L’évolution des espèces se fait par sauts
L’évolution est-elle régulière, progressive, linéaire, continue ou, au contraire, par sauts
Nous avons tous étudié en Mathématiques au collège les fonctions qui ont des propriétés de linéarité et nous y sommes accoutumés. Voir les images
https://www.matierevolution.org/spip.php?article1931
En Physique, le parti pris est connu : si on a les valeurs discrètes indiquées ici sur le schéma, nous les relions par des segments et si, en plus, ces (...)
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Evolution des espèces
Articles
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L’évolution des espèces se fait par sauts...
18 avril, par Robert Paris -
La sélection naturelle des espèces, ou transformation darwinienne du vivant, est-elle évolutive, adaptative, prédictible, productrice de progrès, de complexification ou d’amélioration ?
17 mars 2016, par Robert ParisDarwin écrit au biologiste américain Alpheus Hyatt en 1872 : « Après mûre réflexion, je me suis déterminé à penser que l’évolution n’a pas intrinsèquement tendance au progrès.", par opposition au philosophe Herbert Spencer, inventeur de l’expression "la survie du plus apte" qui écrivait : "Le progrès n’est pas accidentel, c’est une nécessité. »
Stephen Jay Gould, lui, écrit :
« L’idée de progrès est une idée pernicieuse, ancrée dans la culture, impossible à tester, inopérante, il faut (...) -
Qu’est-ce que l’évolution des espèces « en buisson » et qu’est-ce que cela change de fondamental ?
1er octobre 2019, par Robert Paris« L’évolution de la vie à la surface de la planète est conforme au modèle du buisson touffu doté d’innombrables branches et continuellement élagué par le sinistre sécateur de l’extinction. Elle ne peut du tout être représentée par l’échelle d’un inévitable progrès. »
Stephen Jay Gould
La vie représentée en buisson, dessinée par Darwin dès 1837 dans son « carnet B »
Les espèces vivantes, un buisson tantôt foisonnant de diversité et tantôt massivement élagué
Dans le schéma du (...) -
L’évolution darwinienne des espèces, ce n’est pas le triomphe de la perfection mais la transmission des imperfections à la descendance qui la révèle et la démontre
17 octobre 2019, par Robert ParisL’évolution darwinienne des espèces, ce n’est pas le triomphe de la perfection mais la transmission des imperfections à la descendance qui la révèle et la démontre
« Les arrangements bizarres et les solutions cocasses sont la preuve de l’évolution. (…) Ernst Mayr a montré comment Darwin, en défendant l’évolution, a fait appel, avec logique, aux organes et aux distributions géographiques les plus dénuées de sens. » écrit Stephen Jay Gould dans « Le pouce du panda ».
Même si Darwin a (...) -
« Sapiens », ouvrage de Yuval Noah Harari, un point de vue idéaliste sur l’évolution de l’homme à comparer au point de vue matérialiste
13 novembre 2021, par Robert ParisComparons un point de vue idéaliste et un point de vue matérialiste sur l’évolution de l’homme
Nous allons prendre Marx/Engels comme exemple de point de vue matérialiste et Yuval Noah Harari (bouddhiste et professeur d’histoire israélien, auteur de « Sapiens ») comme exemple de point de vue idéaliste
Le point de vue idéaliste de Yuval Noah Harari dans « Sapiens » :
Comment la thèse étonnante de l’ouvrage « Sapiens, une brève histoire de l’humanité » selon laquelle le capitalisme ne (...) -
Burgess, Ediacara, deux des plus grandes révolutions des espèces vivantes
2 février 2016, par Robert ParisLes nouveautés de la faune d’Ediacara (entre 635 et 541 Millions d’années) :
Les nouveautés de la faune de Burgess (entre 542 et 530 Millions d’années) :
MarellaHallucigeniaOpabinia
Anomalocaris
Sanctacaris
Waptia
Pikaia
Yohoia
Odaraia
Leanchoilia
Les révolutions des espèces de Burgess et d’Ediacara, des transformations brutales et radicales, avec apparitions par saut, non seulement de nouvelles classes, de nouveaux genres et espèces, mais de nouveaux embranchements (...) -
Et si l’australopithèque était un homme et pas un singe
7 septembre 2019, par Robert ParisEt si l’australopithèque était un homme et pas un singe
Faut-il réhabiliter les Australopithèques ?
Et si l’australopithèque (ou certains types d’australopithèques) était un homme et pas un singe ? Et s’il n’y avait pas de frontière nette entre singes et hommes ?
Il y a du changement dans la paléoanthropologie : il n’y a pas si longtemps, on vous aurait dit clairement que les australopithèques étaient des singes, et même les singes du sud. Mais les fouilles ne semblent plus aller (...) -
L’espèce vivante, une catégorie dialectiquement contradictoire
6 octobre 2020, par Robert Paris« A notre époque, l’idée du développement, de l’évolution, a pénétré presque entièrement la conscience sociale, mais par d’autres voies que la philosophie de Hegel. Cependant, cette idée, telle que l’ont formulée Marx et Engels en s’appuyant sur Hegel, est beaucoup plus vaste et plus riche de contenu que l’idée courante de l’évolution. Un développement qui semble reproduire des stades déjà connus, mais sous une autre forme, à un degré plus élevé ("négation de la négation") ; un (...)
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Les marsupiaux, une démonstration de plus qu’il n’existe pas une voie unique de l’évolution des espèces !!!
4 mai 2016, par Robert ParisLe quokka, un marsupialEt bien d’autres marsupiaux... Les marsupiaux, une démonstration de plus qu’il n’existe pas une voie unique, progressive et linéaire de l’évolution des espèces !!!
La bifurcation des marsupiaux, séparée des mammifères par l’isolement de l’Amérique du sud, de l’Australie et de la Tasmanie, séparation qui représente une importante révolution, a démontré la capacité de l’évolution à produire des espèces semblables malgré des divergences : au nord des placentaires et (...) -
D’où vient le (long) cou de la girafe ? De la recherche de feuilles dans les grands arbres ? De la sélection ? De l’adaptation ? De la lutte pour la vie ? De la génétique ? De l’épigénétique ? De changements dans les facteurs de croissance ? De la sélection sexuelle ?
13 septembre 2018, par Robert ParisL’image de la conception caricaturale du lamarckisme
D’où vient le (long) cou de la girafe ? De la recherche de feuilles dans les grands arbres ? De la sélection ? De l’adaptation ? De la lutte pour la vie ? De la génétique ? De l’épigénétique ? De changements dans les facteurs de croissance ? De la sélection sexuelle ?
Stephen Jay Gould dans « La plus invraisemblable des histoires » (extrait de « Antilopes, dodos et coquillages ») :
« Il y a plusieurs années de cela, j’ai passé en (...)