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Le Dalaï Lama, le bouddhisme et les femmes

19 juin 2021, 10:44, par Quetzal

De 1, Bouddha voit l’origine des souffrances du monde dans les 4 vérités noble, et l’apparition de ceux-ci dans la complexification des sociétés (et ce donc, bien avant Marx).
Il n’y a pas de mal absolu, ce qui revient a donner une individualité a un concept (en ce sens, Marx est bel et bien un fils d’Abraham, qu’il le veuille ou non, tout comme ceux qui le suivent.)
Cela reviendrait également a voir dans la religion le réceptacle de ces souffrances, alors que c’est factuellement faux ! Demande au Jarawa dans les îles Adamans si la religion est un problème pour eux. Absolument pas, bien au contraire, c’est une hiérophanie qui va avec leurs environnements. Marx et Engels sont des allemands du 19ème siècle et ça se voit. Des Occidentaux en somme, avec tout ce qu’Il y a de négatif dans ce terme..
Conclusion : La thèse de Marx est donc fausse, tout simplement. La religion n’est ni bien ni mal, elle donne sens au monde qui nous entoure, et une finalité existentielle. Ce n’est qu’un système symbolique d’idées (et ça, je l’ai dit au-dessus mais tu l’as surement volontairement oublié).

Le passage de Marx que tu m’envoies montre toute ses failles philosophiques largement démontés par d’autres philosophes européens (a commencer par Hegel, dont Marx ne fut qu’un de ses mauvais élèves..)
La religion est une fantasmagorie tout comme sa proposition ! Basé sa pensée sur l’athéisme EST EN SOI une croyance, donc également une fantasmagorie. Il est attaché au vide !
Et quand a ce passage : ’’Ce n’est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience.’’ Voici bien la dichotomie proprement occidentale depuis Platon : l’esprit ou la matière. Hors, le paganisme classique pose la définition autrement : il y a simultanément esprit ET matière et il n’y a pas de différence en tant que tel en absolu, seulement une conditionnalité mutuelle. D’ailleurs, la création des êtres vivants en est bien la preuve. C’Est même ce qui définit entre autre la vie justement : la conscience. La matière inerte justement ne vit pas et donc n’a pas de conscience. Fausse dichotomie depuis Platon.

La conscience n’est donc pas du tout un produit social, mais une condition du vivant ! Et les animaux ont une conscience et ne font pas de sociétés comme les humains. Les arbres ont une conscience...
Évidemment, les Européens, ces gros matérialistes en puissance depuis la fin du Néolithique, ont d’une part perdu ces vues a cause de leurs guerres interminables et il leur a fallu redécouvrir par ce qu’il appelle les ’’sciences purs’’ ce qu’un amérindien d’amazonie sait depuis des millénaires, a savoir que les plantes sont vivantes et possèdent une conscience !
Ce passage montre bien a quel point Marx a une vision anthropocentrique du monde tout droit sorti de Saint-Paul et du christianisme car il considère que le fait social est total, ce qui est absolument faux, et directement tributaire de la religion qu’il déteste, tout en étant son fils ingras et infâme !

Sur les guerres de religion du 16ème siècle : ce fut la fin des Croisades, l’âge des Découvertes, et donc c’est la que commença des guerres beaucoup plus matérialistes. Là-dessus Marx pèche par son ignorance, et n’importe quelle historien peut démonter son affirmation simpliste !

Quand a Engels et sa ’’guerre des paysans’’ il reprend a son compte le concept évolutionniste classique des Européens a savoir que la religion évolue en :
Polythéisme
Monothéisme
Athéisme

Ce qui est vrai que pour les Occidentaux, est partiellement vrai pour les autres Européens, et absolument faux pour tout le reste de l’humanité (et tant mieux)

Quand aux rapports économiques dominant la vie humaine, c’est juste la conséquence de l’urbanisation des sociétés humaines tout simplement. Et pourquoi ? Le bouddhisme a une meilleure réponse : la complexification des sociétés engendrent des objectifs et des vue contradictoires au seins même de ces sociétés, engendrant inévitablement des conflits de toute nature.
Car ces sociétés sont trop complexes et il est impossible de connaître tout le monde, engendrant donc de l’inconnu au sein même des sociétés. Penser qu’on peut retourner dans l’harmonie des premières sociétés humaines en abolissant la complexité des sociétés urbaines tout en gardant le confort matériel qui va avec est d’une absurdité aberrante. Bernard de Mandeville le démontre très bien dans sa ’’Fable des Abeilles’’, le vice apparaît et il faut vivre avec !

En somme, on en revient à la critique que j’ai faite plus haut : Marx nous propose L’Éden sur Terre, qui est, pour le coup, une véritable fantasmagorie, son propre... opium en quelque sorte, il tente d’universaliser sa conscience qui est elle-même le produit de son époque, et donc aussi des limites de son époque, et a su se maintenir que par des contorsions logiques bien absurdes, très exactement comme les religions abrahamiques, donc il n’est qu’un émule sécularisé !

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