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Le nouveau pape François 1er est élu mais la papauté est loin d’être sauvée... Tant mieux : qu’elle crève ! Ce pilier de la réaction mondiale, hostile aux droits des femmes, aux travailleurs, aux droits sociaux, haut lieu de tous les complots fascistes, pilier de l’homophobie, réseau pédophile mondial, réseau de la finance véreuse mondiale, véritable verrue sur le monde issue d’un passé hideux, n’a qu’à tomber...

14 avril 2016, 07:44

Jésuitisme de l’Eglise

Les média font semblant de prendre pour argent comptant les propos de condamnation des crimes pédophiles. Mais cela fait des années qu’en paroles l’Eglise les condamne !!! Et rien ne change parce que l’Eglise a décidé que le célibat des prêtres était un dogme inaltérable !!!

Les abus sexuels commis par des clercs sur des mineurs ont été régulièrement condamnés dans les textes législatifs de l’Église. La plus ancienne mention dont on ait connaissance date du concile d’Elvire, en l’an 306. Dans le langage juridique propre au droit canonique, le terme Sollicitatio fait référence aux abus sexuels commis par des prêtres. Le crime de sollicitation désigne le péché du prêtre, qui lors du Sacrement de pénitence (c’est-à-dire la confession), ou sous prétexte de celui-ci, fait des avances sexuelles à un fidèle. Des sanctions sévères ont été décrétées par de nombreux papes pour de tels délits. Ainsi, en 1741, Benoît XIV condamne cet abus dans le document Sacramentum pœnitentiæ. Le 20 février 1866, une instruction du pape Pie IX complète ce document, tout en imposant l’obligation du secret dans la conduite des procédures. En outre, le Code de droit canon de 1917 condamne explicitement les crimes de sollicitation (canon 2368,1) ainsi que tout abus sexuel sur des mineurs (canon 2359,2).

En 1962, le Saint-Office envoie secrètement à tous les évêques la lettre Crimen sollicitationis, qui reprend l’essentiel d’un document similaire déjà adressé confidentiellement en 1922 aux évêques. Crimen sollicitationis donne les dispositions à prendre dans le cas où des prêtres seraient accusés de fautes graves, et notamment d’avoir utilisé le sacrement de pénitence pour faire des avances sexuelles à des pénitents. D’après ce document, tout catholique doit obligatoirement dénoncer aux autorités ecclésiales une telle faute commise par un prêtre. Le prêtre peut alors être jugé par un tribunal ecclésiastique. En cas de faits avérés, il peut être suspendu de la célébration des sacrements ou même être soumis à la dégradation (démis de ses fonctions et réduit à l’état laïc). Tous les cas de pédophilie commis par des prêtres, que ce soit dans le cadre du crime de sollicitation ou dans n’importe quel autre cas, sont aussi condamnés.

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