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Jean-Jacques Dessalines, leader révolutionnaire des masses noires arrachées à l’esclavage d’Ayiti

21 avril 2015, 08:04, par R.P.

Adresse au peuple haïtien lue le 1er janvier 1804, évoquant le discours de Dessalines :

« Citoyens, indigènes, hommes, femmes, filles et enfants, portez vos regards sur toutes les parties de cette île ; cherchez-y, vous, vos épouses, vous, vos maris, vous, vos frères, vous, vos soeurs ; que dis-je ? cherchez-y vos enfants, vos enfants à la mamelle !
Que sont-ils devenus ? Je frémis de le dire La proie de ces vautours !... »

Boisrond-Tonnerre, « Mémoires pour servir à l’Histoire d’Haïti »

Louis Boisrond Tonnerre est arrêté le jour de la mort de Jean-Jacques Dessalines, assassiné le 17 octobre 1806 dans un attentat au Pont-Rouge, près de Port-au-Prince. Il est exécuté à coups de baïonnette quelques jours plus tard dans son cachot.

Selon l’auteur haïtien Charles Philippe Christophe, Boisrond-Tonnerre a griffonné le quatrain suivant sur les murs de sa cellule avant son exécution soit dans la nuit du 23 au 24 octobre 1806 :

« Humide et froid séjour fait par et pour le crime

Où le crime en riant immole sa victime

Que peuvent inspirer tes fers et tes barreaux

Quand un cœur pur y goûte un innocent repos ? »

Un écrit d’historien blanc contre Dessalines : lire ici

Un rapport de l’Etat français contre Dessalines : lire ici

Notice historique d’un officier français détenu par Dessalines : lire ici

La guerre des Français aux Antilles : lire ici

Sur Pétion et Haïti : lire ici

Juste Chanlatte :

« Croient-ils (les Français) croient ils trouver en nous des
esclaves ? Que nous ont-ils laissés errants dans nos forêts ; la terre
d’Afrique, notre patrie, était-elle lasse de nous porter ? Nous n’en
avons connu d’autres qu’au prix de notre liberté. »

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