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04- Le vide, … pas si vide

14 décembre 2015, 18:14, par Thierry Marino

En fait, je me réfère à une théorie alternative qui m’a convaincu, c’est la "théorie des quantas d’espace-temps" ou "théorie du point".
J’aimerais beaucoup recueillir votre réflexion sur le sujet M.Paris, je vous laisse juge de poster ou non ce message mais je suis tenté de vous le déconseiller pour le moment étant donné les réactions hostiles qu’elle peut provoquer.

Dans cette théorie le vide n’existe pas et il n’existe qu’une seule particule universelle.
Chose étrange de prime abord, cette particule se défini, fondamentalement, comme étant un point.

Le passage d’un point à une particule dimensionnée va déterminer les propriétés de la particule, le raisonnement est celui-ci :
La question qu’il faut se poser est "comment la particule se voit-elle elle-même ?", il n’existe pas d’éther, les composants de l’univers sont l’univers, aucun référentiel pour dire ceci mesure tant, la conséquence est que la particule ne peut mesurer que 1 (une fois elle-même), de son point de vue elle est son propre référentiel.
Considérons un volume comme étant constitué d’un ensemble de points, les points n’ayant pas de dimension il y en a une infinité, puis adoptons le point de vue précédemment décrit, dès que l’on dit que les points mesurent 1 c’est le volume considéré qui devient infini.
C’est un changement de point de vue, d’après la théorie nous sommes constitué de ces particules et de ce fait avons ce type de point de vue sur l’univers et la matière.
C’est là le pilier conceptuel de la théorie, le reste n’est qu’interprétation logique et considérations géométriques.

Notre particule n’est pas encore totalement définie, il lui manque le temps, il va fonctionner de la même manière que l’espace, à notre particule qui mesure 1 est associé un temps dont la mesure est 1, mais la particule n’est fondamentalement qu’un point et le temps qui lui est associé qu’un instant.
La particule est un quantum d’espace-temps.
Il faut ensuite la relativiser, c’est-à-dire permettre à ce que du point de vue d’une particule les autres puissent sembler plus grandes ou plus petites selon le cas, elles ont des "potentiels" variés, et considérer cette propriété fondamentale engendrée par le temps, pour une particule donnée le temps qui lui est associé n’est en fait qu’un instant, il lui est donc impossible de différencier les évènements qui s’y sont produit, tous les évènements qui ont lieu au cours de son quantum de temps lui semblent simultanés.

Plaçons-nous à l’origine de l’univers, toutes les particules sont identiques et mesurent toutes 1.
Première remarque : cela donne dès l’origine une dimension à l’univers et nous évite la singularité et une expansion délirante.
Les particules vont alors adopter des "potentiels" différents en respectant la conservation de l’énergie, ce que certaines gagneront dans un sens d’autres le gagneront dans l’autre, depuis le point de vue initial certaines particules sembleront plus petites et "défiler" plus vite tandis que d’autres sembleront plus grandes et "défiler" plus lentement, observons chaque cas de plus près :

Depuis le quantum d’espace-temps d’origine, si nous regardons un quantum d’espace-temps plus petit, nous voyons une petite particule dont le quantum de temps est inférieur au notre et donc a le temps de s’écouler plusieurs fois au cours d’un seul de notre quantum de temps, or tous les évènements qui s’y déroulent nous semblent simultanés, conséquence nous verrons plusieurs fois la particule en plusieurs positions différentes en même temps.
Dans l’expérience des fentes de Young on nous dit c’est comme si la particule passait dans les deux fentes en même temps, la réponse ici est de dire qu’elle passe réellement dans les deux fentes en même temps de NOTRE point de vue, mais du sien elle n’a occupé qu’une seule position à la fois et s’est déplacé en ligne droit, sa perception de l’espace est radicalement différente.

Toujours depuis le quantum d’espace-temps d’origine si nous regardons maintenant un quantum d’espace-temps plus grand, il faut plusieurs de nos quantas de temps pour en percevoir un seul du sien, ce qui signifie qu’en un seul quantum on ne peut en percevoir l’intégralité, c’est ce que nous appelons le vide spatial qui n’est donc en rien vide mais constitué des mêmes particules que la matière massique.

La géométrie spatiale ainsi obtenue devient vite complexe à analyser mais elle semble en mesure de répondre à toutes les questions existantes.
Je suis personnellement incapable de mettre en défaut cette théorie même si certaines observations n’y ont pas encore d’explication détaillée.

On peut faire apparaitre plusieurs propriétés physiques connues, par exemple :
A l’équilibre le mouvement d’une particule (d’un quantum d’espace-temps) se fait point par point, instant par instant, un point étant pour elle une fois son quantum d’espace et un instant une fois son quantum de temps, elle fait un bond valant une fois son quantum d’espace à chacun de ses quantas de temps et entre elle nous parait immobile.
Dans ces conditions on regarde un petit quantum, avec une vue d’ensemble on peut déterminer une vitesse de déplacement mais les quantas nous apparaissant par paquets il y a incertitude sur la position et si on fixe un seul quantum on ne peut déterminer de vitesse.
Si on regarde maintenant un grand quantum, on ne peut jamais le percevoir intégralement, on ne perçoit même qu’indirectement ses effets sur l’espace alors percevoir son mouvement !
En un seul de notre quantum de temps il ne peut que nous paraitre immobile et sans consistance.

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