Témoignages sur Léon Trotsky, le plus grand et le plus calomnié des révolutionnaires
25 novembre 2018, 06:56
Trotsky en France à l’été 1933 :
Le journal devenu stalinien « L’Humanité » du 24 juillet 1933 écrit sous la plume de Pierre Laurent-Darnar, sous le titre « M. Trotsky à la rescousse », un article qui affirme : « Trotsky s’en vient en grande pompe, avec la famille, escorte, secrétaires, dactylos. »
Trotsky réplique le 26 juillet 1933 :
« L’Humanité parle du voyage de Trotsky avec « son escorte de secrétaires, dactylos, etc. » Que la rédaction stalinienne n’épargne aucune injure à cette soi-disant escorte, cela va de soi. Je trouve nécessaire cette mise au point. je fus accompagné dans la route par de jeunes camarades qui sont venus à différents moments à Prinkipo de leur propre initiative et m’ont aidé dans mon travail, non comme des « secrétaires salariés », mais comme des amis liés par le même drapeau. Il en est de même pour les camarades qui m’ont rencontré à mon arrivée et m’ont aidé à m’installer en France. Je ne doute pas qu’il peuvent être affectés par les injures basses et impuissantes émanant de ces sommets bureaucratiques où tout est basé sur des considérations de carrière et où l’on a définitivement oublié, si on l’a jamais connue, ce que c’est que la solidarité révolutionnaire. »
La prétendue « escorte » de Trotsky comprenait uniquement des militants révolutionnaires : Hejnoort, Klement, Weber, Shachtman, Molinier…
L’Humanité du 23 juillet parle de Trotsky comme du « boyard contre-révolutionnaire voyageant avec sa valetaille ! »
L’Humanité du 25 juillet écrivait que l’on avait donné à Trotsky un faux passeport au nom de Sedov, parlait de « départ mystérieux et protégé », de « nuées de policiers », de « vedette de police » à propos du débarquement discret de Trotsky à Cassis.
Et P.-L. Darnar écrivait dans L’Humanité stalinisée :
« M. Trotsky couvé par la flicaille de France s’avère ainsi agent méprisable du gouvernement ! »
Et le journal stalinien prétendait montrer dans une photo « Trotsky entouré de ses domestiques » !!!
Début octobre, Trotsky ira s’installer discrètement à Barbizon où les émissaires de Staline sauront le retrouver et déclencheront la pire des campagne de harcèlement imaginable.
Par la suite, les staliniens lançaient une énorme campagne de presse, en accord avec la presse d’extrême droite pour laquelle il était toujours le révolutionnaire communiste qui avait battu militairement l’armée française, pour pousser le gouvernement français à expulser Trotsky et ils allaient y parvenir !!!
Trotsky en France à l’été 1933 :
Le journal devenu stalinien « L’Humanité » du 24 juillet 1933 écrit sous la plume de Pierre Laurent-Darnar, sous le titre « M. Trotsky à la rescousse », un article qui affirme : « Trotsky s’en vient en grande pompe, avec la famille, escorte, secrétaires, dactylos. »
Trotsky réplique le 26 juillet 1933 :
« L’Humanité parle du voyage de Trotsky avec « son escorte de secrétaires, dactylos, etc. » Que la rédaction stalinienne n’épargne aucune injure à cette soi-disant escorte, cela va de soi. Je trouve nécessaire cette mise au point. je fus accompagné dans la route par de jeunes camarades qui sont venus à différents moments à Prinkipo de leur propre initiative et m’ont aidé dans mon travail, non comme des « secrétaires salariés », mais comme des amis liés par le même drapeau. Il en est de même pour les camarades qui m’ont rencontré à mon arrivée et m’ont aidé à m’installer en France. Je ne doute pas qu’il peuvent être affectés par les injures basses et impuissantes émanant de ces sommets bureaucratiques où tout est basé sur des considérations de carrière et où l’on a définitivement oublié, si on l’a jamais connue, ce que c’est que la solidarité révolutionnaire. »
La prétendue « escorte » de Trotsky comprenait uniquement des militants révolutionnaires : Hejnoort, Klement, Weber, Shachtman, Molinier…
L’Humanité du 23 juillet parle de Trotsky comme du « boyard contre-révolutionnaire voyageant avec sa valetaille ! »
L’Humanité du 25 juillet écrivait que l’on avait donné à Trotsky un faux passeport au nom de Sedov, parlait de « départ mystérieux et protégé », de « nuées de policiers », de « vedette de police » à propos du débarquement discret de Trotsky à Cassis.
Et P.-L. Darnar écrivait dans L’Humanité stalinisée :
« M. Trotsky couvé par la flicaille de France s’avère ainsi agent méprisable du gouvernement ! »
Et le journal stalinien prétendait montrer dans une photo « Trotsky entouré de ses domestiques » !!!
Début octobre, Trotsky ira s’installer discrètement à Barbizon où les émissaires de Staline sauront le retrouver et déclencheront la pire des campagne de harcèlement imaginable.
Par la suite, les staliniens lançaient une énorme campagne de presse, en accord avec la presse d’extrême droite pour laquelle il était toujours le révolutionnaire communiste qui avait battu militairement l’armée française, pour pousser le gouvernement français à expulser Trotsky et ils allaient y parvenir !!!