Matérialisme dialectique, science de la révolution
20 février 2010, 14:45, par Robert Paris
La position réaliste a été attaquée par les nominalistes, notamment représentés par Guillaume d’Ockham : ces derniers lui reprochaient de confondre les mots et la réalité, et de croire que notre langage et notre pensée, propres à la généralisation, renvoient effectivement à quelque chose de réel (au sens d’extra-mental). Les nominalistes pensent ainsi que les structures de notre pensée et de notre langage n’existent pas dans le monde, et que l’erreur des réalistes est de projeter abusivement les concepts du langage dans les objets du monde. C’est la croyance à la grammaire que fustige Nietzsche dans le Crépuscule des idoles.
Ce point de vue nominaliste omet un point historique : l’homme n’a pas attendu de disposer du langage pour être homme et vivre comme un homme. C’est l’homme qui a produit le langage et non le contraire.
D’autre part, si la réalité peut être perçue par des généralisations abstraites comme les mots, c’est qu’elle reproduit des comportements qui peuvent être généralisés.
Enfin, les produits de notre cerveau comme la pensée et le langage sont des produits aussi naturels que les autres produits de la réalité.
La position réaliste a été attaquée par les nominalistes, notamment représentés par Guillaume d’Ockham : ces derniers lui reprochaient de confondre les mots et la réalité, et de croire que notre langage et notre pensée, propres à la généralisation, renvoient effectivement à quelque chose de réel (au sens d’extra-mental). Les nominalistes pensent ainsi que les structures de notre pensée et de notre langage n’existent pas dans le monde, et que l’erreur des réalistes est de projeter abusivement les concepts du langage dans les objets du monde. C’est la croyance à la grammaire que fustige Nietzsche dans le Crépuscule des idoles.
Ce point de vue nominaliste omet un point historique : l’homme n’a pas attendu de disposer du langage pour être homme et vivre comme un homme. C’est l’homme qui a produit le langage et non le contraire.
D’autre part, si la réalité peut être perçue par des généralisations abstraites comme les mots, c’est qu’elle reproduit des comportements qui peuvent être généralisés.
Enfin, les produits de notre cerveau comme la pensée et le langage sont des produits aussi naturels que les autres produits de la réalité.