en Décembre 2018 au plus fort de la révolte populaire empêchant justement une grève générale insurrectionnel.
    Quatre ans plus tard l’intersyndicale est restée unie pour ne rien lâcher de leur emprise sur la classe ouvrière. Quand l’extrême gauche opportuniste parle de prétendument déborder l’intersyndicale elle oublie volontairement de mentionner que ce débordement à déjà eu lieu avec le mouvement des gilets jaunes.
    Cette même extrême gauche met en avant l’argument de la violence et du "vandalisme" contre productif tant qu’il n y a pas de rapport de force c’est un leurre. Car oui la jeunesse a eu raison en 2016 pendant la loi travail d’affronter directement l’état et de mettre dans les cordes les pseudos services d’ordres syndicaux, oui l’offensive insurrectionnel des gilets jaunes à fait reculer le pouvoir, entrainant des revendications multiples et servant de modèle à certaines grèves non encadrées. Oui l’autodéfense est plus que nécessaire face à la police et les bandes fascistes.

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