Les gouvernements européens traitent le flot de réfugiés comme une armée d’envahisseurs malintentionnés. C’est le premier ministre hongrois, Viktor Orban qui l’a exprimé le plus clairement. « Si nous leur [aux réfugiés] donnons l’impression d’être les bienvenus, ce serait une défaite morale, » a-t-il dit à Bruxelles. « Nous devons leur montrer clairement : ne venez pas. »
Les remarques d’Orban, un politicien ultra-droitier, ont déclenché beaucoup d’indignation hypocrite. Mais « sa morale », qui rappelle celle des nazis et qui trouve sa plus haute expression dans la persécution impitoyable des réfugiés, est partagée par tous les autres gouvernements européens et par l’Union européenne en général, juste un peu plus prudents dans le choix de leurs mots.
Les mesures que la Hongrie est en train d’imposer de façon impitoyable – l’érection d’une clôture à la frontière serbe, l’usage de gaz lacrymogènes et de l’armée contre des réfugiés, leur internement dans des camps aux conditions hygiéniques déplorables – sont depuis longtemps pratiqués ailleurs.
Entre 2007 et 2011, l’UE a octroyé à ses Etats membres 2,2 milliards d’euros d’aide aux réfugiés mais une infime partie seulement de ce montant a été consacrée à leur hébergement et leur intégration. Environ la moitié de cet argent, un milliard d’euros, a été employé pour assurer la protection des frontières : la construction de barrières, la surveillance et les contrôles.
Les gouvernements européens traitent le flot de réfugiés comme une armée d’envahisseurs malintentionnés. C’est le premier ministre hongrois, Viktor Orban qui l’a exprimé le plus clairement. « Si nous leur [aux réfugiés] donnons l’impression d’être les bienvenus, ce serait une défaite morale, » a-t-il dit à Bruxelles. « Nous devons leur montrer clairement : ne venez pas. »
Les remarques d’Orban, un politicien ultra-droitier, ont déclenché beaucoup d’indignation hypocrite. Mais « sa morale », qui rappelle celle des nazis et qui trouve sa plus haute expression dans la persécution impitoyable des réfugiés, est partagée par tous les autres gouvernements européens et par l’Union européenne en général, juste un peu plus prudents dans le choix de leurs mots.
Les mesures que la Hongrie est en train d’imposer de façon impitoyable – l’érection d’une clôture à la frontière serbe, l’usage de gaz lacrymogènes et de l’armée contre des réfugiés, leur internement dans des camps aux conditions hygiéniques déplorables – sont depuis longtemps pratiqués ailleurs.
Entre 2007 et 2011, l’UE a octroyé à ses Etats membres 2,2 milliards d’euros d’aide aux réfugiés mais une infime partie seulement de ce montant a été consacrée à leur hébergement et leur intégration. Environ la moitié de cet argent, un milliard d’euros, a été employé pour assurer la protection des frontières : la construction de barrières, la surveillance et les contrôles.