« S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ! »
30 août 2017, 14:00
Macron, en chute dans les sondages, est largement accusé de favoriser les Français les plus aisés, en repoussant ou en étalant les réformes bénéficiant aux plus modestes (exonération de la taxe d’habitation, baisse de cotisations maladie et chômage sur les salaires…).
Le ministre devait ainsi confirmer, mercredi, la transformation de l’impôt sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière, tout en précisant que l’immobilier professionnel continuera à y échapper, comme le souhaitait le patronat
De plus, outre le fait qu’il est impossible de s’assurer que les sommes non imposées iront bien irriguer le tissu économique, la réforme risque de favoriser la frange supérieure des Français les plus aisés, des « super-riches » aux très hauts patrimoines, qui détiennent en moyenne davantage d’actions et autres titres d’entreprises, mais aussi des œuvres d’art, des yachts, etc.
Le gouvernement prévoit la baisse du taux d’impôt sur les sociétés (IS). Il sera ramené à 25 % d’ici à 2022 (contre 33 % aujourd’hui), mais la trajectoire ne sera pas liée à la taille des entreprises, contrairement à ce qu’avait dessiné le précédent gouvernement
Sur le crédit d’impôt compétitivité emplois (CICE), symbole polémique du quinquennat Hollande, il sera bien transformé en baisse de charge pérenne à partir de 2019, avec un taux abaissé de 7 % à 6 %.
Et pour le chômage ? Les chiffres sont impitoyables. Et contradictoires : Le nombre d’inscrits à Pôle emploi a augmenté en juillet. Pourtant, d’autres indicateurs montrent une reprise de l’économie.
Quelle est donc l’explication de ce mystère ?
Macron, en chute dans les sondages, est largement accusé de favoriser les Français les plus aisés, en repoussant ou en étalant les réformes bénéficiant aux plus modestes (exonération de la taxe d’habitation, baisse de cotisations maladie et chômage sur les salaires…).
Le ministre devait ainsi confirmer, mercredi, la transformation de l’impôt sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière, tout en précisant que l’immobilier professionnel continuera à y échapper, comme le souhaitait le patronat
De plus, outre le fait qu’il est impossible de s’assurer que les sommes non imposées iront bien irriguer le tissu économique, la réforme risque de favoriser la frange supérieure des Français les plus aisés, des « super-riches » aux très hauts patrimoines, qui détiennent en moyenne davantage d’actions et autres titres d’entreprises, mais aussi des œuvres d’art, des yachts, etc.
Le gouvernement prévoit la baisse du taux d’impôt sur les sociétés (IS). Il sera ramené à 25 % d’ici à 2022 (contre 33 % aujourd’hui), mais la trajectoire ne sera pas liée à la taille des entreprises, contrairement à ce qu’avait dessiné le précédent gouvernement
Sur le crédit d’impôt compétitivité emplois (CICE), symbole polémique du quinquennat Hollande, il sera bien transformé en baisse de charge pérenne à partir de 2019, avec un taux abaissé de 7 % à 6 %.
Et pour le chômage ? Les chiffres sont impitoyables. Et contradictoires : Le nombre d’inscrits à Pôle emploi a augmenté en juillet. Pourtant, d’autres indicateurs montrent une reprise de l’économie.
Quelle est donc l’explication de ce mystère ?
Le PIB progresse, pas l’emploi !!