Fascisme ordinaire du colonialisme français à Mayotte
29 février 2016, 11:15
L’Insee recense officiellement 240 000 personnes à Mayotte, mais en réalité, on estime à un quart de la population les migrants et migrantes venu-e-s des Comores, de Madagascar et du Mozambique ! Un climat insurrectionnel existe du fait de la misère sociale d’autant qu’elle se double d’un problème de promiscuité aigüe : Mayotte a la plus forte densité de population de la France d’outre-mer, avec 566 habitants au km².
Du fait de cette misère, il existe une forte réalité d’insécurité et de délinquance. Et il en découle un racisme violent de la part des Mahorais et Mahoraises à l’égard de ces migrants et migrantes. Cela peut avoir des conséquences dramatiques. Dans les villages, les Mahorais et Mahoraises s’organisent et font la loi eux-mêmes contre la petite délinquance. Des familles comoriennes sont expulsées manu militari de leurs foyers par les villageois sous prétexte qu’un de leurs fils a été trouvé en train de cambrioler une maison voisine. Dernièrement, plus grave encore, un voleur a été séquestré plusieurs jours par les habitants d’un quartier. Il a été sauvé in extremis alors que ceux-ci s’apprêtaient à mettre le feu au pneu qu’ils lui avaient mis autour du cou.
L’Insee recense officiellement 240 000 personnes à Mayotte, mais en réalité, on estime à un quart de la population les migrants et migrantes venu-e-s des Comores, de Madagascar et du Mozambique ! Un climat insurrectionnel existe du fait de la misère sociale d’autant qu’elle se double d’un problème de promiscuité aigüe : Mayotte a la plus forte densité de population de la France d’outre-mer, avec 566 habitants au km².
Du fait de cette misère, il existe une forte réalité d’insécurité et de délinquance. Et il en découle un racisme violent de la part des Mahorais et Mahoraises à l’égard de ces migrants et migrantes. Cela peut avoir des conséquences dramatiques. Dans les villages, les Mahorais et Mahoraises s’organisent et font la loi eux-mêmes contre la petite délinquance. Des familles comoriennes sont expulsées manu militari de leurs foyers par les villageois sous prétexte qu’un de leurs fils a été trouvé en train de cambrioler une maison voisine. Dernièrement, plus grave encore, un voleur a été séquestré plusieurs jours par les habitants d’un quartier. Il a été sauvé in extremis alors que ceux-ci s’apprêtaient à mettre le feu au pneu qu’ils lui avaient mis autour du cou.