Profits fabuleux pour les uns, misère pour les autres, le peuple du Maroc est en colère
20 juin 2017, 14:11
Depuis trois semaines, des Marocains, outrés par la présence en nombre des forces de police, soutiennent le « hirak (mouvance populaire) » à l’origine de la protestation. Ils crient leur indignation malgré la peur d’être arrêtés par la police.
Cette tension, palpable, s’est amplifiée depuis l’arrestation, fin mai, du leader du mouvement « hirak », Nasser Zefzafi, 39 ans, et de près d’une centaine de militants (dont Nabil Ahamjik, considéré comme le numéro deux, et Silya Ziani, autre figure montante du mouvement).
« Malgré les efforts fournis par l’État pour répondre positivement aux différentes demandes des habitants, l’obstination de certains de continuer à manifester quotidiennement pose question » a réagi le ministre marocain de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, assurant que l’État doit « faire respecter la loi ».
Le quartier habituel de Sidi Abed, épicentre de la contestation d’Al-Hoceïma, a été verrouillé par les forces de l’ordre en tenue et en civil. La fronde a repris dans un autre quartier d’Al-Hoceïma, ainsi qu’à Imzouren, autre bourgade en colère, à une vingtaine de kilomètres.
Depuis trois semaines, des Marocains, outrés par la présence en nombre des forces de police, soutiennent le « hirak (mouvance populaire) » à l’origine de la protestation. Ils crient leur indignation malgré la peur d’être arrêtés par la police.
Cette tension, palpable, s’est amplifiée depuis l’arrestation, fin mai, du leader du mouvement « hirak », Nasser Zefzafi, 39 ans, et de près d’une centaine de militants (dont Nabil Ahamjik, considéré comme le numéro deux, et Silya Ziani, autre figure montante du mouvement).
« Malgré les efforts fournis par l’État pour répondre positivement aux différentes demandes des habitants, l’obstination de certains de continuer à manifester quotidiennement pose question » a réagi le ministre marocain de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, assurant que l’État doit « faire respecter la loi ».
Le quartier habituel de Sidi Abed, épicentre de la contestation d’Al-Hoceïma, a été verrouillé par les forces de l’ordre en tenue et en civil. La fronde a repris dans un autre quartier d’Al-Hoceïma, ainsi qu’à Imzouren, autre bourgade en colère, à une vingtaine de kilomètres.