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Le nouveau pape François 1er est élu mais la papauté est loin d’être sauvée... Tant mieux : qu’elle crève ! Ce pilier de la réaction mondiale, hostile aux droits des femmes, aux travailleurs, aux droits sociaux, haut lieu de tous les complots fascistes, pilier de l’homophobie, réseau pédophile mondial, réseau de la finance véreuse mondiale, véritable verrue sur le monde issue d’un passé hideux, n’a qu’à tomber...

2 avril 2018, 06:59

L’épiscopat chilien est discrédité par des scandales de pédophilie et cela éclabousse la papauté déjà atteinte par le scandale mondial.

L’octogénaire père Fernando Karadima, un ancien formateur charismatique de prêtres, a été reconnu coupable en 2011 par un tribunal du Vatican d’avoir commis des actes pédophiles dans les années 80 et 90. Il a été contraint à se retirer pour une vie de pénitence. Mais, en janvier 2015, le pape François avait pris la décision de nommer Mgr Juan Barros à la tête d’un diocèse du sud du pays, au moment où il était soupçonné d’avoir protégé dans le passé le vieux prêtre condamné pour pédophilie. Cette nomination avait été contestée par des experts laïques de la commission vaticane de protection des mineurs, chargée de réfléchir à la prévention d’abus sexuels. Et une congrégation religieuse, des députés et des organisations laïques chiliennes avaient envoyé une lettre de protestation au Vatican.

Dans l’avion qui le ramenait du Pérou, lundi 22 janvier, le pape François a « demandé pardon » aux victimes de pédophilie au sein de l’Eglise catholique, pour avoir employé, pendant son voyage, une formule qui, a-t-il reconnu, a pu leur faire l’effet d’une « gifle ». Au dernier jour de sa visite au Chili, au micro de médias locaux, le pontife avait en effet sèchement rabroué les victimes d’un prêtre, Fernando Karadima, qui accusent un évêque chilien, Juan Barros, d’avoir couvert par son silence les agressions sexuelles du curé :

« Le jour où vous m’apportez une preuve contre Barros, je parlerai. Il n’y a pas une seule preuve contre lui. Ce ne sont que calomnies. C’est clair ? »

La nomination du cardinal George Pell par le pape avait déjà fait scandale : l’Australien avait été accusé, dès 2002, d’abus sexuels pour des faits présumés très anciens. Avant d’être innocenté, puis appelé à Rome par François. En 2014, le pape François a fait de lui l’un de ses plus proches collaborateurs en le nommant préfet du secrétariat à l’économie du Saint-Siège. Le cardinal Pell a été inculpé le 29 juin 2017 par la police de l’État de Victoria pour des « délits d’agressions sexuelles anciennes », qui remonteraient aux années 1970 et 1980.

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