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Les guerres de Hollande-Valls- les nouveaux docteurs Folamour

jeudi 25 septembre 2014

Les guerres de Hollande-Valls- les nouveaux docteurs Folamour

Le gouvernement français joue à la guerre. Il prend en otage la population française, prétendument menacée par le terrorisme mondial et, en même temps, par la Russie !!! Il lance ses troupes tous azimuts... Incapable de faire face à la crise du monde bourgeois, un monde dans l’impasse depuis 2007-2008, les petits présidents du monde capitaliste s’affolent...

La tension autour de la crise ukrainienne est montée d’un cran ces dernières heures sur le terrain et dans les chancelleries. Alors que les pays occidentaux prétendent que les rebelles pro-Russes continuent d’avancer dans l’est ukrainien, et prétendent qu’ils disposent de l’aide militaire russe, l’Union européenne a parlé d’un « point de non-retour », tandis que la présidente lituanienne a même estimé que la Russie était « pratiquement en guerre contre l’Europe ». Une coalition de pays de l’Est autour de la Pologne s’est préparée à la guerre contre la Russie. Ils ont le soutien des grands pays de l’Europe, dont la France.

En même temps, la France s’engage dans un nombre de plus en plus grand de guerres aux quatre coins du monde...

Des avions de combats Rafale français ont bombardé vendredi dernier les forces du groupe Etat Islamique en Iraq (EI). C’était la première opération militaire française déclarée en Irak depuis la Première guerre du Golfe en 1991, la première aussi menée par un pouvoir européen en soutien à la nouvelle guerre engagée par les Etats-Unis qui ont eux, déjà effectué 176 raids aériens contre l’EI depuis le 8 août.

L’Elysée a annoncé son opération dans un communiqué soulignant que ce n’était là que le début d’une campagne de bombardements de la part la France : « Ce matin à 9 h 40, nos avions Rafale ont mené une première frappe contre un dépôt logistique des terroristes. L’objectif a été entièrement détruit. D’autres opérations se poursuivront dans les prochains jours. »

Selon Qassim al-Moussawi, un porte parole du régime fantoche des Etats Unis en Iraq, le dépôt était situé près de la ville de Zoumar et fut attaqué en quatre raids aériens, qui tuèrent des dizaines de combattants de l’EI. Les raids ont été lancés depuis la base aérienne française d’Al Dhafra, près d’Abou Dhabi dans les Emirats arabes unis (EAU).

En lançant ces attaques aériennes, le gouvernement PS de Francois Hollande a définitivement répudié la décision prise par Paris en 2003 de s’opposer à l’invasion et à l’occupation, illégales, de l’Irak par les Etats-Unis. Hollande lui, cherche à se poser en partisan le plus loyal des guerres de Washinton au Moyen-Orient et à supplanter la Grande-Bretagne dans ce rôle.

Hollande, qui s’est durablement aliéné la population par sa politique droitière et dont la popularité s’est effondrée, a annoncé les frappes aériennes jeudi 18 septembre dans une conférence de presse nationale. Il y a pris la pose du grand patriote et s’est présenté comme le défenseur désintéressé des peuples irakien et francais.
« Mon premier devoir c’est d’assurer la sécurité de la France » a-t-il déclaré. « J’ai... décidé de répondre à la demande des autorités irakiennes, pour accorder notre soutien aérien. Notre but est de contribuer à la paix et à la sécurité en Irak en affaiblissant les terroristes. »

Le président américain Obama a salué le discours de Hollande et a remercié le gouvernement francais du soutien qu’il apportait à Washington en Irak. « L’un de nos plus anciens et proche alliés, la France est un partenaire solide dans nos efforts contre le terrorisme et nous nous réjouissons de voir à nouveau les militaires francais et américains agir ensemble au nom de notre sécurité et de nos valeurs communes, » a dit Obama.

Le casus belli mis en avant par Paris et Washington – la nécessité de protéger les peuples syrien et irakien face au danger posé par des ismalistes d’extrême droite liés à Al Qaida – est un mensonge cynique. L’EI est en fait une création de l’intervention des Etats-Unis et de leurs alliés européens et arabes en Syrie. Ceux-ci ont injecté des milliards de dollars dans les milices islamistes en Syrie et leur ont fait parvenir d’énormes quantités d’armes pour une guerre par procuration ayant pour objectif le renversement du régime du président Bachar el-Assad. Cette guerre a déjà coûté la vie à plus de 190 000 personnes et en a forcé des millions, près de la moitié de la population syrienne, à s’enfuir.

Washington et Paris exploitent à présent l’offensive de l’EI pour justifier une nouvelle escalade de leurs opérations militaires en Irak, tout en continuant d’appuyer les milices islamistes dans leur guerre contre Assad. C’est tout le Moyen-Orient qui risque la descente dans des conflits ethniques et sectaires, alimentés principalement par l’intervention irresponsable des puissances impérialistes. Cette situation risque à tout moment de se transformer en guerre internationale à grande échelle ou même en guerre mondiale, si les puissances impérialistes décident de s’en prendre à l’Iran ou à ses alliés russes ou chinois, dotés eux, d’armes nucléaires.

Le fait que cette politique impopulaire soit menée par le gouvernement bourgeois « de gauche » dirigé par Hollande et, aux Etats Unis, par une administration arrivée au pouvoir en 2008 sur une vague d’opinion anti-guerre témoigne de l’effondrement des processus démocratiques des deux cotés de l’Atlantique.

Les dirigeants politiques et militaires européens et américains se sont servi des cérémonies marquant le 100e anniversaire de l’éclatement de la Première Guerre mondiale pour préparer l’opinion à de nouvelles guerres.

Le 4 août 1914 marque le jour où le gouvernement britannique a déclaré la guerre à l’Allemagne après l’invasion de la Belgique par celle-ci. Le même jour, les députés allemands, dont tous les représentants du Parti social démocrate, ont voté unanimement pour les crédits de guerre de l’Allemagne. La guerre qui a suivi entre les puissances impérialistes a fait près de 40 millions de victimes, morts et blessés.

Aux deux jours de commémoration dans la ville belge de Liège, il y avait des représentants de 83 pays, dont des rois, des présidents et des chefs militaires venant des nombreux pays impliqués dans la première guerre mondiale. Les États-Unis y participaient avec une délégation conduite par le ministre des armées, John M. McHugh.
La région autour de Liège a vu certains des combats les plus sanglants de la première guerre mondiale. Près de 4 millions de soldats perdront la vie durant les années d’une âpre guerre des tranchées. C’est dans ce contexte que le président français François Hollande a prononcé son discours de lundi, déclarant aux dignitaires européens et mondiaux assemblés que la principale leçon à tirer de la guerre était qu’ « Aujourd’hui, la neutralité n’est plus de mise. »
Faisant directement référence au conflit qui fait rage en Ukraine et au Moyen-Orient, Hollande a clairement dit que l’impérialisme français se préparait à s’engager dans de nouvelles confrontations militaires. Prétendant s’écarter du discours qu’il avait préparé, Hollande a affirmé : « Comment rester neutre, lorsqu’un peuple, non loin d’Europe se bat pour ses droits et son intégrité territoriale ? Comment rester neutre, lorsqu’un avion civil est abattu en Ukraine ? Comment rester neutre, devant des massacres de populations civiles, comme en Irak, comme en Syrie, où les minorités sont persécutées ? »

Hollande a ensuite continué : « Comment rester neutre, quand à Gaza un conflit meurtrier dure depuis près d’un mois ? (...). Nous ne pouvons pas rester neutre. Il y a une obligation d’agir. l’Europe doit prendre ses responsabilités avec les Nations unies. »

Hollande a déduit du massacre de millions de gens durant la Première Guerre mondiale que de nouvelles interventions militaires et guerres doivent être préparées : « Nous ne pouvons pas simplement invoquer un culte de la mémoire, nous devons prendre nos responsabilité. »
Hollande a poursuivi en chantant les louanges de l’Union européenne dont, « l’idée folle était de créer un modèle de coopération et de progrès, » tout en mettant en garde contre le risque des « égoïsmes nationaux. »

L’invocation par Hollande de la responsabilité des grandes puissances fut répétée par le président allemand Joachim Gauck dans son propre discours à Liège.

« Des millions de gens aujourd’hui souffrent de la violence et de la terreur en conséquence de l’instrumentalisation des croyances politiques, ethniques et religieuses, » a déclaré Gauck. « Par conséquent, nous sommes tous unis aujourd’hui comme représentants de tant de pays non seulement en mémoire, mais aussi pour nous rappeler qu’ensemble nous avons une responsabilité devant le monde. »

S’exprimant au nom du gouvernement britannique, le Prince William a également mentionné les événements en Ukraine qui « témoignent du fait que l’instabilité continue à menacer notre continent. » Il est allé jusqu’à applaudir la collaboration entre les ex-adversaires européens, qui oeuvrent ensemble « depuis trois générations pour répandre et consolider la démocratie, la prospérité et le pouvoir de la loi en Europe, et pour promouvoir nos valeurs partagées dans le monde. »
Les commentaires de Hollande, Gauck et du prince William témoignent de la faillite complète du capitalisme européen. Ils s’emparent de l’occasion de la commémoration du massacre de masse de la Première Guerre mondiale pour faire passer des politiques agressives qui menacent de déclencher une confrontation militaire mondiale encore plus grande.

Les États-Unis et l’Allemagne, avec le soutien de la France et de la Grande-Bretagne, ont excité des milices nationalistes d’extrême-droite à renverser le gouvernement élu en Ukraine en février et à provoquer l’escalade militaire actuelle avec la Russie.

Rien que la semaine dernière, l’Union européenne s’est alliée aux États-Unis pour imposer des sanctions économiques drastiques contre la Russie. Pendant ce temps, l’UE continue à armer l’Ukraine en dépit d’une résolution officielle, passée au début de l’année, qui interdit ce genre d’exportations d’armes.

Au Moyen-Orient, les États-Unis et les puissances européennes ont soutenu les forces islamistes les plus à droite dans tout le Moyen-Orient, afin de renverser des gouvernements élus. Ce faisant, ils ont plongé toute la région dans le chaos.

Au cours du mois dernier, ces mêmes puissances ont apportées un soutien sans équivoque au gouvernement israélien dans sa campagne pour terroriser le peuple palestinien.

En France, Hollande a interdit les manifestations contre la guerre à Gaza, pendant qu’en Allemagne, Gauck menait une campagne de dénigrement de ceux qui s’opposent au massacre des Palestiniens par Israël dans la bande de Gaza, les qualifiant d’« antisémites ». Le même jour où Gauck et Hollande parlaient à Liège, le nombre total de pertes causées par la guerre du régime sioniste à Gaza dépassait les 1800.

Maintenant, ces dirigeants européens qui ont du sang sur les mains et sont de plus en plus méprisés dans leurs propres pays déclarent, de façon inquiétante, que les puissances européennes doivent exercer encore plus de « responsabilité » dans le monde. Leurs remarques montrent clairement que de nouvelles catastrophes militaires se préparent pour la classe ouvrière en Europe et dans le monde entier.
C’est là le sens le l’appel lancé par Hollande à Liège au rejet d’un « culte de la mémoire » à propos de la Première Guerre mondiale. Alors qu’ils tentent de justifier un bain de sang impérialiste au 21e siècle, ils considèrent aussi comme leur tâche la plus importante d’effacer la mémoire historique des crimes impérialistes commis au 20e siècle.

Après le sommet du G20 à St-Petersbourg, qui a été dominé par des divergences aiguës entre la Russie et les États-Unis sur la guerre en Syrie, le président François Hollande a annoncé vendredi qu’il s’adresserait aux Français cette semaine au sujet de la participation française à la guerre.

Il a déclaré : « Lorsque le congrès [américain] aura voté - je pense jeudi ou vendredi - et lorsque nous aurons le rapport des inspecteurs, sans doute à la fin de la semaine, à ce moment-là, il y aura une décision à prendre y compris après une éventuelle saisine des Nations unies […] j’aurai à ce moment tous les éléments me permettant de m’adresser aux Français pour leur dire la décision que j’aurai choisie pour la France. »

La volte-face soudaine de Hollande sur la question d’une enquête de l’ONU sur l’attentat du 21 août à Ghouta témoigne du mépris du gouvernement français pour l’enquête de l’ONU à Ghouta et pour la vérité sur ce qui s’y est passé. Son changement d’attitude n’est qu’une manœuvre politique pour renforcer le soutien de la population en faveur de la course impopulaire à la guerre contre la Syrie du gouvernement du Parti socialiste français (PS).

Au début, Hollande avait demandé en toute urgence une attaque contre la Syrie, tout en insistant sur l’idée qu’il n’était pas nécessaire d’attendre le rapport des inspecteurs de l’ONU sur l’attaque de Ghouta. Washington, Londres, et Paris envisageaient de se servir de l’attaque de Ghouta comme d’un prétexte pour déclencher rapidement une guerre contre le régime syrien au mépris de l’opinion publique. Ils n’avaient par conséquent aucun intérêt à enquêter sur cette attaque.
Mais la course à la guerre des puissances de l’OTAN a rencontré un premier obstacle lorsque le parlement britannique a voté contre une intervention militaire, ce qui prouve qu’ils n’avaient aucun fait établi pour étayer leurs accusations selon lesquelles le président syrien Bashar el-Assad avait mené cette attaque.

Quand le gouvernement Obama a décidé de retarder son assaut contre la Syrie jusqu’après un vote sur la guerre au Congrès américain, Hollande a été contraint de suspendre lui aussi son action militaire. Cela a démenti encore plus le mensonge qui prétendait que l’assaut franco-américain contre la Syrie consisterait en quelques frappes « limitées ». La France n’a pas attaqué la Syrie toute seule précisément parce qu’elle n’a pas les capacités militaires pour mener le type de campagne de bombardement massif et d’intervention que Washington et Paris préparent au Moyen-Orient.

Sous la pression des partenaires de la France au sein de l’Union européenne (UE), qui ont signé une résolution samedi à Vilnius qui indiquait leur soutien pour une éventuelle frappe militaire, mais qui ont également demandé à l’ONU de lui fournir une couverture politique en publiant d’abord son rapport sur Ghouta, Hollande a alors changé sa position sur l’ONU.

Hollande a laissé entendre que le rapport de l’ONU va confirmer l’usage des armes chimiques par le régime d’Assad : « il y a bien eu usage des armes chimiques le 21 août, tous les indices étaient concordants, l’ONU doit en apporter confirmation. »

Le gouvernement de Hollande se prépare à se servir des conclusions de l’ONU sur le fait que des armes chimiques ont été utilisées pour affirmer que c’est le régime d’Assad qui s’en est servi et que la guerre est nécessaire. En fait, l’opposition soutenue par les occidentaux et liée à Al Qaïda détient des armes chimiques, et il est probable que l’attaque de Ghouta ait été menée par ces forces, qui étaient en train de perdre la bataille, afin de fournir un prétexte à une intervention militaire des grandes puissances.

Si les sondages officiels montrent que les deux tiers de la population française s’opposent à la guerre contre la Syrie, le gouvernement Hollande minimise les implications à grande échelle d’une telle guerre. Hollande préfère présenter cette guerre comme étant conçue pour « punir le régime et en aucune façon porter le conflit au-delà de la Syrie. »

L’affirmation que l’action militaire ne vise qu’à faire respecter une interdiction des armes chimiques est un mensonge. La France s’aligne sur les préparatifs de Washington en vue d’une guerre massive visant à détruire le régime d’Assad en Syrie et à le remplacer un régime de pantins soutenus par l’occident. Une telle guerre entraînerait les alliés de la Syrie en Iran et au Liban, et peut-être même la Russie, à s’opposer à l’assaut franco-américain au Moyen-Orient.

Quel que soit le résultat final du vote au Congrès américain et du rapport de l’ONU, les gouvernements de Obama et Hollande envisagent d’aller de l’avant avec leur projet de guerre majeure, en s’appuyant sur les mêmes méthodes que Washington avait utilisées pour lancer la guerre d’Irak, il y a dix ans : des mensonges sur les armes de destruction massives.

Messages

  • Que signifie le comportement guerrier de la France, comportement dont Sarkozy a donné le premier exemple en attaquant la Libye ? Il annonce une nouvelle époque : celle de la mise en oeuvre de ce qui se trouve développé, jusque dans le détail, par le Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale élaboré, en 2008, sur décision du président de la république d’alors : le futur assassin de Muammar Gaddhafi.

    Ce document annonce les années prochaines de la France : une guerre après l’autre… C’est-à-dire la permanence de la guerre… Il est assez connu que c’est le rôle qu’ont tenu les Etats-Unis depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Pour sa part, et sur intervention directe de De Gaulle, la France s’est trouvée embarquée dans des guerres coloniales en Indochine (1945-1954) et en Algérie (1954-1962), puis, épuisée dans son sang et dans son économie, elle a dû revenir à la paix américaine.
    Désormais, nous changeons d’époque : pour échapper à toutes les humiliations que lui réserve l’Europe allemande, la France redevient guerrière. Comme nous le constatons ces jours-ci, la quasi-totalité du personnel politique et journalistique nous le répète à satiété : nous sommes en guerre !…
    C’est justement ce qu’a prévu Le Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale, dont on ne soulignera jamais assez par quel genre de personnages il a été élaboré en 2008.

    Bien cordialement à vous,
    Michel J. Cuny

    Pour atteindre les travaux que je mène sur cette question, voyez :
    http://www.micheljcunysitegeneral.sitew.fr

  • Hollande-Valls sont aussi en guerre au Niger !!!

    Les forces militaires françaises de l’opération Barkhane, déployées dans la région du Sahel pour soutenir les opérations de la mission de l’ONU au Mali, ont "détruit" dans la nuit de jeudi à vendredi un convoi d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui "transportait des armes de la Libye vers le Mali", a annoncé l’Élysée vendredi dans un communiqué.
    "Importante quantité d’armes" saisie

    "En coopération avec les autorités nigériennes, les forces armées françaises ont de nouveau intercepté et détruit la nuit dernière au nord du Niger un convoi de véhicules armés d’Aqmi qui transportait des armes de la Libye vers le Mali. L’intervention a permis de saisir une importante quantité d’armes et de neutraliser les convoyeurs dont une partie a été capturée", a indiqué la présidence de la République.

  • Une nation qui fait la guerre à de nombreux peuples, fera la guerre à « son » propre peuple…

  • Hollande-Valls envisagent d’entrer directement en guerre en Syrie... Ils commenceraient par des frappes aériennes... Les guerres d’Afghanistan, de Libye, du Mali, du Niger, du Centrafrique, etc., ne leur suffisent plus. Il leur faut mettre le feu partout ! Et après ils prétendent être chagrinés par le sort des peuples contraints à devenir des migrants désespérés...

  • Manuel Valls déclare : “Nous frappons tous ceux qui ont décidé de frapper la France. »

    Ah oui !

    Le Centrafrique avait frappé la France ?!!!

    La Côte d’Ivoire avait frappé la France ?!!!

    L’Afghanistan avait frappé la France ?!!!

    La Yougoslavie avait frappé la France ?!!!

    La Libye avait frappé la France ?!!!

    Le Mali avait frappé la France ?!!!

    Le Niger avait frappé la France ?!!!

    La Syrie avait frappé la France ?!!!

  • Les 12 et 13 octobre, Manuel Valls, Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius se rendent en Arabie Saoudite chez leur ami l’Emir du pétrole qui tranche des têtes, qui mène des guerres, qui soutient des terrorismes intégristes, qui écrase des pays sous les bombes comme au Yémen et en Syrie, qui écrase des révolutions comme au Bahreïn…

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