Accueil > ... > Forum 27753
21 avril 2015, 08:11, par Robert Paris
Antoine Dupré (assassiné par le colonisateur en même temps que Dessalines) :
« Hymne à la liberté »
Défenseurs de la liberté,
Quittons nos foyers, nos compagnes ;
Du nord le tigre ensanglanté
Parait encore dans nos montagnes ;
Courons vaincre pour la patrie
Ou mourir comme des héros
Avec gloire on sort de la vie
Lorsqu’on tombe sous les drapeaux.
Volons, volons aux champs de Mars :
La liberté conduit nos étendards.
« Le dernier soupir d’un Haitien »
Soleil, Dieu de mes Ancêtres,
O toi de qui la chaleur
Fait exister tous les êtres,
Ouvrage du Créateur,
Près de finir ta carrière,
Que ton auguste clarté
Eclaire encore ma paupière
Pour chanter la liberté
II
Par les lois de la nature,
Tout nait, tout vit, tout périt.
Le palmier perd sa verdure :
Le citronnier perd son fruit ;
L’homme vit pour cesser d’être ;
Mais, dans la postérité,
Ne devait-il pas renaître,
S’il aimait la liberté.
Cet hymne finit ainsi :
Le poète, s’adressant à Haïti, lui dit :
Entends mes derniers adieux !
Si, quelque jour, sur tes rives,
Osent venir des tyrans,
Que leurs hordes fugitives
Servent d’engrais à nos champs !
Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.
Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.
Veuillez laisser ce champ vide :
Antoine Dupré (assassiné par le colonisateur en même temps que Dessalines) :
« Hymne à la liberté »
Défenseurs de la liberté,
Quittons nos foyers, nos compagnes ;
Du nord le tigre ensanglanté
Parait encore dans nos montagnes ;
Courons vaincre pour la patrie
Ou mourir comme des héros
Avec gloire on sort de la vie
Lorsqu’on tombe sous les drapeaux.
Volons, volons aux champs de Mars :
La liberté conduit nos étendards.
« Le dernier soupir d’un Haitien »
Soleil, Dieu de mes Ancêtres,
O toi de qui la chaleur
Fait exister tous les êtres,
Ouvrage du Créateur,
Près de finir ta carrière,
Que ton auguste clarté
Eclaire encore ma paupière
Pour chanter la liberté
II
Par les lois de la nature,
Tout nait, tout vit, tout périt.
Le palmier perd sa verdure :
Le citronnier perd son fruit ;
L’homme vit pour cesser d’être ;
Mais, dans la postérité,
Ne devait-il pas renaître,
S’il aimait la liberté.
Cet hymne finit ainsi :
Le poète, s’adressant à Haïti, lui dit :
Entends mes derniers adieux !
Si, quelque jour, sur tes rives,
Osent venir des tyrans,
Que leurs hordes fugitives
Servent d’engrais à nos champs !