Après Bombardier, Siemens, Alstom et le géant chinois CNR/CSR, un nouveau grand acteur du ferroviaire s’affirme : Hitachi. Le conglomérat industriel japonais, qui emploie 320 000 personnes dans le monde, a déposé lundi 17 novembre une offre de reprise d’Ansaldo Breda. la filiale de matériel roulant du groupe italien Finmeccanica. La presse japonaise indique que cette offre concernerait également Ansaldo STS, la filiale de signalisation ferroviaires du même groupe.
Le rachat des deux sociétés Ansaldo s’inscrit dans une stratégie de conquête européenne lancée dès le tournant des années 2010. Comme les constructeurs automobiles japonais, Hitachi a choisi le Royaume-Uni, le marché le plus libéralisé et sans constructeur local de poids, pour s’installer sur le Vieux continent.
En juillet 2012, le groupe ferroviaire a surpris toute l’industrie européenne en remportant un contrat de 4,5 milliards de livres avec le gouvernement britannique pour fournir des trains intercités à partir de décembre 2017. Depuis, il a remporté deux appels d’offres en Angleterre et en Écosse et officiellement installé son siège européen à Londres.
Avec Ansaldo Breda, qui a connu de grandes difficultés industrielles ces dernières années, Hitachi disposera désormais de capacité de production européenne bien plus importante que la seule usine d’assemblage qu’il a créé en 2013 en Angleterre.
Les loups aux dents longues se profilent...
Après Bombardier, Siemens, Alstom et le géant chinois CNR/CSR, un nouveau grand acteur du ferroviaire s’affirme : Hitachi. Le conglomérat industriel japonais, qui emploie 320 000 personnes dans le monde, a déposé lundi 17 novembre une offre de reprise d’Ansaldo Breda. la filiale de matériel roulant du groupe italien Finmeccanica. La presse japonaise indique que cette offre concernerait également Ansaldo STS, la filiale de signalisation ferroviaires du même groupe.
Le rachat des deux sociétés Ansaldo s’inscrit dans une stratégie de conquête européenne lancée dès le tournant des années 2010. Comme les constructeurs automobiles japonais, Hitachi a choisi le Royaume-Uni, le marché le plus libéralisé et sans constructeur local de poids, pour s’installer sur le Vieux continent.
En juillet 2012, le groupe ferroviaire a surpris toute l’industrie européenne en remportant un contrat de 4,5 milliards de livres avec le gouvernement britannique pour fournir des trains intercités à partir de décembre 2017. Depuis, il a remporté deux appels d’offres en Angleterre et en Écosse et officiellement installé son siège européen à Londres.
Avec Ansaldo Breda, qui a connu de grandes difficultés industrielles ces dernières années, Hitachi disposera désormais de capacité de production européenne bien plus importante que la seule usine d’assemblage qu’il a créé en 2013 en Angleterre.
Puis en France...