Darwin écrit au biologiste américain Alpheus Hyatt en 1872 : « Après mûre réflexion, je me suis déterminé à penser que l’évolution n’a pas intrinsèquement tendance au progrès.", par opposition au philosophe Herbert Spencer, inventeur de l’expression "la survie du plus apte" qui écrivait : "Le progrès n’est pas accidentel, c’est une nécessité. »
Stephen Jay Gould, lui, écrit :
« L’idée de progrès est une idée pernicieuse, ancrée dans la culture, impossible à tester, inopérante, il faut (...)
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Evolution des espèces
Articles
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La sélection naturelle des espèces, ou transformation darwinienne du vivant, est-elle évolutive, adaptative, prédictible, productrice de progrès, de complexification ou d’amélioration ?
17 mars 2016, par Robert Paris -
L’évolution darwinienne des espèces, ce n’est pas le triomphe de la perfection mais la transmission des imperfections à la descendance qui la révèle et la démontre
17 octobre 2019, par Robert ParisL’évolution darwinienne des espèces, ce n’est pas le triomphe de la perfection mais la transmission des imperfections à la descendance qui la révèle et la démontre
« Les arrangements bizarres et les solutions cocasses sont la preuve de l’évolution. (…) Ernst Mayr a montré comment Darwin, en défendant l’évolution, a fait appel, avec logique, aux organes et aux distributions géographiques les plus dénuées de sens. » écrit Stephen Jay Gould dans « Le pouce du panda ».
Même si Darwin a (...) -
Qu’est-ce que l’évolution des espèces « en buisson » et qu’est-ce que cela change de fondamental ?
1er octobre 2019, par Robert Paris« L’évolution de la vie à la surface de la planète est conforme au modèle du buisson touffu doté d’innombrables branches et continuellement élagué par le sinistre sécateur de l’extinction. Elle ne peut du tout être représentée par l’échelle d’un inévitable progrès. »
Stephen Jay Gould
La vie représentée en buisson, dessinée par Darwin dès 1837 dans son « carnet B »
Les espèces vivantes, un buisson tantôt foisonnant de diversité et tantôt massivement élagué
Dans le schéma du (...) -
Filiation ou émergence de l’homme ?
15 juin 2007, par MaxL’homme est un drôle de singe
"L’ordre est largement le produit de la contingence. (…) Tout déroulement de l’histoire, altéré d’un iota apparemment insignifiant à son commencement, aurait donné un aboutissement également sensé et totalement différent, mais extrêmement déplaisant pour notre vanité, puisqu’il n’inclurait pas de vie consciente d’elle-même. (…) Des milliers et des milliers de fois, il s’en est fallu de peu pour que nous soyons purement et simplement effacés du film de la (...) -
Et si l’australopithèque était un homme et pas un singe
7 septembre 2019, par Robert ParisEt si l’australopithèque était un homme et pas un singe
Faut-il réhabiliter les Australopithèques ?
Et si l’australopithèque (ou certains types d’australopithèques) était un homme et pas un singe ? Et s’il n’y avait pas de frontière nette entre singes et hommes ?
Il y a du changement dans la paléoanthropologie : il n’y a pas si longtemps, on vous aurait dit clairement que les australopithèques étaient des singes, et même les singes du sud. Mais les fouilles ne semblent plus aller (...) -
Les marsupiaux, une démonstration de plus qu’il n’existe pas une voie unique de l’évolution des espèces !!!
4 mai 2016, par Robert ParisLe quokka, un marsupialEt bien d’autres marsupiaux... Les marsupiaux, une démonstration de plus qu’il n’existe pas une voie unique, progressive et linéaire de l’évolution des espèces !!!
La bifurcation des marsupiaux, séparée des mammifères par l’isolement de l’Amérique du sud, de l’Australie et de la Tasmanie, séparation qui représente une importante révolution, a démontré la capacité de l’évolution à produire des espèces semblables malgré des divergences : au nord des placentaires et (...) -
Pourquoi l’ornithorynque, à lui tout seul, casse la conception métaphysique du classement des espèces ?
29 novembre 2013, par Robert ParisPourquoi l’ornithorynque, à lui tout seul, casse la conception métaphysique du classement des espèces ?
Vous avez là un mammifère avec un bec de canard (du moins en apparence) mais une peau et une queue de castor.
Vous avez là un mammifère qui n’est ni placentaire ni marsupial car tous deux ont abandonné la ponte des œufs et mettent bas les petits.
Vous avez là un mammifère qui pond des œufs ! L’ornithorynque est connu pour être un des seuls mammifères à pondre des oeufs. C’est aussi (...) -
Géophysique et extinction des espèces
28 mai 2009, par Robert ParisTemps géologique (en millions d’années)
C : Cambrien (-545 ; -505) O : Ordovicien ( -505 ; -435 ) S : Silurien ( -435 ; -405 ) D : Dévonien ( -405 ; -360 ) C : Carbonifère ( -360 ; -295 ) P : Permien ( -295 ; -245 ) TR : Trias (-245 ; -205 ) J:Jurassique ( -205 ; -135 ) K : Crétacé ( -135 ; - 65 ) T : Tertiaire ( -65 ; 0 )
Les extinctions (...) -
L’évolution des espèces se fait par sauts...
18 avril, par Robert ParisL’évolution des espèces se fait par sauts
L’évolution est-elle régulière, progressive, linéaire, continue ou, au contraire, par sauts
Nous avons tous étudié en Mathématiques au collège les fonctions qui ont des propriétés de linéarité et nous y sommes accoutumés. Voir les images
https://www.matierevolution.org/spip.php?article1931
En Physique, le parti pris est connu : si on a les valeurs discrètes indiquées ici sur le schéma, nous les relions par des segments et si, en plus, ces (...) -
L’évolution darwinienne est-elle le triomphe des espèces supérieures, les plus aptes, les plus adaptées, les plus évoluées et les plus fortes ?
13 octobre 2017, par Robert ParisL’évolution darwinienne est-elle le triomphe des espèces supérieures, les plus aptes, les plus adaptées, les plus évoluées et les plus fortes ?
On a souvent attribué cette pensée à Darwin. Pourtant lui disait exactement le contraire :
« Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes ni les plus intelligentes mais celles qui s’adaptent le mieux au changement. »
« Qui s’adaptent le mieux » ne signifie pas « qui sont le mieux adaptées ». Voilà un premier point très (...)