Dans la nuit de jeudi à vendredi, en France, à Calais, un Nigérian de 25 ans est décédé en essayant de faire "un petit feu dans une boîte de conserve pour cuisiner et se réchauffer" dans sa tente, rue des Huttes, où des distributions de repas sont régulièrement assurées, ont annoncé plusieurs associations. Le jeune homme aurait été intoxiqué par le dégagement de fumées, a précisé la préfecture du Pas-de-Calais.
"Ce décès est vraiment symbolique au moment où la municipalité a voulu écarter les migrants et les bénévoles qui les aident du centre-ville pour des raisons, entre guillemets, d’ordre public", a déclaré François Guennoc, vice-président de l’Auberge des migrants. Jeudi, une vingtaine d’associations et collectifs d’aide aux migrants avaient en effet dénoncé un arrêté municipal pris le 18 octobre par la maire de Calais Natacha Bouchart (LR), ayant pour effet d’interdire, selon elles, les distributions de repas en centre-ville, comme "relevant de l’incitation à la haine".
Dans la nuit de jeudi à vendredi, en France, à Calais, un Nigérian de 25 ans est décédé en essayant de faire "un petit feu dans une boîte de conserve pour cuisiner et se réchauffer" dans sa tente, rue des Huttes, où des distributions de repas sont régulièrement assurées, ont annoncé plusieurs associations. Le jeune homme aurait été intoxiqué par le dégagement de fumées, a précisé la préfecture du Pas-de-Calais.
"Ce décès est vraiment symbolique au moment où la municipalité a voulu écarter les migrants et les bénévoles qui les aident du centre-ville pour des raisons, entre guillemets, d’ordre public", a déclaré François Guennoc, vice-président de l’Auberge des migrants. Jeudi, une vingtaine d’associations et collectifs d’aide aux migrants avaient en effet dénoncé un arrêté municipal pris le 18 octobre par la maire de Calais Natacha Bouchart (LR), ayant pour effet d’interdire, selon elles, les distributions de repas en centre-ville, comme "relevant de l’incitation à la haine".