En Egypte, une seule issue : casser l’unité de l’armée, entraîner les soldats avec le peuple travailleur, organisés tous les deux en comités populaires
3 février 2011, 18:47, par saïd
Epicentre de la contestation , la place Tahrir, au centre du Caire, s’est de nouveau transformée ce jeudi, dès le début de la matinée, en champ de bataille à l’initiative de partisans d’Hosni Moubarak qui ont attaqué les opposants. Les heurts, plus ou moins intenses, se sont poursuivis toute la journée de manière sporadique. L’armée, après être restée très discrète mercredi, est cette fois intervenue à plusieurs reprises, souvent pour protéger les opposants.
En fin d’après-midi, les partisans du pouvoir semblaient avoir quitter les lieux et les opposants, qui défiaient de fait le couvre-feu, toujours en vigueur, criaient victoire. Le reste du Caire est en revanche resté plutôt calme, tout comme l’ensemble du pays.
Selon le bilan officiel, diffusé jeudi en milieu d’après-midi, il y aurait au moins 13 morts et plus de 800 blessés depuis mercredi.
Epicentre de la contestation , la place Tahrir, au centre du Caire, s’est de nouveau transformée ce jeudi, dès le début de la matinée, en champ de bataille à l’initiative de partisans d’Hosni Moubarak qui ont attaqué les opposants. Les heurts, plus ou moins intenses, se sont poursuivis toute la journée de manière sporadique. L’armée, après être restée très discrète mercredi, est cette fois intervenue à plusieurs reprises, souvent pour protéger les opposants.
En fin d’après-midi, les partisans du pouvoir semblaient avoir quitter les lieux et les opposants, qui défiaient de fait le couvre-feu, toujours en vigueur, criaient victoire. Le reste du Caire est en revanche resté plutôt calme, tout comme l’ensemble du pays.
Selon le bilan officiel, diffusé jeudi en milieu d’après-midi, il y aurait au moins 13 morts et plus de 800 blessés depuis mercredi.