La Saint-Barthélemy, le massacre des Protestants de France, n’était pas une simple guerre de religion mais une contre-révolution sociale
25 mai 2015, 09:31, par R.P.
extraits de « Paris, ma bonne ville » de Robert Merle, un récit des massacres de la Saint-Barthélemy :
« A peine les soldats furent-ils partis, que la reine-mère et ses dames d’atours vinrent, riant et caquetant, à la lumière des torches que portaient des valets, se repaître la vue de ces martyrs, Jézabel se faisant monter entre tous le corps de Soubise qu’elle envisagea fort curieusement et de fort près, ainsi que ses dames, pour ce que son épouse l’avait réputé impuissant. Ha ! Lecteur ! est-ce là une reine de France ? ou une infernale succube couronnée ? Agippa d’Aubigné n’errait pas quand il disait de Catherine de Médicis : Elle est l’âme de l’Etat, elle qui n’a pas d’âme. Ni âme, hélas, ni coeur, ni entrailles, et de remords cette serpente n’en eut jamais le moindre jusqu’à la fin des ses jours détestables, elle qui, pourtant, avait incliné par ses fallaces son faible fils à giboyer sur ses sujets. »
extraits de « Paris, ma bonne ville » de Robert Merle, un récit des massacres de la Saint-Barthélemy :
« A peine les soldats furent-ils partis, que la reine-mère et ses dames d’atours vinrent, riant et caquetant, à la lumière des torches que portaient des valets, se repaître la vue de ces martyrs, Jézabel se faisant monter entre tous le corps de Soubise qu’elle envisagea fort curieusement et de fort près, ainsi que ses dames, pour ce que son épouse l’avait réputé impuissant. Ha ! Lecteur ! est-ce là une reine de France ? ou une infernale succube couronnée ? Agippa d’Aubigné n’errait pas quand il disait de Catherine de Médicis : Elle est l’âme de l’Etat, elle qui n’a pas d’âme. Ni âme, hélas, ni coeur, ni entrailles, et de remords cette serpente n’en eut jamais le moindre jusqu’à la fin des ses jours détestables, elle qui, pourtant, avait incliné par ses fallaces son faible fils à giboyer sur ses sujets. »