À Bali, les femmes sont bannies des temples bouddhistes le temps de leurs règles. Elles n’ont pas le droit non plus d’entrer dans une cuisine et doivent porter les mêmes vêtements pendant toute la durée de leurs règles. Au Népal, les femmes sont même bannies de chez elles ! Les pays occidentaux ne sont pas épargnés par ces mythes d’une autre époque qui veut que les femmes réglées soient sales, impures et méritent donc d’être rabaissées pendant cette période de leur cycle. Ainsi, en Angleterre à la fin du XIXe siècle, le célèbre Bristish Medical Journal avait publié un ensemble de lettres de médecins qui assuraient qu’une femme, au milieu de son cycle, abîmait le jambon qu’elle touchait. Si cette croyance s’est depuis dissipée, il n’est pas difficile de voir que le sang menstruel est toujours frappé de censure dans nos pays. Il n’y a qu’à voir le liquide bleu qui s’y substitue dans nos fameuses publicités pour des serviettes hygiéniques.
À Bali, les femmes sont bannies des temples bouddhistes le temps de leurs règles. Elles n’ont pas le droit non plus d’entrer dans une cuisine et doivent porter les mêmes vêtements pendant toute la durée de leurs règles. Au Népal, les femmes sont même bannies de chez elles ! Les pays occidentaux ne sont pas épargnés par ces mythes d’une autre époque qui veut que les femmes réglées soient sales, impures et méritent donc d’être rabaissées pendant cette période de leur cycle. Ainsi, en Angleterre à la fin du XIXe siècle, le célèbre Bristish Medical Journal avait publié un ensemble de lettres de médecins qui assuraient qu’une femme, au milieu de son cycle, abîmait le jambon qu’elle touchait. Si cette croyance s’est depuis dissipée, il n’est pas difficile de voir que le sang menstruel est toujours frappé de censure dans nos pays. Il n’y a qu’à voir le liquide bleu qui s’y substitue dans nos fameuses publicités pour des serviettes hygiéniques.