Hiroshima et Nagasaki : contre la révolution prolétarienne
6 août 2015, 14:21
Un télégramme envoyé le 5 mai 1945 par l’ambassadeur de l’Allemagne à Tokyo et qui fut intercepté par les Etats-Unis ne laisse planer aucun doute sur fait que les Japonais cherchaient désespérément la paix, y compris par « une capitulation assortie de conditions sévères. » Le secrétaire d’Etat à la Guerre étatsunien, Henry Stimson, a préféré déclarer au Président Truman qu’il « craignait » que l’aviation US ne bombarde tellement le Japon que la nouvelle arme ne pourrait plus « faire une démonstration de sa puissance ». Plus tard, il a admis qu’ « aucun effort ne fut entrepris, ni même envisagé, pour obtenir une capitulation ne serait-ce que pour ne pas avoir recours à la bombe ».
Un télégramme envoyé le 5 mai 1945 par l’ambassadeur de l’Allemagne à Tokyo et qui fut intercepté par les Etats-Unis ne laisse planer aucun doute sur fait que les Japonais cherchaient désespérément la paix, y compris par « une capitulation assortie de conditions sévères. » Le secrétaire d’Etat à la Guerre étatsunien, Henry Stimson, a préféré déclarer au Président Truman qu’il « craignait » que l’aviation US ne bombarde tellement le Japon que la nouvelle arme ne pourrait plus « faire une démonstration de sa puissance ». Plus tard, il a admis qu’ « aucun effort ne fut entrepris, ni même envisagé, pour obtenir une capitulation ne serait-ce que pour ne pas avoir recours à la bombe ».