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L’absurdité de la notion de paramètre climatologique de « température moyenne planétaire » qui n’a rien de scientifique

25 septembre 2019, 07:34

Contrairement à ce que croit le grand public, personne n’a jamais mesuré la température moyenne de la Terre ce n’est pas un paramètre physique réel mais une conception, une méthode, un résultat de transformations plus ou moins arbitraires des mesures réelles.

Vincent Courtillot : « Quelle est la température moyenne de la surface du globe ? »

C’est le titre d’un chapitre de l’ouvrage de Courtillot intitulé « Nouveau voyage au centre de la Terre » :

« Bien qu’on ne puisse attendre de l’étude de la seule température une description et une compréhension complètes des changements climatiques, leurs mesures et leur évolution séculaire sont un des indicateurs les plus parlants et les plus fréquemment employés. Un modèle plus complet nécessite naturellement la connaissance de la pression, des précipitations, du champ des vents, de la couverture nuageuse… Mais c’est l’évolution de la température que mettent en avant la plupart des articles et des rapports sur le réchauffement climatique…

L’amplitude annuelle des variations journalières de la température dans certaines stations météorologiques dépasse 50° Celsius. Celle des variations analysées au compte du réchauffement climatique est en général inférieure au degré Celsius et se mesure en dixièmes de degrés. Extraire l’une à partir des autres n’est pas trivial. La répartition dans le temps des mesures, la répartition dans l’espace des stations, les méthodes de mesure, les corrections appliquées (altitude, températures de l’eau et de l’air supposées égales pour les mesures océaniques, etc.) sont autant de paramètres à prendre en compte pour tenter d’estimer l’incertitude des moyennes finales.

Il n’y a que peu de temps qu’une telle analyse a été menée de manière approfondie (en 2006 par Philip Brohan et collaborateurs : « Uncertain estimates in regional and global observed temperature changes : A new dataset from 1850 »).

Trois physiciens conduits par C. Essex ont fait remarquer (dans « Does a global temperature exist ? ») ont fait remarquer que, pour un système hors équilibre comme l’atmosphère ou l’océan terrestres, il n’était pas évident de déterminer de manière unique une température moyenne.

Ces auteurs rappellent qu’on peut ajouter des volumes et obtenir un volume, mais que la somme de deux températures n’est (physiquement) une température et ne peut représenter l’évolution de l’énergie interne du système.

C’est donc la cas de la moyenne globale.

Ce sont les différences de température et non les températures elles-mêmes qui provoquent la dynamique du système climatique.

De plus, celui-ci est en partie chaotique, des changements importants pouvant intervenir sans modification des facteurs qui « forcent » le système.

C’est, comme les climatologues le savent bien, une question d’échelle. Les variations de pression et de température sont en général bien corrélées dans des régions de quelques centaines à quelques milliers de kilomètres, si bien qu’on peut raisonnablement définir un climat et une température moyenne pour chacune de ces zones…

La question est de savoir si les moyennes gardent un sens à l’échelle du globe entier…

A notre demande de pouvoir réexaminer l’ensemble des données pour procéder à une vérification indépendante, il a été répondu… « Les données mensuelles de stations ne sont pas disponibles… Le centre a signé des accords avec les stations disant qu’il ne transmettrait pas les données brutes à des tiers. » (courrier de Phil Jones à Courtillot)

Un autre aspect important… Ces courbes globales reposent sur des moyennes mensuelles. Elles ont donc perdu l’information sur les variations de plus haute fréquence, notamment diurnes.

Si le système physique du climat est linéaire, ce n’est peut-être pas une limitation sérieuse ; mais s’il est non-linéaire, comme la plupart des chercheurs le pensent, cela peut se révéler essentiel…

Nous faisons face, pour publier nos résultats dans les revues scientifiques internationales, à des difficultés que nous n’avions jamais rencontrées auparavant… Nous contredisons les conclusions du dernier rapport di GIEC, donc c’est faux…

Je pense à la réflexion de T.H. Huxley, datant de 1869, à propos des critiques acerbes de Lord Kelvin sur les estimations de l’âge de la Terre proposées par Darwin, qui peut aisément être transposée de certains excès en mathématiques et en physique à l’informatique :

« Cela semble être l’un de ces cas divers où l’on permet à la précision admise des processus mathématiques de jeter une apparence d’autorité tout à fait inadmissible sur les résultats obtenus avec ces processus. on peut comparer les mathématiques à un moulin très bien fabriqué, qui broie des matières selon les besoins ; toutefois ce qui en sort dépend de ce qui y entre, et le plus beau moulin du monde ne pourra obtenir de la farine de blé à partir de cosses de pois ; de même, les pages de formules ne peuvent produire un résultat clair si les données sont imprécises. »

On peut encore douter que le moulin soit suffisamment bien fabriqué… »

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