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Un slogan pseudo-révolutionnaire de Lutte Ouvrière : "Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire "
dimanche 14 juillet 2024, par
Dans son éditorial du 1er juillet 2024 dont le titre est une prophétie digne de Cassandre ("Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire "), on lit un nouvel appel du Komintern de LO au ton martial :
Il faut un parti regroupant des travailleurs de toutes nationalités et origines, derrière un programme défendant leurs intérêts quotidiens et pour le renversement du capitalisme.
Il faut un parti qui renoue avec les meilleures traditions du mouvement ouvrier, construit sur l’idée fondamentale qu’il y a deux classes opposées dans la société : la bourgeoisie et la classe ouvrière, et que le combat des travailleurs ne cessera que lorsque la bourgeoisie sera renversée. Un parti qui affirme que celles et ceux qui font fonctionner la société doivent la diriger.
Oui, le parti de la classe ouvrière doit être un parti révolutionnaire : il en va de l’avenir de l’humanité toute entière car la perpétuation de l’ordre bourgeois est en train de nous enfoncer dans les crises, les guerres et la barbarie.
Alors, travailleurs, n’ayons pas peur. Resserrons les rangs et organisons-nous dans un parti ! Dans le passé, la classe ouvrière a mené de grandes luttes. C’est riche de cette histoire qu’il faut reconstruire un véritable parti ouvrier communiste, révolutionnaire et internationaliste !
Le pessimisme profond de cet appel apparait dans son caractère purement négatif : sans parti, ce sera la catastrophe. Mais si un parti est construit, le prolétariat peut-il vaincre ? Cet édito ne le dit pas et se contente de reprendre le slogan chrétien, dans l’attente du Jugement dernier, du Pape Jean-Paul II : "Alors, travailleurs, n’ayons pas peur".
Mais comment oser critiquer un appel à construire un parti ? La construction d’un parti n’est-elle pas, depuis le programme décrit dans Que Faire ? de Lénine, repris par Trotsky, l’objectif premier de tout révolutionnaire que se respecte ?
Certes, mais premièrement, LO dans cet éditorial ne mentionne ni Lénine, ni Trotsky : aucun nom, aucun lieu, aucune "tradition" concrète rappelée : le parti décrit par LO est une pure abstraction. Donc lorsque LO écrit
Et en l’absence d’un véritable parti ouvrier, le monde du travail se perd dans la recherche d’un sauveur suprême qui n’existe pas
LO ne fait que remplacer le sauveur suprême individuel par un sauveur suprême collectif : le parti. Le culte d’ un parti abstrait, du parti pour lui-même fait oublier l’aphorisme de Lénine : "pas de mouvement révolutionnaire sans théorie révolutionaire". Constuire un parti révolutionnaire sans idées révolutionnaires est impossible, néfaste.
Or N. Arthaud ayant décrété lors de sa réunion publique électorale du 22 juin dernier, l’inutilité des idées :
ce ne sont pas les idées qui changent le monde, c’est la lutte de classe
on ne peut qu’être pessimiste sur sa capacité de construire un parti.
Mais supposons que N. Arthaud ait ajouté dans son éditorial une référence au parti bolchévik de Lénine, cela ne changerait pas le caractère pseudo-révolutionaire du slogan "Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire". Tentons d’expliquer.
Il y a trois grandes classes dans la société, pas deux
La seule ébauche de théorie présente dans cet éditorial est l’afirmation :
Il faut un parti qui renoue avec les meilleures traditions du mouvement ouvrier, construit sur l’idée fondamentale qu’il y a deux classes opposées dans la société : la bourgeoisie et la classe ouvrière,
Or cette théorie renoue avec une des pires traditions du mouvement ouvrier, celle de Ferdinand Lassale, qui décrivait la bourgeoisie comme un grand "bloc réactionnaire".
Pour Trotsky, le nombre des classes fondamentales à considérer dans la construction du parti est trois, pas deux :
A chaque tournant de la route de l’histoire, à chaque crise sociale, il faut encore et toujours réexaminer le problème des rapports existant entre les trois classes de la société actuelle : la grande bourgeoisie avec à sa tête le capital financier, la petite bourgeoisie oscillant entre les deux principaux camps, et, enfin, le prolétariat.
La grande bourgeoisie qui ne constitue qu’une fraction infime de la nation ne peut se maintenir au pouvoir sans appui dans la petite bourgeoisie de la ville et de la campagne, c’est-à-dire parmi les derniers représentants des anciennes couches moyennes, et dans les masses qui constituent aujourd’hui les nouvelles couches moyennes. A l’heure actuelle, cet appui revêt deux formes principales, politiquement antagoniques, mais historiquement complémentaires : la social-démocratie et le fascisme. En la personne de la social-démocratie, la petite bourgeoisie, qui est à la remorque du capital financier, entraîne derrière elle des millions de travailleurs.
Une utopie défaitiste : se limiter à construire un parti
C’est Trotsky lui-même qui a critiqué la politique des partis ayant pour seul moyen d’action ... de construire le parti.
Si, au cours de la période préparatoire, le Parti communiste avait réussi à éliminer complètement des rangs du prolétariat tous les autres partis, et à rassembler sous son drapeau, tant politiquement qu’organisationnellement, l’écrasante majorité des ouvriers, les Soviets ne seraient d’aucune nécessité.
Mais, comme le prouve l’expérience historique, rien ne permet de croire que le Parti communiste, dans quelque pays que ce soit - dans les pays de vieille culture capitaliste encore moins que dans les pays arriérés -, réussisse à y occuper une position aussi totalement hégémonique au sein de la classe ouvrière, surtout avant la révolution prolétarienne.
L’Allemagne d’aujourd’hui nous montre précisément que la tâche de la lutte directe et immédiate pour le pouvoir se pose au prolétariat bien avant qu’il soit entièrement rassemblé sous le drapeau du Parti communiste. La situation révolutionnaire, au niveau politique, se caractérise précisément par le fait que tous les groupes et toutes les couches du prolétariat, ou du moins leur écrasante majorité, aspirent à unir leurs efforts pour changer le régime existant. Toutefois, cela ne signifie pas que tous comprennent comment procéder et encore moins qu’ils soient prêts à rompre avec leurs partis et à passer dans les rangs du Parti communiste. La conscience politique ne mûrit pas de façon aussi linéaire et uniforme, de profondes différences internes subsistent même à l’époque révolutionnaire quand tous les processus se font par bonds.
(...)
ce n’est que sur la base du front unique, ce n’est qu’à travers les organisations de masse, que le Parti communiste peut conquérir une position dirigeante dans les futurs Soviets, et conduire le prolétariat à la conquête du pouvoir.
Trotsky, janvier 1932
Ainsi, à la veille de la révolution, et même pendant la révolution, la classe ouvrière reste dans la plupart des cas divisée en plusieurs partis.
La politique du front unique ouvrier est donc le deuxième aspect indispensable d’une politique révolutionnaire. Pour combattre le fascisme, Trotsky ne fixait pas comme objectif principal de construire un parti, mais avant tout d’appliquer une politique de Front unique.
L’ultimatisme bureacratique de LO : un héritage des partis staliniens
L’appel de LO sommant les travailleurs de rejoindre LO est une pale copie des appels staliniens du PC allemand de Thälmann, soi disant "intransigeant", que Trotsky dénonça ainsi :
La faute de la bureaucratie stalinienne n’est pas d’être " intransigeante " vis-à-vis de la social-démocratie ; elle tient à ce que son intransigeance est politiquement impuissante. Parce que le bolchevisme, sous la direction de Lénine, a vaincu en Russie, la bureaucratie stalinienne en tire " l’obligation " pour le prolétariat allemand de se rassembler autour de Thälmann.
Son ultimatum dit en substance : tant que les ouvriers allemands ne reconnaîtront pas la direction communiste, à l’avance, à priori et inconditionnellement, ils n’oseront même pas penser à des combats sérieux. Les staliniens s’expriment autrement. Mais toutes leurs réserves, leurs restrictions, leurs ruses oratoires ne changent rien au caractère fondamental de l’ultimatisme bureaucratique, qui aida la social-démocratie à livrer l’Allemagne à Hitler.
La fausse raison des "effectifs"
LO rappelle souvent que son courant est "très minoritaire". Plus de 300 000 voix aux dernières élections Législatives 2024, LO n’en fait absolument rien ! Nous ne sommes pas assez nombreux. Avant les élections, LO somme les travailleurs de voter car c’est vital, après les élections LO décrète de fait que ce vote ne vaux rien !
LO a appelé il y a près de 30 ans à la construction d’un grand parti après les succés électoraux de 1995, et ne pose jamais la question de son discrédit électoral depuis cette date, de la déception qu’a pu provoquer cette promesse non tenue.
Or cette question des "effectifs" n’est rien d’autre qu’une méthode stalinienne qui a pour but de cacher un opportunisme derrière un sectarisme. Trotsky évoquait déjà cette question à propos du PC stalinien allemand. En particulier, le suivisme complet de LO derrière les confédérations syndicales imite celui du PC allemand :
Une méfiance sourde à l’égard de la direction s’est accumulée à l’intérieur du parti et surtout chez les ouvriers qui le soutiennent ou simplement votent pour lui. Ce qui accroît ce qu’on appelle la "disproportion" entre l’influence du parti et ses effectifs ; en Allemagne, une telle disproportion existe sans aucun doute, elle est particulièrement nette au niveau du travail dans les syndicats.
L’explication officielle de la disproportion est à ce point erronée que le parti n’est pas en mesure de "renforcer" au niveau organisationnel son influence. La masse y est considérée comme un matériau purement passif, dont l’adhésion ou la non-adhésion au parti dépend uniquement de la capacité du secrétaire à forcer la main à chaque ouvrier.
Le bureaucrate ne comprend pas que les ouvriers ont leur propre pensée, leur propre expérience, leur propre volonté et leur propre politique active ou passive à l’égard du parti. En votant pour le parti, l’ouvrier vote pour son drapeau, pour la Révolution d’Octobre, pour sa révolution future. Mais, en refusant d’adhérer au parti communiste ou de le suivre dans la lutte syndicale, il exprime sa méfiance envers la politique quotidienne du parti.
Cette "disproportion" est en fin de compte un des canaux par où s’exprime la méfiance des masses envers la direction actuelle de l’Internationale Communiste. Et cette méfiance, créée et renforcée par les erreurs, les défaites, le bluff et les tromperies cyniques des masses de 1923 à 1930, représente l’un des principaux obstacles sur la route de la victoire de la révolution prolétarienne.
Conclusion : La construction du parti est dialectique
Avoir une politique, c’est déjà quasiment avoir un parti. La tâche essentielle n’est pas de recruter des militants un par un dans notre organisation (tâche routinière permanente quelle que soit la période) , mais de créer les soviets, ces arènes où à toute les échelles, de la plus petite (un quartier, une usine) à la plus grande (ville, pays) les travailleurs auront la possibilité de s’emparer de cette politique. Ce sont eux qui forment alors ce parti ce parti, sans en prendre la carte, mais en prenant conscience des tâches qu’ils ont à acomplir et commençant à les accomplir.
Terminons donc ces citations de Trotsky par une dernière qui illustre le mieux la différence entre la conception mécaniste pseudo-"intransigenate de LO pour la construction du parti qui consiste à dire : Les tâches sont énormes, plus elles sont grandes plus il est clair que notre parti est trop petit. Par avance LO justifie sa passivité en invoquant un "rapport de force" défavorable, le "manque de conscience des ouvriers".
Trotsky, au contraire, souligne que c’est lorque la taille des tâches grandit que le parti a le plus de chance de grandir lui-même :
[les forces de l’Opposition communiste de gauche] ne sont pas grandes. Mais chaque courant s’accroit avec l’acroissement de ses tâches
Trotsky, septembre 1930
Messages
1. Les erreurs de LO plus graves que les magouilles des NPAs, 14 juillet, 16:43
De manière régulière, on s’en prend sur ce site aux erreurs stratégiques que commettrait LO, loin d’être irréprochable en effet.
Mais que dire de obscénités dans lesquelles le NPA se vautre avec l’islam ?
2. Un slogan pseudo-révolutionnaire de Lutte Ouvrière : "Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire ", 14 juillet, 21:13, par Robert Paris
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Un chat mouillé n’en sèche pas un autre. Il est courant au sein de LO de dire que les défauts de LO ne seraient rien devant ceux du NPA mais, en fait, c’est un simple partage des rôles. Les uns et les autres, chacun à sa manière, sont des obstacles sur la voie du parti révolutionnaire.
3. Le rapport à l’islam, révélateur du degré de trahison, 15 juillet, 06:31
LO commet des erreurs de stratégie.
Mais l’accusation de réformisme est légère au vu de l’état de la société.
Il est probable que LO considère que dans le contexte actuel, c’est ce qu’il convient.
Notons toutefois que dans le discours de LO, la dénonciation des bureaucraties syndicales n’est pas absente.
Avec les NPAs et la majorité des groupuscules gauchistes aujourd’hui, on a un problème d’une autre nature.
Leur alliance avec les fous de dieu n’est que la traduction définitive de leur abandon de la collectivatisation de moyens de production.
Ces gens, au demeurant constamment à la limite de l’hystérie, n’ont rien de communiste.
De plus, même LO a aujourd’hui repris le concept issu des mollahs d’islamophobie...
Les perspectives d’une révolution communiste sont aujourd’hui nulles, et les gauchistes islamophiles, électoralistes ou pas, portent une lourde responsabilité dans ce constat.
4. Un slogan pseudo-révolutionnaire de Lutte Ouvrière : "Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire ", 15 juillet, 10:39, par Robert
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La construction sans principe et sans démarcation d’une organisation nombreuse influente dans les syndicats et une intervention dans les élections sans aucun travail théorique révolutionnaire voilà un point fondamental commun à LO et aux NPA
Pas de référence réelle u communisme des soviets
Pas de combat pour l auto organisation
Pas de programme
Pas d’étude théorique
Pas de philosophie
Pas de débat d’idées interne et externe
Ils sont des variantes de l’opportunisme
5. Un slogan pseudo-révolutionnaire de Lutte Ouvrière : "Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire ", 15 juillet, 10:58, par karob
Tu cherches a défendre LO mais sans montrer en quoi cet article critique commettrait des erreurs. Quant a la critique des syndicats de LO, tu me fais doucement rire. LO critique BInet et son ralliement a la guerre en catimini ? Non ! Quelle est le bilan de LO sur les retraites dont sa politique était d un suivisme crasse vis a vis des bureaucraties ? Certainement pas de dire que les syndicats ont encadré des le depart les grèves et le mouvement pour ne pas être dangereux pour le gouvernement ! LO a t elle defendue la formation de comite de greve ou d action qui devraient se federer pour que les grévistes dirigent eux même leurs luttes ? Non plus...et les exemples sont légions. Et de tout cela l accusation serait légère ? Tu as le droit de contester l accusation de reformisme mais encore faut il le demontrer serieusement.
6. Un slogan pseudo-révolutionnaire de Lutte Ouvrière : "Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire ", 15 juillet, 21:15
Je ne cherche pas à défendre LO.
Mais quand l’extrême-gauche tombe à 1% que les clowns du NPA sont toujours prêts à se prostituer pour un plat de lentilles, et que LO est la seule organisation qui puisse être encore un peu entendue sur des revendications sociales et politiques conformes à ce que je souhaite pour la société de demain, qui sera une société laïque, je considère que critiquer LO est indispensable, mais que les procès d’intention contre LO ne le sont pas.
Demander sur l’échec des retraites des comptes à LO est hors-sol, par exemple.
7. Un slogan pseudo-révolutionnaire de Lutte Ouvrière : "Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire ", 16 juillet, 05:51, par alex
Cher lecteur,
1) le thème de la lutte contre l’anti-islamophobie dans lequel se complait le NPA a bien été traité sur ce site, voir par exemple l’article https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5009
et les références qu’ils contient.
2) ce que cet article reproche à LO est pire qu’une erreur de stratégie : c’est l’absence complète de stratégie, car pour un parti révolutionnaire le Front unique représente 99 % de la stratégie. Invoquer un changement de stratégie pour un parti marxiste car on serait dans une "ère spécifique" qui ne serait plus celle des révolutions prolétariennes est exactement la "révision du marxisme" à la Bernstein, Pablo etc.
8. Un slogan pseudo-révolutionnaire de Lutte Ouvrière : "Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire ", 16 juillet, 06:43, par Robert
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De nombreuses prises de positions montrent bien que le prétendu radicalisme de Lutte ouvrière (relativement aux NPAs ou au POI) n’est que de façade : soutien à la police, dénigrement de la révolte des banlieues, refus de soutenir et d’aider les Gilets jaunes, aucune campagne contre l’impérialisme français en Afrique et dans les anciennes colonies, aucun effort d’explication du rôle de l’Eglise en France, aucune tentative réelle de combattre la bureaucratie CGT même quand ses dirigeants montrent leur rôle de trahison, aucune propagande pour les soviets, etc, etc...
9. Un slogan pseudo-révolutionnaire de Lutte Ouvrière : "Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire ", 16 juillet, 08:23, par Robert
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Nous ne parlons pas de Lutte ouvriere de manière superficielle car nous en avons fait partie pendant des années
10. Un slogan pseudo-révolutionnaire de Lutte Ouvrière : "Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire ", 16 juillet, 13:26, par alex
Et la chute des résultats électoraux de LO depuis 2002, qui en est responsable, la grande bourgeoisie ? LO ne pose même pas la question ! Si , cher lecteur, tu es une des 300 000 personnes qui ont voté LO aux dernière élections, pourquoi ne vous réunissez vous pas ? 300 000 c’est beaucoup !
11. Un slogan pseudo-révolutionnaire de Lutte Ouvrière : "Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire ", 16 juillet, 14:52, par karob
tu ne cherches pas à défendre LO dis tu mais pourtant c’est bien ce que tu fais et voilà l’argument que tu nous sers : "Mais quand l’extrême-gauche tombe à 1% que les clowns du NPA sont toujours prêts à se prostituer pour un plat de lentilles, et que LO est la seule organisation qui puisse être encore un peu entendue sur des revendications sociales et politiques conformes à ce que je souhaite pour la société de demain, qui sera une société laïque"
De quelles revendications sociales parles tu ? De celles de la CGT que LO reprend avec son pseudo programme politique qui est en réalité un programme économique et qui n’a rien d’un programme communiste ? d’ailleurs toi même tu votes pour LO parce que ce n’est pas communiste et que ça correspond à ton souhait d’une "société laïque"
De quels "procès d’intentions" parles tu ? cite les sinon c’est qu’ils n’existent pas !
Les seuls critiques que nous faisons à propos de LO c’est son abandon du programme communiste sous couvert de se réclamer frauduleusement du Trotskisme ! Si cela est faux, à toi de démontre la fausseté de nos arguments à ce sujet ! ce que tu ne fais jamais !
tu dis aussi que "Demander sur l’échec des retraites des comptes à LO est hors-sol, par exemple."
pas du tout, on est en droit de discuter le bilan politique que tire LO des dernières grèves sur les retraites comme de la politique qu’elle a menée dans ce mouvement ! Rien d’hors sol, seulement pour quelqu’un comme toi qui veut cacher la vérité de la politique de LO pendant ce mouvement et critiques sur lesquelles tu n’a rien à dire si ce n’est de tirer en touche pour ne pas répondre !
Personnellement j’y vois de la dissonance cognitive
12. Un slogan pseudo-révolutionnaire de Lutte Ouvrière : "Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire ", 20 juillet, 14:36
Haro sur le baudet, si tu as tu temps à perdre.
Il est clair que contrairement à une Rima Hassan, LO n’appelle pas au soulèvement, ni de Sciences Popo, ni du reste de la société. Ils ont bien d’autres travers, et pas des moindres.
Cela peut toujours fonder en l’espèce l’accusation de réformisme, proférée avec fort peu de pertinence DANS LE CONTEXTE ACTUEL à mon avis, à moins de croire sérieusement que LO et les autres organisations politiques expriment ouvertement leurs projets et stratégies. Les actes sont plus importants que les mots, me semble-t-il. Peut-être certains ici ont subi de la part de LO certaines actions qui les ont rendu vindicatifs...
Personnellement, si je souhaite faire ricaner, je parle de révolution prolétarienne. Avec 1% de réception favorable potentielle, je m’abstiens, AU MOINS en première approche, car l’affaire devient immédiatement contre-productive.Un exemple emblématique de ce type de comportement ridicule est celui de la très islamophile Ligue trotskyste, prête à défendre au nom de leur conception de la révolution, l’arrivée des gamines voilées dans les écoles publiques. Mais peut-être ces idiots utiles des fous de dieu sont moins réformistes que moi, attaché à la laïcité, et donc ennemi du communisme à ce titre.
J’ai bon, là ?
13. Un slogan pseudo-révolutionnaire de Lutte Ouvrière : "Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire ", 21 juillet, 08:04, par alex
Cher lecteur,
1) tu parles de "l’accusation de réformisme", mais cet article ainsi que les autres sur LO n’accusent pas LO d’être réformiste. A peu près tout le monde le voit que LO est devenu réformiste. LO n’apparait qu’à l’occasion des élections bourgeoises et derrière les confédérations syndicales, avec des porte-parole aux airs de chiens battus, pas de chefs prolétariens.
Ce qui est reproché à LO est d’être réformiste au nom de Trotsky.
2) Tu dis vouloir t’abstenir de parler de révolution prolétarienne, mais justement LO ne s’abstient pas, et prétend la préparer. Que LO s’abstienne, et ce genre d’article deviendra inutile. Par exemple, à travers Mélenchon, on doit dénoncer régulièrement le réformisme, mais commenter son programme en détail est assez peu utile. Il ne prétend pas préparer la révolution. Il n’appelle pas à construire un parti révolutionnaire. De même, le fait que Poutou est devenu réformiste est devenu clair grâce à son adhésion au NFP.
3) Est-ce une perte de temps d’écrire de tels articles ? Pour des militants, c’est assez rapide, il suffit de citer Trotsky. Pour des jeunes non formés qui seraient attirés par les idées révolutionnaires, cela peut prendre des centaines d’heures de comprendre pourquoi appeler à construire un parti révolutionnaire peut être une politique réformiste. Cela peut passer par des déceptions lors de mouvements, pour comprendre la fausseté du langage de LO. De tels articles ont donc pour but de leur éviter de perdre trop de temps. Si l’on raisonne en termes collectifs, le gain de temps potentiel est énorme
4) pour LO 1% aux élection fait dire que "notre courant" est minoritaire, donc on ne fait rien. Avec 5% c’était la même chose. 300 000 personnes qui votent pour "notre courant" ce n’est rien ? LO se moque de ses électeurs !
14. Un slogan pseudo-révolutionnaire de Lutte Ouvrière : "Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire ", 21 juillet, 09:53, par karob
Et si tu répondais aux questions posées
Le reformisme de LO ne vient pas de l absence d appel de Lo au soulevement a sciences po...
Personne n en parle sauf toi pour ne surtout ne pas discuter et ne pas avoir à contre argumenter à ce que nous écris tu inventes des propos pour mieux y répondre. Tu es incapable de repondre au notre sinon tu serais obligé de convenir a ma véracité de nos propos. Dissonance cognitive de ta.part cela est impossible. Alors tu te fais un pietre avocat mais un bon stalinien ou bureaucrate syndical dans la maniere de faire. Mais comme cela ne suffit en bon défenseur de LO tu reprends leur politique en expliquant qu au final c’est la faute du manque de conscience des travailleurs. Et une.organisation prétendument communiste ne cache jamaisbses ambitions et objectifs surtout et encore dans le contexte actuel que tu ne definis pas d ailleurs. Bref tu es l exemple même de l opportuniste. Je comprends mieux ton soutien fallacieux et sans argument de LO.reviens quans tu discuteras sérieusement des idees et non pas pour les travestir comme tu.le fais pour ensuite defendre ta tromperie politique
15. Un slogan pseudo-révolutionnaire de Lutte Ouvrière : "Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire ", 26 juillet, 18:24
Karob,
Quel âge as-tu ?
Tu parles comme un adolescent vexé.
16. Un slogan pseudo-révolutionnaire de Lutte Ouvrière : "Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire ", 31 juillet, 14:17, par Robert Paris
Cher lecteur,
pardonnes moi de te dire que tes réponses politiques sont un peu en dessous du niveau minimal requis quand on prétend discuter d’une politique révolutionnaire...
17. Un slogan pseudo-révolutionnaire de Lutte Ouvrière : "Il n’y aura pas d’issue sans un parti ouvrier communiste révolutionnaire ", 1er août, 07:12, par karob
Et si pour une fois, tu faisais preuve de courage et d honnêteté intellectuelle pour répondre aux questions et arguments avancées. Tu ne fais que danser sans jamais répondre. Les discours de comptoirs c’est au bar quand.on veut causer sans causer... tu fais la démonstration a ceux qui nous lisent de ta mauvaise fois et de ton ignorance de ce qu est une politique révolutionnaire et du coup tu cherches a le cacher en parlant d autre chose comme de mon age... piètre moyen que de tenter a chaque fois de changer de sujet. Tu n approfondis jamais rien.
Je le redis, je comprends pour quoi tu agis ainsi puisque tu defends LO et sa politique de contre révolution sociale