L’accusation de Trotsky contre les procès de Moscou
2 février 2018, 07:10, par R.P.
Le journal français « Le Temps » dont Jaurès disait que c’était « la bourgeoisie faite journal », s’exprimait sur Trotsky :
13 novembre 1919 :
« La bande rouge, qui opère sous l’œil et avec la prébende de l’Allemagne, la Russie sadique des Lénine et des Trotsky, mérite-t-elle autre sort que celui que nous réservâmes naguère aux Bonnot et à leur cohorte d’assassins… » voir ici
16 novembre 1919 :
« Les « soviets », c’est-à-dire les bolcheviks, avec Oulianoff (dit Lénine) et Bronstein (dit Trotsky), ces tyrans semblables à Ivan le terrible… » voir ici
25 août 1936 :
« Nous comprenons maintenant et admirons la politique de Staline, seule capable d’assurer la prospérité de l’U.R.S.S. ; Trotsky est un simple fasciste, un agent de l’Allemagne, qui contribua ainsi à hâter la venue de la guerre dans sa propre patrie. » voir ici
Là, « Le Temps » ne fait que donner la parole « aux accusés », sans dire lesquels auraient eu ces paroles, ni si elles sont précises…
Par contre, la suite est de sa plume :
« A la veille de mourir, aucun des accusés n’a exprimé de sentiments ou de pensées humains ; leurs déclarations sèches… »
Inutile de dire que le journal de la bourgeoisie jubile…
29 août 1936 :
Le Temps diffuse comme une évidence l’énorme mensonge de Staline :
« L’assassinat de Kirov a été commis par un bolchevik suspect de trotskisme…. C’est Trotsky qui a donné l’ordre d’assassiner Kirov… » !!!
23 août 1940 :
« Le Temps » annonce l’assassinat de Trotsky par un agent de Staline et déclare à cette occasion :
« Staline s’efforça de discréditer Trotsky, de le représenter comme « un agent stipendié du fascisme ». Il le décréta « ennemi du peuple » et le fit condamner à mort par contumace. Trotsky, de loin, poursuivit farouchement la lutte. Par ses écrits, par la fondation d’une « quatrième internationale », il fit, avec une farouche énergie, le procès du stalinisme et de ses déviations. Si déplaisante qu’ait pu être à bien des égards l’orgueilleuse personnalité de Trotsky, de ce juif sans assises nationales, si détestables qu’aient pu être ses conceptions révolutionnaires, on doit reonnaître son courage et sa fermeté d’âme. »
En somme, un aveu d’estime, toujours bien contenue… tant que Trotsky était vivant !!!
Le journal français « Le Temps » dont Jaurès disait que c’était « la bourgeoisie faite journal », s’exprimait sur Trotsky :
13 novembre 1919 :
« La bande rouge, qui opère sous l’œil et avec la prébende de l’Allemagne, la Russie sadique des Lénine et des Trotsky, mérite-t-elle autre sort que celui que nous réservâmes naguère aux Bonnot et à leur cohorte d’assassins… » voir ici
16 novembre 1919 :
« Les « soviets », c’est-à-dire les bolcheviks, avec Oulianoff (dit Lénine) et Bronstein (dit Trotsky), ces tyrans semblables à Ivan le terrible… » voir ici
25 août 1936 :
« Nous comprenons maintenant et admirons la politique de Staline, seule capable d’assurer la prospérité de l’U.R.S.S. ; Trotsky est un simple fasciste, un agent de l’Allemagne, qui contribua ainsi à hâter la venue de la guerre dans sa propre patrie. » voir ici
Là, « Le Temps » ne fait que donner la parole « aux accusés », sans dire lesquels auraient eu ces paroles, ni si elles sont précises…
Par contre, la suite est de sa plume :
« A la veille de mourir, aucun des accusés n’a exprimé de sentiments ou de pensées humains ; leurs déclarations sèches… »
Inutile de dire que le journal de la bourgeoisie jubile…
29 août 1936 :
Le Temps diffuse comme une évidence l’énorme mensonge de Staline :
« L’assassinat de Kirov a été commis par un bolchevik suspect de trotskisme…. C’est Trotsky qui a donné l’ordre d’assassiner Kirov… » !!!
23 août 1940 :
« Le Temps » annonce l’assassinat de Trotsky par un agent de Staline et déclare à cette occasion :
« Staline s’efforça de discréditer Trotsky, de le représenter comme « un agent stipendié du fascisme ». Il le décréta « ennemi du peuple » et le fit condamner à mort par contumace. Trotsky, de loin, poursuivit farouchement la lutte. Par ses écrits, par la fondation d’une « quatrième internationale », il fit, avec une farouche énergie, le procès du stalinisme et de ses déviations. Si déplaisante qu’ait pu être à bien des égards l’orgueilleuse personnalité de Trotsky, de ce juif sans assises nationales, si détestables qu’aient pu être ses conceptions révolutionnaires, on doit reonnaître son courage et sa fermeté d’âme. »
En somme, un aveu d’estime, toujours bien contenue… tant que Trotsky était vivant !!!
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