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39- Quelle est la structure de la matière et du vide - ou comment la matière est virtuelle et le virtuel est matière

9 janvier 2015, 12:21, par vidovic

GERMES DE LA VIE

Observations récentes des éruptions solaires nous offrent la possibilité d’une nouvelle interprétation de ce qui se passe à l’intérieur de cette ’boule en feu’ qu’est la surface du soleil ardent. La pression formidable de la couche extérieure sur le contenu intérieur d’ou la surface tire son origine, nous mène à supposer qu’il y a affluence permanente de l’énergie venant de l’intérieur du soleil, du ’vide’ dont la structure nous est inconnue. La préssion venant de l’intérieur se manifeste sous l’aspect des éruptions et tourbillonnements à la surface de l’astre. Ces éruptions et émulsions à la surface nous prouvent que la pression venant de l’intérieur est permanente. Si la ’chape’ de la surface du soleil n’émanait pas une part de son poids sur la masse de l’astre, devenant de plus en plus lourde, il y aurait, ou bien la diminution de la pression venant de l’intérieur, ou bien - explosion.

On peut, à partir de cette évidence logique, imaginer la formation de la terre, en comparaison avec le maintien de l’équilibre entre la masse de la chape extérieure et la pression venant de l’intérieur. La masse bien moins importante de la terre (par rapport au soleil) a fait que l’enveloppe extérieure, en se stratifiant, devenant de plus en plus lourde et la pression venant de l’intérieur controlée par la masse de la croute solidifiée s’équilibrait sans se disloquer, voire exploser. La stabilité entre la pression intérieure et le poids de la croute extérieure est régularisée par les ’soupapes’ que sont les volcans et autres émanations dues à l’échauffement du ’noyau brulant’ dont le coeur nous reste insuffisamment compris mais sans doute comparable à celui du soleil.

La stabilisation de la ’croute’ terrestre a rendu possible l’amorce et la génèse de la biosphère. La couche des sédiments bien que mince à la surface de la croute terrestre nous permet de détecter, l’amorce des diverses formes de la flore et de la faune, aussi bien sur la surface de la terre ferme, que sur le fond des étendues d’eau, dans l’eau et meme dans l’air.

C’est là qu’on revient à se demander quelle a pu etre l’amorce des structures du milieu naturel ou les premiers organismes se sont formés, quand, comment et quelles substances ont été nécessaires pour l’épanouissement de la vie au début de cette - troisième phase de l’essor de notre nef sidérale qu’est la terre - cette boule de matière chaude dont l’émanation - la lave refroidissante est devenue à son tour, le milieu naturel ou se sont amorcés les germes de la matière dite ’vivante’ dite ’biomasse’.

A force d’étudier les restes fossilisés des etres qui ont vécu aux primes phases de la formation et de l’épanouissement de la flore et de la faune, on peut constater qu’il n’y a pas de différence des structures physiques entre les etres vivants et de ces memes etres inanimés. Cela n’est pas contradictoire entre un fossile et la matière qui l’enveloppe pour l’essentiel. Qu’est-ce qui a permis à cette ’masse brute’ qu’est la mince couche de la terre fertilisable à la surface de la lave refroidie et battue par les vents et les chutes athmospériques de produire des - germes de la vie ?

Y a-t-il différence (et laquelle ?) entre la matière dite ’morte’ et la matière dite ’vivante’ ? En quoi consiste cette différence ? Et surtout qu’est devenue cette ’différence’ lorsqu’ un etre vivant a cesse d’etre vivant ? Qu’est-ce qui a produit ’la vie’ dans la matière dont les etres vivants sont faits ? Vivants, dynamiques et surtout - capables de se diviser et reproduire. Venir d’une simple cellule portant de façon ’innée’ toute une gamme génétique qui s’épanouit en conformité rigoureuse du programme génétique inné et spécifique pour telle ou telle espece ?

Prenons ici en considération que chaque etre vivant a un organisme fait en fonction des structures et des forces de la nature ambiante. Pour ce qui est du maintien dans la vie, il y a des etres qui, pour survivre, s’adaptent aux changements infimes de la nature ambiante (comme p.ex. l’homme), plutot d’aspect que substantiellement, mais il y en a qui existent depuis des millions d’années et qui sont restés stables et immuables, comme, p.ex. nautulus belauensis toujours le meme depuis 400 millions d’années. Peut-on soumettre aux memes critères de genèse les etres qui bénéficient dans leur nature d’une capacité d’adaptation rapide et ceux qui ne changent pas ? Surtout lorsqu’on essaie de déduire d’une espèce donnée une autre espèce proche de l’aspect extérieur et totalement différente de nature (évolution des espèces) qui gère le comportement selon lequel on (re)connait chaque espèce ?

Les possibilités usuelles qui manquent de logique cohérente ne nous empechent pas de chercher une réponse évidente à la question : en quoi consiste la vie qui fait la différence entre la matière brute du ’milieu naturel’ et des etres vivants faits en fonction de la matière ambiante qui leur permettent de se maintenir en vie ? Qu’est-ce qui a fait que la matière dite ’morte’ est devenue la matière dite ’vivante’. Et pourquoi les etres vivants après s’etre épanouis, s’épuisent et meurent ? Ou chercher la vie et - comment comprendre la mort ?

C’est peut-etre le VIRUS, qui se situe à la lisière entre la matière dite morte et la matière dite vivante, qui peut etre pris comme exemple probant de la prime structure du long éventail de la biosphère. Virus est constitué des molécules agencées de façon cohérente et peut exister soit comme une structure stable, qui nous fait penser à un nano-cristal, ou bien dynamique comme un microorganisme vivant.

Le virus garde sa stabilité immuable tant qu’il ne se trouve en contact avec des cellules d’un etre vivant avec lequel , en symbiose, il puise l’énergie de son ’hote’ (tel un parasite) et se multiplie en structures toujours pareilles. De ce fait, virus est l’etre primaire le plus primitif. En effet, pour passer l’état de cristal à la vie , il lui faut l’énergie d’un etre autonome. L’énergie ainsi assimilée le rend capable de se multiplier tant qu’il peut ’recevoir de l’équipement enzymatique’ d’une cellule vivante. Ce serait, selon certains chercheurs récents, ’le premier organisme à ADN’. Le virus serait aussi, selon ce critère ’à la limite entre la matière inerte et le vivant’, et de ce fait instable.

Donc, le virus en tant qu’organisme fait de molécules de la matière ’ambiantale’ émerge des structures des cristaux, mais pour se comporter comme un etre vivant le plus primitif il lui faut de l’énergie de l’ARN, en plus de l’ADN. Tributaire de cette énergie il vit en symbiose avec les cellules des etres vivants autonomes. N.B. La notion du ’vivant’ ne connait pas d’ inértie (l’inertie et dynamique font la différence de comportement entre la matière dite ’morte’ et la matière dont sont faits les étres vivants) et l’inertie du virus, en association avec une cellule vivante voire dynamique, se propage tant qu’il peut puiser de l’énergie vitale transmissible.

Or, la nature du virus nous permet de supposer que le virus, plus primitif qu’aucun autre organisme vivant, trouvait la nécessaire ’bio-énergie’ des structures de matière organisée autres que des etres vivants et cela nous amène à prendre en considération l’omniprésence de la protomatière (qu’on appelle aussi - l’énergie pure) des formes faites des molécules associées ’instables’ sur le plan structurel , comme l’EAU chimiquement enrichie par les éléments qui s’associent à la structure cristalline du virus et le rendre de ce fait ’dynamique’.

C’est là que l’eau, en association avec les microstructures cristallines devienent le milieu naturel, entièrement ’terrestre’ - pour amorcer le système de propagation de la ’bio-masse’. Et comme la protomatière vient dans les structures de la metière organisée toujours différente (toute émanation de protomatière est strictement personnelle !) cette association entre une structure cristalline et l’eau enrichie des éléments de minéraux les plus différents riche en protomatière diversifiée, donne d’autres germes de la vie, à l’instar des virus.

Ces formes de vie sont des germes de la vie ainsi stabilisée et de plus en plus dynamiques, devenant capables de résister à toute agression d’autres germes de vie, capables de se dédoubler ou procréer. A ce stade de la levée de la biosphère s’amorce la lutte pour la survie et le sort de chacune d’entre les espèces. Ce besoin d’échange de l’énergie est à l’origine de l’interdépendance des espèces, surtout de la faune par rapport à la flore.

La vie, par conséquent, ne vient pas dans le milieu aux structures plus évoluées que des passages aléatoires des corps plus primitifs (comètes), car ce serait plus qu’abérant - inversé à la logique de surenchère de bonification des structures qui s’imposent par leur complexité aux structures plus pauvres, dans le sens téléologique.

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