Accueil > 08- Livre Huit : ACTUALITE DE LA LUTTE DES CLASSES > Il y a grève et... grève...

Il y a grève et... grève...

lundi 1er septembre 2025

IL Y A GRÈVE ET GRÈVE


La grève des directions syndicales légalistes n’est qu’un simulacre. C’est la grève de l’« union sacrée » avec l’État et le patronat, où tout est prévu, encadré, autorisé, puis désamorcé. Une grève qui attache les travailleurs à la laisse des directions syndicales, au lieu de les libérer.

À l’opposé, il y a la grève d’action directe, celle que défendaient Pouget, Monatte, Rosmer, Griffuelhes : une grève sans tutelle, où les travailleurs décident eux-mêmes, où l’arme de classe n’est pas émoussée par la légalité bourgeoise mais affûtée par l’initiative ouvrière.

👉 Le boycott, pour isoler l’ennemi social.
👉 Le sabotage, pour frapper le capital au cœur : ses cadences, ses profits.
👉 La désobéissance, pour refuser tout ordre qui maintient l’exploitation : ne pas fliquer les pauvres, ne pas servir le patron, ne pas obéir aux petits chefs ni aux directions syndicales.
👉 Les assemblées souveraines, où s’exerce la seule autorité légitime : celle du peuple travailleur organisé et fédéré.

Voilà le vrai syndicalisme : l’action directe, par les travailleurs et pour les travailleurs.

Derrière le préavis syndical, il n’y a que soumission.
Derrière l’action directe, il y a émancipation.

C’est pourquoi il faut distinguer :

 la grève du 10 septembre, avec occupations et blocages, où la base s’organise et prend ses affaires en main ;

 et la grève syndicale du 18 septembre, mise en scène par l’intersyndicale pour détourner les travailleurs du 10 et pour désamorcer la colère.

Il y a les grèves qui font trembler le patronat et l’État : celles qui surgissent de l’auto-organisation et de la combativité ouvrière.
Et il y a les grèves qui ne font peur à personne : les « journées d’action » ritualisées des directions syndicales, qui ne sont plus que la police sociale de l’entreprise.

Depuis longtemps déjà, ces journées ne rapportent rien aux travailleurs. Depuis longtemps aussi, l’appareil syndical est devenu un rouage de l’ordre bourgeois, financé et intégré par l’État.

➡️ La seule unité réelle du peuple travailleur, c’est celle qui se construit dans ses assemblées souveraines, décisionnelles et fédérées.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par les responsables.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.