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Henri Poincaré et le temps

28 décembre 2018, 13:21, par JFP/Jean-François POULIQUEN.

Bonjour.

___Pourquoi parler encore du temps, car je me suis déjà exprimé sur cette notion dans d’autres articles ?? Et bien parce que le temps est la plus belle notion de toutes les physiques, et que l’on pourrait continuer indéfiniment de parler de cette notion de temps qui semble très simple, et pourtant on n’a rien à ne se mettre sous la dent.

___La perception du temps en tant qu’être être conscient est sans rapport avec le temps absolu qui est le temps physique de M.Einstein. Nos perceptions du temps sont sans rapport avec la réalité d’une horloge qui trotte. Le temps en hivers semble beaucoup plus long que celui quand nous sommes en été, et pourtant cela devrait être même l’inverse par rapport à l’ensoleillent. Mais en faites il semble que le temps soit aussi plus long et associer au non ensoleillement, quand nous ne dormons pas, car la morosité du non ensoleillement rallonge le temps, mais cela n’est qu’un sentiment et ne correspond à rien d’une horloge interne.

___Notre rapport avec le temps est aussi celui des saisons, ainsi dans l’hémisphère nord, quand nous sommes en hivers nous attendons avec impatience le printemps et l’été. Et nous regardons les semaines et les mois passer, qui sont en rapport avec les saisons. Quand nous sommes dans l’hémisphère sud ce critère d’attente est moins prononcé, car les saisons se ressemblent et cela ce comprend par l’inclinaison fixe de la terre dans l’espace et aussi de l’ellipse que décrit la terre autour du soleil. Dans cette hémisphère sud l’attente est moins prononcé car d’un bout de l’année à l’autre les saisons sont sensiblement les mêmes, et sans grand changements de température. Pour les pôles et bien c’est exactement l’inverse, car cela est encore plus prononcé et sûrement même délirant, car 6 mois de jours d’affilé et 6 mois de nuits complète continue. Les caractères des humains dans de telles conditions doivent forcément changer, car un rapport avec le temps qui n’est plus une cadence sur quelque semaines, mais sur la moitié de l’année.

___Quand nous sommes en campagne sur un champ à perte de vue, ou encore quand nous sommes dans une forêt éloigné de tout, le rapport que nous avons avec le temps est encore particulier, car ce qui nous rapproche de notre réalité habituelle c’est le temps, mais un temps donné par notre montre, comme si cette montre nous reliait à notre contexte habituel. N’ayant plus de repère de temps dans un endroit uniforme, on se sent alors obligé de regarder notre montre, car en fait nos horloges internes ne nous indiquent pas l’heure. La peur nous donne aussi un temps rallongé et interminable, comme si le temps se dilatait. En fait nous concevons le temps fonction de nos sentiments et fonctions des événements, et quand il n’y a rien et bien nous sommes simplement perdu dans un temps sans repère. Le temps que nous connaissons n’est lié qu’à nos activités et nos habitudes, et toutes les expressions populaires utilisant le temps le montrent bien. Nous ne sommes donc pas une horloge fiable, car le temps s’écoule fonction des événements qui se produisent autour de nous. Bien sûr quand notre estomac réclame, cela nous inique une façon de dire qu’il est environ telle heure, mais la plainte de notre estomac est fonction de ce qu’il avait avant et dans un laps de temps déterminé. Si nous décalions nos repas d’un quart de journée l’estomac n’y verrait que du feu, et de dire que nous avons des horloges internes, correspond plus à des laps de temps et donc des durées et non au temps physique qui s’écoule. Si le soleil est absent, alors nous perdons tout repère du temps, et c’’est seulement montres et horloges qui nous indiquent qu’il faille faire telle chose ou autres choses, car la cadence du temps est simplement perdu. Notre vison sur la cadence du temps n’est donc que celle de nos repères journaliers et aussi de nos habitudes que nous nous sommes imposées.

___Maintenant pour les scientifiques le temps c’est quoi ?? Et bien suivant les scientifiques, le temps est une cadence logique se rapportant à des phénomènes physiques. Pour d’autres le temps n’est pas une notion physique mais humaine. Pour M.Einstein le temps est une notion très particulière car ce temps est associé au contenu de l’espace, et ce contenu peut se déformer par les masses des objets, et ainsi le temps se déforme aussi. Le temps de M.Einstein et donc relié au référentiel auquel il appartient, et ce référentiel peut être en mouvement donnant ainsi un temps différent de l’absolu, comme un temps différent suivant les masses qui définissent le référentiel. Cette façon de concevoir le temps est une exception de la vision de M.Einstein mais cette façon de voir le temps, est une réalité, car des expériences ont prouvées ce bien fondé, et donc une grande majorité des scientifiques se rattachent à ce concept étrange, sans en comprendre pour autant les mécanismes, car ils cherchent encore la cause de ces modifications de temps s’écoulant et non absolu.

___Comment réfléchissent les scientifiques ?? Et bien il y deux façons de raisonner et voir l’approche sur ce qu’est le temps. La première est de raisonner par la logique de ce qui est et de ce qui existe et donc aussi des mesures effectuées, et en découler des équations, sans pour autant comprendre ce qu’est le temps. Cette façon est un raisonnement par les mathématiques sans mettre en jeu la compréhension de ce qu’est le vrai temps en tant objet éventuel. En gros c’est de définir le temps par les mathématiques, car les raisonnement se font à partir d’équations. Ceci est une façon de faire, tout à fait normale pour un scientifique, mais aura t-il compris ce qu’est vraiment le temps.

___La deuxième méthode pour aborder le temps physiquement est celle de M.Einstein qui est de se projeter par image animée de pensée sur le sujet, ce qui n’est pas si facile à faire car avec cette notion de temps où il n’y a pas d’élément pouvant construire un environnement, hors mis le contenu de l’espace. Cette façon de faire est de se mettre comme inconnu à l’échelle nécessaire et dans des conditions impossibles de notre réalité où le sujet se trouve mais invisible, et voir des déroulements possibles. C’est exactement comme si ce Einstein était assis sur un photon et se posant comme question, qu’est que le photon verrait autour de lui. C’est donc une démarche totalement différente, car on plonge dans un ou même des images de pensée, pour essayer de voir des choses, et ce sans calcul. C’est donc de l’imagination et non des réflexions et de la logique, mais de la pensée spéciale à se faufiler incognito dans un espace où son contenu est très spécial. Si on trouve des solutions de représentations, alors les raisonnements viennent ensuite pour savoir la validité des images de pensée, et l’écriture d’équation vient en troisième lieu. Il y a donc dans cette démarche une autre façon de faire, car c’est l’imagination qui prime. Ensuite bien sûr les équations sont là pour donner ces notions de modification du temps, mais ces équations ne reflètent en rien les imaginations et les pensées d’un individu, et c’est bien là le problème, car les équations sont vide d’inspiration, même si elles traduisent des effets particuliers, la singularité de la pensée est complètement absente. Il y a donc deux sortes individu et aussi deux sortes d’approches totalement différentes. Raisonner sur la logique des équations d’autres personnes, n’est absolument de voir ce qu’elles représentent en imagination. Je pense que ce M.Einstein à trouvé des solutions pas son imagination débordante, mais n’a pas vraiment exprimé ces visions de ses pensées, et c’est pour cela que j’ai dit qu’il était un "FILOU", car je pense qu’il a gardé pour lui- seul sa vision et son imagination, sans en rendre compte à la communauté scientifique. Dévoiler son imagination aurait été pour lui, une façon de perdre du terrain par rapport aux scientifiques, mais justement de ne rien dévoiler permettait justement l’incompréhension, tout en gardant les équations qui décrivaient à merveille des notions. Pour le dire autrement le raisonnement et la logique n’aboutissent pas aux idées de départ et à l’imagination.

___La philosophie, philosopher, c’est en fait de raisonner avec ce qui est établi et trouver, et faire des recoupements plus ou moins complexes de l’existant, et aussi de permettre de soulever des problèmes, mais la philosophie ne rentre pas dans le domaine de l’imagination ni des idées de concept, car elle n’est que le reflet d’un ensemble de données permettant des recoupements et des regroupements et d’en parler, mais pas forcément de trouver des solutions. Si on part d’un sujet précis, et bien cette philosophie est faite pour élargir le sujet et donc le débat et donner des liens avec d’autres sujets, mais comme déjà dit on peut parler d’un sujet sans en connaître la moindre donnée, et là c’est ennuyeux, car la valeur des dires n’ont en fait pas de valeur. La philosophie à l’avantage de mettre sur table un ensemble de liens sur un sujet de départ, et donc d’agrandir le sujet et soulever des problèmes, mais la philosophie ne résout pas les problèmes, mais exprime la logique des liens sans en comprendre forcément les mécanismes. C’est de cette image que je me fais de la philosophie, c’est à dire des fois de décrire plus que ce qui est. Mais je n’ai absolument rien contre la philosophie et de philosopher, mais je préférerai connaître les imaginations et idées des penseurs, ce qui est impossible.

Amicalement.
JFP/Jean-François POULIQUEN.

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