Le peuple tunisien va-t-il se contenter d’une rénovation de façade de la dictature sociale ?
23 janvier 2011, 19:04, par saïd
La "Cararvane de la libération" devait à l’origine rejoindre Tunis à pied, en quatre ou cinq jours, mais les marcheurs ont expliqué dimanche qu’il n’y avait « pas de temps à perdre pour faire tomber le gouvernement ».
Cette manifestation, selon des témoignages, a été organisée de manière spontanée par des jeunes de la région. Des syndicalistes et des militants des droits de l’homme ont décidé de se joindre à leur mouvement en ce dernier jour de « deuil national » en hommage aux victimes de la « révolution du jasmin », et de la répression qui s’en est suivie ayant causé la mort de 100 personnes en un mois, selon l’Onu.
Le bras de fer rue/gouvernement est donc loin de prendre fin en Tunisie, où il est à la fois question de relance économique, et d’un autre côté, de changement immédiat du gouvernement provisoire.
Lundi, le gouvernement devrait en effet être confronté à une « grève générale illimitée » cette fois-ci, appelée par le syndicat des enseignants du primaire, alors que ce même jour doit correspondre à la reprise des cours suspendus depuis le 10 janvier dans le primaire et plusieurs établissements secondaires.
La "Cararvane de la libération" devait à l’origine rejoindre Tunis à pied, en quatre ou cinq jours, mais les marcheurs ont expliqué dimanche qu’il n’y avait « pas de temps à perdre pour faire tomber le gouvernement ».
Cette manifestation, selon des témoignages, a été organisée de manière spontanée par des jeunes de la région. Des syndicalistes et des militants des droits de l’homme ont décidé de se joindre à leur mouvement en ce dernier jour de « deuil national » en hommage aux victimes de la « révolution du jasmin », et de la répression qui s’en est suivie ayant causé la mort de 100 personnes en un mois, selon l’Onu.
Le bras de fer rue/gouvernement est donc loin de prendre fin en Tunisie, où il est à la fois question de relance économique, et d’un autre côté, de changement immédiat du gouvernement provisoire.
Lundi, le gouvernement devrait en effet être confronté à une « grève générale illimitée » cette fois-ci, appelée par le syndicat des enseignants du primaire, alors que ce même jour doit correspondre à la reprise des cours suspendus depuis le 10 janvier dans le primaire et plusieurs établissements secondaires.