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Les mille et un mensonges de la « crise grecque »

9 juillet 2015, 07:33

45 % de la population grecque est en dessous du seuil de pauvreté !!!

Les réformes postérieures à 2010 réduisent les salaires, suppriment des allocations et des indemnités, raccourcissent les périodes de chômage indemnisé, abrogent ou affaiblissent la négociation collective, précarisent l’emploi et réduisent le salaire minimum. La nouvelle législation applicable au secteur privé diminue la protection des travailleurs, facilite l’allongement de la durée du travail et réduit les rémunérations. Dans le secteur public, la nouvelle législation réduit les salaires et le nombre d’emplois…

Les réductions salariales successives et les hausses d’impôts ont entrainé des licenciements massifs, dégradé les conditions de travail, accru l’insécurité de l’emploi et répandu la précarité sous forme d’emplois hyper-flexibles et sous-payés où prédominent femmes et jeunes. Le niveau du salaire minimum qui a été fortement réduit est situé en dessous du seuil de pauvreté.

Le chômage a explosé de 7,3 % à 27,9 % (2008-2013). L’emploi dans le secteur public est passé de 942 625 à 675 530 postes entre 2009 et 2013, avec des baisses de salaire supérieures à 25 %. Les rémunérations du secteur privé ont diminué d’au moins 15 % depuis 2013. Le chômage des jeunes a atteint 64,9 % en mai 2013, anéantissant leurs perspectives d’accès au marché du travail.

En 2015, 2,5 millions de personnes, soit un quart de la population totale, n’avaient plus de couverture maladie… Les réductions de dépenses imposées par les Mémoranda diminuent les prestations sociales, y compris les retraites, les indemnités de chômage et les allocations familiales.

L’effondrement politique, économique et social de la Grèce est l’expression aigüe d’une crise plus large du capitalisme européen et mondial.
Le destin de ce petit pays est en train de se décider uniquement selon les intérêts prédateurs des financiers mondiaux et de leurs représentants à la tête des gouvernements nationaux et la « troïka » (Union européenne (UE), Banque centrale européenne (BCE) et Fonds monétaire international (FMI.))

Pour les travailleurs grecs, l’impact a été catastrophique. Ils ont déjà subi le plus important déclin de leur niveau de vie depuis l’occupation nazie. Le chômage a doublé pour atteindre 22 pour cent et 50,8 pour cent chez les jeunes, tandis que des millions de personnes sont reléguées au travail précaire et à temps partiel.

Le chômage de masse et la pauvreté vont encore s’aggraver. La contre-révolution sociale en Grèce est, de plus, en train de définir l’indice de référence pour l’ensemble de l’Europe au moment où la crise économique s’emballe de façon incontrôlable et que le monde est plongé dans une récession plus profonde encore que celle déclenchée par le krach de 2008.

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