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La crise frappe les travailleurs de l’Automobile, en France comme dans le monde

samedi 10 janvier 2009, par Robert Paris

1000 postes d’intérimaires supprimés chez Renault-Flins

PSA Sochaux supprime l’équipe de nuit : 900 intérimaires sur le carreau

Renault Technocentre (Guyancourt) 1200 prestataires renvoyés

Ford (Blanquefort) est au chômage technique longue durée

L’Etat va faire cadeau de 6 milliards au secteur sans aucune garantie pour les salariés contre le chômage technique longue durée, contre les licenciements et les fermetures d’usines.

En même temps, en récompense d’avoir si bien joué l’argent des groupes au casino des subprimes, les banques filiales de Renault et PSA ruinées auront droit de la part de l’Etat à un crédit sans limite ...

Et ainsi de suite ....

Et dans le monde ...

5 mois de chômage technique pour 1 000 salariés Renault au Brésil

Jaguar Land Rover supprime 450 emplois

General Motors va supprimer plus d’un tiers de ses effectifs

Honda supprime 3.100 postes au Japon

Volvo supprime 1620 emplois

Valeo compte supprimer 5 000 emplois dont 1500 en France

Nissan (Japon) a supprimé 3500 postes

Dacia pourrait licencier jusqu’à 4000 salariés

La lutte des patrons capitalistes contre les travailleurs de l’Automobile est mondiale. Partout, ils emploient une stratégie con,jointe : chômage partiel, suppressions d’emplois précaires et départs "volontaires" puis fermetures d’usines et licenciements massifs sous prétexte qu’il n’y aurait plus de boulot.

Les gouvernants font de la démagogie en prétendant qu’ils sont mobilisés financièrement aux côtés des entreprises pour "sauver l’emploi" dans le pays. En somme, ils laisseraient les trrusts licencier les travailleurs des autres pays. Bush et Sarkozy ont joué sur cettte partition.

Nous, travailleurs, devons défendre nos emplois, nos salaires, nos vies et celles de nos familles comme nos frères des autres pays. unissons nous. Affirmons que nous sommes une seule classe ouvrière à l’échelle mondiale face au gand capital mondial en faillite. refusons de payer pour un système pourri que personne ne pourra plus ranimer et pour bâtir une nouvelle société sans exploiteurs.

Travailleurs de l’Automobile, unissons-nous pour entraîner les autres travailleurs et refuser de payer la crise du capitalisme

Interdisons les licenciements, les fins de contrats précaires (prestataires, intérimaires et CDD), les fermetures et délocalisations

Refusons les chantages au "départ volontaire", au "chômage technique", au "manque de travail". Exigeons qu’on ne touche à aucun salaire, qu’il y ait du travail ou pas : pas de salaire réduit, amputés ou supprimés

Refusons qu’on nous dise que les caisses sont vides. Prenons nos paies là où il y a de l’argent : dans les propriétés privées des patrons et gros actionnaires

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QUELQUES ECHOS DE RENAULT

Pleure pas la bouche pleine

Renault va toucher trois milliards de nos impôts sous prétexte des difficultés économiques mais cela ne l’empêche pas de faire des profits. Le groupe Renault a annoncé aujourd’hui un bénéfice net pour 2008 en baisse mais qui se monte tout de même à 599 millions d’euros.
Par contre à nous, salariés, qui sommes dans le rouge car nos comptes en banque reflètent le blocage de nos salaires, l’Etat ne donnera rien. Et le patron ne veut rien nous donner non plus comme augmentation. Les salariés Renault de Douai et de Flins ont commencé une grève pour revendiquer des augmentations de salaire ! Ils ont raison.

Tu causes, tu causes, tu mens…

Le dernier discours de Ghosn délivrait toujours le même bla-bla sûr de lui et menteur : la situation est difficile et on va devoir être solidaires, mais par les suppressions d’emploi et le chômage technique ainsi que le blocage des salaires, c’est nous seuls, les salariés, qui payons. Et l’argent de l’Etat, c’est le patron qui l’engrange.

2009, ça démarre fort

Telle est la pub de Renault. On peut dire effectivement que pour un début d’année, c’est du hard : 0% d’AGS, 0€ de prime d’intéressement en 2009, 0€ de prime de performance, zéro centime supplémentaires déboursés par le patron pour l’augmentation et la généralisation du chômage technique. Zéro, zéro, zéro. C’est un début d’année très nul que seul la lutte pourrait relever si on suit l’exemple de ceux qui ont mené des combats : les lycéens ont fait reculer Darcos, les enseignants-chercheurs ont fait reculer Pécresse, la Guadeloupe et la Martinique font reculer patronat et gouvernement. Et nous, salariés de l’Automobile, quand est-ce qu’on fait reculer des nullités comme Ghosn et Streiff ?

Qu’est-ce qu’un « contrat de crise » ?

Selon la direction, c’est un accord patronat de l’Automobile – syndicats et Etat pour garantir les salaires (100% dit-elle) et les emplois (tous selon elle). Selon nous, c’est tout le contraire. C’est un chantage à l’emploi et au salaire pour imposer des baisses de salaires et des licenciements déguisés.
Il s’agit de généraliser le chômage technique aux usines et de le développer chez les cadres et ETAM, dans les centres techniques : 20 à 50 jours, sans que le patron paie. L’Etat mettrait la main à la poche (1,75€ sur 3,33 de montant forfaitaire) et le reste serait payé par le salarié (non remboursement des primes des jours chômés, ponctions sur les compteurs temps individuels, rachat des jours de KTI, fond d’indemnisation alimenté par les jours RTT, congés, heures de formation et, pour les cadres, un jour sur quatre chômés). Et le chantage est clair : si l’Etat ou les salariés refusent, on ne garantit plus les salaires et les emplois ! Sarkozy prétendait que Ghosn s’était déjà engagé là-dessus au moment de toucher l’aide de l’Etat.

Pour discuter, y’a de quoi faire

L’activité est en berne. Ce n’est pas pour autant qu’il faut qu’on se démoralise. Nous, ce qui fait notre force, c’est nos luttes et pas ce que le patron décide de nous faire produire. Le meilleur moyen de réchauffer l’ambiance, c’est de nous réunir pour discuter, dès qu’on le peut, de la meilleure manière de défendre nos intérêts. Ça c’est une activité qui remonte le moral et qui fait baisser celui du patron !

Un pour tous, tous pour un !

Les 1300 salariés de Sandouville perdent en moyenne 700€ par mois du fait du chômage partiel. La somme ainsi perdue par les salariés est l’équivalent des revenus de Ghosn à lui tout seul. Cet homme, qui ne connaît pas la crise a encore été augmenté de 29% et touche 41 ans d’une carrière professionnelle d’une personne rémunérée au SMIC, ne veut pas augmenter nos salaires...

Question sans réponse : où est passé l’argent ?

Entre 2007 et 2008, alors que les ventes n’étaient pas en baisse, l’endettement financier de Renault est passé de 2,088 à 7,944 milliards d’euros. La trésorerie disponible a perdu également 2,7 milliards dans la même période. Cela fait 8,6 milliards de pertes qui ne s’expliquent pas par les investissements (Inde, Maroc et Russie coûtent moins de 1,9 milliards). A rajouter, la banque RCI qui a reçu deux fois un milliard de l’Etat et pour laquelle « Global » conteste un trou de 9 milliards mais reconnaît qu’il « ne s’élève qu’à environ 3 milliards ». L’argent s’évapore entre les mains de Ghosn ?

Des licenciements déguisés !

Les patrons de l’Automobile ne recherchent plus ni des marchés ni des nouveaux véhicules mais de nouvelles manières de s’en prendre à nous. Comme ils ont épuisé les départs volontaires et le chômage technique « classique », ils mettent en place de nouvelles méthodes. Cela s’appelle « crédit de congés » et « comptes négatifs d’horaires ». Cela leur permet de payer des salariés qui n’effectuent que quelques jours par semaine en se réservant de ponctionner à l’avenir leurs congés, leurs horaires, leurs salaires ou leurs primes de licenciement…
Et pour arriver à mettre en place des dispositifs de chômage partiel dans les secteurs ingénierie où travaillent de nombreux cadres qui sont au forfait, Michel Gornet, directeur général adjoint de Renault propose d’autres « solutions » dites de « temps partiel compensé » dans lequel les salariés garderaient leur contrat mais resteraient à la maison : « Cela touche non seulement nos usines mais aussi l’ingénierie et les services administratifs. Nous proposons un dispositif qui permettrait aux salariés de conserver leur contrat de travail dans l’entreprise. »
Ils conserveraient sur le papier leur contrat à Renault au cas où l’activité reprendrait mais auraient perdu leur emploi en réalité. Et cela, il n’est pas question de l’accepter.

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RENAULT SANDOUVILLE

Au lieu de donner de l’argent aux constructeurs, ils feraient mieux de le donner aux salariés", lâche Alain Richeux, secrétaire CGT de l’établissement Renault de Sandouville (Seine-Maritime). Référence à l’aide de cinq à six milliards d’euros promise hier par François Fillon aux deux géants Renault et PSA Peugeot-Citroën, en contrepartie de promesses sur le maintien des sites industriels, et des volumes de production.

Au lendemain de ce coup de pouce aux constructeurs tombe, les Renault-Sandouville prenaient connaissance ce matin d’une nouvelle organisation de la production, qui se traduira par des réductions de travail en février et mars. Selon la CGT, le programme pour février ne prévoit que quatre journées de travail sur le modèle Laguna, et six journées en mars, sur une chaîne qui ne fonctionnait déjà qu’à mi-temps.

En signe de protestation, l’équipe du matin de Sandouville a décidé d’envahir la salle où se tenait la réunion, puis de se mettre en grève spontanée. Ces débrayages devaient s’achever peu après 15 heures, à la prise de service de l’équipe du soir.

Cette usine, qui fabrique la nouvelle Laguna boudée par les consommateurs, est touchée par un plan d’un millier de départs volontaires, sur les 3.700 salariés du site.

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RENAULT LE MANS

Plusieurs centaines de salariés ont bloqué pendant une heure vendredi 23 janvier l’accès principal de l’usine Renault du Mans pour réclamer une indemnisation à 100% des périodes de chômage partiel.
Les manifestants, 500 selon les organisateurs, avaient déployé une banderole demandant une "indemnisation du chômage partiel à 100%, ce n’est pas aux salariés de payer la crise".
Après un blocage de quelques minutes de la rocade, ils devaient se rendre en cortège à la préfecture de la Sarthe.

De 350 à 700 euros de perte

L’usine Renault au Mans, qui emploie quelque 1.300 ouvriers de production sur un effectif de 2.600 employés, doit subir plusieurs journées de chômage partiel jusqu’à la fin janvier après être restée fermée du 10 décembre au 5 janvier. Ce chômage partiel entraîne, selon la CGT, 350 à 400 euros de perte de salaire par mois pour un ouvrier et jusqu’à 700 euros pour ceux qui travaillent de nuit. La CGT réclame une prise en charge à 100% du chômage partiel comme c’est le cas, selon elle, dans une usine Renault du Brésil pour des milliers d’ouvriers. L’usine Renault du Mans fabrique notamment des trains avant et arrière pour les automobiles
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RENAULT GUYANCOURT

Un débrayage suivi d’un rassemblement a eu lieu jeudi 15 janvier, à l’appel des quatre syndicats, contre le renvoi massif de 1 800 salariés prestataires, travaillant sur plusieurs sites.

Dès fin décembre, la direction avait renvoyé plus de 1 000 salariés de sociétés prestataires employés dans les bureaux d’études. Et, après la fermeture du site pendant deux semaines à la fin de l’année, des contacts avaient été repris avec les prestataires, afin de préparer le débrayage. Des tracts de la CGT, appelant au débrayage, avaient été distribués devant les entreprises de sous-traitance, recevant un bon accueil de la part des collègues prestataires.

Que ce soit chez AkkA, Segula ou Matra Automobile, ces travailleurs ont, pour le moment, été mis en formation pour plusieurs semaines, il y aura aussi des périodes de chômage partiel, mais pour la suite, ces travailleurs s’attendent à des licenciements. C’est particulièrement choquant quand on sait que Segula Technologies, par exemple, a récemment acheté Matra Automobile, montrant par là que cette grande entreprise aurait largement de quoi indemniser à 100 % les périodes de chômage, et conserver tous ses salariés.

Quant aux travailleurs du Technocentre, le patron a décrété que les « directions devaient être solidaires entre elles » pour pallier le manque d’effectifs dans certains secteurs, causé directement par sa propre décision de renvoyer les prestataires. Ainsi, des dessinateurs sont envoyés en formation pour devenir formateurs sur un logiciel de dessin assez complexe. Des salariés travaillant sur les portes sont censés glisser sur une autre partie du véhicule. La direction a même renouvelé pour quatre semaines le contrat de quelques prestataires afin qu’ils transmettent leurs dossiers aux salariés de Renault. Les conditions de travail de tous en sont dégradées, mais la solidarité entre les salariés, quel que soit leur badge, n’a fait que se renforcer.

Jeudi 15 janvier, le débrayage a rassemblé environ 500 travailleurs du Technocentre, des entreprises de prestation, et des délégations des sites Renault de Villiers-Saint-Frédéric, dans les Yvelines, d’où 500 prestataires sur 800 salariés ont été renvoyés, ainsi que de Rueil et de Lardy. Lors du rassemblement, des représentants des syndicats ont dénoncé la politique de Renault qui se préoccupe uniquement de rechercher des « liquidités », du « cash flow », comme dit le patron, et appelé à la journée d’action du 29 janvier contre les suppressions d’emplois.

En effet, les travailleurs du Technocentre sont bien placés pour constater combien il est aberrant que des travailleurs chôment ou même soient menacés de licenciement, pendant que d’autres sont surchargés de travail. Il est plus urgent que jamais d’imposer la répartition du travail entre tous, sans perte de salaire ; d’autant que Renault, comme les grandes entreprises de prestation des bureaux d’études, continuent à accumuler les bénéfices.

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PNEUS KLEBER (Toul)
A Toul, les pneus en flammes n’ont pas fini d’assombrir le ciel et les regards des ouvriers de l’usine Kleber. Samedi soir 16 février, après l’échec d’une médiation et un refus de négocier opposé par la direction du groupe Michelin, les visages fatigués des ouvriers ne laissaient pas de doute sur le durcissement du conflit. Les salariés se disaient déterminés à poursuivre l’occupation de l’usine et n’entendaient pas mettre fin à la séquestration de deux cadres. Reportage dans l’usine occupée.
Depuis jeudi, l’épreuve de force est engagée entre la direction de Michelin et les 826 ouvriers de l’usine de pneus Kleber vouée à la fermeture définitive en 2009. La grève a démarré mercredi mais la tension est montée d’un cran lorsque deux cadres de l’entreprise ont été séquestrés le lendemain. ”Ils faisaient mine de ne pas écouter. On avait l’impression de parler à un mur alors on leur a dit de rester“, raconte un gréviste, affecté dans l’unité de vulcanisation.
Martyrs ou lampistes, Marcel Lalitte, directeur des affaires sociales, et Jean-Gabriel Pontier, directeur des ressources humaines, ont attiré l’attention des médias. Depuis trois jours, ils vivent au premier étage d’un bâtiment de l’usine, dans une salle de réunion exigue gardée par les salariés qui se relaient. “Ils sont très bien traités : ils ont à manger, accès à Internet et leurs épouses leur amènent des sacs qu’on ne fouille même pas”, explique Pierre Kovalsky, délégué CGT. ”On ne les empêche pas d’aller au toilettes, de se changer mais ils ne veulent pas nous croiser dans le couloir alors ils font leurs besoins dans un seau”, s’amuse Nadine Ojam, préparatrice. Samedi après-midi, les “otages” ont tout de même obtenu une poste de télévision.
En quelques heures, les deux cadres sont vite devenus l’attraction des grévistes comme des journalistes. « Moi je peux bien vous faire passer », dit Nicolas, 58 ans dont trente deux années de travail chez Kleber, que l’on suit discrètement en se frayant un chemin entre les sacs de sel qui jonchent l’escalier. “C’est pour ralentir les CRS, on ne sait jamais“, ajoute-t-il. A l’intérieur, on joue aux cartes, on dort ou on bavarde.
Des enfants “veulent voir” les séquestrés, sous le regard inquiet d’un gardien Securitas. “Moi je ne veux pas d’ennuis avec les chefs, vous comprenez ?” , répète-t-il. Vendredi en début d’après midi, des ouvriers ont aidé les journalistes de M6 et i-TV à pénétrer dans la salle des séquestrés. Ils ont filmé quelques secondes avant d’être repoussés sèchement. Les grévistes se méfient des caméras de surveillance, voient des r.g. partout mais aiment se raconter des anecdotes. Dont celle-ci : un salarié entre dans la salle pour montrer ses gamins aux cadres séquestrés. “Regardez ceux qui veulent nous faire crever”, aurait-il lancé à ses enfants.
Réclamée par la ministre Christine Lagarde, une médiation a pourtant eu lieu en sous-préfecture, samedi en fin de matinée. Pas de face à face avec la direction comme espéré. Le directeur régional du travail et de l’emploi, Serge Leroy est venu entendre les revendications des délégués syndicaux de la CGT et de Force Ouvrière. “C’est de la poudre aux yeux. Lundi, on avait déjà refusé la venue de Nicolas Sarkozy“, raconte l’un d’eux. Une estrade à 13 000 euros avait été commandée par la direction à cette occasion.
La médiation ne met pas fin à l’occupation de l’usine. Ce samedi après-midi, la sono crache du Johnny Hallyday, le monticule de pneux gagne en hauteur et les regards se tournent brusquement vers la grille d’entrée. Valise et cravate, deux hommes sortent de l’usine. L’un d’eux, Etienne de Raffignac, se fait copieusement chahuter. « Nous sommes restés pour s’assurer de la bonne tenue de l’usine. Maintenant, laissez nous rejoindre nos familles », peste Gilles Gillard, du service du personnel. En contact avec la direction, ils ont passé la nuit dans les bureaux de l’usine afin de s’assurer qu’elle était bien entretenue. Mais les ouvriers fulminent. « Et nos gosses, t’y as pensé aussi ? », crie l’un d’eux.
Les gosses jouent dans la tente blanche prêtée par la mairie. On y stocke les vivres offerts par les commerçants de la ville : “On a de quoi tenir un siège”, affirme Michel Scheffer, au bord de la retraite. “D’ailleurs, si je suis viré, qui voudrait embaucher un gars comme moi. Je suis trop vieux !” Dehors, un ouvrier tient le barbecue,un autre distribue les canettes de bière. Des paysans viennent décharger des vieux pneus et les automobilistes solidaires laissent des pièces comme à un péage d’autoroute.
Vers 17 heures, une attachée de presse de Michelin organise une rencontre avec la presse. Le rendez-vous est fixé devant à la gare de Nancy. i-TV, France3, Europe 1 et Mediapart sont présents. La demoiselle nous conduit dans un couloir d’hôtel. Mal à l’aise, le directeur de l’usine, Henri de la Gravière, apparaît. L’homme répond aux questions avec un détachement déconcertant. “Je comprends l’émotion des salariés. Nous souhaitons pouvoir reprendre le dialogue afin de pouvoir finaliser le plan d’accompagnement. Chacun se verra proposer une solution professionnelle, comme un emploi dans une usine du groupe en France. S’ils restent à Toul, les salariés recevront le même salaire net pendant 9 mois (hors primes de nuit), extensible jusqu’à 12 mois.” Des propos identiques avaient été tenus vendredi matin sur RTL par le pdg de Michelin, Michel Rollier, qui annoncait par la même occasion, une hausse de 35% des bénéfices en 2007 soit 770 millions d’euros.
Dans ces conditions, qu’en est-il de la revendication des salariés - une indemnité de 3000 euros par année d’ancienneté avec un pallier de 30 000 euros- ? Le directeur : ” Nous ne pouvons pas envisager de négocier sereinement dans un contexte où des gens sont séquestrés. Nous avons proposé une réunion en terrain neutre avec au préalable la libération de nos deux collaborateurs“.
A quelques kilomètres de là, autour du feu de pneus de l’usine Kleber, Le discours est diamètralement opposé. « Si c’est comme ça, on n’a aucun intérêt à libérer nos cadres. On va se battre pour toucher le maximum, qu’ils nous lâchent un peu de leurs bénéfices. On mérite une part du pactole », explique Jean-Luc Robin, confectionneur. Séquestrés également : les camions dont les entrées et sorties sont interdites depuis mercredi. A l’écart de la troupe, deux routiers polonais attendent de récupérer leur remorque, chargée de pièces de rechange destinée à une usine de pneus à Oltszyn.
Samedi soir, le piquet de grève se poursuivait, avec un peu moins d’ouvriers. « Le comité d’entreprise avait prévu une sortie au Royal Palace de Kirrwiller depuis longtemps. Un bus doit venir nous chercher », avait expliqué Pierre Kovalsky. Une nouvelle réunion conciliation en sous-préfecture devait se tenir dans la nuit.
BRS (Doubs), sous-traitant automobile

Très en colère, les salariés d’un sous-traitant automobile du Doubs retiennent leur employeur après que celui-ci eut tenté de délocaliser son usine en catimini au début du week-end…
Le bras de fer remonte à samedi matin, quand un responsable des expéditions découvre tout à fait par hasard que trois camions slovaques sont en train de vider l’usine de pièces détachées et de matières premières. Il donne l’alerte et, ni une ni deux, ses collègues arrivent à la rescousse pour bloquer les grilles de l’usine avec leurs voitures. Le temps de tirer l’affaire au clair.
L’entreprise BRS, spécialisée dans la fabrication de pièces pour l’industrie automobile, a été rachetée il y a un an -elle était alors en redressement judiciaire- par un homme d’affaires britannique, Mike Bacon. L’homme possède un autre site de production, en Slovaquie, où la main d’œuvre est cinq fois moins chère.
Aux salariés qui le retiennent dans l’usine depuis 48 heures, Mike Bacon ne cache pas qu’il avait l’intention de délocaliser le site de production au cours du week-end (plusieurs camions auraient d’ailleurs réussi à quitter l’usine dans la nuit de vendredi à samedi) pour, affirme-t-il, trouver de l’argent pour payer les salariés français.
Car en janvier, les salaires n’ont pas été versés à la quarantaine d’employés de BRS. Leur patron leur a promis de les accompagner dans l’après-midi jusqu’au tribunal de Commerce pour lancer la procédure de placement en liquidation judiciaire. Seule solution pour que les ouvriers touchent prochainement leurs salaires.

Etat des attaques contre les travailleurs de l’Automobile au 15 Décembre 2008

AB (Limay) : 64 emplois supprimés. AB industries, équipementier automobile, a fermé. 64 salariés sont sans emploi. (Source : Le Parisien)

AUTO-CAST (Laval) : chômage partiel. L’équipementier automobile de Laval, qui fabrique des turbos pour les moteurs, compte 160 salariés. Ils subissent la crise depuis le mois de septembre avec 6 jours de chômage partiel puis 10 jours en octobre et encore 10 jours en novembre. (Source : Maville.com)

AUTOLIV ISODELTA (Chiré-en-Montreuil) : 57 emplois supprimés. L’équipementier automobile, Autoliv IsoDelta, à Chiré-en-Montreuil (Vienne) va supprimer 57 emplois sur les 776 que compte le site. L’entreprise est spécialisée dans la production de volants. (Source : L’Usine Nouvelle)

BOSCH (Venissieux) : 31 jours chômés. Bosch Diesel Systems (760 salariés, pompes à injection) vient d’annoncer 31 jours chômés d’ici à la fin de l’année. (Source : L’Usine Nouvelle)

CONTINENTAL (Clairoix) : Le 15 octobre, les salariés ont appris du fabricant de pneus (ils sont 1200) que la production sera réduite au cours des prochains mois. Une centaine d’intérimaires est déjà partie. Les rumeurs de restructuration, voire de fermeture, vont bon train. (Source : L’Usine Nouvelle)

CONTINENTAL AUTORADIOS (Rambouillet) : 400 emplois délocalisés. Après l’annonce début septembre d’un plan de restructuration sur l’usine de Rambouillet (Yvelines), Continental Autoradios a décidé de délocaliser sa production vers la Roumanie en 2009. (Source : L’Usine Nouvelle)

COOPER STANDARD AUTOMOTIVE (Vitré) : 200 suppressions de postes. Les syndicats de l’équipementier automobile Cooper Standard Automotive annoncent un plan de restructuration portant sur 200 salariés, dont 116 à Vitré (Ille-et-Vilaine) où l’usine emploie 700 personnes. (Source : L’Usine Nouvelle)

CUIR AUTO SHOP (Villers-Cotterêts) : 8 licenciements. Le 29 octobre, huit salariés de l’équipementier automobile Cuir Auto Shop implanté en zone des Verriers ont découvert leur lettre de licenciement en rentrant du travail. (Source : L’Union)

DELPHI (Strasbourg) : plus de 160 licenciements. L’équipementier automobile américain Delphi, qui loue ses locaux au constructeur automobile General Motors emploie environ 320 personnes sur le site de Strasbourg mis en vente fin août et qui peine à trouver un repreneur. Avant l’annonce de la vente du site alsacien, un plan social avait déjà entériné la suppression de plus de 160 emplois. Compte tenu de la situation de General Motors, d’autres pourraient suivre. (Source : E24)

EMT (Caudebec) : 120 postes supprimés. L’équipementier EMT (278 salariés) pourrait être repris par une entreprise suédoise, mais avec 120 suppressions d’emploi à la clé. (Source : L’Usine Nouvelle)
EUROCEL (Dives-sur-Mer) : 80 postes supprimés. Spécialisée dans la fabrication de feuilles de cuivre, Eurocel, filiale du groupe Green Recovery, va fermer d’ici quelques mois. 80 salariés y travaillent. (Source : L’Usine Nouvelle)

FABRIS (Châtellerault) : 372 emplois menacés. La société française Fabris, du groupe italien Zen, spécialisée dans la fabrication de pièces mécaniques pour l’automobile et qui emploie 372 personnes, à Châtellerault (Vienne), s’est déclarée mercredi en cessation de paiement. (Source : Les Echos)

FARQUE (Damprichard) : Une trentaine de licenciements. La trentaine de salariés de la société Farque, implantée à Damprichard, spécialisée dans l’emboutissage, notamment pour l’automobile, seraient convoqués en début de semaine pour un entretien préalable au licenciement. (Source : L’Est Républicain)

FAURECIA : La plupart des usines fermées en décembre. L’équipementier automobile Faurecia fermera la plupart de ses usines en France durant la plus grande partie du mois de décembre, a-t-on appris de source proche de l’entreprise.Faurecia, contrôlé par PSA Peugeot Citroën, s’est refusé à commenter l’information. (Source : Les Echos)

FAURECIA (Douai) : 14 licenciements. Sur fond de conflit social, quatorze salariés grévistes Sieto-Faurecia Somain ont été licenciés. La décision a été radicale. Vous faites grève : vous êtes virés. Quatorze salariés du site Sieto-Faurecia ont été licenciés manu militari le 22 novembre 2008, par le DRH Faurecia-France. Depuis, la grève s’est durcie. (Source : La Voix du Nord)

FAURECIA (Meru) : chute d’activité, menaces sur l’emploi. Selon la CGT, 80 emplois sont menacés à Faurecia qui subit une baisse de production jusqu’à 50% (tableaux de bord, portières…). Les salariés ont dû prendre leurs RTT, poser leurs congés, piocher dans les compte épargne-temps. Les intérimaires n’ont pas été reconduits. (Source : Le Parisien Oise)

FAURECIA (Sandouville) : 130 postes supprimés. Conséquence de la suppression de 1000 emplois à Sandouville, l’équipementier Siemar (Faurecia) va supprimer 120 postes (sur 280). Le site est au chômage technique entre le 12 décembre 2008 et le 5 janvier 2009. Les guichet de départs volontaires est ouvert, mais les salariés veulent obtenir de meilleurs conditions d’indemnisation. (Source : L’Usine Nouvelle)

FEDERAL MOGUL (Noyon) : Fermeture de l’usine pendant 3 semaines. L’usine Federal Mogul de Noyon (Oise), qui fabrique des plaquettes de freins pour voitures, va fermer ses portes pendant trois semaines, du 13 décembre au 5 janvier. La production du site a chuté de 40 % à 50 % en un an. Ces mesures de chômage partiel concernent l’ensemble du personnel, soit 320 salariés. (Source : Le Parisien)

FERROATLANTICA : Fermeture de 5 usines en France. Le producteur espagnol de ferroalliages a décidé de suspendre la production de silicium dans ses usines situées à Laudun (Gard), Château-feuillet (Savoie), Montrichet (Savoie), Montrichet (Ain) et Anglefort (Isère) jusqu’à avril 2009. Cette décision n’a pas surpris les opérateurs du marché du silicium qui a subi les contrecoups de l’effondrement de la demande d’alliages d’aluminium pour l ’industrie automobile. (Source : L’Usine Nouvelle)

FONDERIE GM (Ponts-de-Cé) : 20 emplois supprimés. 20 suppressions d’emploi sont prévues dans cette fonderie spécialisée dans la sous-traitance automobile. (Source : L’Usine Nouvelle)

FONDERIE LORRAINE (Grosbliederstroff), 19 licenciements. La fonderie qui travaille pour l’automobile traverse une passe difficile. L’entreprise (310 salariés) ne fait plus de bénéfices depuis plusieurs années. La direction s’engage à ne laisser « personne sur le carreau ». (Source : Le Républicain lorrain)

FORD (Blanquefort) : 1600 salariés menacés. L’usine automobile a fermé ce 24 octobre pour 10 semaines, baisse des ventes obligent. Le site va fermer en 2010. 1600 salariés sont menacés. Source : Sud-Ouest. Actualisation 21/11 : deux repreneurs… (Source : Sud-Ouest). Actualisation 21/11 : deux repreneurs discutent avec Ford en vue de la reprise du site. Leur nom n’est pas connu.

FREESCALE (Toulouse) : 170 suppressions de postes. L’entreprise Freescale (production de puces électroniques pour l’automobile) qui compte encore 1.700 salariés à Toulouse (contre 2.500 il y a encore quelques années) vient d’annoncer un nouveau plan de restructuration se traduisant par 170 suppressions de postes dont au moins 110 licenciements. (Source : Lutte Ouvrière)

FREUDENBERG (Langres) : 2 semaines de congés forcés, 2 semaines chômées. Baisse d’activité des constructeurs oblige, ce sous-traitant automobile (440 salariés) va arrêter son activité 4 semaines en décembre et en janvier. (Source : L’Usine Nouvelle)

FRUEHAUF (Auxerre) : 104 emplois supprimés. Le fabricant de semi-remorques Fruehauf, supprime 104 postes sur 387. Résultat selon la direction d’une baisse drastique des commandes epuis le début du mois de novembre. (Source : L’Usine Nouvelle)

GENERALE MECANIQUE (Les Ponts-de-Cé) : 18 licenciements et plan social à la clé. Générale Mécanique Les Ponts-de-Cé (GM Les Ponts-de-Cé), filiale d’Helveticast située près d’Angers (Maine-et-Loire), s’est déclarée en cessation de paiement. L’usine a déjà connu en septembre un conflit sérieux sur les conditions de licenciements de 18 salariés sur 90. Un plan social de plus grande envergure est à craindre. La fonderie travaille à 80 % pour Volkswagen.

GEVELOT (Laval) : 17 suppressions de postes. L’équipementier automobile dont le client principal est Peugeot-Citroën, est victime des baisses de commandes de ses donneurs d’ordre. Un plan social de 47 suppressions de poste est en cours dans ses trois usines françaises dont celle de Laval. Le site Lavallois (288 salariés) perdrait 17 postes. (Source : Maville.com)

GEVELOT (Offranville) : chômage technique et suppressions de postes. Cette usine de 300 salariés spécialisée dans la fabrication de pièces pour automobiles pourrait être touchée par des jours de chômage partiel. (Source : CGT Seine-Maritime).
GM (Strasbourg) : 18 jours d’arrêts. L’usine de boîtes de vitesses General Motors de Strasbourg (Bas-Rhin), pour laquelle le groupe automobile américain a lancé fin août des études en vue d’une cession, doit être mise à l’arrêt pendant 18 jours d’ici janvier. (Source : L’Usine Nouvelle)

GUIMA-PALFINGER (Caussade) : 60 suppressions de postes. Victime de la crise économique et financière, l’entreprise Guima-Palfinger (carrosserie industrielle) semble baisser la garde. Entre le licenciement de huit employés à contrat à durée indéterminée, le non-renouvellement de sept contrats à durée déterminée et la suppression des 45 postes intérimaires, pas moins de 60 emplois sont concernés aujourd’hui par ce qui pourrait ressembler au début d’un vaste plan de restructuration de l’entreprise caussadaise et de ses missions. (Source : La Dépêche)

HARMAN BECKER (Château-de-Loir) : 134 licenciements Ce sous-traitant automobile va licencier en décembre 135 salariés. Un choc pour cette ville de 5000 habitants. (Source : maville.com)

HENKEL : deux usines supprimées et 253 emplois en moins. Henkel, qui fournit notamment les constructeurs automobile, va fermer deux de ses usines implantées sur les sites de Cosne-sur-Loire (suppression de 166 postes) et Châlons-en-Champagne (suppression de 62 postes). Henkel va par ailleurs réorganiser l’activité de son laboratoire de Villefranche-sur-Saône, supprimant 12 emplois. Ces réorganisations affecteront aussi 13 postes au siège de Henkel Technologies France. (Source : Le Figaro)

HONEYWELL GARETT (Thaon-les-Vosges) : une centaine d’emplois supprimés. La direction d’Honeywell Garrett à Thaon-les-Vosges a présenté un projet de « plan d’adaptation des effectifs » basé sur le volontariat, afin d’assurer la pérennité du site, spécialisé dans la production de turbocompresseurs (9 000 unités par jour) pour véhicules automobiles. Et d’annoncer que le nombre de postes concernés par le projet d’adaptation des effectifs est de 98 sur 800. (Source : L’Usine Nouvelle)

HYMER (Cernay) : 12 licenciements. Douze des 230 salariés de ce fabricant de caravanes et de campings-cars vont être supprimés. (Source : DNA)

INERGY (Aulnay) : fermeture de l’usine et suppression de 125 emplois. L’usine Inergy d’Aulnay-sous-Bois va fermer. Plusieurs dizaines de salariés de cet équipementier automobile sont concernés. Un plan social portant sur 125 suppressions d’emplois va être lancé. (Source : Ouest-France)

INERGY (Nucourt) : l’usine va fermer. Inergy, qui fabrique des réservoirs pour les voitures, va fermer son usine de Nucourt. 65 salariés sont concernés. (Source : Le Parisien)

IPV (Neuve Eglise) : 18 licenciements. Injection plastique Villé (IPV) va licencier 18 personnes, environ un tiers de son effectif. L’entreprise, spécialisée dans la fabrication de pièces plastiques injectées, a été placée en redressement judiciaire le 27 octobre. Quatre personnes avaient déjà été licenciées en octobre suite à l’arrêt de la production le week-end, tandis qu’un chômage partiel de deux jours par semaine en moyenne a été mis en place. IPV est un sous-traitant de second rang qui réalise 50 % de son chiffre d’ affaires pour l’automobile. (Source : DNA)

JOHNSON CONTROLS (Gd Quevilly) : 280 salariés. Johnson Controls (batteries pour l’automobile) va fermer son usine d’ici à six mois. A Grand Quevilly, c’est la stupeur. L’annonce a été faite en dix minutes aux salariés. (Source : Les Echos)

JTEKT (Dijon) : plusieurs dizaines d’emplois supprimés. L’équipementier automobile japonais JTEKT Europe (4200 personnes en France) va supprimer 200 postes en France dans ses usines de Dijon et de Saint-Etienne (Loire), qui fabriquent des directions assistées. (Source : L’Usine Nouvelle)
KEY PLASTICS (Rochefort) : 139 emplois supprimés. L’équipementier automobile KPI (Key Plastic Interior es-Foggini), situé à Rochefort (Charente-Maritime), va supprimer 139 emplois sur ce site. (Source : L’Usine Nouvelle)

KEY PLASTICS (Voujeaucourt) : 114 licenciements. Key Plastics (plasturgie automobile) ferme son usine de Voujeaucourt (Doubs) et supprime les 114 emplois. Dans les prochains jours, KPI devrait déposer le bilan. (Source : AFP)

KLARIUS (Dreux) : 238 postes en mois. Le fabricant de pots d’échappement Klarius a été placé en liquidation judiciaire. (Source : La Nouvelle République de Centre)

KPI (Rochefort) : 139 emplois supprimés. Key Plastics (plasturgie automobile) supprime 139 emplois sur son site de Rochefort. Seul l’atelier de peinture (58 salariés) est maintenu. (Source : L’Usine Nouvelle)

LA BARRE THOMAS (Rennes) : plan social et suppression d’une centaine d’emplois. L’équipementier automobile La Barre Thomas (ex-CF Gomma) de Rennes, fournisseur de PSA, a annoncé mercredi un plan de départs volontaires d’une centaine de salariés, selon les syndicats qui redoutent par ailleurs un plan de licenciements. (Source : L’Expansion)

LAJOUS (Compiègne) : 180 licenciements. l’usine Lajous Industrie, une entreprise de sous-traitance automobile située à Compiègne, 180 travailleurs ont été licenciés après son rachat par le groupe espagnol CIE Automotive. Cette usine, qui travaille surtout pour PSA, avait été mise en liquidation judiciaire le 6 septembre 2007 par le groupe italo-néerlandais Euralcom France, qui l’avait rachetée quelques années auparavant. (Source : Lutte Ouvrière)

LAPRADE (Arudy) : 26 emplois sur la sellette. Les 26 salariés de Laprade échappent pour le moment à la liquidation judiciaire. Mais l’entreprise est en grande difficulté. Les salariés accusent l’actionnaire d’avoir “sciemment vidé de sa susbtance” l’entreprise. (Source : L’Usine Nouvelle)

LEAR (Eragny-sur-Oise) : chômage partiel et grève des salariés. A Eragny-sur-Oise (Val d’Oise), des salariés de Lear, qui produit des sièges pour PSA-Poissy, se sont mis en grève pour obtenir une meilleure indemnisation du chômage partiel. La direction leur a annoncé deux semaines de chômage pour le mois de décembre. (Source : AFP)

LEAR (Offranville) : 150 salariés sur le carreau. L’usine Lear qui fabriquait des garnitures de portières en lin n’avait plus qu’un client, Opel. Elle a fermé le 15 octobre. La direction justifie cette fermeture par des coûts trop élevés par rapport aux sites d’Europe de l’est. (Source : L’Usine Nouvelle)

LOHR (Duppigheim) : de 100 à 400 licenciements. Au moins cent emplois seront supprimés en 2009, voire 400, soit un emploi sur trois à Duppigheim (Alsace), si les espoirs de commandes ne se concrétisent pas chez Lohr, spécialiste des remorques porte-voitures. (Source : DNA)

MAHLE (Colmar) : 69 postes supprimés. Mahle Pistons de Colmar à Ingersheim a annoncé, jeudi, la suppression de 69 postes de travail (sur 535) pour le 1er novembre. La direction motive cette décision par une chute de 20 % des commandes pour le trimestre en cours et une baisse prévisionnelle de 15 % pour 2009. (Source : L’Alsace)

MAHLE (Persan) : 132 postes en moins dès la fin de l’année. L’équipementier allemand Mahle a annoncé la fermeture du site qui fabrique des filtres à gaz dès la fin de l’année. 132 postes seront supprimés. (Source : L’Usine Nouvelle)...

MCA (Maubeuge) : 91 postes en moins, 25 jours d’arrêt. MCA assembla la Kangoo pour Renault. 91 postes vont être supprimés, il y aura également 25 jours d’arrêt de la production d’ici janvier. (Source : L’Usine Nouvelle)

MEFRO (La Chapelle St-Luc) : 39 jours de chômage forcé. L’ancienne usine Michelin de La Chapelle-Saint-Luc (700 salariés) vient d’annoncer 39 jours de chômage partiel. L’usine chômera une semaine tous les mois sauf pour trois d’entre eux : avril, juillet et août. La mesure entrera en vigueur le 1er janvier et durera toute l’année 2009. (Source : Est-Eclair)

MICHELIN (Blanzy) : 6 à 9 j de chômage partiel. L’usine Michelin de Blanzy (Saône-et-Loire), qui emploie 1.600 salariés, va connaître fin décembre une période de chômage partiel de 6 à 9 jours. (Source : AFP)

MICHELIN (Clermont-Ferrand) : Arrêt de production et chômage technique. La production va être arrêtée pendant une semaine à la fin de l’année dans deux ateliers Michelin où travaillent 500 personnes à Clermont-Ferrand, fief du fabricant de pneus, en raison d’une baisse de commandes, a-t-on appris samedi auprès de la direction et des syndicats. (Source :Les Echos)

MICHELIN (Joué-les-tours) : chômage partiel pour les 1.300 salariés. Michelin a décidé des mesures de chômage partiel pour les 1.300 salariés de l’usine de Joué-les-Tours (Indre-et-Loire) et sa fermeture pendant quinze jours, en raison de la baisse du marché en décembre. (Source : Les Echos)

MICHELIN (Roanne) : trois semaines de fermeture en décembre. Du 15 décembre au 2 janvier l’usine sera fermée. Auparavant, la direction n’avait prévu qu’une semaine de chômage forcé…

MICHELIN (Vannes) : chômage partiel. Les salariés vont chômer du 13 décembre au 2 janvier. (Source : Ouest-France)

MOLEX (Villemur-sur-Tarn) : 300 postes supprimés (Haute-Garonne) : Le groupe américain Molex, spécialisé dans la connectique électrique pour automobiles, fermera son site haut-garonnais, Molex Automotive en juin 2009. A la clé : la suppression de 300 postes, dont 275 CDI. (Source : La Dépêche)

NTN (Le Mans) : 800 salariés au chômage technique. Le japonais NTN, fournisseur de Renault, va placer 800 salariés au chômage technique après s’être séparé de 250 intérimaires. (Source : Le Figaro)

NXP (Caen) : 280 postes en moins. La direction de NXP France a présenté le 29 septembre son plan social final. 280 postes (sur 300) seront supprimés dans l’usine de circuits intégrés mise en vente au début du mois. (Source : L’Usine Nouvelle)

OTOMOTIVE (Amiens) : Fermeture de l’usine et licenciement de 60 salariées. C’est la fermeture programmée pour l’entreprise Otomotive d’Amiens. Cette usine de compteurs automobiles licencie une première tranche de 60 ouvrières dès le 23 novembre. Mais à brève échéance, c’est la suppression des 145 emplois qui est programmée. (Source : Lutte Ouvrière)

OXFORD (Douai) : 45 journées chômées d’ici mars. La direction va demander de recourir au chômage partiel en décembre, janvier, février et mars, 45 jours chômés au total. 530 des 600 salariés de ce sous-traitant automobile sont concernés. (Source : La Voix du Nord)

PERFORMANCE FIBERS (Longlaville) : 7 salariés. L’usine fabrique des fils synthétiques, principalement pour l’automobile. Sept salariés ont déjà été licenciés. Les syndicats craignent un « plan social déguisé ». (Source : Le Républicain Lorrain)

PLASTIC OMNIUM (St Romain) : chômage technique. L’usine Plastic Ominum fabrique des pièces moulées en plastique notamment des pare-chocs compte pour principal client le site Renault de Sandouville où 1.150 emplois vont être supprimés. Pour s’adapter, la direction de Plastic Omnium qui emploie 240 salariés à Saint-Romain a supprimé deux jours de travail par semaine jusqu’à la fin 2008. Actualisation 10/12 : Plastic Omnium ferme son site de Saint-Romain-de-Colbosc : 219 emplois supprimés (Source : L’ Usine Nouvelle)

PLASTIGRAY (Gray) : 9 licenciements. L’équipementier automobile Plastigray qui emploie 95 personnes sur la zone de Gray sud devrait licencier neuf personnes. 11 autres salariés vont voir leur poste de travail redéfini. Cette annonce qui a été faite aux représentants du personnel fait suite à la baisse des commandes, notamment dans l’automobile d’habillage et de carrosserie. (Source : L’Est Républicain)

PNEUS BRIDGESTONE (Béthune) : 21 jours d’arrêt. Le fabricant de pneus Bridgestone programme 21 jours d’arrêt d’ici octobre.
PRECIPLAST (Ste-Savine) : chômage partiel. Sous-traitant de rang 2 (fournisseur des sous-traitants des grandes marques automobiles), cette usine de 126 salariés a annoncé (pour l’instant) 1 jour de chômage partiel par semaine. (Source : Est-Eclair)

PSA (Mulhouse) : 10 jours chômés entre octobre et décembre. (Source : Le Parisien). Actualisation 27/11 : L’usine PSA Peugeot Citroën de Mulhouse (Haut-Rhin) sera presque totalement fermée du 15 décembre au 2 janvier en raison de la crise qui touche le secteur automobile européen. (Source : CCFA)

PSA (Poissy) : congés forcés. La direction de l’usine Peugeot de Poissy a annoncé le 1er novembre huit jours de chômage partiel entraînant, avec la cinquième semaine de congés payés, une fermeture du site pour le pont du 11 novembre, puis du 15 décembre au 6 janvier. Depuis le 6 octobre, déjà, les chaînes tournaient au ralenti, et les contrats de 700 intérimaires n’avaient pas été reconduits. Actualisation 28/11 : PSA ferme 37 jours du 9 décembre au 6 janvier. (Source : Le Parisien et L’Usine Nouvelle)

PSA (Rennes) : 1250 emplois supprimés. La ligne de fabrication des 407 s’arrête 8 jours chômés sur octobre et novembre. Actualisation 20/11 : PSA annonce la suppression de 1250 postes à l’usine de Rennes, dans le cadre d’un vaste plan de suppressions d’emplois de 3550 suppressions d’emplois en France. Ouvriers, employés et cadres sont concernés. PSA promet qu’il n’ y aura pas de plan social. La ligne de fabrication des 407 s’arrête 8 jours chômés sur octobre et novembre. (Source : Les Echos, Ouest-France)

PSA (Sochaux) : 13 jours chômés à l’usine Peugeot sur octobre et novembre. (Source : Le Parisien)

PTMC : 12 jours de chômage technique. Peugeot Motocycles, filiale de PSA, a programmé 12 jours de chômage technique partiel dans son usine de Mandeure (Doubs), qui emploie 850 salariés, en raison d’une baisse des commandes de scooters, a-t-on appris mardi de source syndicale. Les arrêts de travail d’ici à la fin de l’année concerneront le personnel de production, à l’exclusion des cadres et de la maintenance. (Source : Le Point)

RANGER (Theillay) : 442 emplois menacés. Les 442 salariés de cette société spécialisée dans la plasturgie pour automobiles et camions ont appris, le 23 octobre la mise en cessation de paiements de l’usine Ranger de Theillay, près de Salbris. (Source : Le Berry). Actualisation 05/12 : 80 licenciements. L’entreprise Ranger France de Theillay (Loir-et-Cher) a annoncé 80 licenciements. Tous les salariés seront par ailleurs mis au chômage partiel du 15 eu 21 décembre puis en congés forcés durant deux semaines. (Source : Le Figaro)

RENAULT Cléon : RTT obligatoires. La centaine d’intérimaires ne seront pas reconduits à la fin de l’année. Les 4500 CDI se verront proposer 15, 25 ou 30 jours de RTT obligatoire d’ici la fin de l’année. Selon la CFDT l’activité a décliné de 40% au dernier trimestre 2008. (Source : L’Usine Nouvelle)
RENAULT Douai : fermeture de l’usine pendant un mois. Le site qui produit la Scénic sera femé du 11 décembre au 6 janvier (pour l’équipe n°1, l’équipe n°2 chômera elle une semaine de plus). Au total, le site aura fermé 88 jours en 2008. (Source : CFDT, Mediapart). Actualisation 01/12 : Après PSA Peugeot Citroën, après Toyota, c’est au tour de Renault-Douai d’annoncer une fermeture de l’ usine beaucoup plus longue que prévue, du 11 décembre au 12 janvier. (Source : Les Echos)
RENAULT Flins : nouveaux arrêts de travail. Le constructeur automobile Renault a annoncé qu’il arrêterait la production entre le 20 novembre et le 3 décembre sur le site de Flins en raison de la dégradation du marché automobile. (Source : Dépêche)

RENAULT Le Mans : chômage partiel. Le site est au chômage partiel pour deux semaines depuis le 24 octobre. Actualisation 26/11 : L’usine Renault du Mans (Sarthe) va cesser son activité du 10 décembre au 5 janvier, ce qui représente trois semaines de chômage partiel de plus pour les 1 300 salariés du site. (Source : L’Usine Nouvelle)

RENAULT Sandouville : 50% de la production, chômage technique généralisé. Une équipe sur deux ne travaille pas jusqu’à la fin de l’année. 1000 emplois vont être supprimés. La production de Laguna, Espace et Vel Satis est en chute libre. (Source : L’Usine Nouvelle)
RENAULT SOVAB : 17 jours de chômage technique d’ici la fin de l’année. Cette filiale de Renault qui produit des utilitaires va fermer 17 jours d’ici la fin de l’année. (Source : CFDT Renault)

RENAULT SPORTS (Dieppe) : chômage technique et menaces sur le site. Mi-novembre, la direction a indiqué que la nouvelle Twingo RS sera finalement produite en Slovénie. La question de la survie de l’usine est posée, d’après la CGT. (Source : Mediapart, CGT, L’Usine Nouvelle)

RENAULT STA (Ruitz) : site fermé un mois. STA Ruitz (boites automatiques, filiale commune de Renault et de Peugeot) ne produira rien entre le 5 décembre et le 5 janvier. La date exacte de reprise en janvier n’est toujours pas connue. (Source : CFDT Renault, La Voix du Nord)

RENAULT TRUCKS (Blainville, Bourg-en-Bresse, Lyon) : chômage technique en vue. La direction de ce fabricant de cabines de camion (filiale de Renault) a annoncé un plan de réduction de la production le 19 novembre : 90 jours de chômage partiel sur les sites de Lyon, Bourg-en-Bresse et de Blainville-sur-Orne. Cette décision va toucher environ 5 000 salariés des trois usines. (Source : AP, via NouvelObs)

RENAULT : 4000 suppressions de postes au total. Renault prévoit la suppression de 4000 emplois en France, essentiellement sous forme de « départs volontaires ». En vue de son plan de rationalisation et afin de rester compétitif face à la dégradation du marché automobile européen, l’entreprise annonçait déjà en juillet dernier, la suppression de 5 000 à 6 000 emplois en Europe d’ici 2010. (Source : Les Infos.com)

RIETER (Rémy) : 136 suppressions d’emploi. 136 des 185 salariés de Rieter (isolation pour poids-lourds) vont être licenciés. Une cinquantaine de postes sont menacés au siège du groupe à Aubergenville (Yvelines). (Source : Le Parisien)

SANDEN (Tinténiac) : chômage partiel et réduction d’effectif. Le groupe japonais Sanden, qui fabrique des compresseurs pour la climatisation automobile, a annoncé la fermeture de son usine de Tinténiac (Ille-et-Vilaine) pendant une durée de 19 jours, du 18 décembre au 5 janvier. (Source : L’Usine Nouvelle)

SEALYNX (Charleval) : chômage technique en novembre et en décembre. Crise de la filière automobile oblige, l’usine Sealynx Automotive, spécialisée dans la fabrication de joints pour l’automobile (vitres…), est fermée pour trois semaines en novembre et le sera deux semaines en décembre. Elle emploie 750 salariés. (Source : L’Usine Nouvelle)

SEALYNX (Villiers-La-Montagne) : 7 licenciements, arrêts de production. Les 77 salariés de ce sous-traitant automobile ont appris début septembre le licenciement de sept d’entre eux. Des rumeurs de délocalisation en Roumanie et en Tunisie circulent dans le groupe. Actualisation 4/11 : Le site de Villers-la-Montagne connaîtra 2 semaines d’arrêt en novembre et une en décembre. (Sources : Le Républicain Lorrain & L’Usine Nouvelle)

SEVELNORD : baisse des cadences. Le constructeur de monospaces et d’utilitaires, filiale de PSA et de Fiat, cesse sa porduction 11 jours d’ici décembre. (Source : Le Parisien)

SKF (Saint-Cyr) : une centaine d’emplois menacés. La direction de l’usine SKF de Saint-Cyr-sur-Loire (1400 salariés) a annoncé aux représentants du personnel l’arrêt progressif de la fabrication des roulements à bille de type HBU sur le site de Saint-Cyr-sur-Loire. Cette décision prendra effet dans un délai de 12 à 24 mois, c’est-à-dire avant la fin 2010. Une centaine de postes est concernée, mais la direction affirme ne pas envisager de départs contraints. Les intérimaires (200) n’ont pas été re nouvelés. (Source : La Nouvelle République)

SONAS AUTOMOTIVE : Redressement judiciaire et 1100 salariés menacés. L’équipementier automobile Sonas Automotive a été placé en redressement judicaire. Les 1100 salariés du groupe sont dans l’expectative. (Source : L’Usine Nouvelle)

SOTIRA (Pouancé) : 80 emplois supprimés. La société Sotira à Pouancé (Maine-et-Loire), a annoncé son intention de supprimer 80 emplois sur 276. Des employés se sont mis en grève. 90% des salariés l’on suivie. La société spécialisée dans la fabrication de pièces plastiques et composites pour l’automobile n’a pas souhaité commenter l’information. (Source : Chateaubriant Actualités)

SPBT (La Barre-Thomas) : 10 jours de chômage technique. La société des polymères de la Barre-Thomas, sous-traitant de l’automobile (1300 salariés), va arrêter ses lignes de production 10 jours d’ici la fin de l’année. (Source : L’Usine Nouvelle)

TIMKEN (Maromme) : 14 jours de chômage partiel. Les salariés de Timken France, l’entreprise spécialisée dans le roulement pour l’industrie automobile, vont subir des jours de chômage partiel - 6 jours en novembre, 8 jours en décembre -. Les salariés perdent entre 11 et 13% de salaire. (Source : La Nouvelle République)

TOYAL (Accous) : Chômage technique prévu jusqu’en janvier pour les 135 salariés de l’usine Toyal (poudres pour peintures automobiles). (Source : L’Usine Nouvelle)

TOYOTA (Onnaing) : Chômage technique. Toyota Valenciennes réduit la voilure et programme trois semaines de fermeture de l’usine d’Onnaing, dont deux en décembre et une au mois de mars. (Source : L’Usine Nouvelle)

TRELLEBORG (Carquefou) : L’équipementier automobile est engagé dans un plan de suppression de 400 emplois depuis avril. Du chômage partiel a été décrété. (Source : Ouest-France)

TREVES CERA (Reims et Paris) : 145 postes supprimés. Le sous-traitant Treves (3800 salariés en France/textile pour l’automobile) subit la crise de l’automobile. 145 postes seront supprimés à Paris et Reims, chez CERA. (Source : Les Echos)

TREVES MATT (Montcornet) : 40 postes supprimés. Treves, sous traitant automobile (textile/3800 salariés en France) supprime entre 35 et 45 postes chez MATT. 140 avaient été supprimé en 2005. Ces dernières semaines, les contrats de 70 intérimaires n’ont pas été reconduits. (Source : Les Echos)

TREVES MPAP (Ploërmel) : de 38 à 53 postes supprimés. Treves a annoncé mi-novembre entre 38 et 53 emplois supprimés. La MPAP avait déjà annoncé une période de chômage partiel en décembre (du 12 décembre au soir au 6 janvier au matin). L’équipementier travaille à 80% pour PSA Rennes. (Sources : Ouest-France et Les Echos)

TREVES PTPM (Ay) : 40 postes supprimés. Le sous-traitant automobile Treves (textile/3800 salariés en France) supprime 40 postes chez PTPM, à Ay. (Source : Les Echos)

TREVES SODIMATEX (Crépy) : 14 emplois supprimés. Le groupe Treves (textile pour l’automobile, 3800 salariés en France) supprime 14 emplois chez Sodimatex. (Source : Les Echos)

TREVES TREVEST (Brognard) : entre 12 et 15 postes supprimés. Le sous-traitant auto Treves (textile, 3800 salariés en France) supprime entre 12 et 15 emplois chez Trevest, usine très ptroche de l’usine PSA de Sochaux. (Source : Les Echos)

TYCO (Pontoise) : 620 emplois. Le groupe électronique Tyco Electronics annonce le 4 septembre qu’il va fermer trois usines en France et en Espagne d’ici 15 mois, dans le cadre d’une restructuration de ses activités européennes. En France, quelque 620 emplois devraient être supprimés suite à la fermeture des usines de Chapareillan (Isère) et de Val-de-Reuil (Eure), qui produisent des composants électroniques pour l’ industrie automobile, ainsi que du regroupement des activités administratives du site de Cergy-Saint-Christophe avec celles de Pontoise (Val-d’Oise). Actualisation 26/11 : Grève illimitée et plan social bloqué chez Tyco Electronics Val-de-Reuil (Source : Les Echos et L’Usine Nouvelle)

VALEO (Abbeville) : chômage partiel. L’usine Valéo d’Abbeville a annoncé une période d’arrêt de la production qui devrait s’étendre du 5 décembre au 5 janvier. Les 380 travailleurs doivent prendre leurs jours de congés à ces dates et renoncer à tous leurs autres projets de vacances. Ils devront ensuite compléter avec des jours de chômage technique, ce qui entraînera pour eux une perte de salaire d’au moins 40 %. Un plan social est déjà envisagé pour 2009. (Source : Lutte Ouvrière)

VALEO (Amiens) : chômage technique. La direction d’une usine Valeo (équipement automobile) qui emploie environ 500 salariés près de Caen a annoncé aux syndicats au moins 15 jours de chômage technique d’ici à la fin janvier, a indiqué jeudi la CFDT. (Source : Les Echos)
VALEO (Mondeville) : chômage partiel. À l’usine Valéo d’Amiens, la direction envisage une fermeture du 19 décembre, voire du 14 décembre, au 5 janvier. Cela se ferait là aussi en liquidant les jours de congés des 900 salariés. (Source : Lutte Ouvrière)

VALEO (La Suze-sur-Sarthe) : chômage technique. L’usine de l’équimentier Valeo dans la Sarthe, qui avait annoncé jeudi une période de chômage technique pour décembre et janvier, sera mise en sommeil avec près de 10 jours d’avance, a-t-on appris lundi de source syndicale. Le site de la Suze-sur-Sarthe fabrique des radiateurs pour l’automobile. (Source : Les Echos)

VALEO VISION (Angers) : chômage partiel. Valeo Vision qui emploie un millier de salariés à Angers (production d’optiques), subit l’arrêt de production de l’usine PSA de Rennes, du 5 décembre au 6 janvier. Valeo ferme durant deux semaines pendant les fêtes ; certaines chaînes seront arrêtées jusqu’à quatre semaines en décembre, indique la CGT : “L’usine a demandé à l’ inspection du travail de pouvoir recourir en moyenne à cinq à six jours de chômage partiel d’ici à la fin de l’année pour 420 salariés.” (Source : Ouest-France)

VERNICOLOR (Arbent) : redressement judiciaire. Vernicolor (220 salariés), spécialiste de la décoration sur pièces plastiques vient d’être placée en redressement judiciaire, à la demande de la direction. La PMI dispose de six mois pour rétablir la situation. Vernicolor est victime de la baisse des commandes dans le secteur automobile. (Source : L’Usine Nouvelle)

WAGON (St Pierre de Varengeville) : usine délocalisée. Ce sous-traitant automobile (235 salariés) va être mis en vente et la production délocalisée. La direction affirme que seuls les intérimaires feront les frais de cette vente. (Source : L’Usine Nouvelle)

N’acceptons pas la logique destructrice du capitalisme en crise

Patrons et gouvernants nous baratinent. Les chefs d’Etat prétendent nous sortir de la crise en inondant le monde de milliers de milliards qu’ils tirent des caisses des Etats et des banques centrales. Chaque mois, ils en balancent d’autres. Sarkozy annonce encore dix milliards et demi pour les banques et d’autres milliards pour les capitalistes, notamment ceux de l’Automobile. Malgré cela, le capital privé refuse de reprendre ses investissements. Les banques refusent de reprendre leurs crédits. Les industriels, comme ceux de l’Automobile, déclarent manquer de capital et désinvestissent, supprimant massivement des emplois.

Le grand capital refuse de croire à l’avenir du capitalisme. Pourquoi les travailleurs devraient-ils être les seuls à se fier au système, à en accepter les règles ? Pourquoi accepteraient-ils le chantage : pas de travail égale pas d’emploi ? Pourquoi accepteraient-ils d’être licenciés comme les mille intérimaires de Renault-Flins, les 900 de PSA Sochaux, ou les 1200 prestataires renvoyés de Renault-Guyancourt ? Pourquoi devraient-ils attendre comme une catastrophe inévitable des fermetures et des licenciements comme à Renault et PSA ?

Mais, comment se défendre s’il s’agit d’une crise mondiale, demandent les salariés ? C’est comme si une fatalité s’abattait sur nous, disent-ils. C’est comme le froid : il faut attendre que ça passe en se protégeant tant bien que mal. C’est faux. Le printemps ne suivra pas l’hiver du capitalisme. Car il ne s’agit pas d’un refroidissement passager. Les milliers de milliards jetés par les Etats ne peuvent pas restaurer la rentabilité du capital.

Le capitalisme a atteint ses limites. Ses capitalistes n’ont jamais été aussi riches. Mais, justement, c’est là qu’est la cause de la crise. Le capitalisme, ne trouvant pas assez d’investissements rentables, ne peut que s’effondrer. Et nous, travailleurs, n’avons pas intérêt à rester les bras ballants dans une maison qui s’effondre. Les dépenses mirifiques des Etats ne peuvent, en retardant un peu cet effondrement, qu’aggraver la situation des travailleurs. Ils mènent notamment à la suppression des emplois publics, à la dégradation de l’hôpital public, des chemins de fer, de la poste et de l’électricité. Les subsides d’Etat n’empêcheront pas les entreprises bénéficiaires de ces sommes de licencier ou d’imposer du chômage partiel.

S’il n’y a rien de bon à attendre des Etats et des patrons, les travailleurs ne doivent s’en remettre qu’à eux-mêmes pour se défendre dans la crise. Pour cela, il ne faut plus accepter la logique et les lois d’un capitalisme qui se propose de détruire nos emplois, nos logements, notre santé, nos vies.

Plus question d’admettre qu’un patron déclare que les caisses de l’entreprise sont vides. Il faut prendre sur ses revenus et biens personnels. Plus question d’admettre qu’un patron nous dise qu’il n’y a plus de travail. Du boulot ou pas, c’est une question de choix du grand capital en fonction de la rentabilité. Ce n’est pas notre problème. Nous exigeons, dans tous les cas, d’être payés. Plus question d’allocations chômage impayées. Plus question d’électricité coupée, de téléphone coupé, de crédits coupés, de compte fermé, d’emplois supprimés. Quand un capitaliste, un banquier, une assurance sont en difficulté, la société trouve des milliards pour le sauver. Imposons qu’il en soit de même quand il s’agit des travailleurs.

Il faut aussi en finir avec la logique des directions des centrales syndicales qui quémandent des petits accommodements, signent des contre-réformes, divisent les luttes, les lâchent en cours de route et organisent des journées d’action sans lendemain.

Il faut unir les travailleurs précaires, les chômeurs et ceux qui ont un emploi, les travailleurs du public et du privé, les travailleurs de l’Automobile et ceux de l’Audiovisuel, ceux de la Recherche et ceux de la Construction, ceux de l’Enseignement et ceux des grands magasins. C’est à nous de défendre notre avenir. Personne ne le fera à notre place ! Il ne s’agit pas de défendre chacun notre entreprise mais de défendre collectivement le sort de la classe ouvrière.

Les travailleurs, s’ils ne veulent pas subir de plein fouet le chômage, la misère, et aussi les dictatures et les guerres, conséquences inévitables de la crise, comme le fascisme et la guerre mondiale ont été des conséquences de la crise de 1929, doivent diriger eux-mêmes leurs luttes aujourd’hui et devront diriger demain la société.

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EN RUSSIE

décembre 2008

Vladivostock
Si les autorités des grandes villes s’étaient préparées, avec l’aide des OMON (forces spéciales), aux manifestations organisées dimanche 14 décembre, notamment par le mouvement d’opposition L’Autre Russie, elles ont été surprises par un "second front", économique celui-ci, rapporte Vremia Novostieï. A Vladivostok et dans l’Extrême-Orient russe, automobilistes, entrepreneurs et salariés du secteur de l’automobile sont descendus massivement dans les rues pour protester contre les nouvelles mesures gouvernementales sur l’augmentation des taxes à l’importation des voitures étrangères. "Tous ces gens en colère bloquant les routes, la foule encerclant les bâtiments administratifs, les fonctionnaires impuissants et les policiers compatissants rappelaient les grandes manifestations de mineurs il y a dix ans", note le quotidien moscovite.

"A cause de cette décision du gouvernement, 80 % des habitants de la région du Primorié et 60 % de ceux de l’Extrême-Orient russe seront réduits à la misère et au chômage", estime Anastasia Zagorouïko, membre du comité d’organisation du mouvement à Vladivostok. En effet, dans ces régions, 60 % de la population active dépendent de l’importation d’automobiles en provenance du Japon. A plusieurs fuseaux horaires de là, dans la région la plus occidentale de Russie, celle de Kaliningrad, où une grande part de l’industrie est également liée au secteur automobile, d’autres manifestations ont également eu lieu. "Pour l’instant, les slogans des manifestants ont une teneur économique, mais quand les autorités portent vraiment atteintes aux intérêts de cette catégorie de citoyens particulièrement active, la conscience politique s’éveille chez eux", a souligné Viktor Pokhmelkine, le leader du Mouvement des automobilistes de Russie.

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BELGIQUE

AGC Automotive – Belgique : grève contre les licenciements

Depuis le 1er décembre, les travailleurs de l’usine AGC Automotive, ex-Splintex, située à Fleurus près de Charleroi, sont partis en grève contre une restructuration prévoyant la suppression de 284 emplois sur 840. Ancienne filiale du groupe Glaverbel, AGC Automotive fait partie aujourd’hui du groupe japonais Asahi Glass et l’usine fabrique des vitres latérales et des pare-brise pour l’automobile.

Dès le lendemain de l’annonce des licenciements, les travailleurs ont réagi en séquestrant la direction de l’entreprise pendant 24 heures. La menace de la restructuration planait depuis septembre. À ce moment-là, la direction avait évité le conflit en créant une équipe supplémentaire pour augmenter la production. Elle en a profité pour faire des stocks avant la grève. Aujourd’hui, elle annonce clairement la suppression d’un four, le recours à la sous-traitance et à l’intérim pour « absorber les variations de la demande ».

La grève est organisée par la délégation syndicale de l’entreprise, FGTB et CSC. Tous les ouvriers ont arrêté le travail et des piquets sont organisés chaque jour devant l’usine, avec une forte présence de grévistes. Dans une région, le Hainaut, où le taux de chômage est déjà de 25%, ces licenciements sont ressentis comme une attaque par l’ensemble de la population. Une manifestation de solidarité a eu lieu à Charleroi le 13décembre. Elle a réuni 5000travailleurs venant des entreprises de toute la région : les différents sites de Glaverbel (Roux, Jumet et Seneffe), Caterpillar, la Sonaca (aéronautique), les TEC (bus wallons)... Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu une telle mobilisation dans la région. Les slogans, « 284 emplois à la poubelle, c’est inadmissible », « Touche pas à la Sécu », montraient le mécontentement général face à la situation sociale.

Jeudi 16 décembre, après une assemblée générale qui vit la grève reconduite malgré l’imminence de la fermeture pour les congés de Noël, les travailleurs sont allés bloquer un site de stockage de verre dans une zone industrielle voisine. Une délégation a été reçue par la direction de l’entrepôt et a obtenu l’engagement que le verre ne serait pas livré pendant 24 heures. Les travailleurs n’étaient pas dupes et pensaient qu’il faudrait revenir !

Le 21 décembre, plusieurs centaines de grévistes participaient à une manifestation nationale, organisée par les syndicats à Bruxelles. Plusieurs dizaines de milliers de salariés manifestaient contre les attaques du patronat dans le cadre de la concertation sociale en cours entre le gouvernement, le patronat et les organisations syndicales. La FEB (Fédération des entreprises de Belgique) réclame le gel des salaires et la suppression de leur indexation, la suppression des préretraites et la possibilité d’imposer la flexibilité et l’annualisation du temps de travail sans négociation.

Les licenciements à AGC Automotive ne sont pas les seuls en Belgique pour l’instant et, parmi les travailleurs de Fleurus, l’idée que l’enjeu est de ne pas rester isolés et de se faire entendre au-delà fait son chemin.

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USA : THE LEADERS OF THE UNIONS ARE IN THE SIDE OF THE BOSSES

THEY DON’T ORGANIZE WORKERS RESPONSE TO THE CRISIS

BUT THE ORGANIZE WITH THE BOSSES THE SACRIFICES FOR WORKERS !!!

DETROIT — United Auto Workers union bargaining officials are arriving in Detroit this week to begin discussing wage and benefit concessions they must make so General Motors Corp. and Chrysler LLC can keep their federal loans.

Under the terms of the $17.4 billion granted to GM and Chrysler last month, the companies have until Feb. 17 to hammer out amendments to their current contracts that would bring labor costs in line with those of employees at foreign auto companies’ plants in the U.S.

Those concessions must be approved by union members and submitted as part of GM and Chrysler’s restructuring plans by March 31. That’s when the government can call in the loans if the requirements haven’t been met.

GM Chief Executive Rick Wagoner said Thursday that he expected the company will come to an agreement with the UAW.

"I’m confident that we’ll come together and get the kind of changes that we need," Wagoner said on NBC’s "Today" show, where he was joined by United Auto Workers President Ron Gettelfinger.

Gettelfinger said the union will ensure that "what we do is done in the best interest of our members as well as our retirees."

Dave Green, president of a UAW local at a huge GM stamping and assembly complex in Lordstown, Ohio, near Cleveland, said workers have been asking him what they will have to give up, but he doesn’t have an answer because the union’s national bargaining committee will not meet until Monday.

"We recognize that some concessions will have to be made," Green said. "We just don’t know exactly what they are."

UAW officials would not say if or when formal talks with GM and Chrysler would begin, however both sides have met in recent weeks.

"We continue to have regular, ongoing discussions with our union partners," said GM spokesman Tony Sapienza. "We are in the process of talking with them at heightened levels about the challenge ahead, how to meet the requirements of the bridge loan."

In Thursday’s television interview, Wagoner said the much-cited $10-an-hour wage difference between GM autoworkers and workers at U.S. plants owned by foreign automakers "may be a little on the high side." He said productivity at the company’s factories is among the highest in North America.

Hourly wages for UAW workers at GM factories already are about equal to those paid by Toyota Motor Corp. at its older U.S. factories, according to the companies. GM says the average UAW laborer makes $29.78 per hour, while Toyota — generally viewed as the main competitor of the Detroit Three — says it pays about $30 per hour.

But including benefits and the cost of providing health care to more than 432,000 GM retirees, the Detroit automaker says its total labor cost is around $69 per hour, compared with an all-inclusive cost of $53 per hour at Toyota. GM’s total cost will drop to $62 per hour in 2010 when a UAW administered trust fund starts paying retiree health care costs instead of the company, but that still leaves a $9 difference, mainly due to the "legacy" costs of century-old GM paying its retiree pensions.

Wagoner said Thursday that the GM can survive long-term without cutting benefits to retired workers.

Other items that will be on the table include payments and benefits to laid-off workers. The union has agreed to end the "jobs bank" program under which laid-off workers can receive about 95 percent of their pay and benefits for years, but the government’s plan calls for the companies to eliminate other payments that supplement state unemployment benefits immediately after a layoff.

The plan also calls for the UAW to take company stock instead of cash for half the payments into the union-run health care trust. Green said that worries workers.

"I’m concerned because it fluctuates," Green said of GM shares. "So you don’t know how that’s gonna impact 10, 20 years down the road."

GM and Chrysler are struggling for survival in an industry that is in the midst of its worst sales slump in decades. On Monday, GM said its U.S. auto sales in December fell 31 percent, while Chrysler’s sales plunged 53 percent.

Ford Motor Co. CEO Alan Mulally has said his company does not plan to use federal aid but would expect the same concessions from the union even though Ford wouldn’t be under government supervision.

"The UAW supports the entire industry. They represent employees at all three companies. I can’t imagine being disadvantaged on that," Mulally said in a December interview with The Associated Press. "I would think whatever’s done on that we would continue to do together because they support all of us."

The White House approved $13.4 billion in loans for GM and $4 billion for Chrysler last month, with loans for both automakers being funded by the $700 billion Wall Street bailout package passed last year.

USA : l’Etat n’aide pas les travailleurs licenciés de l’Automobile mais les licencieurs. Après avoir donné des milliards aux trusts automobile, il aide les banque de crédit automobile

Le trésor américain au chevet de la filiale crédit de General Motors
WASHINGTON, 30 décembre (Reuters) - Le gouvernement américain a annoncé lundi soir qu’il injecterait cinq milliards de dollars dans le spécialiste du crédit automobile GMAC LLC et qu’il prêterait jusqu’à un milliard de dollars supplémentaire à General Motors (GMP) (GM.N : Cotation), son ancienne maison mère, pour garantir à la société financière une solvabilité jugée cruciale pour la survie de GM.
Le prêt à GM, destiné à aider GMAC à se réorganiser en holding bancaire - ce qui lui permettra d’accéder aux fonds du Tarp - viendra s’ajouter aux 17,4 milliards de dollars de crédits publics déjà annoncés le 19 décembre pour GM et Chrysler. /GG
(Mark Felsenthal, version française Gilles Guillaume)
© Capital.fr
30/12/2008 08:02 »

« GM : GMAC assouplit ses critères de prêts
Renforcée par une aide gouvernementale de six milliards de dollars, GMAC étend ses prêts aux clients de General Motors ayant des cotes de crédit inférieures, dans un effort pour garder le fabricant d’automobiles en vie.
Seulement quelques heures après l’annonce de l’appui fédéral, GM offrait des prêts sans intérêt sur cinq ans pour riposter à une baisse annuelle des ventes de 22%, causée en partie par l’incapacité des consommateurs à obtenir du financement.
GMAC offrira dorénavant du financement aux acheteurs de véhicules ayant une cote de crédit de 621 ou plus. Jusqu’à hier, ce critère était basé à 700. Ce seuil excluait 42% des consommateurs américains, précise Bloomberg.
Dominique Lemoine, Lesaffaires.com
30 décembre 2008 »
trouvé sur :

- Comment sortir de la crise du crédit immobilier ? Hé bien, en permettant d’emprunter pour acheter des voitures, bien sûr !

Ou comment proposer d’acheter à crédit quand la catastrophe, la crise, est venue elle-même du crédit...

Le capitalisme repose sur un système d’équilibre... fort déséquilibré. Pour sortir de la crise de « la nouvelle économie », les capitalistes ont proposé de pousser au crédit immobilier. Maintenant que les dindons emprunteurs de l’immobilier (les travailleurs qui se sont endettés pour acheter leur maison) ont été plumés, proposons à ceux à qui il reste quelques plumes d’acheter à crédit une voiture neuve pour permettre à GM (Général motors) de continuer à fabriquer des voitures. Les licenciements sont déjà prévus, personne ne sait si le quota de commandes de 2009 pourra être atteint, mais les décidions sont prises : ceux qui n’avaient pas tout à fait assez pour acheter la nouvelle voiture pourront maintenant l’acheter. Personne ne les aide, mais l’état a aidé la filiale GMAC (5 ou 6 milliards de dollars le 30 décembre) et ainsi, la banque de crédit filiale de GM peut de nouveau prêter de l’argent pour vendre les voitures de GM. 
Evidemment tout cela est une gestion au jour le jour, à très court terme. Personne ne sait si GM trouvera assez de clients pour sortir de la « baisse annuelle des ventes de 22% ». Rien ni personne ne peut garantir que même si la situation des ventes remonte, la situation ne soit pas de nouveau la même dans six mois, un an, ou même deux. Bref, GMAC cherche à relancer la consommation des voitures de GM, mais tout cela n’a tenu qu’à un fil : le sénat avait refusé le plan de sauvetage et c’est finalement le trésor qui a donné l’argent.
Tout cela arrange pour le moment Général Motors, mais quid des expulsés, sans logis qui n’ont, eux, pas du tout été aidés ? et quid des licenciements programmés chez GM ? et quid des négociations à venir avec le syndicat UAW pour baisser l’assurance maladie ? (aux États-Unis, ce sont les entreprises qui paient le système de sécu (maladie, chômage et retraite) et non l’état… ce qui plombe le budget de GM, et le pousse ainsi à renégocier régulièrement (au détriment des salariés et des retraités) les accords avec le syndicat.
« Actu Internationale

UAW strike would kill auto loans
Auto rescue terms raise stakes in deal mandating changes in pay, benefits

BY JUSTIN HYDE and TIM HIGGINS • FREE PRESS BUSINESS WRITERS • January 9, 2009

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An extraordinary new wrinkle in the federal loans to Detroit’s automakers became clear Thursday from the fine print :
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A UAW strike could derail the rescue effort.

The U.S. Treasury Department could declare General Motors Corp. and Chrysler LLC in default of their $17.4 billion in loans and demand the money back, according to pacts signed with the Bush administration last month.

Although the impact — and even the legality — of such a provision is not clear, the details of the pact highlight the complications facing the union, which must agree to make sweeping changes in wages and benefits for workers by Feb. 17. That’s far more quickly than the companies have to reach agreements with its creditors.

The union has not threatened a strike, but a work stoppage is one of the strongest levers it has to resist terms with which it disagrees in negotiations.

"In effect, it makes a strike the nuclear option," said Harley Shaiken, a labor expert from the University of California at Berkeley. "In a perverse way, it strengthens the UAW but makes it much more difficult for the UAW to use this weapon."

Said Tony Sapienza, a GM spokesman : "The agreement doesn’t prohibit the union from striking. The agreement is between General Motors and the federal government — it’s not between GM and the UAW and the federal government.

"However, if they were to strike, we would be immediately in default, which — I think we all agree — is not in anyone’s best interest, " Sapienza said.

During an appearance on NBC’s "Today" show, GM Chief Executive Officer Rick Wagoner and UAW President Ron Gettelfinger didn’t hint at any major trouble.

"We’ve worked some tough stuff together over the last three or four years, and I’m confident that we’ll come together and get the kind of changes that we need," Wagoner said.

Wagoner also indicated that retiree benefits, which hundreds of thousands of former GM workers rely on, would not need to be changed.
Terms of the deal

The Treasury Department set a myriad of conditions on GM and Chrysler as part of their plans for survival, under which GM will get $13.4 billion and Chrysler, $4 billion. Those terms had not been fully disclosed until GM filed the documents with the Securities and Exchange Commission late Wednesday.

The deal requires the UAW to accept by Feb. 17 a plan to lower wages and benefits for workers to match those of employees at foreign-owned U.S. plants by Dec. 31. It also requires the union to take half of the money it is due for a retiree health care trust fund in company stock, rather than in cash or company debt.

As part of the loan, the treasury defined several conditions that would trigger a default, including that "any labor union or collective bargaining unit shall engage in a strike or other work stoppage." If the loans are in default, the treasury has the power to call them back immediately and force the automakers into bankruptcy.

A UAW spokesman did not respond to questions for this story.

Chrysler’s deal has not been made public, but its loan includes a similar provision, according to a person familiar with the agreement.
Talks could get more complicated

GM and Chrysler have until Dec. 29, 2011, to pay back the loan under the current deal.

The UAW has a no-strike clause in its current national labor contracts with the automakers, which expire in September 2011.

However, the UAW’s local chapters can hold strikes for health and safety violations or work standards disputes, said Shaiken, the labor expert.

"With that said, I think it’s more molehill than mountain because nobody is talking about a strike," he said. "Both sides are seeking to work together and work through this."

Peter Henning, a professor at Wayne State University Law School, sees the strike-default provision in the federal loans deal as making the next labor negotiations much more complicated.

"In 2011, unless the economy turns around in a major way, it maybe the most bizarre auto negotiation we’ve ever seen where no one has any leverage," Henning said. "The UAW can’t walk out. ... GM can’t let them walk because they could get the loan yanked."

Henning also cautions against thinking that a strike would immediately result in the loans being called. "They could be called," he said. "That doesn’t necessarily mean the loan would be called. It would give the government leverage."

John Pottow, a law professor at the University of Michigan Law School, said the provision is similar to what would be found in debtor-in-possession financing used in bankruptcy and implies that the government is working to protect the needs of GM.

"They’re not preventing the union from striking. The union can ... strike if it wants to," Pottow said. "They’re simply letting GM, the company, borrow money and saying as a creditor, ’Your loan is in default if your employees strike.’ "

The union’s leaders began meeting this week to talk about ways to meet the demands in the loan agreements. But Gettelfinger said the union would not reopen its labor contracts. Gettelfinger said Thursday that the UAW is looking at changes that could be made to the contracts that would help the companies.

"We want to ensure that whatever we do is done in the best interest of our membership as well as our retirees but we’re also taking in mind that we want to keep this company competitive," he said during the "Today" show appearance.

Negotiations could begin as early as next week, but the UAW plans to ask its members to vote on any concessions that are reached. The UAW has also indicated that it could press Congress and the Obama administration to change the terms of the loan agreement in the coming weeks.

Harry Katz, dean of Cornell University’s School of Industrial and Labor Relations, doesn’t see the strike-default provision impacting the negotiations between GM and the UAW but questioned whether such a provision that could bar a strike is legal.

"Workers have the right to strike guaranteed under the National Labor Relations Act," he said. "It’s maybe there symbolically."

Messages

  • Blagnac. Le coup de gueule des ingénieurs sous-traitants
    Tribunal.

    On peut être ingénieur et être exploité. C’est en substance ce que dénonce Bruno Raschetti, le délégué CFDT d’Altran Sud-ouest. En matière de sous-traitance, la matière grise aussi, à l’instar de la main-d’œuvre manuelle, se loue. Altran fournit précisément des ingénieurs aux sociétés qui le lui demandent, c’est-à-dire, à Toulouse, principalement celles de l’aéronautique. Basé à Blagnac, Altran Sud-ouest emploie un bon millier de personnes dont l’essentiel travaille pour Airbus et ses sociétés périphériques.

    Ces ingénieurs sous-traitants sont remontés contre leur direction qu’ils accusent de contrevenir à la convention collective. « Altran ne respecte pas les salaires minima légaux pour ses ingénieurs », affirme Bruno Raschetti.

    sous-traitance généralisée
    Le contentieux n’est pas nouveau. Depuis un an et demi, il a même largement prospéré. « Puisqu’on ne peut pas s’entendre dans les instances internes, nous avons assigné la direction », poursuit le syndicaliste. La première manche s’est jouée en octobre 2008, en référé, devant le tribunal de grande instance de Toulouse. Et elle a tourné à la défaveur des salariés qui ont été déboutés. La seconde manche s’est déroulée hier, en appel.

    L’enjeu est de taille. D’abord parce que les ingénieurs sous-traitants sont nombreux dans cette entreprise comme dans d’autres. Le recours à la sous-traitance, dans ce domaine aussi, s’est généralisé. Hier, un salarié d’une autre entreprise est par exemple venu assister à l’audience.

    Corollaire : l’enjeu financier. La différence entre le salaire payé et le salaire revendiqué va jusqu’à 800 €, indique Bruno Raschetti. L’action en référé pourrait être suivie d’une action sur le fond devant les prud’hommes. « Plus d’une centaine de dossiers sont prêts », avertit le délégué CFDT. Les autres syndicats d’Altran, FO et la CGT, sont associés à cette démarche.

    De son côté, le directeur des relations sociales France, présent hier à la cour d’appel, n’a pas souhaité faire de commentaire, de même que la direction régionale qui n’a pas répondu à notre appel. La décision a été mise en délibéré au 29 avril.

  • Plus un seul intérimaire chez Volkswagen d’ici fin 2009

    Et aussiVolkswagen veut doubler ses ventes en Chine d’ici à 2018 Les ventes de voitures neuves en recul de 27% en janvier en Europe Volkswagen a enregistré une baisse de 15% de ses ventes en janvier Email Print
    Volkswagen va supprimer tous ses emplois intérimaires d’ici fin 2009. Près de 16.500 personnes sont concernées. "C’est moche pour les personnes concernées, a commenté le patron Martin Winterkorn ans une interview au Spiegel. Mais il n’y a pas d’autre solution". Volkswagen (VW) évitait jusque-là toute prédiction chiffrée. Mais le directeur financier du groupe, Hans Dieter Pötsch, avait toutefois prévenu récemment que Volkswagen devrait "se séparer du "gros" des intérimaires" si la conjoncture ne s’améliorait pas.

    En Allemagne, VW employait fin 2008 quelque 4.500 intérimaires. Beaucoup d’autres postes sont en Europe de l’Est ou encore au Brésil. Martin Winterkorn a assuré que les emplois du personnel fixe de Volkswagen n’étaient en revanche pas menacés pour l’instant. "Personne chez nous ne pense pour l’instant à des licenciements ou ce genre de choses", a-t-il déclaré.

    "Avec le travail à temps réduit, nous avons réussi à ne pas produire des réserves de voitures. Et nous avons une semaine de travail à 35h que nous pouvons réduire à 28h. Nous pouvons ainsi limiter la production et assurer (le maintien) du personnel fixe. Pour cette année, je ne vois aucun problème", a ajouté Martin Winterkorn.

    Le premier constructeur automobile européen s’adapte à la conjoncture. Ses ventes ont baissé de 15% en janvier. Le recul devrait atteindre 10% en 2009. Volkswagen n’exclut pas d’accuser une perte au premier trimestre en raison de la chute des marchés automobiles dans le monde.

    VW emploie au total environ 330.000 personnes dans le monde.

    Quand va t’on sérieusement voir que cette crise ne va pas durer 1 an ou 2 et que tout va redevenir comme avant !
    Ce n’est pas être madame soleil que de constater la progression brutale de la destruction des forces productives. Ce n’est plus un accident, c’est une rupture dans ce fichu système capitaliste. Comprendre cette crise est essentiel pour savoir ou on va. Car sinon c’est dans le mur qu’on ira tous les uns après les autres : CDI ou fonctionnaire, car les plus précaires ne sont pas cette fois qu’une "marge d’ajustement" pour la rentabilité des capitaux, ils sont les premiers d’une longue liste.

    • Le système d’intercontrat dont on parle dans l’aticle ci-dessous était déjà une forme de chômage technique déguisé qui se terminait souvent par le licenciement ou la démission du salarié sous traitant qui était resté chez lui trop longtemps sans mission. A l’époque la sous traitance était une forme de précarité adapté à des techniciens et ingénieurs pour les rassurer et ne pas les mettre au même rang que les ouvriers dans les agences d’intérim.
      Pourtant la situation de ces travailleurs n’est fondamentalement pas différente des autres travailleurs : le chomage technique puis les licenciements attendent au bout du compte tout le monde. Le patronat, avec ou sans accord des syndicats , veut surtout étaler les attaques en divisant les travailleurs !

      Conseil en technologies : les sociétés abordent 2009 avec prudence
      (extrait du journal l’Usine Nouvelle)
      16/03/2009

      Crise oblige, les sociétés de conseil en technologies, quoique toujours vigoureuses, rivalisent de prudence pour les mois à venir. Certaines envisagent d’avoir recours au chômage partiel, rompant avec la tradition des intercontrats pour leurs salariés entre deux missions.
      A la lecture des derniers bilans des spécialistes du conseil en technologies et de la R&D externalisée, force est de constater qu’il n’y a pas encore péril en la demeure, même si la tendance est parfois à la baisse sur les bénéfices (les « arrêts brutaux de projets dans l’automobile » expliquant en partie cette tendance, selon eux). Dernier exemple en date : Altran - 17 500 salariés en 2007 - a publié ce jour un chiffre d’affaires de 1,65 milliard d’euros pour l’année 2008, en progression de 3,7% en un an. Hors dépréciations d’actifs, son résultat net ressort à 39,7 millions d’euros (+7%) mais il est en repli de moitié en prenant en compte lesdites dépréciations, à 11,4 millions d’euros.

      Ses concurrents ne semblent pas davantage souffrir de la morosité ambiante. Alten - 10 480 salariés - a vu son chiffre d’affaires grimper de 20,8% en 2008, à 846,3 millions d’euros, et son résultat net a gagné 27%, à 54,5 millions d’euros. Les ventes d’Akka Technologies - 5 300 collaborateurs - se sont envolées de 62% l’an dernier, à 381,5 millions d’euros (17% hors Coframi, une société de services entrée dans son giron en 2007). Celles de SII ont cru de 19,91% sur les neuf derniers mois (127,90 millions d’euros), tandis qu’Assystem - 9 470 salariés - doit se contenter d’une petite hausse de 3% de son chiffre d’affaires en 2008, à 672,1 millions d’euros.

      La prudence est de mise

      Pas d’inquiétudes à court terme, donc. Reste que les toutes les sociétés font état d’un ralentissement au dernier trimestre et multiplient les mises en garde sur l’année à venir. Tout en maintenant son objectif de croissance organique de 15%, SSI signale par exemple que « certains clients réduisent ou échelonnent leurs investissements, ce qui conduit SII à enregistrer une augmentation de son taux d’intercontrat ». Alten prévient de son côté que « le premier semestre sera consacré à la mise en place des mesures nécessaires pour limiter l’impact de la crise et pour s’adapter à l’environnement afin de maintenir un niveau de marge annuelle qui reste satisfaisant dans le contexte actuel. »

      Chômage partiel

      Altran et Assystem - dont les taux de croissance sont plus mitigés - parlent quant à eux déjà de chômage partiel pour leurs salariés en intercontrat dans des branches industrielles en difficulté. « Dans les secteurs fortement affectés par la crise économique (automobile, naval, technologies, industries), le groupe adapte son organisation afin de réduire ses coûts indirects. Il prend des mesures visant à limiter l’impact de la baisse d’activité attendue notamment avec du chômage partiel et la poursuite du programme de formation afin de redéployer une partie des effectifs vers les secteurs les plus porteurs », signale Assystem dans un communiqué. Lors d’une conférence téléphonique, Yves de Chaisemartin, PDG d’Altran, a lui estimé ce matin que son groupe ne serait « pas tout à fait responsable [s’il] n’étudiait pas cette opportunité », précisant que seule une quarantaine de consultants sont pour l’instant concernés.

      Signalons enfin que certaines associations professionnelles militeraient actuellement pour obtenir un assouplissement des règles permettant d’avoir recours au chômage partiel, comme l’ont révélé nos confrères du MagIT. Contacté, Emmanuel Arnould, président du Geicet (Groupement européen de l’ingénierie et du conseil en technologies), se déclare favorable au chômage partiel « lorsqu’il permet d’éviter de procéder à des licenciements », signalant que, malgré leurs bilans encourageants, les sociétés de conseil en technologies doivent « se préoccuper de l’avenir. »

      S’agissant d’une industrie de main d’oeuvre, où l’intercontrat est une situation répandue, on peut néanmoins craindre des débordements. Mais des garde-fous sont en place pour éviter la mise au chômage partiel de tous les intercontrats. Selon lui, chaque procédure reste en effet « soumise à autorisation administrative » de la part des pouvoirs publics.

      Christophe Dutheil

  • Le redressement d’Opel fait courir de lourdes menaces sur l’emploi des 8.000 salariés. PSA supprime des emplois chez Opel en Grande-Bretagne
    Un plan de départs volontaires va concerner 400 des 2000 salariés de l’usine Vauxhall d’Ellesmere Port.
    L’industrie "automobile " se porte bien ???
    Alors pourquoi être obligé de licencier , fermer des usines, fusionner des groupes ?
    PSA licencie encore ! comme Renault avec Nissan, les licenciements, suite au fusion de groupe, nous informent juste que le Titanic coule même si les apparences et l’orchestre continue à jouer la musique "des profits retrouvés".

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