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Solidarité internationale avec la révolution !!!!

samedi 5 février 2011

Plus de 2.000 personnes ont manifesté samedi en France, pour réclamer le départ d’Hosni Moubarak. A Paris, ils étaient 1.700 selon la police, 4.000 selon les organisateurs, à participer à la marche de "solidarité avec le peuple égyptien". D’autres rassemblements ont eu lieu à Strasbourg, à Grenoble et à Lyon.

Il est à remarquer que les centrales syndicales en France ne bougent pas pour marquer ce qu’elles pensent de la révolte au Maghreb et dans le monde arabe et pour se positionner !!! Et pour cause... Elles sont aussi embarrassées que les puissances occidentales auxquelles elles sont liées. Elles ne se considèrent pas du tout comme partie prenante de la révolte !!!

Manifestation des Égyptiens, place de l’Uruguay à Paris ce jeudi 3 février 2011. "Moubarak assassin ! : Moubarak terroriste !", scandent les manifestants.

Les Égyptiens se sont rassemblés sur la place de l’Uruguay, à 14h, ce Jeudi 3 février 2011, pour dénoncer "les manœuvres" d’Hosni Moubarak sur les dernières vingt-quatre heures et les affrontements entre les pro et anti-Moubarak.

Avec parfois des minutes de silence et des mains levées, ils entonnent des slogans unanimes tels que : "Moubarak assassin, Moubarak terroriste !"

Sur un banc, des manifestants écrivent des pancartes à la va-vite où l’on peut lire : "Moubarak dégage !" ou encore : "Nous ne voulons pas d’interférences avec les États-Unis…"

Lors d’interviews, ils questionnent l’attitude des Américains, de leur administration, en mettant en avant la passivité de l’Occident sur les drames qui se déroulent en Égypte.

"Que font les États-Unis ? L’Europe ? Que fait M. Obama ?!", lancent-ils aux journalistes. Un peu plus tard, deux étudiantes insistent sur la question humaine de la révolte égyptienne. Il s’agit bien pour le peuple de "s’exprimer, de faire entendre sa voix, en toute liberté" à la recherche de la démocratie...

Mais lorsque dans l’entretien, il est question d’évoquer les affrontements entre pro et anti-Moubarak, l’une d’elle met en garde sur les informations des médias, qui ne cessent d’affluer chaque heure, en pointant l’éventuelle désinformation et la réalité sur place.

En effet, la jeune étudiante ne peut croire à des affrontements entre deux populations en Égypte. "Il y aurait 80 millions d’Égyptiens qui se battraient, sinon… Ce n’est pas logique !!!", insiste-t-elle. Il s’agirait peut-être de milices à la solde de Moubarak.

Des propos que soutiennent la plupart des manifestants sur place, cet après-midi.

Encore aujourd’hui, ces manifestants, à travers le point de vue de la jeune étudiante, trouvent scandaleux que l’on puisse évoquer "les inquiétudes" de l’état
d’Israël, alors même que la population en Égypte ne souhaite que la démocratie, la liberté. Celle de pouvoir s’exprimer, de pouvoir travailler, vivre en paix et de voter d’élections libres, en toute transparence.

Tous les soirs depuis dix jours, ces manifestant se donnent rendez-vous à 18h, au Métro Couronnes, dans le XIe arrondissement de Paris et manifestent leur colère à l’encontre du régime égyptien.


Le 29 janvier

Aux cris de "Moubarak dégage", des centaines de personnes - 700 selon la police - se sont rassemblées samedi devant l’ambassade d’Egypte à Paris pour réclamer le départ du président égyptien au pouvoir depuis 30 ans.

"Tunisie, Egypte : vive la révolution", "Moubarak tu es sourd", "Le pouvoir au peuple", pouvait-on lire sur les banderoles brandies par les personnes rassemblées devant le bâtiment situé dans le XVIe arrondissement de Paris.

"Il a annoncé la chute du gouvernement mais ça ne change rien parce que nous on veut que ce soit lui qui parte", a déclaré une manifestante, Ranim, à propos du remaniement ministériel annoncé vendredi soir par Hosni Moubarak.

Un autre manifestant, Hassan Mahboub, a émis le souhait d’une transition pacifique.

"Nous avons besoin que Moubarak parte en paix, lui et sa famille. Nous ne voulons plus de catastrophes ni de guerres en Egypte", a-t-il déclaré à Reuters TV. "Il faut que l’armée contrôle le pays, et que des élections libres soient organisées".

Deux groupes de plusieurs dizaines de manifestants issus de ce premier rassemblement se sont ensuite dirigés l’un vers l’avenue des Champs-Elysées et l’autre vers la place des Ternes.

Ces défilés non déclarés aux autorités ont conduit à l’interpellation d’une quarantaine et d’une soixantaine de personnes, respectivement, dans les deux endroits, selon la préfecture de police.

Les personnes interpellées "ont été conduites dans divers commissariats pour des vérifications d’identité, sans plus", a déclaré un porte-parole.

Toujours selon la préfecture, quelques heurts ont éclaté avec les forces de l’ordre, faisant "quelques blessés du côté des manifestants, mais rien de grave".

Le calme est revenu, selon les autorités, vers 19h30 (18h30 GMT).

Ces manifestations parisiennes font écho à la contestation qui secoue l’Egypte depuis cinq jours, dans le sillage de la révolution dite "de jasmin" en Tunisie, où le président Zine Ben Ali a quitté le pouvoir sous la pression de la rue.


Le 15 janvier, une manifestation avait lieu à Paris en soutien à la révolte en Algérie et en Tunisie.

Les appareils syndicaux étaient absents !!!

Ces images ont profondément touché les travailleurs de France mais, dans les rues de Paris, les organisations syndicales françaises brillent par leur absence !!!

La classe ouvrière est directement concernée par cette révolution qui est la sienne. Ce sont les directions syndicales qui n’appartiennent nullement au prolétariat de France...}

Messages

  • La CGT écrit :

    "mardi 1er février 2011

    Après une semaine de manifestations, une grève générale et un rassemblement hier de plusieurs centaines de milliers de participants le peuple égyptien poursuit courageusement sa lutte afin d’obtenir le droit à une vie décente, le droit à la dignité, à la liberté et à la justice sociale.

    La CGT salue également la création le 30 janvier de la fédération égyptienne des syndicats indépendants qui est une réponse au rejet du syndicat officiel et à l’impossibilité depuis de nombreuses années d’avoir une représentation démocratique sur le lieu de travail.

    Cette nouvelle organisation s’est fixée comme revendications, le droit au travail, un salaire minimum, une indemnisation du chômage, des retraites décentes ainsi que des mesures dans les domaines de la santé, du logement et de l’éducation.

    De plus, elle exige la libération de tous les manifestants emprisonnés et annonce la création dans toutes les entreprises de comités civils chargés de protéger les lieux de travail.

    La CGT tient à rendre hommage et exprime son soutien et sa solidarité aux travailleurs égyptiens.

    Montreuil, le 1er février 2011"

    Aucun appel, aucune aspiration à renverser la dictature, des revendications qui collent avec la platitude réformiste de la CGT en France mais pas avec l’explosion qui a lieu en Egypte et dans la région...

  • Un autre commentaire syndical où l’on sent que vibre le mouvement ...

    "Le Conseil général de la CSI, qui se réunit cette semaine à Bruxelles, décidera des mesures à adopter pour aider les mouvements syndicaux tunisien et égyptien à agir en faveur d’une transition démocratique et du respect complet des droits de la main-d’œuvre."

    La main-d’oeuvre appréciera....

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