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Aristote, l’anti-dialecticien

18 février 2010, 16:32, par Robert Paris

Tu poses d’autre part la question : pourquoi Aristote pense que la femme ne doit pas gouverner ?

Comme je te le disais précédemment, Aristote défend un certain ordre social dans lequel il y a des formes d’oppression et son idéologie est donc là pour les jsutifier. Ce n’est pas lui qui a chosi que les les esclaves soient exploités ni les femmes opprimées, ni les étrangers soumis ou les pauvres exploités. Lui, il s’attribue le rôle de justifier tout cela par des soi-disant raisonnements. Telle est sa philosophie.

Ce qui cause ces raisonnements, c’est qu’il est du côté de l’ordre établi, à peu près exactement comme nous n’avons pas besoin de raisonnements pour chosiir d’être dans le camp des opprimés. Et, après avoir fait ce choix, nous faisons les raisonnements qui nous semblent être tuiles et même indispensables pour se libérer de cette oppression.

Lui, il fait les raisnnements pour nous enfermer idéologiquement dans les chaînes de cette société. L’esclave est, selon lui, en esclavage du fait de sa nature. La femme est, dit-il, faible par nature et incapable, toujours par nature, de gouverner. Exactement comme il décide que le corps qui tombe répond à sa nature. De même aussi qu’il décrète que "la nature a horruer du vide".

Pour lui, le dominant domine du fait des lois de la nature et le dominé est également dans cette position du fait de sa nature.

Bien sûr, la révolution, courante à cette époque, lui semble contre nature. Pourtant, la faiblesse de l’argument d’Aristote provient du fait que l’on pourrait lui répondre que, si l’oppression existe du fait des lois d’oppression, la révolution sociale existe elle aussi parce qu’il y a des lois des révolutions.....

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