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La rencontre des "forces internationalistes" du NPA-Révolutionnaire et de la Ligue Socialiste internationale (Paris mai 2025) : une nouvelle internationale social-patriote
vendredi 6 juin 2025, par
Un article du WSWS sur le même thème, mais concernant Révolution Permanente, a été publié le 24 mai : La faillite politique de la réunion anti-guerre du 24 mai à Paris de Révolution Permanente
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Le NPA-R a publié récemment dans son mensuel un [DOSSIER] Rencontre de forces internationalistes à Paris
Donnons tout d’abord la parole à une des tendances participant à ces rencontres, la LSI (Ligue Socialiste Internationale) qui a le mérite d’être plus claire dans sa présentation de cette internationale qui s’est réunie à Paris.
Un force anti-trotskiste parmi ces "forces internationalistes" : La Ligue Socialiste Internationale
La LSI nous fait le compte-rendu suivant des "rencontres de Paris mai 2025" :
Le débat a révélé l’existence de 3 blocs d’opinions plus ou moins communes.
a) Le plus homogène était celui formé par les membres de la ’LSI avec les camarades de l’ITO, du L5I, du MAS du Portugal et de Socialist Alternative d’Australie.
b) celui qui défendait des positions similaires à Lotta Comunista d’Italie
c) un autre plus hétérogène avec le NPA-R comme référence.
Oui, le NPA-R qui se débarrasse peu à peu (d’abord dans le nom de son parti et de son journal) du communisme et du trotskisme, étant en retard par rapport à ses invités de la LSI, qui font de même depuis des années, il est qualifié ironiquement d’ "hétérogène" par ces "camarades" de la LSI !
Cette Ligue Socialiste Internationale, appréciée du NPA-R, aime casser du trotskiste, invitant à la conversion social-démocrate, lisons la :
La Ligue Socialiste Internationale (LSI) a été fondée lors de la conférence qui eut lieu à Barcelone du 24 au 26 mai 2019
(...)
Il est important de comprendre que, alors que de nombreuses organisations qui se réclament du trotskisme traversent des processus de crise, de division et, dans certains cas, de dissolution, ceux d’entre nous qui constituent la Ligue socialiste internationale s’unissent pour contribuer à la tâche la plus importante qui attend le prolétariat mondial : la construction d’une direction socialiste et révolutionnaire internationale.Ce contraste entre la situation que vivent les différents courants du trotskisme au niveau international et notre organisation naissante, dans laquelle des camarades issus de traditions différentes se sont mis d’accord pour promouvoir un projet révolutionnaire, est sans précédent.
Le but de ces courants étant de "grossir", pas la peine de discuter des idées.
Mais attention, en fait ce sont des trotskistes, devenus socialistes (cela veut dire social-démocrates), repentis qui parlent ! Sous le vernis de l’anti-trotskisme se cachent de nouveaux convertis, car cette Ligue Socialiste Internationale, qui sait bien, tout comme le NPA-R, que sa position centriste (le subjectif dans leur jargon) étant un vide complet au niveau théorique, veut pouvoir continuer à se rattacher au trotskisme (l’objectif dans leur jargon), le résultat étant un verbiage (dont LO et le NPA-R sont le sommet en France), appelé savamment « combinaison de facteurs objectifs et subjectifs » :
En raison de cette combinaison de facteurs objectifs et subjectifs, la phrase de Trotsky reste pleinement valable : « La crise de l’humanité est la crise de sa direction révolutionnaire ». La tâche consiste donc à construire des partis révolutionnaires avec l’avant-garde de la classe ouvrière, les jeunes et les femmes, sur la base de la méthode du programme de transition et de la théorie de la révolution permanente, avec un centralisme démocratique. Pour ce faire, il est nécessaire d’adopter diverses tactiques d’unité d’action, de front uni ouvrier, de front uni révolutionnaire, de larges fronts ou partis anticapitalistes, etc.
Des comiques très subtils, dialecticiens, les centristes du NPA-R et de la LSI : On quitte le trotskisme, mais Trotsky avait bien raison !
Pour ajouter au comique, qui vire malheureusement au tragi-comique, rappelons que l’infidèle NPA-R, qui vit une idylle politique avec cette LSI, est déjà marié à une internationale (sa "régulière" comme dit l’argot populaire), aux côtés du NPA-A (que le NPA-R qualifie pourtant de "traitre" dans ses écrits !) :
On est partout "avec" et "contre" tout le monde, pour et contre le trotskisme, bien au contraire : bienvenue au bazar centriste du NPA-R et de la LSI ! Plus on est de centristes, plus on rit, et surtout, on "fait du chiffre" en faisant grossir les organisations.
Un militant ouvrier appartient à un seul syndicat, un militant politique appartient à un seul parti, ce sont des règles usuelles. Le NPA-R propose à ses militants d’appartenir à deux internationales !
Un militant ouvrier est pro-Trotsky ou anti-Trotsky, c’est la condition de sa sincérité, habituelle chez un travailleur engagé politiquement. Mais le NPA-R lui propose, comme à ses militants, d’être l’un et l’autre à la fois, comme un bon petit-bourgeois !
Le centrisme est un des lieux politiques privilégiés de la petite bourgeoisie "révolutionnaire", à la fois pro- et anti-capitaliste en tant que classe intermédiaire, écrasée et enfantée en permanence par le capitalisme.
Des rencontres sans but
Mais au fait, quel est donc le but ultime du NPA-R et de la LSI concernant ces rencontres ? Aussi simple que paraisse cette question, aucune réponse n’est donnée, c’est la caractéristique des centristes de rester dans le vague. A part recruter pour leurs organisations, on ne voit pas quel est le but de ces organisations au niveau international. Ou bavarder une fois par an. Certes les révolutionnaires aiment discuter. Mais sans fixer clairement un but, on ne fait que promener les militants, amuser la galerie.
"Concret", "sans concession", "libre" sont pourtant des termes qu’on retrouve dans le sommaire des articles du dossier :
L’objectif de tout communiste qui se respecte, absent de ces rencontres à Paris, est la dictature internationale du prolétariat, appuyée sur des soviets regroupés temporairement en Républiques fédératives de Soviets sur des bases nationales, régionales.
Mais la dictature du prolétariat, c’est à dire l’idée fondamentale de Marx, Lénine et Trotsky, n’est mise en avant par aucun des participants à ces "rencontres". C’est en cela que c’est à une internationale jaune, bourgeoise, à laquelle nous avons affaire.
C’est de l’ "internationalisme " sans classe dont parlent les anticapitalistes du NPA-R, jamais de l’internationalisme prolétarien, dont l’objectif est la dictature du prolétariat, qu’il s’agit à ces rencontres de Paris de mai 2025.
Toutes les organisations politiques ayant une certaine ambition sont internationalistes. Mais il y a des internationales rouges : la IIème internationale 1889-1914 grâce à son aile marxiste révolutionnaire, la IIIème 1919-1923 et la IVème à ses débuts du vivant de Trotsky. Les autres sont jaunes, car il n’y a que deux classes dirigeantes possibles : le prolétariat ou la grande bourgeoisie.
De même que Griffuelhes disait qu’un syndicat est jaune ou rouge, patronal ou révolutionnaire, de même Lénine dénonçait les internationales jaunes politiques (la IIème à partir de 1914) et syndicales. Donc le terme "internationaliste" est autant vide que celui de "révolutionnaire" s’il n’est pas suivi du qualificatif "prolétarien". Le R, non suivi du P, du NPA-R illustre cet aspect. Le groupe "Révolution permanente" utilise pour le nom de son parti, un concept laissé incompréhensible par ce parti qui ne précise pas que "révolution permanente" signifie transition entre révolution bourgeoise et révolution prolétarienne.
Le communisme de Marx et Engels absent de ces rencontres
Si on regarde les titre de ce "dossier", le terme communisme est donc absent, sauf dans le nom d’une organisation !
Examinons ce que le NPA-R, qui tient à utiliser une fois par texte le terme "communiste", dit du communisme dans son texte du dossier intitulé : Contribution du NPA-Révolutionnaires — Texte international. Comme on pouvait s’y attendre, le terme "communisme " apparait une seule fois, dans une seule phrase :
Notre tâche, en tant que communistes, est de préparer une génération à cette possibilité désormais réelle : transformer la guerre impérialiste en guerre civile entre les classes.
Des camarades chrétiens apprécieraient le ton prophétique de ce "serment à une génération", se souvenant que Jésus avait annoncé apporter la guerre entre les pères et les fils. Mais les camarades débutant dans le marxisme, en transition après une seule journée de lecture, du niveau zéro à un niveau élémentaire respectable, comprendront par contre qu’on a encore affaire à de la "phrase".
Car la guerre civile entre le prolétariat et la bourgeoisie n’est pas mentionnée par le NPA-R, or c’est cette lutte de classe qui est mise en avant comme fondamentale et porteuse d’avenir, dans le Manifeste, pas le chaos de la "guerre entre les classes" prêchée NPA-R. Une guerre impérialiste est déjà une guerre entre classes, cachée derrière des drapeaux nationaux.
Les communistes, suivant Lénine, veulent transformer la guerre impérialiste en guerre civile, mais pas en une guerre indéfinie "entre les classes" : Entre certaines classes exploiteuses (regroupées sous la direction de la bourgeoisie impérialiste) et les classes exploitées (regroupées sous la direction du prolétariat).
Si des communistes déclenchaient, comme l’a fait Bela Kun, comme veut le refaire le NPA-R (heureusement seulement en paroles autour d’un verre), une guerre civile entre la classes des prolétaires et la classe des petits paysans, ils ne feront que programmer l’échec de la révolution prolétarienne !
Le NPA-R fait ce qu’on appelle de la phrase révolutionnaire, en parlant "des classes", remplaçant le terme correct "lutte de classe" par la "guerre des classes" (procédé favori des amateurs de la phrase révolutionnaire) sans en mentionner une seule concrètement. Ne doutons pas que les termes de "prolétariat", "bourgeoisie", "petite bourgeoisie" feraient peur à certaines organisations avec lesquelles le NPA-R se donne l’illusion de discuter "sans concession".
En Palestine, le NPA-R promet-il la guerre civile entre les classes ?
Le NPA-R ne cite aucun pays ou sa « guerre civile entre les classes » soit prêchée par lui ou ses organisations soeurs comme la LSI. Le NPA-R ne mentionne jamais la lutte des classes en Palestine dans ses textes, brandissant servilement le drapeau dit "palestinien", qui est justement un drapeau patriote pro-impérialiste (car respectant les frontières tracées par la France et l’Angleterre en 1919, voir les statuts de l’OLP en 1964), qui n’est pas le drapeau rouge du prolétariat internationaliste. Les communistes authentiques défendent les nationalités opprimées, mais toujours en brandissant leur drapeau rouge.
En France, le NPA-R dans ses textes n’appelle jamais à la « guerre civile entre les classes ». C’est sans doute au « pays où l’on arrive jamais » (dont les thèmes énumérés par Wikipedia s’appliquent très bien aux centristes : l’errance, le voyage, le nomadisme, le mystère, l’inconnu et le fantastique indéfinissable), que le NPA-R développe son "internationalisme concret", "sans concessions", en prêchant la guerre de toutes les classes contre toutes les classes.
La LSI et le NPA-R sont dans l’Union sacrée en Ukraine
Qu’écrit la LSI à propos de l’Ukraine ? S’agit-il de propager la « guerre civile entre les classes » dont parle le NPA-R ? La LSI est purement social-patriote :
L’armée ukrainienne résiste et Zelensky se positionne à la tête de l’effort de guerre. (...)
Troupes russes hors d’Ukraine, pour la défaite de l’invasion impérialiste russe !
Soutien aux objectifs de la guerre juste de la résistance ukrainienne et reconnaissance de la souveraineté ukrainienne.
Qu’est-ce qu’un patriote ukrainien de gauche, c’est-à-dire un social patriote ? Lisez le NPA-R et la LSI !
Connaissez vous le nom d’un seul individu qui fasse partie de cette "résistance ukrainienne" ? Le NPA-R et la LSI qui s’en prétendent les porte-parole n’en fournissent pas un seul ! Où son les journaux, les tracts de cette résistance ? De telles voix existent (notamment des groupes anarchistes), mais elles sont à juste titre anti-Zelenski, et contre l’armée ukrainienne. Le NPA-R et la LSI étouffent toute voix auto-organisée ukrainienne à ces rencontres de Paris. Cette "internationale" n’appelle même pas au renversement de Zelenski !
Pour les internationalistes prolétariens authentiques, le droit des nations à disposer d’elles-mêmes est un article qui vient en complément de la dictature du prolétariat. C’est la souveraineté du prolétariat notre objectif principal.
Le NPA-R et la LSI ne font que reprendre le nationalisme bourgeois anti-russe de Pilsudski et Daszynski qui dès 1893 furent combattus par Rosa Luxemburg, dénonçant ces jaunes qui se cachaient dans l’Internationale ouvrière, à la barbe d’Engels.
Qu’est-ce que la "méthode de travail" l’ "internationalisme concret" du NPA-R ?
Le NPA-R titre donc sur l’internationalisme non pas prolétarien, ou communiste, mais "concret" ! Les habitués du centrisme sourient. Car ils savent que "concret" est par excellence ce dont sont incapables les centristes.
Mais une bonne méthode de travail n’apportera-t-elle pas des progrès ?
Lisons notre méthode
Notre méthode à cette étape est celle du pôle des révolutionnaires dont le travail international est une déclinaison. Nos objectifs d’organisateurs de ces conférences se déclinent dans différentes temporalités : 1) créer un espace de discussion qui, bien que limité, présente l’avantage de ne pas être une nouvelle internationale simplement proclamée, ni même une conférence d’urgence à la veille d’une guerre imminente, mais un cadre d’échanges nécessaires à une meilleure connaissance du milieu révolutionnaire (de ses objectifs et de ses problèmes) pour préparer des collaborations futures ; 2) qualifier nos équipes sur le plan pratique et politique à ce travail internationaliste ; 3) préparer les étapes d’un regroupement basé sur nos méthodes de travail, d’organisation et d’éléments de programme auxquels nous tenons, car nous ne doutons pas que les chocs à venir nécessiteront des organisations communistes internationalistes implantées. Les positions sont différentes et il faut l’admettre – à ce stade de la discussion – en partie contradictoires. Toutefois, nous devons garder à l’esprit que l’écart des positions présentées aux rencontres de Milan 1 et 2 et celle de Paris est moins important que celles exprimées par les délégués et les observateurs lors du premier congrès de l’Internationale communiste.
Ce galimatias a-t-il été généré par l’IA ? Est-ce la copie de la brochure d’une entreprise française qui veut croître organiquement à l’international ? Toutes les formules creuses y passent.
« Notre méthode à cette étape est celle du pôle des révolutionnaires » : mais quelle est cette méthode du pôle des révolutionnaires ? Quel est le pôle des révolutionnaires en France ? Le NPA-R qui à chaque élection politique se vante de se présenter seul, indépendamment de toutes les autres organisations (c’est la faute des autres bien sûr), de quel pôle fait-il partie en France ? Le NPA-R est très sectaire malgré les apparence.
De plus on a du mal à comprendre l’« avantage » de ne pas proclamer une nouvelle internationale :
« Nos objectifs d’organisateurs de ces conférences se déclinent dans différentes temporalités : 1) créer un espace de discussion qui, bien que limité, présente l’avantage de ne pas être une nouvelle internationale simplement proclamée ».
Quel est l’ « avantage », évoqué comme évident, d’une internationale qui n’est pas proclamée, par rapport à une internationale qui est "simplement" proclamée (sous entendu : Lénine en 1919 et Trotsky en 1938 ont joué la "facilité" ) ? Le NPA-R, qui appartient maintenant à deux internationales, l’une "simplement" proclamée (la IV), l’autre non proclamée, est peut être le seul parti enfin capable de répondre à cette question, que d’ailleurs il est le premier, le seul à poser. Nous sommes au coeur du bazar centriste !
Dans un texte censé expliquer la "méthode de travail", le point 3) de cette méthode est : « 3) préparer les étapes d’un regroupement basé sur nos méthodes de travail. » Ainsi la « méthode de travail » du NPA-R consiste à travailler « selon sa méthode de travail », nous rassure le point 3) de cet article du NPA-R à propos de sa « méthode de travail ». Même Hegel n’aurait trouvé aucune contradiction (donc aucun signe de vie) dans de telles tautologies !
Le summum de cette méthode est illustrée par la suite du point 3 :
Les positions sont différentes et il faut l’admettre – à ce stade de la discussion – en partie contradictoires. Toutefois, nous devons garder à l’esprit que l’écart des positions présentées aux rencontres de Milan 1 et 2 et celle de Paris est moins important que celles exprimées par les délégués et les observateurs lors du premier congrès de l’Internationale communiste.
La référence au premier congrès de l’IC est extraordinaire ! Nous vivons un moment historique, les nouveaux Lénine et Trotsky sont parmi nous. Mais cette référence à 1919, que vient-elle faire ici ? Car on ne sait pas quel est le but du NPA-R, qui ne se réclame pas fermement des 4 premiers congrès de l’IC.
On lit aussi à propos de la « méthode de travail » la phrase (dans le sens centriste : du verbiage révolutionnaire) :
nous ne doutons pas que les chocs à venir nécessiteront des organisations communistes internationalistes implantées
qui est très trompeuse ! Elle sert à faire croire à ceux qui le veulent que le NPA-R n’a pas rompu avec le communisme révolutionnaire, d’ailleurs jamais défini par le NPA-R comme il devrait l’être : le socialisme scientifique de Marx et Engels, avec pour objectif fondamental la dictature du prolétariat.
Le NPA-R ne s’identifie pas dans cette phrase avec une de ces “organisations communistes révolutionnaires.” Et dans un dossier sur le travail international, le NPA-R n’ajoute pas dans cette phrase a) que c’est dans le prolétariat que ces organisations doivent être implantées (les courants petits bourgeois que courtise le NPA-R fuiraient, ils courtisent les LGBT) b) que ces organisations devraient obéir à un état-major international.
Conclusion
Pas grand-chose de nouveau dans la prose du NPA-R. Ce groupuscule ne se réclame pas des Ière, IIème et IIIème internationales (4 premiers congrès de l’IC dont celui Bakou), qui permettraient déjà de montrer sur quel terrain il se place.
Ces ex-révolutionnaires veulent quitter le terrain du marxisme aidons-les ! Bon débarras ! Ne laissons pas des jeunes, des travailleurs perdre leur temps avec ces courants centristes ! La première méthode de travail, c’est de former des cercles marxistes dans la jeunesse et la classe ouvrière !
En se regroupant, surtout pour se présenter aux élections et obtenir des postes syndicaux, ces groupes centristes médiatisent une déformation du marxisme, qui fait fuir tous ceux qui pourraient être attirés par les idées révolutionnaires, ou les retient dans des groupes centristes incapable de former des cadres révolutionnaires.
C’est la mission du centrisme, négative, et sur ce plan, les rencontres de Paris du NPA-R et de LSI peuvent fièrement affirmer : mission centriste accomplie !